- mgb35Érudit
On pourrait avoir les valeurs pour ton département ?
En fait ce qui est hallucinant sur ce fil, c'est que tout ce qui est positif est faux.
Entre geodes et infos locales, j'ai choisi mon camp.
En fait ce qui est hallucinant sur ce fil, c'est que tout ce qui est positif est faux.
Entre geodes et infos locales, j'ai choisi mon camp.
- EnaecoVénérable
Cléopatra2 a écrit:Inapplicable ou pas, ce sera sûrement le même appliqué en septembre, et là, que faire? Car ça sera tout à fait impossible. Là dans l'école de ma fille, ça roule, mais ils étaient 5 en classe aujourd'hui, et toutes les récrés et entrées sont décalées.
En juin, ils seront déjà plus nombreux (peut-être 8 par classe?) et ça commencera à devenir tendu (les toilettes, les mains...).
Prezbo a écrit:Proton a écrit:En septembre tout ça sera derrière nous (c'est déjà presque le cas). Fini le protocole ...
J'aime les gens qui jouent la politique sanitaire aux dés. C'est audacieux.
Tout va très vite.
Il y a 3 semaines, il (ambiance générale ici) était hors de question d'ouvrir les écoles.
Il y a 2 semaines, on commençait à réfléchir à une organisation impossible puis on découvrait les protocoles sanitaires inapplicables
Il y a 1 semaine, on continuait avec l'idée que c'était une très mauvaise idée d'ouvrir les écoles mais l'organisation se mettait en place.
Aujourd'hui, 20% des élèves ont retrouvé le chemin de l'école (on sait tous ce qu'il y a derrière ce chiffre, à savoir 20% des écoliers ont mis un pied dans leur établissement sans pour autant y aller régulièrement). Certains disent que finalement ça roule même si c'est tendu.
On réfléchit déjà à prendre plus de monde en juin.
Donc la remarque de Proton est assez cohérente...
On verra quelle direction on prend au 2 juin puis après 2 mois de vacances à circuler en France mais je pense que pour l'instant, on en est à attendre en croisant les doigts pour que ça se passe bien et qu'on ait le moins de chose à mettre en place à la rentrée (se contenter de dire qu'on est préparé s'il faut passer en demi-classe et enseignement à distance).
Concernant la carte rouge/vert, représentatif majoritairement de la tension hospitalière, elle sera très probablement au vert dès le nouveau bilan du juin. La décrue en réa est continue et ne remontera pas dans les jours qui viennent (on raisonne à J+15 et les gens sont encore mobilisés).
On peut s'attendre à du vert de partout sauf peut-être pour 3 ou 4 départements en orange. On raisonnera en terme de région pour dire que tout est ok et fini cette histoire de carte.
- ZeSandmanFidèle du forum
Notre ministère continue de se foutre bien largement de s'assurer de la bonne santé et de la sécurité de ses personnels.
On aura donc tous des masques grands publics.
Même de catégorie 1, on n'aura donc aucune protection ; ça vend du rêve cette reprise.
Je pense à nos collègues infirmiers scolaires, qui pour beaucoup se sont dévoués à aller soutenir les personnels soignants, et qui ont été parmi les premiers touchés dans cette pandémie. Et qui se sont donc tapés le jour de carence...
Ils vont devoir gérer les élèves malades dans les établissements, sans protection. La grande classe.
Je leur conseille de vite se porter de nouveau volontaires dans les hôpitaux ou les ehpad, ils seront mieux protégés.
On aura donc tous des masques grands publics.
Même de catégorie 1, on n'aura donc aucune protection ; ça vend du rêve cette reprise.
Je pense à nos collègues infirmiers scolaires, qui pour beaucoup se sont dévoués à aller soutenir les personnels soignants, et qui ont été parmi les premiers touchés dans cette pandémie. Et qui se sont donc tapés le jour de carence...
Ils vont devoir gérer les élèves malades dans les établissements, sans protection. La grande classe.
Je leur conseille de vite se porter de nouveau volontaires dans les hôpitaux ou les ehpad, ils seront mieux protégés.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- VerduretteModérateur
Restons raisonnables ... quand on soigne un malade Covid de façon rapprochée, alors qu'il tousse et va donc projeter de façon certaine des postillons pleins de virus, une protection maximale est indispensable. Pour côtoyer des gens avec une distance raisonnable, le masque chirurgical niveau 1 filtre à 90 % , dès lors que tout le monde est masqué, ça réduit raisonnablement les risques.
Je repars en classe dans ma petite école provinciale en prenant des précautions, mais je ne vais pas dire que j'y vais la peur au ventre, ce serait totalement faux. En revanche, en tant qu'ancienne parisienne, je retournerais avec beaucoup plus de réserves dans un wagon de RER ou de métro, parce qu'on ne peut pas prendre ses distances, que les contacts avec les mains sont multiples et incontrôlables, que l'on "marine" tous dans le même air vicié pendant un bon moment. (aérer le wagon dans les tunnels du métro ... bof bof). Si j'étais professeur en région parisienne, obligée de prendre les transports, je pense vraiment que je redouterais plus ces derniers que l'établissement en lui-même. Mais dans certains établissements très densément occupés, pas simple non plus .... Je ne sais pas si les comportements des élèves observés en mars et liés à l'âge bête (faire exprès de tousser sur les copains) seront encore en vigueur.
En même temps, je trouve que c'est un gros manque d'empathie de tourner en ridicule les peurs qui sont évoquées ici. La peur, ce n'est pas rationnel, et elle est d'autant plus légitime que nous sommes face à un problème inconnu que de, de toute évidence, on ne maîtrisera pas facilement. Même dans des pays comme la Corée ou l'Allemagne, rien n'est gagné donc l'attitude "haut les cœurs, c'est fini, tout va bien" est un peu trop optimiste. Cette peur, on va l'apprivoiser petit à petit en accumulant de meilleures connaissances sur le virus et la maladie, (les soignants eux-mêmes disent qu'ils soignent mieux qu'au début, même s'ils n'ont pas encore de traitement) . Mais on a le droit d'avoir peur et de l'exprimer. Il est vrai que le risque de mourir est objectivement faible (surtout pour les actif les plus jeunes) mais il n'est pas nul, il y a aussi le risque d'être sérieusement malade, et on voit bien que non, ce n'est pas une grippette de trois jours, les gens mettent parfois des semaines à se remettre, rechutent, ont des séquelles dont on ne connait ni la gravité ni la réversibilité, on peut légitimement se demander comment on va faire avec ses enfants (et ça c'est le cas justement des actifs les plus jeunes !!) a fortiori si on est seul(e) avec eux. Il y a beaucoup d'inquiétudes légitimes, qui vont sûrement se tasser avec l'habitude, mais je trouve assez peu sympathique de s'en gausser quand on ou parce qu'on n'est pas concerné.
Je repars en classe dans ma petite école provinciale en prenant des précautions, mais je ne vais pas dire que j'y vais la peur au ventre, ce serait totalement faux. En revanche, en tant qu'ancienne parisienne, je retournerais avec beaucoup plus de réserves dans un wagon de RER ou de métro, parce qu'on ne peut pas prendre ses distances, que les contacts avec les mains sont multiples et incontrôlables, que l'on "marine" tous dans le même air vicié pendant un bon moment. (aérer le wagon dans les tunnels du métro ... bof bof). Si j'étais professeur en région parisienne, obligée de prendre les transports, je pense vraiment que je redouterais plus ces derniers que l'établissement en lui-même. Mais dans certains établissements très densément occupés, pas simple non plus .... Je ne sais pas si les comportements des élèves observés en mars et liés à l'âge bête (faire exprès de tousser sur les copains) seront encore en vigueur.
En même temps, je trouve que c'est un gros manque d'empathie de tourner en ridicule les peurs qui sont évoquées ici. La peur, ce n'est pas rationnel, et elle est d'autant plus légitime que nous sommes face à un problème inconnu que de, de toute évidence, on ne maîtrisera pas facilement. Même dans des pays comme la Corée ou l'Allemagne, rien n'est gagné donc l'attitude "haut les cœurs, c'est fini, tout va bien" est un peu trop optimiste. Cette peur, on va l'apprivoiser petit à petit en accumulant de meilleures connaissances sur le virus et la maladie, (les soignants eux-mêmes disent qu'ils soignent mieux qu'au début, même s'ils n'ont pas encore de traitement) . Mais on a le droit d'avoir peur et de l'exprimer. Il est vrai que le risque de mourir est objectivement faible (surtout pour les actif les plus jeunes) mais il n'est pas nul, il y a aussi le risque d'être sérieusement malade, et on voit bien que non, ce n'est pas une grippette de trois jours, les gens mettent parfois des semaines à se remettre, rechutent, ont des séquelles dont on ne connait ni la gravité ni la réversibilité, on peut légitimement se demander comment on va faire avec ses enfants (et ça c'est le cas justement des actifs les plus jeunes !!) a fortiori si on est seul(e) avec eux. Il y a beaucoup d'inquiétudes légitimes, qui vont sûrement se tasser avec l'habitude, mais je trouve assez peu sympathique de s'en gausser quand on ou parce qu'on n'est pas concerné.
- WinmarNiveau 5
Verdurette a écrit:Restons raisonnables ... quand on soigne un malade Covid de façon rapprochée, alors qu'il tousse et va donc projeter de façon certaine des postillons pleins de virus, une protection maximale est indispensable. Pour côtoyer des gens avec une distance raisonnable, le masque chirurgical niveau 1 filtre à 90 % , dès lors que tout le monde est masqué, ça réduit raisonnablement les risques.
Je repars en classe dans ma petite école provinciale en prenant des précautions, mais je ne vais pas dire que j'y vais la peur au ventre, ce serait totalement faux. En revanche, en tant qu'ancienne parisienne, je retournerais avec beaucoup plus de réserves dans un wagon de RER ou de métro, parce qu'on ne peut pas prendre ses distances, que les contacts avec les mains sont multiples et incontrôlables, que l'on "marine" tous dans le même air vicié pendant un bon moment. (aérer le wagon dans les tunnels du métro ... bof bof). Si j'étais professeur en région parisienne, obligée de prendre les transports, je pense vraiment que je redouterais plus ces derniers que l'établissement en lui-même. Mais dans certains établissements très densément occupés, pas simple non plus .... Je ne sais pas si les comportements des élèves observés en mars et liés à l'âge bête (faire exprès de tousser sur les copains) seront encore en vigueur.
En même temps, je trouve que c'est un gros manque d'empathie de tourner en ridicule les peurs qui sont évoquées ici. La peur, ce n'est pas rationnel, et elle est d'autant plus légitime que nous sommes face à un problème inconnu que de, de toute évidence, on ne maîtrisera pas facilement. Même dans des pays comme la Corée ou l'Allemagne, rien n'est gagné donc l'attitude "haut les cœurs, c'est fini, tout va bien" est un peu trop optimiste. Cette peur, on va l'apprivoiser petit à petit en accumulant de meilleures connaissances sur le virus et la maladie, (les soignants eux-mêmes disent qu'ils soignent mieux qu'au début, même s'ils n'ont pas encore de traitement) . Mais on a le droit d'avoir peur et de l'exprimer. Il est vrai que le risque de mourir est objectivement faible (surtout pour les actif les plus jeunes) mais il n'est pas nul, il y a aussi le risque d'être sérieusement malade, et on voit bien que non, ce n'est pas une grippette de trois jours, les gens mettent parfois des semaines à se remettre, rechutent, ont des séquelles dont on ne connait ni la gravité ni la réversibilité, on peut légitimement se demander comment on va faire avec ses enfants (et ça c'est le cas justement des actifs les plus jeunes !!) a fortiori si on est seul(e) avec eux. Il y a beaucoup d'inquiétudes légitimes, qui vont sûrement se tasser avec l'habitude, mais je trouve assez peu sympathique de s'en gausser quand on ou parce qu'on n'est pas concerné.
Pour compléter, de mémoire, la filtration est mesurée de l'intérieur du masque vers l'extérieur. Cela permet à la personne qui le porte, un chirurgien par exemple, de ne pas envoyer ses microbes dans l'air ambiant.
Je suis d'accord avec toi sur les quelques "optimistes" qui viennent se gausser des "chochottes" du forum. Je caricature un peu mais c'est quand même de cet ordre. C'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses il me semble donc nous verrons bien. En attendant, je ne vois guère de raison d'être optimiste : on a de sérieux problèmes sur les bras ( sanitaires, sociaux, économiques, politiques et environnementaux) et pas de solutions évidentes.
- jammeNeoprof expérimenté
Salsepareille a écrit:En fait, chaque préfet des départements fixe la liste des personnels prioritaires.
Dans mon département (Yvelines), il y avait bien les enfants d'enseignants, les enfants de RATP, les pompes funèbres...
Les enfants d'enseignants, selon des rumeurs, ont disparu aujourd'hui de la liste. Or... cette liste est introuvable sur internet maitenant!
A priori, ils n'ont jamais été prioritaire dans notre département. Mon fils retourne à l'école parce que je suis mère solo et pas parce que je suis enseignante. La directrice m'a expliqué que je ne faisais pas des parties des professions prioritaires. Est-ce un "arrangement" de la mairie? Mystère... Mon proviseur a bien conscience que parmi les profs qui ont des enfants de moins de 16 ans peu pourront certainement revenir si nous ouvrons.
- ZeSandmanFidèle du forum
Verdurette a écrit:Restons raisonnables ... quand on soigne un malade Covid de façon rapprochée, alors qu'il tousse et va donc projeter de façon certaine des postillons pleins de virus, une protection maximale est indispensable. Pour côtoyer des gens avec une distance raisonnable, le masque chirurgical niveau 1 filtre à 90 % , dès lors que tout le monde est masqué, ça réduit raisonnablement les risques.
Je ne sais pas si tu réponds à mon message, mais la FAQ parle de masques grand public.
El les élèves ne seront que rarement masqués, puisque l'on dira aux personnels que la distanciation est assurée.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- User20401Vénérable
Le problème est là. Les enfants ne sont pas masqués. Donc les PE y vont sans protection puisque ces masques grand public ne protègent pas le porteur.Verdurette a écrit:Restons raisonnables ... quand on soigne un malade Covid de façon rapprochée, alors qu'il tousse et va donc projeter de façon certaine des postillons pleins de virus, une protection maximale est indispensable. Pour côtoyer des gens avec une distance raisonnable, le masque chirurgical niveau 1 filtre à 90 % , dès lors que tout le monde est masqué, ça réduit raisonnablement les risques.
Et en collège, sauf erreur de ma part, les règles de port du masque pour les collégiens se sont assouplies.
- ZeSandmanFidèle du forum
Cicyle a écrit:
Le problème est là. Les enfants ne sont pas masqués. Donc les PE y vont sans protection puisque ces masques grand public ne protègent pas le porteur.
Et en collège, sauf erreur de ma part, les règles de port du masque pour les collégiens se sont assouplies.
Elles se sont assouplies entre le projet de protocole et le protocole définitif en effet, ramenant la situation des collègues du secondaire à celle des collègues du primaire.
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- Madame_ProfEsprit sacré
Dans le secondaire, les CHS et CA peuvent tenter une opposition. Ma cheffe a opté pour le port du masque pour tous en continu. On est bien satisfait de cette position
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- mafalda16Modérateur
Madame_Prof a écrit:Dans le secondaire, les CHS et CA peuvent tenter une opposition. Ma cheffe a opté pour le port du masque pour tous en continu. On est bien satisfait de cette position
Pareil dans mon collège en zone verte. Et finalement ça rassure tout le monde : les parents élus au CA étaient contents de cette obligation, les profs qui retournent sur place, et le chef qui veut minimiser les risques au maximum.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- HermionyGuide spirituel
Nous aussi masques obligatoires pour tout le monde.Madame_Prof a écrit:Dans le secondaire, les CHS et CA peuvent tenter une opposition. Ma cheffe a opté pour le port du masque pour tous en continu. On est bien satisfait de cette position
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- gnafron2004Grand sage
- Dame TartineNeoprof expérimenté
Oui, je crois que c'est un gros foutage de figure. Il faut que la trame du tissu soit très serrée et qu'il y ait au minimum deux épaisseurs. C'est un blague ? Qui fournit, le rectorat ou le l'établissement ? Il n'y a déjà qu'une protection bien moindre avec un masque en tissu et là il y en a visiblement 0.
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J'peux pas, j'ai piscine !
- GalliaNiveau 9
On a eu les mêmes Gnafron2004 et je pense la même chose que toi... Je les ai lavés hier et comme il fait froid et humide, ils ne sont toujours pas secs ce matin et je refuse d'acheter un sèche-linge pour ça. C'est le collège qui nous les a fournis.
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On nous apprend à désapprendre.
- Isis39Enchanteur
Bon ben je vais utiliser mes chirurgicaux pour aller bosser. Et encore une fois, il va falloir payer pour aller travailler.
- JennyMédiateur
Isis39 a écrit:Bon ben je vais utiliser mes chirurgicaux pour aller bosser. Et encore une fois, il va falloir payer pour aller travailler.
Même chose pour moi si je dois y retourner.
- ZeSandmanFidèle du forum
Dame Tartine a écrit:Oui, je crois que c'est un gros foutage de figure. Il faut que la trame du tissu soit très serrée et qu'il y ait au minimum deux épaisseurs. C'est un blague ? Qui fournit, le rectorat ou le l'établissement ? Il n'y a déjà qu'une protection bien moindre avec un masque en tissu et là il y en a visiblement 0.
C'est un euphémisme, je pense que @Tangleding était bien plus proche de la réalité lorsqu'il situait les masques grand public au niveau du placebo quant à la protection du porteur.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- Dame TartineNeoprof expérimenté
C'est une honte, vraiment. Ils se moquent de nous jusqu'au bout. C'est zéro de chez zéro protection avec cette crotte. Il y a bien quelque chose à faire pour exiger un minimum de sécurité tout de même ?
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J'peux pas, j'ai piscine !
- Dame TartineNeoprof expérimenté
Les masques grand public filtrent bien moins ce qui vient de l'extérieur mais il y en a de bonne qualité qui protègent un minimum. Là, tissu slip et une seule épaisseur, c'est juste un cache misère.ZeSandman a écrit:Dame Tartine a écrit:Oui, je crois que c'est un gros foutage de figure. Il faut que la trame du tissu soit très serrée et qu'il y ait au minimum deux épaisseurs. C'est un blague ? Qui fournit, le rectorat ou le l'établissement ? Il n'y a déjà qu'une protection bien moindre avec un masque en tissu et là il y en a visiblement 0.
C'est un euphémisme, je pense que @Tangleding était bien plus proche de la réalité lorsqu'il situait les masques grand public au niveau du placebo quant à la protection du porteur.
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- Isis39Enchanteur
Jenny a écrit:Isis39 a écrit:Bon ben je vais utiliser mes chirurgicaux pour aller bosser. Et encore une fois, il va falloir payer pour aller travailler.
Même chose pour moi si je dois y retourner.
Département rouge, on attend effectivement pour y retourner.
- VanGogh59Expert spécialisé
Est ce que des collègues de collège auraient des nouvelles des conseils d'orientation de 3ème ? Il semble que le calendrier des années précédentes n'aient pas été chamboulé ce qui voudrait dire que les conseils interviendraient en même temps que la reprise (en zone rouge s'entend).
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- KhalieNiveau 5
Chez nous validation du socle pour les 3e le 25 mai, conseil de classe (et orientation) des 3e le 2 juin. Le chef affirme que nous ferions mieux de suivre l'avis des familles car la DASEN aurait dit que les commissions d'appels ne se poseraient pas de questions et suivraient les familles.
(sinon pour les masques on a reçu les mêmes )
(sinon pour les masques on a reçu les mêmes )
- Pontorson50Fidèle du forum
mgb35 a écrit:Dans beaucoup de zone, il n'y a plus de cas depuis une semaine ! Source geodes
Attention je ne dis pas qu'il faut faire n'importe quoi et que c'est gagné. Je dis juste que l'optimisme devrait être de mise même si le pire est possible.
La question n'est pas optimisme ou pessimisme, elle est de savoir sur quoi porte l'optimisme ou le pessimisme. Avoir fait reprendre l'école est une marque de pessimisme fondamental sur ce qu'est une famille et d'optimisme sur ce qu'est l'école avec le principe de précaution demandé par un conseil scientifique qui était contre la réouverture.
Mon optimisme est que un mois et demi de plus sans retour dans les établissements, "à la Coréenne", était à la portée des enfants et des parents, sauf accueil de publics ne pouvant faire autrement. Ce protocole aboutit presque à la même chose, mais après avoir donné des espoirs vains et sur des critères totalement injustes puisque liés uniquement aux conditions sanitaires et non au choix du public prioritaire , ci-joint un large extrait d'un article du monde.fr, payant :
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/05/16/on-nous-a-claque-la-porte-au-nez-la-deception-des-parents-d-eleves-econduits-lors-de-la-reprise_6039865_3224.html
Avec la réouverture progressive des écoles, la semaine du 11 mai, de nombreuses familles qui avaient repris espoir ont déchanté. Le déconfinement scolaire, que certains voyaient comme la fin d’une longue période d’école à la maison, est réservé en pratique à une minorité d’élèves. Dans la zone rouge d’Ile-de-France, le recteur de Paris a annoncé accueillir 24 % des enfants sur la semaine de la reprise (du jeudi 14 au jeudi 21 mai). Plusieurs communes franciliennes ont d’emblée décalé la rentrée au 18 ou au 25 mai, et uniquement pour un nombre réduit d’enfants considérés comme prioritaires.
Certes, tous les parents d’élèves ne souhaitaient pas remettre leurs enfants à l’école. « Entre ceux qui ont hésité, ceux qui ont changé d’avis, ceux que l’on n’a pas réussi à joindre », le nombre total des familles « volontaires » est difficile à estimer, précise l’entourage du recteur de Paris. Mais une chose est sûre, il y a eu des déceptions.
« Toutes les familles n’ont pas été satisfaites », estime Pierre Wallet, qui dirige l’école sise au 29 rue Mouffetard, dans le 5e arrondissement de Paris. Lui accueille un quart de l’effectif de sa petite maternelle de trois classes. La moitié des familles projetaient de lui confier leurs enfants. Cette déception ne s’est pas traduite par une « pression » sur le directeur, assure-t-il, mais les réactions varient d’une école à l’autre. « J’ai des collègues qui ont eu beaucoup de parents mécontents », rapporte-t-il.
Les familles sont nombreuses, en effet, à faire part de leur incompréhension − sur les groupes WhatsApp entre parents, dans des mails échangés avec les directeurs d’école, mais aussi, parfois, dans des courriers adressés à l’inspection d’académie. Pourquoi le gouvernement a-t-il annoncé la réouverture des écoles, si la majorité des élèves ne pouvaient y être accueillis ? Comment expliquer que les décisions aient été prises si tard ?
« Le couperet est tombé mercredi soir, la veille de la rentrée », s’agace Julien, qui habite le 12e arrondissement de Paris. Ses enfants, scolarisés en CM1 et CM2, ne reprendront pas l’école, car la famille n’est pas considérée comme « prioritaire ».
Ce père de famille en télétravail depuis le début du confinement se doutait bien, vu les circonstances, que la classe ne reprendrait pas normalement. « On espérait au moins un accueil partiel, explique-t-il. Il y avait une porte ouverte dans les annonces du gouvernement. Là, on nous a claqué la porte au nez. »
Violette, qui vit dans le 19e arrondissement de Paris, rapporte la même sensation de douche froide. « On a vraiment cru que l’école allait reprendre, vu que mon aînée est en grande section de maternelle, un niveau prioritaire, explique-t-elle. On s’était projetés et notre fille aussi. Il a fallu lui expliquer que finalement, non, elle n’allait pas retrouver la cour de récré, la maîtresse et les copines. »
(...)
Adeline, architecte à son compte qui vit également à Montreuil, a dû annuler tous les rendez-vous qu’elle avait reprogrammés après le 18 mai. « Je voudrais qu’on nous dise les choses clairement, pour qu’on puisse s’organiser », plaide-t-elle. Le « manque de visibilité » est aussi ce qui agace Julien, le père de famille à Paris. « Si on nous avait dit qu’il y avait un problème d’organisation, ou que la situation sanitaire ne permettait pas de reprendre l’école avant septembre, on aurait fait avec, argue-t-il. Là, on n’a aucune idée de s’ils retourneront à l’école ou pas. »
Pour de nombreux parents, dont Julien, l’échéance du retour au travail « en présentiel » se rapproche dangereusement. « Mon employeur tolère encore le télétravail, mais jusqu’à quand ? », s’inquiète-t-il. Des parents salariés rapportent déjà que les employeurs ont réclamé un retour au travail posté, « puisque les écoles sont ouvertes »
Pour bien des parents, l'optimisme sur la réouverture, et le pessimisme sur la fermeture, ils le paient.
- AnguaGrand sage
VanGogh59 a écrit:Est ce que des collègues de collège auraient des nouvelles des conseils d'orientation de 3ème ? Il semble que le calendrier des années précédentes n'aient pas été chamboulé ce qui voudrait dire que les conseils interviendraient en même temps que la reprise (en zone rouge s'entend).
Question posée par les collègues en conseil péda cette semaine : aucun changement dans le calendrier. Il faudra donc remplir les bulletins et statuer pour des élèves dont nous sommes sans nouvelles depuis le début du confinement.
- Isis39Enchanteur
Les arguments du maire de ma ville pour ne pas rouvrir les écoles (zone rouge).
https://actu.fr/bourgogne-franche-comte/saint-claude_39478/jura-municipalite-saint-claude-maintient-fermeture-ecoles-publiques-jusqua-fin-mai-2020_33655430.htmlNous nous refusons à mettre 15 élèves dans une salle de 60 m2, quand les experts administratifs de la santé représentant la Direction Hospitalière de la CHT Jura Sud et l’ARS du Jura refusent de participer à une réunion avec présence physique de 7 personnes seulement à la salle des fêtes de Saint-Claude qui fait 600 m2, considérant « qu’une telle réunion était d’une totale incongruité pour ne pas dire d’une furieuse inconséquence », et qu’ils « n’imaginaient pas qu’une telle réunion en présentiel puisse se faire sans la rendre dangereuse pour ses participants »
Ce qui est dangereux pour les adultes ne le serait donc pas pour les enfants ?
M. le maire précise également que, dans un deuxième courrier, l’ARS précise que « le niveau d’immunité des jurassiens est très inférieur au niveau nécessaire pour éviter une seconde vague » et que « la levée progressive du confinement devrait relancer les foyers épidémiques ».
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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