- Dame JouanneÉrudit
Lis-tu vraiment ou interprètes-tu comme tu veux le lire en sélectionnant les petits bouts du discours des autres qui te conviennent? Je m'interroge.Rosanette a écrit:Danska a écrit:Je pose une autre question : est-ce que tous les profs seraient prêts à faire des horaires de bureau si on leur fournissait le matériel sur leur lieu de travail ? Il me semblait que beaucoup de collègues étaient plutôt contents du choix de pouvoir bosser en partie à la maison, et que ce choix n'implique pas que l'employeur ait à fournir un outil pour le domicile en temps normal.
J'avais dit que j'arrêtais, mais j'ai du mal à ne pas réagir quand je lis des âneries pareilles, donc je réessaie avec des mots simples pour voir si ça rentre mieux.
Une partie de notre travail se fait en télétravail, de fait : les établissements sont très rarement équipés pour pouvoir y travailler tranquillement (c'est-à-dire avec un espace suffisamment calme pour se concentrer et des postes de travail équipés et en nombre suffisant). D'après le Code du Travail, c'est à l'employeur de fournir à ses salariés de quoi travailler - qu'on parle de travail ou de télétravail d'ailleurs. Ce qui est loin d'être le cas dans l'EN.
Ca n'a rien à voir avec les horaires de travail : un salarié du privé qui bosse en télétravail travaille sur un ordi fourni par son employeur, avec toujours le même logiciel (puisqu'il n'alterne pas entre ordi perso et ordi de travail), sur lequel il peut donc faire l'effort de se former même s'il ne l'aime pas. A partir de lui, il peut bien travailler le dimanche à minuit si ça lui chante, mais toujours sur le matériel fourni par l'employeur.
Je ne sais même pas à quoi rime cette discussion : tu enseignes depuis quelques années et tu espères convaincre tout le forum que si si, notre employeur nous fournit tout ce dont on a besoin ? Autrement dit, tous ceux qui se sont exprimés ici sont débiles : dire qu'ils achètent leur propre matériel de travail depuis des années, des dizaines d'années pour certains, alors qu'ils avaient tout sous les yeux depuis le début !
@Bouboule, la discussion a dérivé : à la base, on parlait du matériel de travail qu'on paye nous-mêmes. Heureusement, je n'ai jamais eu à dépenser 5000 € pour acheter mes stylos ou même mon ordinateur ! :lol:
Donc on revient toujours au même problème : peut-être qu'en se battant on arriverait à se faire payer notre matériel (et encore, je suis loin d'être convaincue de ça), mais 1/ ce serait chronophage et épuisant ; 2/ on ne devrait pas avoir à le faire.
Nous ne sommes pas tenus de faire du télétravail, nous en faisons dans les faits, dans notre préparation de cours ; ça change énormément de choses sur les obligations qu'aurait notre employeur.
Alors, reprenons : si nous ne sommes pas tenus à faire du télétravail, notre employeur, qui en plus nous incite lourdement à utiliser le numérique, devrait nous prévoir effectivement des salles avec 100 ordinateurs pour que nous puissions faire notre travail sur place et puisque le temps de travail estimé d'un professeur (ce chiffre vient du ministère et est "officiel" il me semble) est de 40h. Si notre employeur considère par contre qu'une partie de notre travail peut et doit se faire en télétravail (pb de place et de locaux suffisants), il doit nous fournir, comme à tout employé, le matériel informatique pour.
Or, dans la réalité, il n'y a ni suffisamment de matériel informatique pour du travail sur place, ni suffisamment pour du télétravail.
On peut prendre problème dans un sens ou dans l'autre, le nombre d'ordinateurs fournis par notre employeur n'y est pas. Le reste est jouer sur les mots.
- RosanetteEsprit éclairé
Dame Jouanne a écrit:
Lis-tu vraiment ou interprètes-tu comme tu veux le lire en sélectionnant les petits bouts du discours des autres qui te conviennent? Je m'interroge.
Alors, reprenons : si nous ne sommes pas tenus à faire du télétravail, notre employeur, qui en plus nous incite lourdement à utiliser le numérique, devrait nous prévoir effectivement des salles avec 100 ordinateurs pour que nous puissions faire notre travail sur place et puisque le temps de travail estimé d'un professeur (ce chiffre vient du ministère et est "officiel" il me semble) est de 40h. Si notre employeur considère par contre qu'une partie de notre travail peut et doit se faire en télétravail (pb de place et de locaux suffisants), il doit nous fournir, comme à tout employé, le matériel informatique pour.
Or, dans la réalité, il n'y a ni suffisamment de matériel informatique pour du travail sur place, ni suffisamment pour du télétravail.
On peut prendre problème dans un sens ou dans l'autre, le nombre d'ordinateurs fournis par notre employeur n'y est pas. Le reste est jouer sur les mots.
Mais non. Même avec des horaires étalés tu n'aurais pas besoin de 100 ordi, il y a des moments où on fait cours accessoirement, et même des moments de préparation qui n'implique pas d'ordi (un peu dingue, mais vrai, genre les corrections de copie, les lectures, les prises de note, le travail sur manuel). Tu n'as jamais les 100 profs ensemble dans une salle des profs.
- Mat'himNiveau 6
Dame Jouanne a écrit: Si notre employeur considère par contre qu'une partie de notre travail peut et doit se faire en télétravail (pb de place et de locaux suffisants), il doit nous fournir, comme à tout employé, le matériel informatique pour.
Or, dans la réalité, il n'y a ni suffisamment de matériel informatique pour du travail sur place, ni suffisamment pour du télétravail.
On peut prendre problème dans un sens ou dans l'autre, le nombre d'ordinateurs fournis par notre employeur n'y est pas. Le reste est jouer sur les mots.
Ce qui est écrit est exact mais une précision tout de même c'est que le matériel informatique sur place n'est même pas financé par notre employeur, c'est financé par les mairies pour les écoles, les CD pour les collèges et les régions pour les lycées.
- User17095Érudit
Une passante a écrit:VinZT a écrit:pogonophile a écrit:Une passante a écrit:Or, on voudrait, alors que mon temps de travail ne cesse de croître d'années en années, que je me forme seule à un nouvel outil ? Dont la seule plus-value est d'être gratuit ? Ce n'est pas rien, cette gratuité, mais qu'on l'impose d'abord aux CDE qui exigent des logiciels fort coûteux comme Pronote (parce qu'ils en ont l'habitude) au lieu des ENT, ou encore que notre ministère cesse de dépenser des millions dans des logiciels finalement peu efficaces.
Alors non, je ne vais pas perdre mon temps (déjà précieux et fort bien occupé) à me former à un outil qui va m'imposer de revoir la présentation de tous mes documents.
C'est aussi juste et malin que si je disais "les enseignants qui veulent se faire payer du Microsoft au lieu d'utiliser Libre Office, c'est rien que parce qu'ils ont la flemme de chercher le bouton sur une autre interface" : je peux aussi supposer qu'ils ont de bonnes raisons, même si je ne les devine pas.
La majorité des établissements paient Pronote et EDT fort cher, pour trois raisons :
- ce sont des outils puissants
- l'hébergement est stable (payer un serveur et le maintenir ce n'est pas gratuit non plus)
- l'assistance téléphonique est incroyablement performante
Ce n'est pas uniquement pour notre petit confort de nantis.
Perso ça me déplaît souverainement de faire payer du privé par l'établissement, mais les machins estampillés Education Nationale ou collectivité locale (pour les ENT, qui sont sous-traités à des développeurs privés) qui sont aussi performants et ergonomiques que, pour citer les applis utilisées par les enseignants, I-profs ou Gaïa - je vous invite à demander à jeter un oeil à STS, pour rigoler un coup - ne permettent tout simplement pas de travailler efficacement.
Alors si vous voulez que les secrétaires et nous saignons des yeux quand on construit la base élèves, ou que la vie scolaire suive les absences n'importe comment, ma foi pourquoi pas, mais quand vous verrez la tronche de vos emplois du temps, vous allez vite déchanter crois moi.
Je suis assez d'accord avec ça, c'est la performance et le confort de l'outil qui justifient son utilisation, au delà des considérations philosophiques.
Pour ma part, je suis infiniment plus performant et rapide avec mon Mac ("cher") et LaTeX ("gratuit") qu'avec un PC ("pas cher") et Word ("payant").
Il n'en demeure pas moins que payer de sa propre poche pour travailler est une aberration et un scandale.
Une idée comme ça : puisqu'il paraît que nous sommes des cadres et que la liberté pédagogique (ou ce qu'il en reste) nous est chère, pourquoi notre employeur ne nous donnerait pas une enveloppe financière à gérer à notre guise, sur une période de 5 ans, renouvelable, pour acheter matériel et logiciel pour la production personnelle de nos documents professionnels ? On appellerait ça une prime d'équipement, par exemple.
Ah, oui, y a pas d'argent …
Mais mon raisonnement est exactement le même : nous préférons tous travailler avec l'outil le plus efficace, ce qui est le cas pour Word pour beaucoup d'enseignants (ne serait-ce que parce que, comme moi, ils ont appris à se servir d'un traitement de texte avec lui), le CDE habitué à toutes les fonctionnalités "enrichies" de Pronote verrait comme un retour en arrière chronophage que de repasser à l'ENT etc...
Mais le hic, c'est que les fonds sont débloqués pour Pronote (pour les CDE) et pas Word (pour les enseignants).
Quant à la comparaison Pronote / ENT, je ne veux nullement du mal à l'équipe administrative, et je plaide plutôt pour que les outils gratuits leurs semblent aussi efficaces que ceux qui sont payants, cela n'est pas le cas d'après certains. Ce serait donc bien qu'on ait la même considération pour les enseignants et qu'on nous permette d'avoir un outil payant qui nous semble plus pratique.
Et pour info, mes emplois du temps n'ont jamais été aussi mauvais que depuis l'arrivée de la nouvelle équipe de direction qui nous a imposé Pronote dont nous nous passions auparavant sans souci !
Ce n'est pas une guerre entre administratifs et enseignants, la question concerne les outils de travail. Que je sache, l'équipe de direction a les outils qu'elle veut, et s'ils ne sont pas dans l'établissement, ils y arrivent très vite (qu'il s'agisse de logiciels, d'ordinateurs ou même de sièges). Mais quand les enseignants ont besoin de quelque chose (et j'insiste sur le terme "besoin", ce n'est pas un caprice, c'est un outil de travail qui doit permettre d'être plus efficace) on les laisse se débrouiller seuls, acheter leur matériel...
Si une phrase comme "cette gratuité, mais qu'on l'impose d'abord aux CDE qui exigent des logiciels fort coûteux comme Pronote (parce qu'ils en ont l'habitude) au lieu des ENT" ne contient aucune animosité, uniquement le souhait ardent et légitime que tous aient accès au meilleur, je m'incline, car ce n'est même plus de la reformulation, c'est de la poésie, de l'impressionnisme même !
- PabloPEExpert
LE truc est là en fait on ne peut pas se fier à libre office. et ce même sur le même ordi. Le mien m'a demandé deux fois aujourd'hui si il devait tourner l'image avant de l'insérer. J'ai dit non vu que l'image était "droite" et il l'a insérée "couchée". La deuxième fois j'ai dit oui et il a galéré pour la mettre normalement On ne peut rien accrocher aux images non plus et comme il aime bien les changer de page.... Bref il fait bien le job en service minimum et est indispensable pour ouvrir des pdf mais il n'en reste pas moins que il est vraiment tout sauf bien quand on veut faire un truc un peu poussé (remarquez qu'aujourd'hui j'ai mis une heure à corriger une copie car monsieur LO avait décidé de les mettre où bon lui semblait).Dame Jouanne a écrit:Moi, je n'ai rien contre Libre Office ni contre le concurrent payant. Ce qui m'énerve, c'est que suivant l'ordinateur auquel tu te connectes en salle des profs, tu auras (ou non) toute ta belle mise en page soigneusement élaborée conservée ou mise en pétard. Donc, je mets au point chez moi et j'enregistre en pdf. Pour les modifications de dernières minutes c'est tout sauf pratique. Et ça exclue aussi pas mal de travail sur place...Isis39 a écrit:Rosanette a écrit:Mais oui ! Pour écrire un mémoire j'imagine que ça coince ; pour les formules mathématiques j'imagine qu'il faut avoir le coup de main, mais pour faire un poly de cours ça n'est pas indigent, faut pas pousser.
Dire que c'est de la crotte, pourquoi pas ; de là à dire que ça ne peut pas être un outil de travail pour un prof, c'est assez fort.
Mes collègues de maths en sont satisfaites.
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- Dame JouanneÉrudit
Oui. Je pense d'ailleurs que c'est une des raisons de nos problèmes d'équipements. Chaque partie peut se dédouaner en disant que c'est à l'autre de nous équiper.Mat'him a écrit:Dame Jouanne a écrit: Si notre employeur considère par contre qu'une partie de notre travail peut et doit se faire en télétravail (pb de place et de locaux suffisants), il doit nous fournir, comme à tout employé, le matériel informatique pour.
Or, dans la réalité, il n'y a ni suffisamment de matériel informatique pour du travail sur place, ni suffisamment pour du télétravail.
On peut prendre problème dans un sens ou dans l'autre, le nombre d'ordinateurs fournis par notre employeur n'y est pas. Le reste est jouer sur les mots.
Ce qui est écrit est exact mais une précision tout de même c'est que le matériel informatique sur place n'est même pas financé par notre employeur, c'est financé par les mairies pour les écoles, les CD pour les collèges et les régions pour les lycées.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
On peut aussi dépasser le clivage payant/gratuit et se poser la question de l'indépendance et de la sécurité qui va avec… ce qui n'est pas normal à mon sens, c'est que l'ÉN (ou un organisme qui serait transministériel ?) n'ait pas les moyens de produire elle-même les logiciels performants dont elle a besoin (en termes d'équivalent pronote, d'ent, etc).
Pour ce qui est du traitement de texte, Libre Office fait en effet son travail pour peu que l'on s'y penche (comme tout logiciel ; autre débat : quid de ce temps d'auto-formation que nous avons tous plus ou moins consacré à l'apprentissage de ces outils ?) ; et à cela se rajoute la possibilité pour chacun de le télécharger librement et de le copier sans devoir s'acquitter d'une licence pour x postes… (c'est l'une des bases en fait ) : on peut donc raisonnablement attendre qu'il soit installé partout dans l'établissement et que ceux des élèves qui ont accès à un ordinateur (autre vaste débat…) puissent l'utiliser chez eux : ce pourquoi c'est sur lui que j'ai choisi de me pencher…
– Dans mes rêves, la super équipe imaginée plus haut l'adapte aux besoins exprimés par les enseignants pour que telle ou telle fonctionnalité devienne plus intuitive ! –
Pour ce qui est du traitement de texte, Libre Office fait en effet son travail pour peu que l'on s'y penche (comme tout logiciel ; autre débat : quid de ce temps d'auto-formation que nous avons tous plus ou moins consacré à l'apprentissage de ces outils ?) ; et à cela se rajoute la possibilité pour chacun de le télécharger librement et de le copier sans devoir s'acquitter d'une licence pour x postes… (c'est l'une des bases en fait ) : on peut donc raisonnablement attendre qu'il soit installé partout dans l'établissement et que ceux des élèves qui ont accès à un ordinateur (autre vaste débat…) puissent l'utiliser chez eux : ce pourquoi c'est sur lui que j'ai choisi de me pencher…
– Dans mes rêves, la super équipe imaginée plus haut l'adapte aux besoins exprimés par les enseignants pour que telle ou telle fonctionnalité devienne plus intuitive ! –
- Une passanteEsprit éclairé
pogonophile a écrit:
Si une phrase comme "cette gratuité, mais qu'on l'impose d'abord aux CDE qui exigent des logiciels fort coûteux comme Pronote (parce qu'ils en ont l'habitude) au lieu des ENT" ne contient aucune animosité, uniquement le souhait ardent et légitime que tous aient accès au meilleur, je m'incline, car ce n'est même plus de la reformulation, c'est de la poésie, de l'impressionnisme même !
Mea culpa, je reconnais que ma formulation traduit mon animosité envers mon actuel CDE, mais qui n'est pas extensible à tous les CDE (même si je serai malheureusement d'emblée méfiante à l'arrivée de l'un d'entre eux, mais ce n'est pas le sujet).
Cependant, en mettant de côté ma rancœur, voire ma haine pour ce sinistre individu, il faut quand même bien reconnaître que CDE et enseignants ne sont pas toujours logés à la même enseigne. Et je persiste à penser qu'il faudrait que nous puissions tous être équipés au mieux, sans devoir pleurnicher pour un matériel indispensable pour travailler correctement.
- PrezboGrand Maître
PabloPE a écrit:
LE truc est là en fait on ne peut pas se fier à libre office. et ce même sur le même ordi. Le mien m'a demandé deux fois aujourd'hui si il devait tourner l'image avant de l'insérer. J'ai dit non vu que l'image était "droite" et il l'a insérée "couchée". La deuxième fois j'ai dit oui et il a galéré pour la mettre normalement On ne peut rien accrocher aux images non plus et comme il aime bien les changer de page.... Bref il fait bien le job en service minimum et est indispensable pour ouvrir des pdf mais il n'en reste pas moins que il est vraiment tout sauf bien quand on veut faire un truc un peu poussé (remarquez qu'aujourd'hui j'ai mis une heure à corriger une copie car monsieur LO avait décidé de les mettre où bon lui semblait).
On s'éloigne de plus en plus du sujet mais...
1) LibreOffice n'est pas indispensable pour lire un pdf, et ce n'est pas sa fonction première. On peut utiliser un logiciel dédié comme Acrobat Reader.
2) Je serais très surpris qu'il ne permette pas d'attacher quelque chose aux images ni imposer leur positionnement. Honnêtement, l'impression d'un logiciel qui gère les positionnements de façon aléatoire selon une logique tout sauf intuitive, c'est aussi ce que je ressens lorsque j'utilise Word, et je n'ai pas de doute que ça vient aussi du fait que je n'ai jamais appris sérieusement à utiliser Word.
3) L'intérêt d'utiliser pdf, c'est justement d'être sûr que le résultat affiché sera indépendant de l'environnement et la version du logiciel employé, Word me semblant loin d'offrir toutes les garanties en la matière.
(Et au passage, le fait qu'on passe une heure à corriger une copie montre à quel point le passage au numérique est devenu le gouffre à productivité de l'EN. Je sais, en situation d'enseignement à distance, c'est difficilement contournable.)
- PrezboGrand Maître
uneodyssée a écrit:On peut aussi dépasser le clivage payant/gratuit et se poser la question de l'indépendance et de la sécurité qui va avec… ce qui n'est pas normal à mon sens, c'est que l'ÉN (ou un organisme qui serait transministériel ?) n'ait pas les moyens de produire elle-même les logiciels performants dont elle a besoin (en termes d'équivalent pronote, d'ent, etc).
Pour ce qui est du traitement de texte, Libre Office fait en effet son travail pour peu que l'on s'y penche (comme tout logiciel ; autre débat : quid de ce temps d'auto-formation que nous avons tous plus ou moins consacré à l'apprentissage de ces outils ?) ; et à cela se rajoute la possibilité pour chacun de le télécharger librement et de le copier sans devoir s'acquitter d'une licence pour x postes… (c'est l'une des bases en fait ) : on peut donc raisonnablement attendre qu'il soit installé partout dans l'établissement et que ceux des élèves qui ont accès à un ordinateur (autre vaste débat…) puissent l'utiliser chez eux : ce pourquoi c'est sur lui que j'ai choisi de me pencher…
Un autre avantage est la garantie de pouvoir -tant que le logiciel est suivi- mettre à jour les versions successives sans remettre au pot à chaque fois, Microsoft étant très fort pour se créer une rente à partir de marchés captifs. D'autant que que les installations des versions successives de outils Microsoft me semblent un sac de noeuds à chaque fois, lorsque je lis les discussions entre utilisateurs (mais c'est une vision extérieure).
- freakfeatherfallNiveau 5
Perso j'utilise Libreoffice depuis des années et des années chez moi sans problème et je fais tout avec. C'est mon choix pour dépenser moins et éviter Microsoft. Je l'ai paramétré à ma convenance. Par contre j'ai parfois des problèmes au collège, mais je pense que c'est avant tout lié au fait que le parc informatique n'est pas tenu à jour, windows est antédiluvien, libreoffice n'est pas à jour, on ne peut rien paramétrer, etc.
Donc forcément ça marche moins bien. :S
Donc forcément ça marche moins bien. :S
- Pat BÉrudit
Non mais ce débat, en fait, ne sert à rien. On sait tous qu'on doit acheter nous-mêmes notre matériel, quel qu'il soit (et on y gagne, ça permet de choisir ce qui nous convient).
La seule chose qui est inadmissible, surtout au vu de notre baisse de pouvoir d'achat, c'est qu'on n'ait pas réussi à exiger une "prime d'équipement" à hauteur de 300 euros par mois (qui pourrait s'ajouter à une prime isoe revalorisée du même montant compte tenu de tout le boulot accru depuis l'évolution des législations, l'accueil des enfants handicapés notamment).
On résoudrait à la fois ce problème d'équipement à acheter nous-mêmes et une partie des revendications salariales...
Quant au débat hors-sujet Word / Libreoffice... Je suis une adepte du logiciel libre et j'utilise Libreoffice depuis 13 ans maintenant, même si j'ai débuté sous Word (utilisé pendant les 13 années précédentes). Je dois malheureusement admettre que j'ai plus de mal à faire des mises en pages comme je veux sous libreoffice (colonnes, insertion de zones de textes ou d'images n'importe où) : ça se fait, je trouve, de façon moins intuitive, et j'admets que word est plus efficace... Et le vrai souci, c'est le manque de compatibilité entre les deux (pour les polices et les mises en page), qui fait que je ne peux pas utiliser mes docs libreoffice au lycée, qui, lui, est sous word... Y'a toujours des incompatibilités qui flinguent ma mise en page (toujours ric-rac pour que tout tienne sur la page). Et même parfois des incompatibilité entre ma version de Libreoffice pour ubuntu et celle pour Windows qu'ils ont fini par installer pour nous faire plaisir.
La seule chose qui est inadmissible, surtout au vu de notre baisse de pouvoir d'achat, c'est qu'on n'ait pas réussi à exiger une "prime d'équipement" à hauteur de 300 euros par mois (qui pourrait s'ajouter à une prime isoe revalorisée du même montant compte tenu de tout le boulot accru depuis l'évolution des législations, l'accueil des enfants handicapés notamment).
On résoudrait à la fois ce problème d'équipement à acheter nous-mêmes et une partie des revendications salariales...
Quant au débat hors-sujet Word / Libreoffice... Je suis une adepte du logiciel libre et j'utilise Libreoffice depuis 13 ans maintenant, même si j'ai débuté sous Word (utilisé pendant les 13 années précédentes). Je dois malheureusement admettre que j'ai plus de mal à faire des mises en pages comme je veux sous libreoffice (colonnes, insertion de zones de textes ou d'images n'importe où) : ça se fait, je trouve, de façon moins intuitive, et j'admets que word est plus efficace... Et le vrai souci, c'est le manque de compatibilité entre les deux (pour les polices et les mises en page), qui fait que je ne peux pas utiliser mes docs libreoffice au lycée, qui, lui, est sous word... Y'a toujours des incompatibilités qui flinguent ma mise en page (toujours ric-rac pour que tout tienne sur la page). Et même parfois des incompatibilité entre ma version de Libreoffice pour ubuntu et celle pour Windows qu'ils ont fini par installer pour nous faire plaisir.
- PabloPEExpert
On est bien d'accord pour le passage en gras.Prezbo a écrit:PabloPE a écrit:
LE truc est là en fait on ne peut pas se fier à libre office. et ce même sur le même ordi. Le mien m'a demandé deux fois aujourd'hui si il devait tourner l'image avant de l'insérer. J'ai dit non vu que l'image était "droite" et il l'a insérée "couchée". La deuxième fois j'ai dit oui et il a galéré pour la mettre normalement On ne peut rien accrocher aux images non plus et comme il aime bien les changer de page.... Bref il fait bien le job en service minimum et est indispensable pour ouvrir des pdf mais il n'en reste pas moins que il est vraiment tout sauf bien quand on veut faire un truc un peu poussé (remarquez qu'aujourd'hui j'ai mis une heure à corriger une copie car monsieur LO avait décidé de les mettre où bon lui semblait).
On s'éloigne de plus en plus du sujet mais...
1) LibreOffice n'est pas indispensable pour lire un pdf, et ce n'est pas sa fonction première. On peut utiliser un logiciel dédié comme Acrobat Reader.
2) Je serais très surpris qu'il ne permette pas d'attacher quelque chose aux images ni imposer leur positionnement. Honnêtement, l'impression d'un logiciel qui gère les positionnements de façon aléatoire selon une logique tout sauf intuitive, c'est aussi ce que je ressens lorsque j'utilise Word, et je n'ai pas de doute que ça vient aussi du fait que je n'ai jamais appris sérieusement à utiliser Word.
3) L'intérêt d'utiliser pdf, c'est justement d'être sûr que le résultat affiché sera indépendant de l'environnement et la version du logiciel employé, Word me semblant loin d'offrir toutes les garanties en la matière.
(Et au passage, le fait qu'on passe une heure à corriger une copie montre à quel point le passage au numérique est devenu le gouffre à productivité de l'EN. Je sais, en situation d'enseignement à distance, c'est difficilement contournable.)
Pour le 2 LO est vraiment vraiment caractériel du coup ça dépend des versions et de son humeur du moment et pour le 3 j'exporte avant d'envoyer pour éviter d'avoir des retours demandant des précisions
Pour le 1 je n'ai que la version gratuite de adobe donc pour barrer les erreurs, annoter reformuler expliquer je le fais depuis LO mais si quelqu'un connait un truc gratuit et plus efficace je suis preneuse
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- MalavitaÉrudit
Prezbo a écrit:
Un exemple concret : nous n'avons pas de ligne directe de notre sdp vers l'extérieur. Pour appeler, il faut se plier à un processus un peu humiliant, par ailleurs terriblement chronophage et inefficace, à savoir appeler le standart, donner le nom de la personne qu'on souhaite joindre, attendre que le standart l'appelle, puis attendre qu'il nous rappelle en sdp et nous transmette l'interlocuteur si il l'a eu. Ou alors, il faut se déplacer à la vie scolaire.
Depuis quelques années, je demande régulièrement aux collègues si ça ne serait pas bien d'avoir une ligne directe. Généralement, j'ai droit à des yeux écarquillés et à des remarques du type moi j'utilise mon portable c'est plus simple, aucun collègue ou presque ne semblant voir le côté incongru professionnellement qu'il y a à appeler depuis un 06 perso -ce qui surprend quand même certains de nos parents CSP+-.
J'avoue, franchement, j'ai laissé tomber. Je passe à la vie scolaire, je perds du temps mais ça me donne un prétexte pour compter fleurette aux AED.
Comme dit par d'autres interlocuteurs, même s'il est peut-être possible de se mobiliser, de faire des demandes, de trouver des astuces, de faire bouger des lignes, c'est en éfinitive beaucoup d'énergie dépensée pour des questions relativement dérisoires, et surtout ça ne remplace pas ce que devrait être une politique globale de fonctionnement.
Pour le téléphone, je faisais la même chose, en plus notre concierge était aimable comme une porte de prison et d'une efficacité très aléatoire... Bref, une collègue au eu pitié de moi et m'a dit de faire 0 pour sortir du lycée, puis de composer le numéro. C'est le principe des standards, donc, il y a des chances que cela fonctionne aussi pour ton établissement. Il faut essayer !
Mais effectivement, je suis une des rares extra-terrestres qui refuse d'appeler ou de faire l'appel à partir de son téléphone portable personnel...
- Isis39Enchanteur
PabloPE a écrit:On est bien d'accord pour le passage en gras.Prezbo a écrit:PabloPE a écrit:
LE truc est là en fait on ne peut pas se fier à libre office. et ce même sur le même ordi. Le mien m'a demandé deux fois aujourd'hui si il devait tourner l'image avant de l'insérer. J'ai dit non vu que l'image était "droite" et il l'a insérée "couchée". La deuxième fois j'ai dit oui et il a galéré pour la mettre normalement On ne peut rien accrocher aux images non plus et comme il aime bien les changer de page.... Bref il fait bien le job en service minimum et est indispensable pour ouvrir des pdf mais il n'en reste pas moins que il est vraiment tout sauf bien quand on veut faire un truc un peu poussé (remarquez qu'aujourd'hui j'ai mis une heure à corriger une copie car monsieur LO avait décidé de les mettre où bon lui semblait).
On s'éloigne de plus en plus du sujet mais...
1) LibreOffice n'est pas indispensable pour lire un pdf, et ce n'est pas sa fonction première. On peut utiliser un logiciel dédié comme Acrobat Reader.
2) Je serais très surpris qu'il ne permette pas d'attacher quelque chose aux images ni imposer leur positionnement. Honnêtement, l'impression d'un logiciel qui gère les positionnements de façon aléatoire selon une logique tout sauf intuitive, c'est aussi ce que je ressens lorsque j'utilise Word, et je n'ai pas de doute que ça vient aussi du fait que je n'ai jamais appris sérieusement à utiliser Word.
3) L'intérêt d'utiliser pdf, c'est justement d'être sûr que le résultat affiché sera indépendant de l'environnement et la version du logiciel employé, Word me semblant loin d'offrir toutes les garanties en la matière.
(Et au passage, le fait qu'on passe une heure à corriger une copie montre à quel point le passage au numérique est devenu le gouffre à productivité de l'EN. Je sais, en situation d'enseignement à distance, c'est difficilement contournable.)
Pour le 2 LO est vraiment vraiment caractériel du coup ça dépend des versions et de son humeur du moment et pour le 3 j'exporte avant d'envoyer pour éviter d'avoir des retours demandant des précisions
Pour le 1 je n'ai que la version gratuite de adobe donc pour barrer les erreurs, annoter reformuler expliquer je le fais depuis LO mais si quelqu'un connait un truc gratuit et plus efficace je suis preneuse
Tu peux le faire dans la version gratuite. Les outils sont cachés : il faut cliquer que l'outil signature. Et là s'ouvrent d'autres outils : texte, traits....
- Lady OscarNiveau 9
Dans mon collège, le papier pour la photocopieuse est en salle des profs, dans une armoire non verrouillée, papier blanc, de couleurs (4) format A4 et A3, on se sert comme on veut, jamais d'abus je pense car il y a toujours de la disponibilité. Les marqueurs et recharges sont à demander au secrétariat d'intendance mais pas de souci pour en avoir. Je n'ai jamais rien demandé d'autre, je sais que des collègues demandent des transparents qu'on leur fournit sans souci par exemple, je ne sais pas pour les stylos et autres pochettes ou petits matériels de bureau, je m'achète moi même ce qui me convient, surtout que j'aime bien les petits gadgets donc je préfère avoir mes petites affaires personnalisées mais une petite enveloppe de rentrée scolaire pour acheter tout ça ne serait pas mal en effet. Quand le système informatique a été changé l'an dernier, on nous a demandé quels logiciels on voulait sur les PC en salle des profs (3) pour une 50aine d'enseignants, nos salles et tablettes, on a eu ce qu'on avait souhaité.
- PabloPEExpert
Je n'aurais jamais pensé regarder là :sourit: MerciIsis39 a écrit:
Tu peux le faire dans la version gratuite. Les outils sont cachés : il faut cliquer que l'outil signature. Et là s'ouvrent d'autres outils : texte, traits....
Bon je n'ai pas encore trouvé les couleurs toussa toussa et les polices cursives mais je vais gagner du temps sur certains documents
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- Mat'himNiveau 6
PabloPE a écrit:Pour le 1 je n'ai que la version gratuite de adobe donc pour barrer les erreurs, annoter reformuler expliquer je le fais depuis LO mais si quelqu'un connait un truc gratuit et plus efficace je suis preneuse
L'application pdfxchangeviewer le fait très bien (à télécharger sur http://www.pdfxchange.fr/ juste faire attention à ne pas installer ask en décochant la proposition à l'installation du logiciel).
Ensuite dans outils puis outils de commentaires et annotations, il est possible d’écrire avec outil Machine à écrire ou outil boite de texte ou faire des belles flèches, des rectangles, souligner, surligner ....
- EuphémiaNiveau 10
Non, sa plus-value n'est pas d'être gratuit mais d'être libre, ce qui est tout à fait différent. Je trouve scandaleux les partenariats que l'EN signe avec Microsoft et scandaleux que tout le matériel de la fonction publique ne soit pas sous systèmes d'exploitation libres.Une passante a écrit:Quand j'ai débuté, il y a presque 20 ans, la suite Office était installée sur tous les PC gratuitement. Puis elle est devenue payante et l'EN a permis à ses enseignants de bénéficier d'une suite office gratuite, qui est ensuite devenue payante mais à un faible prix.
J'ai donc appris (toute seule) à me servir d'un traitement de texte sur cet outil, que je maîtrise à peu près.
Or, on voudrait, alors que mon temps de travail ne cesse de croître d'années en années, que je me forme seule à un nouvel outil ? Dont la seule plus-value est d'être gratuit ? Ce n'est pas rien, cette gratuité, mais qu'on l'impose d'abord aux CDE qui exigent des logiciels fort coûteux comme Pronote (parce qu'ils en ont l'habitude) au lieu des ENT, ou encore que notre ministère cesse de dépenser des millions dans des logiciels finalement peu efficaces.
Alors non, je ne vais pas perdre mon temps (déjà précieux et fort bien occupé) à me former à un outil qui va m'imposer de revoir la présentation de tous mes documents.
Et comme cela a déjà été signalé, selon les ordinateurs de mon établissement d'où je me connecte, je vais avoir un traitement de texte différent (Libreoffice, openoffice ou word), je garde donc l'outil que je maîtrise !
Notre rôle devrait, dans la part que nous y prenons, de former nos élèves à ces systèmes d'exploitation et logiciels libres et non pas d'en faire des adeptes de Microsoft. Pour cela, le minimum est que nous sachions nous-mêmes les utiliser.
_________________
L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- BoubouleDoyen
Malavita a écrit:Prezbo a écrit:
Un exemple concret : nous n'avons pas de ligne directe de notre sdp vers l'extérieur. Pour appeler, il faut se plier à un processus un peu humiliant, par ailleurs terriblement chronophage et inefficace, à savoir appeler le standart, donner le nom de la personne qu'on souhaite joindre, attendre que le standart l'appelle, puis attendre qu'il nous rappelle en sdp et nous transmette l'interlocuteur si il l'a eu. Ou alors, il faut se déplacer à la vie scolaire.
Depuis quelques années, je demande régulièrement aux collègues si ça ne serait pas bien d'avoir une ligne directe. Généralement, j'ai droit à des yeux écarquillés et à des remarques du type moi j'utilise mon portable c'est plus simple, aucun collègue ou presque ne semblant voir le côté incongru professionnellement qu'il y a à appeler depuis un 06 perso -ce qui surprend quand même certains de nos parents CSP+-.
J'avoue, franchement, j'ai laissé tomber. Je passe à la vie scolaire, je perds du temps mais ça me donne un prétexte pour compter fleurette aux AED.
Comme dit par d'autres interlocuteurs, même s'il est peut-être possible de se mobiliser, de faire des demandes, de trouver des astuces, de faire bouger des lignes, c'est en éfinitive beaucoup d'énergie dépensée pour des questions relativement dérisoires, et surtout ça ne remplace pas ce que devrait être une politique globale de fonctionnement.
Pour le téléphone, je faisais la même chose, en plus notre concierge était aimable comme une porte de prison et d'une efficacité très aléatoire... Bref, une collègue au eu pitié de moi et m'a dit de faire 0 pour sortir du lycée, puis de composer le numéro. C'est le principe des standards, donc, il y a des chances que cela fonctionne aussi pour ton établissement. Il faut essayer !
Mais effectivement, je suis une des rares extra-terrestres qui refuse d'appeler ou de faire l'appel à partir de sont téléphone portable personnel...
On peut quand même comprendre qu'un collègue qui a un forfait illimité préfère téléphoner avec son portable plutôt que se plier à une procédure peu souple.
- celitianSage
@Mat'him j'adore cette application, j'ai mes petits tampons de mes commentaires les plus fréquents, c'est super pratique.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
C'est ton opinion. Je ne crois pas que le logiciel libre soit dans les valeurs de la République, ou alors j'ai loupé un épisode.Euphémia a écrit:Notre rôle devrait, dans la part que nous y prenons, de former nos élèves à ces systèmes d'exploitation et logiciels libres et non pas d'en faire des adeptes de Microsoft. Pour cela, le minimum est que nous sachions nous-mêmes les utiliser.
- Mat'himNiveau 6
beaverforever a écrit:C'est ton opinion. Je ne crois pas que le logiciel libre soit dans les valeurs de la République, ou alors j'ai loupé un épisode.Euphémia a écrit:Notre rôle devrait, dans la part que nous y prenons, de former nos élèves à ces systèmes d'exploitation et logiciels libres et non pas d'en faire des adeptes de Microsoft. Pour cela, le minimum est que nous sachions nous-mêmes les utiliser.
Je pense que quand même quand des documents sont donnés aux élèves par voie numériques ils n'ont pas à être donnés en .docx par exemple (cela vaut aussi pour les ipr...)
- Une passanteEsprit éclairé
Euphémia a écrit:Non, sa plus-value n'est pas d'être gratuit mais d'être libre, ce qui est tout à fait différent. Je trouve scandaleux les partenariats que l'EN signe avec Microsoft et scandaleux que tout le matériel de la fonction publique ne soit pas sous systèmes d'exploitation libres.Une passante a écrit:Quand j'ai débuté, il y a presque 20 ans, la suite Office était installée sur tous les PC gratuitement. Puis elle est devenue payante et l'EN a permis à ses enseignants de bénéficier d'une suite office gratuite, qui est ensuite devenue payante mais à un faible prix.
J'ai donc appris (toute seule) à me servir d'un traitement de texte sur cet outil, que je maîtrise à peu près.
Or, on voudrait, alors que mon temps de travail ne cesse de croître d'années en années, que je me forme seule à un nouvel outil ? Dont la seule plus-value est d'être gratuit ? Ce n'est pas rien, cette gratuité, mais qu'on l'impose d'abord aux CDE qui exigent des logiciels fort coûteux comme Pronote (parce qu'ils en ont l'habitude) au lieu des ENT, ou encore que notre ministère cesse de dépenser des millions dans des logiciels finalement peu efficaces.
Alors non, je ne vais pas perdre mon temps (déjà précieux et fort bien occupé) à me former à un outil qui va m'imposer de revoir la présentation de tous mes documents.
Et comme cela a déjà été signalé, selon les ordinateurs de mon établissement d'où je me connecte, je vais avoir un traitement de texte différent (Libreoffice, openoffice ou word), je garde donc l'outil que je maîtrise !
Notre rôle devrait, dans la part que nous y prenons, de former nos élèves à ces systèmes d'exploitation et logiciels libres et non pas d'en faire des adeptes de Microsoft. Pour cela, le minimum est que nous sachions nous-mêmes les utiliser.
Je suis d'accord avec la nuance (décidément, on me reprochera le choix de tous mes mots aujourd'hui), libre plutôt que gratuit.
Et je n'ai rien contre le principe même que nous devrions n'utiliser que des logiciels d'exploitation libres. Mais il y a un moment où il faut arrêter de trop en demander aux enseignants (j'avoue que j'arrive pleinement à saturation après des semaines de boulot à temps plein alors que tant de personnes considèrent que je me tourne les pouces, comme certains le font sans doute, mais pas moi).
Alors j'exprime un ras-le-bol partagé par beaucoup d'entre nous, on nous en demande toujours plus, en terme de travail, en terme de temps, en terme d'argent.
On veut que j'utilise des logiciels libres ? Très bien, alors on me retire une journée de boulot (une vraie, avec des heures de cours qui sautent, pas une de celle où on se retrouve à devoir faire le boulot à un autre moment) et on prend le temps de me former, de m'expliquer comment faire des tableaux, insérer des documents etc...
Je me suis formée seule à l'informatique, quand j'étais encore étudiante et que j'avais le temps. Aujourd'hui je n'ai plus le temps, et je l'avoue, plus l'énergie de consacrer des heures à me servir d'un outil que je ne connais pas.
On pourrait dire que je suis de mauvaise volonté, cela peut y ressembler si on ne s'attache qu'à cela mais je ne peux plus accepter qu'on exploite ma bonne volonté. Mon ordi a bugué 5 fois rien que cet après-midi, il va avoir 4 ans et m'indique probablement qu'il va devoir être remplacé. Sauf que de l'argent, je n'en ai plus.
Quand le nouveau CDE nous impose Pronote à la place de notre ENT, on a dû tous se former tous seuls, quand sa lubie a décidé de nous imposer de nouveaux protocoles pour tout, il a fallu s'adapter (alors que certaines choses fonctionnaient très bien, et reviendront sans doute quand il sera reparti); quand le gestionnaire dit qu'on doit faire moins de photocopies, il faut aller pleurer et expliquer qu'en Lettres, on a besoin d'un crédit plus important que nos collègues d'EPS (véridique). Marre de devoir sans cesse s'adapter à des outils, des protocoles qui changent en permanence, et trop rarement pour que les choses s'améliorent. Je m'adapte déjà chaque année à mes classes, mes élèves, les nouveaux programmes, pourrait-on envisager pour une fois que le matériel s'adapte un peu à nous ?
Bref, je vais couper pour ce soir, le burn out me guette et l'année est loin d'être finie pour les profs de lettres de lycée. (pardon, je digresse beaucoup par rapport à la discussion, mais j'avoue que cela m'agace).
- tchanq'Neoprof expérimenté
Mat'him a écrit:PabloPE a écrit:Pour le 1 je n'ai que la version gratuite de adobe donc pour barrer les erreurs, annoter reformuler expliquer je le fais depuis LO mais si quelqu'un connait un truc gratuit et plus efficace je suis preneuse
L'application pdfxchangeviewer le fait très bien (à télécharger sur http://www.pdfxchange.fr/ juste faire attention à ne pas installer ask en décochant la proposition à l'installation du logiciel).
Ensuite dans outils puis outils de commentaires et annotations, il est possible d’écrire avec outil Machine à écrire ou outil boite de texte ou faire des belles flèches, des rectangles, souligner, surligner ....
J'ai aussi la version gratuite de Adobe Acrobat et je barre,entoure, écrit des annotations dans des bulles. J'ai juste à ouvrir l'onglet 'remplir et signer'. En plus ça garde la mémoire de mes annotations précédentes donc ça va plus vite pour ré-écrire la même chose.
_________________
Failure is not an option
- Mat'himNiveau 6
tchanq' a écrit:Mat'him a écrit:PabloPE a écrit:Pour le 1 je n'ai que la version gratuite de adobe donc pour barrer les erreurs, annoter reformuler expliquer je le fais depuis LO mais si quelqu'un connait un truc gratuit et plus efficace je suis preneuse
L'application pdfxchangeviewer le fait très bien (à télécharger sur http://www.pdfxchange.fr/ juste faire attention à ne pas installer ask en décochant la proposition à l'installation du logiciel).
Ensuite dans outils puis outils de commentaires et annotations, il est possible d’écrire avec outil Machine à écrire ou outil boite de texte ou faire des belles flèches, des rectangles, souligner, surligner ....
J'ai aussi la version gratuite de Adobe Acrobat et je barre,entoure, écrit des annotations dans des bulles. J'ai juste à ouvrir l'onglet 'remplir et signer'. En plus ça garde la mémoire de mes annotations précédentes donc ça va plus vite pour ré-écrire la même chose.
Moi j'avais adopté pdfxchangeviewer plutôt qu'adobe car à une époque pour remplir les demandes à la MDPH pour les élèves, Adobe n'enregistrait pas les modifications à l'écran ce qui faisait qu'après avoir tout rempli et enregistré, quand on ouvrait le document on s'apercevait qu'il était vierge....
Surement le souci a été résolu depuis (c'était adobe 9) mais j'ai gardé pdfxchangeviewer qui est bien pratique
- Article dans "vousnousils" : « 1/4 des perdirs ont été harcelés, dont 35 % par des enseignants » dans l’académie de Lyon (G. Fotinos)
- Enseignants non remplacés dans le secondaire, collectif "On veut des profs"
- Dans les IUFM / ESPE : "Réforme rime avec pagaille".
- La rémunération des heures supplémentaires est-elle la même dans le secondaire et dans le supérieur ?
- Enseigner plusieurs niveaux dans le même cours dans le secondaire
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum