Page 5 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- kensingtonEsprit éclairé
Mais oui, nous y sommes. Et à part les enseignants, je pense que les discours rapportés par Edith W ne choque plus grand' monde dans le pays et sans doute peu de parents.
- RendashBon génie
Lefteris a écrit: Cela va avec la nécessité de déconnecter les diplômes de l'emploi et es garanties salariales, d'évaluer les gens individuellement selon les besoins du moment. Nous y sommes : idéologie du "pratique" ressassée jusqu'à l'écoeurement (réforme du collège notamment), bac devant local et individualisé, comem le choix dans le supérieur, destruction acharnée des matières "inutiles".
Heureusement, il y a Bayrou
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- SikeliaNiveau 10
*Ombre* a écrit:Et puis la socialisation dont on nous a tant rebattu les oreilles, d'un seul coup, on s'en fiche ?
C'est comme le cours "frontal", c'était mal, jusqu'à l'invention de la classe inversée...
Souvent MEN varie.
Justement, je trouve incroyable qu'ils nous bassinent avec les cours à distance, alors qu'ils font semblant de s'apitoyer sur le sort des élèves défavorisés que la fracture numérique isole et pénalise...
D'ailleurs, tout se dit et se fait "en même temps"...
_________________
Sikelia
Numquam est tam male Siculis, quin aliquid facete et commode dicant
(Marco Tullio Cicerone, Verrine, Actio Secundae - Liber Quartus - De praetura siciliensi)
- Madame-de-PierreHabitué du forum
Je n'ai pas remonté tout le fil donc je ne sais pas si cela a été dit mais je suis particulièrement gênée par le passage qui dit que le travail à distance pourrait se faire en cas de maladie. Qu'il s'agisse du prof ou de l'élève quand on est malade ON EST MALADE on doit donc se reposer et on n'est pas sensé travailler.
- *Ombre*Grand sage
Ben, ça dépend de la situation, Madame-de-Pierre. Il y a des enfants dont la pathologie nécessite des séjours hospitaliers longs, et heureusement pour eux, leur scolarité ne s'interrompt pas à chaque fois (même si, bien évidemment, quand ils ont besoin de repos, ils y ont droit). Mais jusqu'à maintenant, leurs cours sont assurés par des professeurs en chair et en os, qui se déplacent à l'hôpital. J'espère bien que cela ne sera jamais remis en cause, car la situation de ces enfants est suffisamment difficile pour ne pas lui ôter encore de l'humanité.
- Madame-de-PierreHabitué du forum
Des cours en distanciel en complément pourquoi pas mais alors à condition que ça soit fait par des profs volontaires avec une prime ou alors des profs volontaires qui ne font que cela (ça devrait être en lien avec le CNED non ?).
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Madame-de-Pierre a écrit:Des cours en distanciel en complément pourquoi pas mais alors à condition que ça soit fait par des profs volontaires avec une prime
Ce serait une mauvaise idée : on fournirait un élément de plus pour ne pas nous payer davantage.
- RouletabilleNiveau 9
Les primes... L'éternel serpent qui se mord la queue !
Ce ne sont pas des primes qu'il faut réclamer mais l'augmentation des salaires et de la grille d'indice !
Cela fait des décennies que les salariés de l’Éducation Nationale se font avoir avec des primes (faibles) qui ne compensent pas le travail (qui augmente).
Ce ne sont pas des primes qu'il faut réclamer mais l'augmentation des salaires et de la grille d'indice !
Cela fait des décennies que les salariés de l’Éducation Nationale se font avoir avec des primes (faibles) qui ne compensent pas le travail (qui augmente).
- Pontorson50Fidèle du forum
Madame-de-Pierre a écrit:Je n'ai pas remonté tout le fil donc je ne sais pas si cela a été dit mais je suis particulièrement gênée par le passage qui dit que le travail à distance pourrait se faire en cas de maladie. Qu'il s'agisse du prof ou de l'élève quand on est malade ON EST MALADE on doit donc se reposer et on n'est pas sensé travailler.
Il faut distinguer peut-être quand même les envois de travaux (distanciel clavier) qui n'empêchent pas de travailler en cas de laryngite ou autre maladie touchant la gorge, du cours virtuel (distanciel oral) où là, la situation ne me semble pas différente en termes de maladie.
Peut-être pourrait-on négocier syndicalement l'acceptation de travail distanciel clavier dans certaines maladies contre la suppression du jour de carence en général. Le jour de carence est de loin ce qui a le plus abîmé la santé au travail ces dernières années (ou décennies pour le privé).
- Isis39Enchanteur
Rouletabille a écrit:Les primes... L'éternel serpent qui se mord la queue !
Ce ne sont pas des primes qu'il faut réclamer mais l'augmentation des salaires et de la grille d'indice !
Cela fait des décennies que les salariés de l’Éducation Nationale se font avoir avec des primes (faibles) qui ne compensent pas le travail (qui augmente).
Où ça des primes ?
- zigmag17Guide spirituel
Pontorson50 a écrit:Madame-de-Pierre a écrit:Je n'ai pas remonté tout le fil donc je ne sais pas si cela a été dit mais je suis particulièrement gênée par le passage qui dit que le travail à distance pourrait se faire en cas de maladie. Qu'il s'agisse du prof ou de l'élève quand on est malade ON EST MALADE on doit donc se reposer et on n'est pas sensé travailler.
Il faut distinguer peut-être quand même les envois de travaux (distanciel clavier) qui n'empêchent pas de travailler en cas de laryngite ou autre maladie touchant la gorge, du cours virtuel (distanciel oral) où là, la situation ne me semble pas différente en termes de maladie.
Peut-être pourrait-on négocier syndicalement l'acceptation de travail distanciel clavier dans certaines maladies contre la suppression du jour de carence en général. Le jour de carence est de loin ce qui a le plus abîmé la santé au travail ces dernières années (ou décennies pour le privé).
On ne distingue rien du tout: on est malade on est malade, point, sinon c 'est la porte ouverte à tout: fin du secret médical (motif de l'arrêt =??), fin de la fine barrière de protection qui subsiste encore entre vie professionnelle et vie privée, obligation ensuite de fournir du travail à distance quelle que soit la pathologie...
Si j'ai une laryngite -puisque c'est l'exemple qui est donné ici - je ne suis de toute façon pas en état de travailler correctement ni peut-être de travailler tout court (fièvre, fatigue...) . Or envoyer des travaux à ses élèves est déjà un acte qui se pose comme faisant partie de la sphère professionnelle. Soit je suis en état d'assurer des cours, de proposer des travaux, de les corriger (i.e. de travailler) auquel cas je le fais et me rends dans mon établissement, soit je n'en suis pas capable car malade (attestation certificat) et je n'ai pas à travailler, d'aucune manière.
Qu'il soit question d'oraliser le travail ou de l'envisager sous forme écrite ne change rien. C'est la même chose pour les mails professionnels que l'on reçoit à des heures indues ou le we: on peut toujours les ouvrir mais y répondre dans ces conditions me paraît un peu risqué.
Bientôt il va falloir être corvéable à merci . Blanquer doit se frotter les mains, il voit se profiler avec délectation l'ère du tout numérique dans l'EN, imposable aux enseignants à chaque heure de la journée et tous les jours de l'année.
C'est ce que l'on appelle l'annualisation à marche forcée, déjà dans les tuyaux pour nous en LP et que pratiquent les collègues en CFA (autant dire que les retours sont hyper positifs, ironie)
Accepter cela -voire le devancer - c'est se tirer une balle dans le pied. (là pour le coup on peut dire qu'on peut bosser à la maison puisque ça n'empêche pas de parler )
- NeoCollegue2020Niveau 5
.
- Pat BÉrudit
Rouletabille a écrit:Les primes... L'éternel serpent qui se mord la queue !
Ce ne sont pas des primes qu'il faut réclamer mais l'augmentation des salaires et de la grille d'indice !
Cela fait des décennies que les salariés de l’Éducation Nationale se font avoir avec des primes (faibles) qui ne compensent pas le travail (qui augmente).
Tiens, un débat qui a déjà eu lieu...
Donc je remets les arguments (que j'ai découverts ici et auxquels j'ai adhéré) :
De nombreux autres fonctionnaires de même niveau (voire de niveau inférieur) gagnent bien mieux leur vie car ils ont de fortes primes (des primes pour tous, pas juste liées à une fonction précise) ; augmenter le point d'indice ne lèverait pas cette injustice et coûterait très cher pour un gain minime. Il est plus facile de négocier des primes (conséquentes !) liées à notre métier.
Une autre option est d'annuler toute prime pour tous les fonctionnaires et d'augmenter fortement le salaire de base pour tous, pour retrouver une certaine équité ! Mais il est possible qu'ils y perdent au ministère des finances ou de l'intérieur...
Mais bon, on est hors sujet.
Pour en revenir au sujet : en cas de maladie, bien évidemment qu'on ne doit pas télétravailler ; en cas de maladie d'un élève, peut-être qu'ils vont développer le distanciel, s'ils ont des profs pour ça... Mais si ça doit être en plus de notre temps de service, ce soit être rémunéré en heures supp.
Edit : AED, selon le niveau, ça doit pas être simple...
- SikeliaNiveau 10
zigmag17 a écrit:Pontorson50 a écrit:Madame-de-Pierre a écrit:Je n'ai pas remonté tout le fil donc je ne sais pas si cela a été dit mais je suis particulièrement gênée par le passage qui dit que le travail à distance pourrait se faire en cas de maladie. Qu'il s'agisse du prof ou de l'élève quand on est malade ON EST MALADE on doit donc se reposer et on n'est pas sensé travailler.
Il faut distinguer peut-être quand même les envois de travaux (distanciel clavier) qui n'empêchent pas de travailler en cas de laryngite ou autre maladie touchant la gorge, du cours virtuel (distanciel oral) où là, la situation ne me semble pas différente en termes de maladie.
Peut-être pourrait-on négocier syndicalement l'acceptation de travail distanciel clavier dans certaines maladies contre la suppression du jour de carence en général. Le jour de carence est de loin ce qui a le plus abîmé la santé au travail ces dernières années (ou décennies pour le privé).
On ne distingue rien du tout: on est malade on est malade, point, sinon c 'est la porte ouverte à tout: fin du secret médical (motif de l'arrêt =??), fin de la fine barrière de protection qui subsiste encore entre vie professionnelle et vie privée, obligation ensuite de fournir du travail à distance quelle que soit la pathologie...
Si j'ai une laryngite -puisque c'est l'exemple qui est donné ici - je ne suis de toute façon pas en état de travailler correctement ni peut-être de travailler tout court (fièvre, fatigue...) . Or envoyer des travaux à ses élèves est déjà un acte qui se pose comme faisant partie de la sphère professionnelle. Soit je suis en état d'assurer des cours, de proposer des travaux, de les corriger (i.e. de travailler) auquel cas je le fais et me rends dans mon établissement, soit je n'en suis pas capable car malade (attestation certificat) et je n'ai pas à travailler, d'aucune manière.
Qu'il soit question d'oraliser le travail ou de l'envisager sous forme écrite ne change rien. C'est la même chose pour les mails professionnels que l'on reçoit à des heures indues ou le we: on peut toujours les ouvrir mais y répondre dans ces conditions me paraît un peu risqué.
Bientôt il va falloir être corvéable à merci . Blanquer doit se frotter les mains, il voit se profiler avec délectation l'ère du tout numérique dans l'EN, imposable aux enseignants à chaque heure de la journée et tous les jours de l'année.
C'est ce que l'on appelle l'annualisation à marche forcée, déjà dans les tuyaux pour nous en LP et que pratiquent les collègues en CFA (autant dire que les retours sont hyper positifs, ironie)
Accepter cela -voire le devancer - c'est se tirer une balle dans le pied. (là pour le coup on peut dire qu'on peut bosser à la maison puisque ça n'empêche pas de parler )
Tout à fait d'accord avec toi, @zigmag17
_________________
Sikelia
Numquam est tam male Siculis, quin aliquid facete et commode dicant
(Marco Tullio Cicerone, Verrine, Actio Secundae - Liber Quartus - De praetura siciliensi)
Page 5 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- Proposition de loi visant à lutter contre les comportements non respectueux des valeurs républicaines à l’école
- Paris investit dans l'enseignement du primaire au supérieur : locaux, logements, transition énergétique et numérique
- Une proposition de loi visant à rendre obligatoire l'école dès 3 ans
- Proposition de loi visant à garantir un effectif maximum d’élèves par classe
- Proposition de loi UMP sur les rythmes scolaires : "Les maires ont le libre choix de l’organisation du temps scolaire des écoles maternelles et primaires publiques dans le respect des programmes scolaires".
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum