- PabloPEExpert
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/saint-maur-un-eleve-teste-positif-au-covid-deux-ecoles-restent-fermees-19-05-2020-8319717.php
Le papa du garçon est décédé du Covid-19, le 21 avril dernier, en 48 heures seulement. Mais le choix d'accepter ses enfants à l'école a été fait, estimant que le délai de contamination était passé, mais sans tester les enfants auparavant. «L'éducation nationale ne fait pas de choix sur les enfants qui peuvent reprendre ou non, c'est l'Agence Régionale de Santé qui contrôle et mène l'enquête, insiste la direction des services départementaux de l'éducation nationale. L'école applique les protocoles sanitaires. Tout est mis en oeuvre avec la plus grande rigueur. »
- SikeliaNiveau 10
PabloPE a écrit:Encore des écoles qui ferment
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/saint-maur-un-eleve-teste-positif-au-covid-deux-ecoles-restent-fermees-19-05-2020-8319717.php
Le papa du garçon est décédé du Covid-19, le 21 avril dernier, en 48 heures seulement. Mais le choix d'accepter ses enfants à l'école a été fait, estimant que le délai de contamination était passé, mais sans tester les enfants auparavant. «L'éducation nationale ne fait pas de choix sur les enfants qui peuvent reprendre ou non, c'est l'Agence Régionale de Santé qui contrôle et mène l'enquête, insiste la direction des services départementaux de l'éducation nationale. L'école applique les protocoles sanitaires. Tout est mis en oeuvre avec la plus grande rigueur. »
Je compatis les enfants qui ont perdu leur père et le personnel de l'école qui se retrouve dans de beaux draps... Pourquoi l'ARS n'a-t-elle pas songé à tester les enfants ?
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Sikelia
Numquam est tam male Siculis, quin aliquid facete et commode dicant
(Marco Tullio Cicerone, Verrine, Actio Secundae - Liber Quartus - De praetura siciliensi)
- Flo44Érudit
Sinon, il n'est pas exclu non plus que le petit garçon ait été contaminé par un camarade entre le 12 mai et la découverte de sa maladie.
https://www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/communique-de-presse-coronavirus-point-de-situation-en-nouvelle-aquitaine-du-06042020
ARS Aquitaine a écrit:8 jours après l’apparition des symptômes et 48h sans fièvre ni difficultés respiratoires, La personne est considérée comme guérie.
- VinZTDoyen
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- LaotziSage
Parmi les agents concernés, ceux (profs, AESH, direction...) ayant participé à l'accueil des enfants de soignants. 4 niveaux de prime selon le temps de présence :
— Erwin Canard (@ErwinCanard) May 19, 2020
- de 4 jours : 0 €
entre 4 et 9,5 jours : 330 €
entre 10 et 15,5 jours : 660 €
16 jours et + : 1 000 € https://t.co/cZQJomW2rS
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- JennyMédiateur
- LenagcnNiveau 10
Quelle idée de poser cette question.
(rire jaune, très très jaune)
- ZeSandmanFidèle du forum
Pontorson50 a écrit:ZeSandman a écrit:Pontorson50 a écrit:
Je vois bien en revanche les raisons affectives de la reprise, elles me semblent déterminantes chez les enseignants comme chez les élèves qui en sont partisans. Je me méfie toujours du surinvestissement affectif dans le travail. La distanciation n'est pas qu'un art sanitaire. Si une partie des élèves et une partie des enseignants vit vraiment mal l'absence d'école six mois, plus qu'une vie en famille plus intense pendant ce temps là, j'en prends acte. Mais ça ne me plait guère.
Moi ça me rend sincèrement triste pour les collègues dont c'est le cas.
Je l'ai dit sur ce même fil, mais ce fut très mal interprété.
Je trouve que ce surinvestissement est de plus en plus problématique tant il a tendance à devenir la norme ; certains supérieurs hiérarchiques n'hésitent pas à mettre ce comportement en exergue pour mettre en défaut certains collègues et leur en demander toujours plus, au sacrifice de la vie personnelle.
Je parlais des rapports des élèves à leur famille, vus trop sombres par eux et par des profs. Pas de la façon dont les profs vivent la situation pour eux-mêmes.
Au temps pour moi ; ceci dit, et ne le prenez pas mal, j'ai beau relire, ce n'est toujours pas très clair.
Pontorson50 a écrit:Si quelqu'un s'éclate au boulot, ça n'a aucune raison de me rendre triste. Je suis très heureux de voir des collègues heureux, et ils rendent le travail plus facile aux autres et aux élèves, c'est formidable. En revanche, l'institution doit éviter de prendre modèle sur ces enseignants pour en déduire la norme minimale de travail, qu'elle se contente de les rémunérer à la hauteur de ce qu'ils font, et s'ils travaillent triple, qu'elle leur donne triple, on en est loin! Il ne faut ni empêcher l'accomplissement sacerdotal du travail, ni modeler toute la structure sur cet état. Dans la réouverture des écoles, on a dit ici à juste titre que le ministère s'appuyait par démagogie sur des collègues dévoués à leur mission afin de justifier a posteriori un pari stupide. Mais je ne vais pas reprocher aux collègues qui disposent de cette décision de la vivre bien, ce ne sont pas eux qui l'ont réclamée quand même...
Il ne s'agit pas d'être triste que quelqu'un prenne du plaisir dans son travail, voire en prenne beaucoup, ce serait saugrenu. Tout aussi saugrenu que d'être triste car des collègues sont heureux de retrouver leur salle de classe, ce n'est pas la question.
Vous dîtes que l'institution doit éviter de prendre les enseignants excessifs dans leur investissement en modèle, seulement elle ne se gêne pas pour le faire.
De plus elle ajoute une dimension morale, et jouant sur l'implicite pour ceux qui ne se conforment pas à ce modèle. Ceux qui ne s'investissent pas dans les projets, qui n'acceptent pas de sacrifier tout leur temps à leur métier, deviennent des gens qui n'ont pas l'esprit d'équipe, ou encore qui n’œuvrent pas pour le bien des élèves, alors qu'ils pourraient le faire, puisque leurs collègues y arrivent bien, eux.
Cela ne me rendrait effectivement pas triste s'ils en retiraient comme vous le soulignez une rémunération à la hauteur, seulement ce n'est pas le cas.
Ces collègues ne peuvent pas faire l'autruche sur cette réalité, quand bien même ils n'en sont pas responsables directement, car ils entraînent leurs collègues dans cette course à l’échalote. Qu'ils se voilent la face sur cet aspect, ou qu'ils soient simplement les idiots utiles du système, voilà quelque chose qui me rend triste.
Je constate par ailleurs qu'une grande partie de ces collègues très investis s’accommodent très bien d'être pris en modèle, voire en tirent une certaine suffisance. Ils sont de plus en plus nombreux à en venir à distribuer les doses de moraline et à tenir des discours très culpabilisants. Cela plus encore m'amène de la tristesse, mêlée à une certaine colère parfois je le reconnais.
On pourrait penser que mes propos sont hors-sujets sur ce fil, mais ce sont en fait les mêmes mécanismes qui entrent en jeu autour de cette reprise.
Les collègues qui sont prêts à reprendre, ou même qui ont hâte de le faire, sont érigés en modèles (par l'Institution, dans les media) et utilisés pour faire culpabiliser ceux qui ont des réticences, bien qu'argumentées, et j'ose dire légitimes.
Et là aussi on assiste à une caricature de la question en un simple bon sens moral. Très vite on voit ressortir les arguments de l'intérêt des élèves, le fonctionnaire qui doit fonctionner, au service du public, l'esprit d'équipe avec ceux qui y retournent, ou avec les autres corporations déjà sur le terrain, le fait qu'on touche un salaire.
Et tout ceci en faisant l'autruche là aussi sur la réalité du contexte sanitaire et de la dimension mortifère des risques liés à cette réouverture, avec des arguments peu empathiques pour le dire ainsi, stupides pour le dire autrement.
Et si la dimension affective amène certains à passer outre cette réalité, j'ai alors toutes les raisons d'être triste (et en colère).
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- SikeliaNiveau 10
Lenagcn a écrit:Parce que pour les enfants , ce n'est pas grave.
Quelle idée de poser cette question.
(rire jaune, très très jaune)
C'était un coup de gueule plutôt qu'une vraie question... Sinon, je partage ton rire jaune.
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- PrezboGrand Maître
VinZT a écrit:
Sinon, j'ai aussi reçu des offres de formation très jolies, de la part de Canopé :
"Se former à la pédagogique créative et nouvelles formes scolaires en contexte de post confinement"
Je sais que je ne devrais pas y accorder d'importance, mais cela m'accable. Je ne comprends pas ce qui motive l'apparition de ce genre de formation dans le contexte actuel. La naïveté (je vais continuer à me consacrer à mon dada, même si tout le monde à plus urgent à penser) ? L'ennui (je suis payé, donc il faut bien que je justifie mon existence en produisant quelque chose d'officiel ) ? Le cynisme (c'est une situation de crise, c'est le moment idéal pour avancer ses pions et améliorer ma visibilité institutionnelle) ?
Dans un autre genre d'idée, une interlocutrice sur le forum avait retransmis récemment les préconisation des ses IPR qui demandaient de respecter les gestes barrières tout en favorisant la coopération et les pédagogies de groupes. On pourrait en rire tant l'injonction paradoxale est évidente, mais il s'est trouvé un chercheur en "sciences" de l'éducation à la mode pour le prendre au pied levé la demande au sérieux :
https://www.cahiers-pedagogiques.com/Une-pedagogie-cooperative-sans-contact
Sylvain Connac a écrit:La coopération commence par du travail en groupe. Certes, la proximité habituelle n’est pas encore possible. Mais, autour d’une situation-problème propre à chaque contenu-noyau, après un temps de trois ou quatre minutes de réflexion individuelle, des groupes de trois élèves peuvent être constitués (les appariements au hasard semblent les moins problématiques). À l’aide d’ardoises (distribuées pour un usage personnel), les enfants peuvent alors se présenter mutuellement les réponses qu’ils ont apportées, puis échanger sur leurs désaccords (il ne sert à rien de chercher un terrain d’entente systématiquement commun, une stratégie de complaisance qui ressemble souvent à de l’évitement de penser).
Au bout de cinq à dix minutes (c’est le temps moyen nécessaire pour faire émerger ces désaccords), l’enseignant peut reprendre la main sur la conduite du collectif pour, d’abord, noter au tableau toutes les réponses divergentes pensées par les enfants, ensuite continuer à alimenter le doute et l’incertitude dans leur esprit. Ce n’est que lorsqu’il « sent » que ce doute est suffisamment installé (sous forme de besoins exprimés de connaître « la réponse »), qu’il peut présenter les savoirs utiles pour la résolution de la situation-problème et, avec eux, les nouvelles problématiques qui s’ouvrent à la pensée. En termes de cognition, cette forme de coopération permet de travailler la compréhension de contenus nouveaux. Elle est objectivée par une trace écrite que les élèves collectent dans leurs documents, qui leur sera ensuite utile pour faire le travail de mémorisation.
- SikeliaNiveau 10
Jenny a écrit:Le moins de 4 jours : 0 € me choque particulièrement.
+ 1 000 000 000
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- KeaFidèle du forum
Plus les équipes auront été solidaires en se répartissant l'accueil, moins cela coûtera à l'Etat. Je pense que l'accueil dans mon collège va coûter zéro.Jenny a écrit:Le moins de 4 jours : 0 € me choque particulièrement.
Et les gens croiront que les profs ont encore eu une prime.
Hâte de voir la prime d'équipement.
- nath75Niveau 6
Jenny a écrit:Le moins de 4 jours : 0 € me choque particulièrement.
C'est d'autant plus ignoble que depuis le 11 mai le rectorat considère que nous ne faisons qu'accomplir un service normal sur notre temps de travail, puisque les établissements ont rouvert administrativement (collège en zone rouge pourtant).
En somme, je suis allée tous les lundis après-midi au collège pour garder les enfants de soignants, nous sommes une dizaine de collègues à y être allés semaine après semaine sans réfléchir, par solidarité, et on nous annonce que notre service n'est même pas reconnu. On n'attendait rien en soi, mais 0 euros, c'est rude, c'est une façon de nous dire que nous n'en avons certainement pas fait assez…
- JennyMédiateur
- SikeliaNiveau 10
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- User12958Niveau 5
Prezbo a écrit:(...) une interlocutrice sur le forum avait retransmis récemment les préconisation des ses IPR qui demandaient de respecter les gestes barrières tout en favorisant la coopération et les pédagogies de groupes. On pourrait en rire tant l'injonction paradoxale est évidente, mais il s'est trouvé un chercheur en "sciences" de l'éducation à la mode pour le prendre au pied levé la demande au sérieux :
https://www.cahiers-pedagogiques.com/Une-pedagogie-cooperative-sans-contactSylvain Connac a écrit:La coopération commence par du travail en groupe. Certes, la proximité habituelle n’est pas encore possible. Mais, autour d’une situation-problème propre à chaque contenu-noyau, après un temps de trois ou quatre minutes de réflexion individuelle, des groupes de trois élèves peuvent être constitués (les appariements au hasard semblent les moins problématiques). À l’aide d’ardoises (distribuées pour un usage personnel), les enfants peuvent alors se présenter mutuellement les réponses qu’ils ont apportées, puis échanger sur leurs désaccords (il ne sert à rien de chercher un terrain d’entente systématiquement commun, une stratégie de complaisance qui ressemble souvent à de l’évitement de penser).
Au bout de cinq à dix minutes (c’est le temps moyen nécessaire pour faire émerger ces désaccords), l’enseignant peut reprendre la main sur la conduite du collectif pour, d’abord, noter au tableau toutes les réponses divergentes pensées par les enfants, ensuite continuer à alimenter le doute et l’incertitude dans leur esprit. Ce n’est que lorsqu’il « sent » que ce doute est suffisamment installé (sous forme de besoins exprimés de connaître « la réponse »), qu’il peut présenter les savoirs utiles pour la résolution de la situation-problème et, avec eux, les nouvelles problématiques qui s’ouvrent à la pensée. En termes de cognition, cette forme de coopération permet de travailler la compréhension de contenus nouveaux. Elle est objectivée par une trace écrite que les élèves collectent dans leurs documents, qui leur sera ensuite utile pour faire le travail de mémorisation.
Ok, donc là, le mec vient de réinventer la mise en commun après réflexion sur une question, avec les élèves assis à leur place et discutant en argumentant... félicitations... il est vrai qu'aucun prof ne fait jamais ça en classe. Entre la demande des IPR de LV qui ont très mal formulé leurs conseils, et le chercheur qui redécouvre l'eau tiède...
- SikeliaNiveau 10
nath75 a écrit:Jenny a écrit:Le moins de 4 jours : 0 € me choque particulièrement.
C'est d'autant plus ignoble que depuis le 11 mai le rectorat considère que nous ne faisons qu'accomplir un service normal sur notre temps de travail, puisque les établissements ont rouvert administrativement (collège en zone rouge pourtant).
On n'attendait rien en soi, mais 0 euros, c'est rude, c'est une façon de nous dire que nous n'en avons certainement pas fait assez…
Mais non ! JMB ne manquera pas de poster une vidéo pour vous remercier de votre bénévolat :diable:
Je suis dégoûtée par ce manque de reconnaissance - je dirais même ingratitude et mépris - à votre égard.
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Sikelia
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- Ajonc35Sage
D'accord avec toi, Dalva. Même si je travaille plus ainsi ( et je dors peu, mais question d'ambiance aussi). J'ai bien envie de revoir certaines têtes de collègues mais pour la plupart non. J'apprécie de travailler dans le calme, avec de la musique, ne pas gérer des caractériels ( collègues et élèves), ne pas gérer les absences, ne pas courir après telle ou telle information. J'avais un peu peur que M Ajonc me trouve insupportable ( il me trouve insupportable car je manque de temps pour faire certaines choses comme ranger, nettoyer - comme ma couture et tout le bazar qu'elle crée) et inversement et je considère cette situation plutôt comme un temps de préparation au vivre ensemble en retraite.Dalva a écrit:On a quand même l'impression, contrairement à ce qui a été dit, qu'il vaut mieux venir dire du positif que du négatif, sur ce fil, comme retour d'expérience.
Moi je n'ai pas encore repris, et je peux vous dire que je n'ai pas hâte du tout. D'abord mes collègues ne me manquent pas. Voir des gens ne me manque pas. Mes élèves ne me manquent pas.
Ce qui me manque, c'est de faire un cours normal avec tout le monde, de faire mon métier de prof, en me rendant compte quand un élève ne comprend pas et en ayant la possibilité de lui réexpliquer tout de suite.
La reprise telle qu'annoncée, autant dire qu'en tant que prof, je n'en veux pas.
En revanche je la sais indispensable au minimum pour les enfants qui ont besoin d'échapper à leur famille et à leur chez-soi, car il y en a, donc ça, ok. Mais qu'on ne nous dise pas que c'est un retour en classe.
Sinon, vous voulez rire ?
Quand le confinement a été décidé, nous étions en plein début d'une lutte contre la DHG qui nous amenait à des classes surchargées à la rentrée prochaine (28 à 32 par classe en collège, dans des salles pouvant en accueillir 28 au maximum, AESH compris).
Puisque tout a été stoppé, nous partons donc sur cette perspective : en septembre, des classes surchargées avec, pour certaines d'entre elles, l'impossibilité de les faire entrer en entier dans les salles.
Je sais que de nombreux établissements sont dans cette situation.
Pour l'instant, je n'ai entendu parler d'aucun moratoire concernant des suppressions de postes ou de divisions dans le second degré. Il serait sans doute temps de s'en soucier, même si nous avons la tête à autre chose.
Par contre forte pression de la Direction ( j'ai le sentiment que plus elle est incompétente, plus la pression est forte) à tous les niveaux et ça, j'ai du mal, mais je ne suis pas seule et cela fait de bien de partager certaines angoisses avec de collègues de confiance.
- RouletabilleNiveau 9
Effectivement ! Et on avait commencé les actions (refus de siéger au conseil d'enseignement, vote et motion au CA, perspective d'une journée collège mort). Le confinement a tout stopper mais la DGH se profile avec aucune possibilité d'actions véritables. Pour nous, perte d'une division (et donc des 3e à 32 car le Rectorat misait sans doute sur les départs habituels en 3e prépa pro voir MFR), de volet d'heure Segpa / sections sportives... Ce n'est guère réjouissant et je pense que les situations sont encore puire aux lycées suite à la contre-réforme de l'an passé.Dalva a écrit:Quand le confinement a été décidé, nous étions en plein début d'une lutte contre la DHG qui nous amenait à des classes surchargées à la rentrée prochaine (28 à 32 par classe en collège, dans des salles pouvant en accueillir 28 au maximum, AESH compris).
Puisque tout a été stoppé, nous partons donc sur cette perspective : en septembre, des classes surchargées avec, pour certaines d'entre elles, l'impossibilité de les faire entrer en entier dans les salles.
Je sais que de nombreux établissements sont dans cette situation.
Pour l'instant, je n'ai entendu parler d'aucun moratoire concernant des suppressions de postes ou de divisions dans le second degré. Il serait sans doute temps de s'en soucier, même si nous avons la tête à autre chose.
- RouletabilleNiveau 9
Laotzi a écrit:A propos des primes pour les collègues qui ont participé l'accueil des enfants de soignants :Parmi les agents concernés, ceux (profs, AESH, direction...) ayant participé à l'accueil des enfants de soignants. 4 niveaux de prime selon le temps de présence :
— Erwin Canard (@ErwinCanard) May 19, 2020
- de 4 jours : 0 €
entre 4 et 9,5 jours : 330 €
entre 10 et 15,5 jours : 660 €
16 jours et + : 1 000 € https://t.co/cZQJomW2rS
- bchasaNiveau 9
Jenny a écrit:Oui, je comprends ton écoeurement. Une somme par demi-journée serait plus juste.
+1 Dans mon collège on s'est relayé (une demi-journée par semaine) afin qu'on puisse assurer les cours à distance.
- VinZTDoyen
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- HocamSage
C'est le comble d'annoncer « 4 niveaux de prime » ! Donc « 0€ » est le premier niveau de prime, c'est bon à savoir. J'ai touché énormément de primes depuis que j'ai commencé, dans ce cas.Laotzi a écrit:A propos des primes pour les collègues qui ont participé l'accueil des enfants de soignants :Parmi les agents concernés, ceux (profs, AESH, direction...) ayant participé à l'accueil des enfants de soignants. 4 niveaux de prime selon le temps de présence :
— Erwin Canard (@ErwinCanard) May 19, 2020
- de 4 jours : 0 €
entre 4 et 9,5 jours : 330 €
entre 10 et 15,5 jours : 660 €
16 jours et + : 1 000 € https://t.co/cZQJomW2rS
Je ne sais pas si la formulation vient du journaliste lui-même ou du ministère, mais c'est d'un cynisme ahurissant. Ça doit pouvoir marcher pour la prochaine tombola de mon club :
« Tentez votre chance, 4 lots à gagner !
premier lot : rien
deuxième lot : 2 x rien
troisième lot : 3 x rien
quatrième lot : un pot à lait »
- frimoussette77Guide spirituel
1000 /16 jours /8 heures = 7 euros 80 par heure maximumHocam a écrit:C'est le comble d'annoncer « 4 niveaux de prime » ! Donc « 0€ » est le premier niveau de prime, c'est bon à savoir. J'ai touché énormément de primes depuis que j'ai commencé, dans ce cas.Laotzi a écrit:A propos des primes pour les collègues qui ont participé l'accueil des enfants de soignants :Parmi les agents concernés, ceux (profs, AESH, direction...) ayant participé à l'accueil des enfants de soignants. 4 niveaux de prime selon le temps de présence :
— Erwin Canard (@ErwinCanard) May 19, 2020
- de 4 jours : 0 €
entre 4 et 9,5 jours : 330 €
entre 10 et 15,5 jours : 660 €
16 jours et + : 1 000 € https://t.co/cZQJomW2rS
Je ne sais pas si la formulation vient du journaliste lui-même ou du ministère, mais c'est d'un cynisme ahurissant. Ça doit pouvoir marcher pour la prochaine tombola de mon club :
« Tentez votre chance, 4 lots à gagner !
premier lot : rien
deuxième lot : 2 x rien
troisième lot : 3 x rien
quatrième lot : un pot à lait »
- PabloPEExpert
C'est exactement çaKea a écrit:Plus les équipes auront été solidaires en se répartissant l'accueil, moins cela coûtera à l'Etat. Je pense que l'accueil dans mon collège va coûter zéro.Jenny a écrit:Le moins de 4 jours : 0 € me choque particulièrement.
Et les gens croiront que les profs ont encore eu une prime.
Hâte de voir la prime d'équipement.
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me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- VerduretteModérateur
Cicyle a écrit:Y aller en étant à risque, n'est pas très "citoyen". Puisque ça va faire du monde à l'hôpital, ensuite…
Précisément, j'ai eu un comportement responsable : j'ai consulté , on a dit que dans mon cas, (j'insiste sur le "mon" histoire qu'on n'y voie pas encore des sous-entendus qui n'y sont pas), ce n'était pas plus dangereux que les coronavirus que je croise chaque hiver. Et que j'avais moins de risques d'encombrer les urgences en été qu'en hiver, si je tombais malade, parce que mon asthme est mieux équilibré en été qu'en hiver.
Si le corps médical dans son ensemble avait averti solennellement que la réouverture des écoles allait leur poser des problèmes, je ne l'aurais pas fait. Le mot "citoyen" est peut-être un peu grandiloquent, je voulais dire "citoyenne lambda". A tort ou à raison, je me sens redevable, par rapport aux soignants, par rapport aux caissières, aux facteurs... la liste est longue. J'ai besoin d'agir à mon tour. Mais ça n'engage que moi et je le répète, penser différemment est parfaitement respectable.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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