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- User17095Érudit
Georges Fotinos, ancien chargé d'Inspection générale et Diplômé de l'Institut des Hautes études de sécurité intérieure, vient de publier avec la Casden une étude sur les perdirs face à la violence dans l'académie de Lyon.
L'article parle en première partie des violences selon les types d'établissement, et il n'y a pas de grosse surprise hormis
Et ce qui est étonnant, c’est que ce sont les collèges hors éducation prioritaire qui punissent le plus durement les élèves : le taux d’exclusion définitive par conseil de discipline y est plus élevé qu’en REP !
En revanche, je n'avais jamais lu d'enquête de victimation des personnels de direction, et les résultats sont impressionnants.
Bien sûr c'est du déclaratif, mais cela traduit tout de même un sentiment global très inquiétant.
https://www.vousnousils.fr/2019/09/30/georges-fotinos-1-4-des-perdirs-ont-ete-harceles-dont-35-par-des-enseignants-dans-lacademie-de-lyon-625279
- bas-médiévisteNiveau 9
pogonophile a écrit:Georges Fotinos, ancien chargé d'Inspection générale et Diplômé de l'Institut des Hautes études de sécurité intérieure, vient de publier avec la Casden une étude sur les perdirs face à la violence dans l'académie de Lyon.
L'article parle en première partie des violences selon les types d'établissement, et il n'y a pas de grosse surprise hormis
Et ce qui est étonnant, c’est que ce sont les collèges hors éducation prioritaire qui punissent le plus durement les élèves : le taux d’exclusion définitive par conseil de discipline y est plus élevé qu’en REP !
En revanche, je n'avais jamais lu d'enquête de victimation des personnels de direction, et les résultats sont impressionnants.
Bien sûr c'est du déclaratif, mais cela traduit tout de même un sentiment global très inquiétant.
https://www.vousnousils.fr/2019/09/30/georges-fotinos-1-4-des-perdirs-ont-ete-harceles-dont-35-par-des-enseignants-dans-lacademie-de-lyon-625279
Et, comme ça en passant, a-t-on une idée de la proportion d'enseignants harcelés par leur CDE ? Dans mon ancien bahut, la cheffe s'en donnait à cœur joie. De l'avis des anciens, c'était l'une des pires. Tableau de chasse de la susdite : une stagiaire poussée à la démission (et qui a démissionné), des contractuels harcelés par le secrétariat alors qu'ils étaient en arrêt maladie, un collègue très expérimenté qui gérait l'informatique prié de lâcher ses responsabilités, etc. Il est vrai que la susdite voulait "faire carrière".
- User17095Érudit
Je ne connais pas les chiffres et ils doivent être trop élevés eux aussi, mais je ne crois pas que ce soit un concours de qui est le plus harcelé par qui...
- bas-médiévisteNiveau 9
pogonophile a écrit:Je ne connais pas les chiffres et ils doivent être trop élevés eux aussi, mais je ne crois pas que ce soit un concours de qui est le plus harcelé par qui...
J'entends bien... Mais la verticalité hiérarchique provoque plus facilement des situations de harcèlement dans un sens que dans l'autre.
- LilypimsGrand sage
Certainement et il y a d'ailleurs au moins un fil ouvert sur le sujet. On peut aussi laisser s'exprimer les perdir sur les situations de harcèlement qu'ils peuvent vivre.bas-médiéviste a écrit:pogonophile a écrit:Je ne connais pas les chiffres et ils doivent être trop élevés eux aussi, mais je ne crois pas que ce soit un concours de qui est le plus harcelé par qui...
J'entends bien... Mais la verticalité hiérarchique provoque plus facilement des situations de harcèlement dans un sens que dans l'autre.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- henrietteMédiateur
En fait, quelque chose m'étonne dans le choix du terme "harcelés".
La définition du harcèlement au travail est la suivante :
Le harcèlement moral est défini par le Code du travail à l’article L1152-1 :
« Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel ».
Le harcèlement n'est-il pas toujours dans un rapport de force, de dominant dominé ? Le perdir étant le supérieur hiérarchique, comment peut-il être harcelé, au sens juridique du terme, par les enseignants ?
La définition du harcèlement au travail est la suivante :
Le harcèlement moral désigne des actes, des paroles ou des comportements répétés ayant pour dessein des dégrader les conditions de vie ou de travail d’autrui.
Le harcèlement moral est défini par le Code du travail à l’article L1152-1 :
« Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel ».
Le harcèlement n'est-il pas toujours dans un rapport de force, de dominant dominé ? Le perdir étant le supérieur hiérarchique, comment peut-il être harcelé, au sens juridique du terme, par les enseignants ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- bas-médiévisteNiveau 9
henriette a écrit:En fait, quelque chose m'étonne dans le choix du terme "harcelés".
La définition du harcèlement au travail est la suivante :
Le harcèlement moral désigne des actes, des paroles ou des comportements répétés ayant pour dessein des dégrader les conditions de vie ou de travail d’autrui.
Le harcèlement moral est défini par le Code du travail à l’article L1152-1 :
« Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel ».
Le harcèlement n'est-il pas toujours dans un rapport de force, de dominant dominé ? Le perdir étant le supérieur hiérarchique, comment peut-il être harcelé, au sens juridique du terme, par les enseignants ?
Même interrogation que Henriette.
- DalvaVénérable
J'allais le dire. Et puis c'est un peu bizarre de reprocher à un article qui rend compte de la production de pommes de ne pas mentionner le nombre d'oranges...Lilypims a écrit:Certainement et il y a d'ailleurs au moins un fil ouvert sur le sujet. On peut aussi laisser s'exprimer les perdir sur les situations de harcèlement qu'ils peuvent vivre.bas-médiéviste a écrit:pogonophile a écrit:Je ne connais pas les chiffres et ils doivent être trop élevés eux aussi, mais je ne crois pas que ce soit un concours de qui est le plus harcelé par qui...
J'entends bien... Mais la verticalité hiérarchique provoque plus facilement des situations de harcèlement dans un sens que dans l'autre.
Je me suis fait la même réflexion mais, après tout, bien que le CDE soit un supérieur hiérarchique, il n'a pas grand pouvoir immédiat sur un personnel. Imaginons le collègue qui assiège le bureau quotidiennement pour réclamer un autre emploi du temps ou quoi que ce soit d'autre, qui lâche des remarques perfides en passant, qui rabaisse et critique... Je suis sûre que c'est possible. Et je ne parle même pas du harcèlement sexuel, possible dans les deux sens, dans les deux sens. J'en ai été témoin une fois (une prof vers un adjoint).henriette a écrit:En fait, quelque chose m'étonne dans le choix du terme "harcelés".
La définition du harcèlement au travail est la suivante :
Le harcèlement n'est-il pas toujours dans un rapport de force, de dominant dominé ? Le perdir étant le supérieur hiérarchique, comment peut-il être harcelé, au sens juridique du terme, par les enseignants ?
Le harcèlement moral désigne des actes, des paroles ou des comportements répétés ayant pour dessein des dégrader les conditions de vie ou de travail d’autrui.
- bas-médiévisteNiveau 9
Prenez un article qui traite des violences conjugales, si la focale était mise sur les violences commises par les femmes sur les hommes, on ne serait pas surpris qu'en introduction l'article commence par rappeler que celles-ci sont - très majoritairement - le fait des hommes sur les femmes.
* Je viens de prendre conscience que mon exemple est hétérocentré.
* Je viens de prendre conscience que mon exemple est hétérocentré.
- henrietteMédiateur
Dans le cas du couple, tout dépend surtout de qui a l'ascendant psychologique sur l'autre.bas-médiéviste a écrit:Prenez un article qui traite des violences conjugales, si la focale était mise sur les violences commises par les femmes sur les hommes, on ne serait pas surpris qu'en introduction l'article commence par rappeler que celles-ci sont - très majoritairement - le fait des hommes sur les femmes.
* Je viens de prendre conscience que mon exemple est hétérocentré.
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- epekeina.tes.ousiasModérateur
J'ai lu le rapport de G.Fotinos: https://www.casden.fr/content/download/375900/2413392/version/1/file/RelationsParentsEcole.pdf
Que je trouve très intéressant: il porte aussi bien sur les directeurs d'école que sur les principaux et proviseurs — et montrant que les deux phénomènes d'agressions de ces derniers et de contestation de l'autorité éducative par les parents (sur les sanctions) sont deux phénomènes “à bas bruit”, mais en augmentation, inquiétants et auxquels il faudrait de toute urgence remédier si on veut sauver l'école (ce qui, pour un IG est inhabituellement explicite, je trouve).
N.B. Comme il porte sur les relations école/parents, il ne dit rien des rapports hiérarchiques. Donc quand il parle de harcèlement, c'est de harcèlement de directeurs, principaux, proviseurs, par des parents.
On en trouve un résumé ici: https://www.casden.fr/Votre-banque-cooperative/Suivre-nos-actualites/Espace-presse/D-apres-une-nouvelle-etude-de-Georges-Fotinos-le-fosse-se-creuse-davantage-entre-l-ecole-et-les-parents
Que je trouve très intéressant: il porte aussi bien sur les directeurs d'école que sur les principaux et proviseurs — et montrant que les deux phénomènes d'agressions de ces derniers et de contestation de l'autorité éducative par les parents (sur les sanctions) sont deux phénomènes “à bas bruit”, mais en augmentation, inquiétants et auxquels il faudrait de toute urgence remédier si on veut sauver l'école (ce qui, pour un IG est inhabituellement explicite, je trouve).
N.B. Comme il porte sur les relations école/parents, il ne dit rien des rapports hiérarchiques. Donc quand il parle de harcèlement, c'est de harcèlement de directeurs, principaux, proviseurs, par des parents.
On en trouve un résumé ici: https://www.casden.fr/Votre-banque-cooperative/Suivre-nos-actualites/Espace-presse/D-apres-une-nouvelle-etude-de-Georges-Fotinos-le-fosse-se-creuse-davantage-entre-l-ecole-et-les-parents
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Si tu vales valeo.
- User17095Érudit
La question "est-ce du harcèlement ?" est très intéressante. Pour qu'il y ait harcèlement au sens juridique, il faut qu'une instance le qualifie comme tel : le cas n'est pas courant.
Ici il s'agit d'une enquête de victimation, donc elle repose sur du déclaratif, et du ressenti.
"un quart des perdirs ont été harcelés" veut dire "un quart se sont sentis harcelés", et ce harcèlement prend vraisemblablement des formes comme celles que cite @Dalva
Je me souviens d'un enseignant comme ça, passant son temps à chercher la faille, attaquant sans cesse, participant à toutes les instances auxquelles il ne s'était pas intéressé avant mon arrivée pour y dézinguer toutes les propositions que je faisais, frôlant en permanence l'attaque personnelle sans jamais y tomber... Ses propres collègues avaient explosé une fois en CA pour lui demander de se taire - j'ai alors appris qu'il avait mal vécu que je rappelle l'interdiction de fumer, y compris dans le jardinet à côté de la salle des profs, et avait décidé de me le faire payer.
Juridiquement ce n'était pas du harcèlement, mais humainement et professionnellement si, vécu comme tel, observé comme tel par ses collègues.
Quand des enseignants se disent harcelés par leurs chefs, ça relève aussi souvent de la même zone de flou, dont la matérialité est difficile à démontrer. Combien de cas finissent devant un tribunal ?
Ici il s'agit d'une enquête de victimation, donc elle repose sur du déclaratif, et du ressenti.
"un quart des perdirs ont été harcelés" veut dire "un quart se sont sentis harcelés", et ce harcèlement prend vraisemblablement des formes comme celles que cite @Dalva
Je me souviens d'un enseignant comme ça, passant son temps à chercher la faille, attaquant sans cesse, participant à toutes les instances auxquelles il ne s'était pas intéressé avant mon arrivée pour y dézinguer toutes les propositions que je faisais, frôlant en permanence l'attaque personnelle sans jamais y tomber... Ses propres collègues avaient explosé une fois en CA pour lui demander de se taire - j'ai alors appris qu'il avait mal vécu que je rappelle l'interdiction de fumer, y compris dans le jardinet à côté de la salle des profs, et avait décidé de me le faire payer.
Juridiquement ce n'était pas du harcèlement, mais humainement et professionnellement si, vécu comme tel, observé comme tel par ses collègues.
Quand des enseignants se disent harcelés par leurs chefs, ça relève aussi souvent de la même zone de flou, dont la matérialité est difficile à démontrer. Combien de cas finissent devant un tribunal ?
- RendashBon génie
Lilypims a écrit:
On peut aussi laisser s'exprimer les perdir sur les situations de harcèlement qu'ils peuvent vivre.
pogonophile a écrit:
Quand des enseignants se disent harcelés par leurs chefs, ça relève aussi souvent de la même zone de flou, dont la matérialité est difficile à démontrer. Combien de cas finissent devant un tribunal ?
On devrait régler ça par un duel à l'aube avec témoins. Ou par une bataille de pouces.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- DalvaVénérable
Pourquoi est-il évoqué dans l'article un taux de directeurs (au sens large) harcelés par un personnel, dans ce cas ?epekeina.tes.ousias a écrit:J'ai lu le rapport de G.Fotinos: https://www.casden.fr/content/download/375900/2413392/version/1/file/RelationsParentsEcole.pdf
Que je trouve très intéressant: il porte aussi bien sur les directeurs d'école que sur les principaux et proviseurs — et montrant que les deux phénomènes d'agressions de ces derniers et de contestation de l'autorité éducative par les parents (sur les sanctions) sont deux phénomènes “à bas bruit”, mais en augmentation, inquiétants et auxquels il faudrait de toute urgence remédier si on veut sauver l'école (ce qui, pour un IG est inhabituellement explicite, je trouve).
N.B. Comme il porte sur les relations école/parents, il ne dit rien des rapports hiérarchiques. Donc quand il parle de harcèlement, c'est de harcèlement de directeurs, principaux, proviseurs, par des parents.
On en trouve un résumé ici: https://www.casden.fr/Votre-banque-cooperative/Suivre-nos-actualites/Espace-presse/D-apres-une-nouvelle-etude-de-Georges-Fotinos-le-fosse-se-creuse-davantage-entre-l-ecole-et-les-parents
Rendash a écrit:
On devrait régler ça par un duel à l'aube avec témoins. Ou par une bataille de pouces.
Quelle violence !
- RendashBon génie
Je suis en train de lire l'article, c'est assez intéressant ; mais il y a deux ou trois choses qui m'interpellent.
N'est-ce pas le rôle de l'inspection EVS et du proviseur VS ? Si non, quel est le rôle exact de ces machins, alors ?
Toujours le même biais d'analyse, qui consiste à mêler des situations très diverses. L'échelle locale est encore une fois mise de côté, alors qu'elle me semble primordiale pour envisager ce sujet. Là, je ne comprends pas la démarche.
De plus, s'il y a eu huit conseils de discipline dans mon bahut, avec six exclusions définitives (une dernière année assez agitée, chez nous ) on en déduirait, selon cette analyse, que les sanctions sont prises ... sauf s'il y a eu trente ou quarante incidents majeurs dans l'année ! Donc, Fotinos montre que les CDE sanctionnent ... mais ne réfute absolument pas l'idée selon laquelle ils ne sanctionnent pas assez.
Là, l'explication me semble assez simple, mais c'est sans doute moi qui souffre d'un biais d'analyse, parce que j'ai le nez dedans : les incidents sont sans doute beaucoup plus nombreux en REP+, d'où le nombre de CD plus élevé ; mais on passe beaucoup plus de choses, et on explique, voire excuse, beaucoup plus facilement, et les mesures éducatives sont davantage mises en avant, d'où le taux d'exclusions def'. Et il ne s'agit pas que des CDE, c'est valable aussi pour nous, enseignants. Bon, rien de scientifique là-dedans, juste une expérience perso, pas de quoi pondre une thèse.
Fotinos a écrit:J’en profite d’ailleurs pour évoquer l’idée de l’ingénieur-conseil : un inspecteur ou un chef d’établissement venant analyser la situation dans les établissements et aider à la mise en place de moyens pour l’améliorer. Un dispositif qui reste à inventer
N'est-ce pas le rôle de l'inspection EVS et du proviseur VS ? Si non, quel est le rôle exact de ces machins, alors ?
Fotinos a écrit:Suite à l’incident du lycéen de Créteil, nous avions pu assister à une vague de contestations sur les réseaux sociaux, affirmant que les chefs d’établissement ne sanctionnaient pas assez. Je peux répondre grâce à cette étude que les chefs d’établissement sanctionnent bien ! Seuls 7 % des établissements de l’académie n’ont jamais fait de signalement, 7 % n’ont jamais tenu de conseil de discipline, et 12% n’ont jamais procédé à des exclusions définitives. Ce qui représente quand même une part assez faible.
Toujours le même biais d'analyse, qui consiste à mêler des situations très diverses. L'échelle locale est encore une fois mise de côté, alors qu'elle me semble primordiale pour envisager ce sujet. Là, je ne comprends pas la démarche.
De plus, s'il y a eu huit conseils de discipline dans mon bahut, avec six exclusions définitives (une dernière année assez agitée, chez nous ) on en déduirait, selon cette analyse, que les sanctions sont prises ... sauf s'il y a eu trente ou quarante incidents majeurs dans l'année ! Donc, Fotinos montre que les CDE sanctionnent ... mais ne réfute absolument pas l'idée selon laquelle ils ne sanctionnent pas assez.
Fotinos a écrit:Pour les politiques disciplinaires, l’étude montre que ce sont les élèves de collèges REP/REP+ qui sont les plus signalés, exclus et mis en conseil de discipline. Il y a par exemple 11 fois plus d’exclusions définitives dans les collèges REP que dans les LEGT, et deux fois plus que dans les collèges non REP. Et ce qui est étonnant, c’est que ce sont les collèges hors éducation prioritaire qui punissent le plus durement les élèves : le taux d’exclusion définitive par conseil de discipline y est plus élevé qu’en REP !
Là, l'explication me semble assez simple, mais c'est sans doute moi qui souffre d'un biais d'analyse, parce que j'ai le nez dedans : les incidents sont sans doute beaucoup plus nombreux en REP+, d'où le nombre de CD plus élevé ; mais on passe beaucoup plus de choses, et on explique, voire excuse, beaucoup plus facilement, et les mesures éducatives sont davantage mises en avant, d'où le taux d'exclusions def'. Et il ne s'agit pas que des CDE, c'est valable aussi pour nous, enseignants. Bon, rien de scientifique là-dedans, juste une expérience perso, pas de quoi pondre une thèse.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Elle aimeExpert
Ravie de vous relire, Pogonophile.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- JacqGuide spirituel
Rendash a écrit:[...]pogonophile a écrit:
Quand des enseignants se disent harcelés par leurs chefs, ça relève aussi souvent de la même zone de flou, dont la matérialité est difficile à démontrer. Combien de cas finissent devant un tribunal ?
On devrait régler ça par un duel à l'aube avec témoins. Ou par une bataille de pouces.
Un EDT pourri d'année en année alors que celui des autres ne l'est pas (par exemple semaine sur cinq jours mais 9 heures de cours la même journée dans le même temps, je pense Rendash à la situation actuelle de l'établissement que nous avons eu en commun) ?
On demande une demi-journée qu'on a jamais alors que les autres l'ont ?
On se promène de salles en salles toute la semaine alors que les autres non ?
On se tape une inspection sanction à une année de la retraite alors qu'on a fait toute sa carrière ? Avec dé-zingage à la clef alors que votre femme est morte un an avant et que vous êtes justes en phase de reconstitution !
On voit son volume horaire (par l'autonomie de l'établissement cela se fait bien) se réduire et le complément à faire augmenter d'année en année parce que votre gueule ne revient pas au CDE ?
On nous refuse telle ou telle classe ou niveau de classe ?
On nous refuse en aboyant la moindre demande alors qu'on l'accepte pour d'autres ?
On vous adresse un mail le matin même de votre départ pour l'enterrement de votre père dans un autre pays (vous forçant à demander un peu plus que les jours légaux) pour vous demander expressément de prévoir les jours et horaire de rattrapage ?
On entre dans votre salle sans frapper ou on écoute aux portes (même sans raison, cela a été fait à des collègues, ou en faiblesse effectivement, ou simplement parce qu'ils étaient contractuels) alors qu'on ne le fait pas aux autres (le proviseur adjoint me l'a fait une fois, écouter aux portes, et comme j'avais aperçu son crâne dépassant de la petite ouverture je lui avais indiqué qu'il pouvait entrer s'il le voulait, il n'est jamais revenu / et l'autre aussi une fois et tous mes élèves se sont tournés vers lui et lui ont dit : "on frappe avant d'entrer", il n'est jamais revenu) ?
On envoie le CPE espionner derrière la porte ?
On rabaisse le collègue en conseil de classe ou devant les parents d'élèves ?
Tout cela vu dans l'établissement que nous connaissons, Rendash, ou raconté par nos anciens collègues qui se tapent une direction calamiteuse (que nous avons la chance de ne pas avoir).
Pour ce qui vient, ce n'est pas dans le même établissement :
On charge le CPE de supprimer les rapports rendus par un collègue sur Pronote ?
C'est certain, hiérarchiquement, les professeurs ont autant de moyen de harceler un PERDIR. Par contre je dois avouer, pour revenir à l'établissement que nous avons un temps fréquenté, Rendash et moi, que j'avais été frappé à mon arrivée (donc bien avant toi) par la tension verbale des collègues du Général contre la Direction par rapport aux propos de la partie Professionnelle. Mais il y avait un contentieux datant de l'année d'avant mon arrivée. Nous n'avions pas des conflits de la même façon entre Général-Direction et Professionnel-Direction. J'ai eu aussi l'impression qu'on ne gérait pas un conflit de la même façon. Au LP ça pétait plus rapidement (malheureusement c'est de moins en moins le cas) et cela se réglait aussi plus rapidement alors qu'au général cela restait plus sur la durée avec une rancœur plus tenace.
Ce qui est intéressant dans le lien de Pogo c'est le second tableau. On est dans la même chose que ce qu'indiquaient les collègues concernant le rapport de pouvoir entre Direction et Enseignants. Il est évident que dans le ressenti le harcèlement provient plus des enseignants, des parents, que des personnels et des inconnus qui eux sont plus dans le conflit direct et physique.
Citation :
"Et ce qui est étonnant, c’est que ce sont les collèges hors éducation prioritaire qui punissent le plus durement les élèves : le taux d’exclusion définitive par conseil de discipline y est plus élevé qu’en REP !" Qu'est-ce que cela veut dire ? Que l'on ne convoque un CD dans les "hors éducation prioritaire" que lorsque l'élève a commis un acte grave, ou que l'on convoque plus facilement dans les hors éducation prioritaire" ? Que dans ces collèges plus calmes on tolère moins ? Qu'on est plus exigeants ?
Autre question, concernant le dit "harcèlement par les enseignants". Dans les établissements REP ou REP+ on trouve plus facilement de jeunes collègues, moins "aguerris" parfois. Est-il plus difficile pour un PERDIR de s'opposer à de vieux routard plus exigeants qu'à de plus jeunes ? Si mon chef vient me casser les pieds ou faire n'importe quoi (je formule, ce que je juge être n'importe quoi ^^) j'aurais sans doute plus d'aplomb pour lui dire (en d'autres termes) qu'il me casse les pieds (je reste poli) alors que plus jeune et débutant j'aurais sans doute fermé ma petite gueule ?
Questions ouvertes. Je n'ai pas de réponse. Sauf sur la matérialisation du harcèlement. Je n'ai aucun pouvoir sur mon CDE. Par contre il est certain que si dans quelques temps il ne se met pas à se bouger les fesses et à faire son boulot (car cela se dégrade) ça va mal finir et il va se prendre tous les anciens dans la poire, et pas seulement les prof, mais aussi l'administration qui n'en peut plus non plus mais ne peut le dire (moi je le sais et cela se sait aussi à la Région, parmi les personnels non enseignants, y compris le CDE adjoint, y compris l'intendance). Là nous sommes gentils mais à un moment cela va péter. Et nous sommes dans un établissement relativement calme.
J'en ajoute une couche. Tout le monde en a marre, y compris l'adjoint. Les seuls qui vont un jour aller dans son bureau sont les enseignants. Les autres ferment leur gueule car ils n'ont pas le choix. Nous à un moment ça va péter et ce sera du direct alors que tous les personnels qui commencent à ne plus en pouvoir ne peuvent rien dire. Mais quand cela commence à coincer chez eux, à un moment cela va coincer chez nous. C'est peut-être aussi pour cela, Pogo, que le "ressenti" ne peut être le même. Ca bouillonne dans toute l'administration et l'entretien chez nous, qui restent muets, et lorsque cela viendra ce sera des enseignants. Question de hiérarchie.
- GastonLagaffeNiveau 5
Je trouve aussi qu'il y a des perdirs qui ne sont pas vraiment à leur place. Par exemple, j'en ai connu un qui s'adressait aux enseignants en baissant les yeux. J'ai halluciné.
Un autre totalement transparent (je l'ai vu deux fois en 2 mois). Par contre, d'autres vraiment bien (en tout cas du point de vue humain), qui endossaient pleinement leur rôle de "chef" aussi bien dans la prise de décision que dans l'accompagnement des enseignants (et pareil pour les élèves, sachant être ferme mais également à l'écoute). Cela n'empêchait pas les critiques en salle des professeurs.
Et aussi le perdir qui n'avait ni enseigné, ni même été CPE (mais comment est-ce possible? autant dire qu'il n'y comprenait rien aux problèmes des enseignants)
Il y a donc à mon avis probablement plusieurs facteurs pour qu'un perdir en vienne à être agressé : incompétence perçue du perdir (pour différentes raisons, y compris la surcharge de travail), manque de charisme, burn-out des enseignants... Dans un contexte où tout le monde est mis sous pression, et où il est difficile de changer d'établissement si ça ne va pas, il n'est pas étonnant qu'il y ait des étincelles. Je vois cela comme un problème structurel, qui est lié à la déconsidération du métier et à la politique de management du ministère.
Un autre totalement transparent (je l'ai vu deux fois en 2 mois). Par contre, d'autres vraiment bien (en tout cas du point de vue humain), qui endossaient pleinement leur rôle de "chef" aussi bien dans la prise de décision que dans l'accompagnement des enseignants (et pareil pour les élèves, sachant être ferme mais également à l'écoute). Cela n'empêchait pas les critiques en salle des professeurs.
Et aussi le perdir qui n'avait ni enseigné, ni même été CPE (mais comment est-ce possible? autant dire qu'il n'y comprenait rien aux problèmes des enseignants)
Il y a donc à mon avis probablement plusieurs facteurs pour qu'un perdir en vienne à être agressé : incompétence perçue du perdir (pour différentes raisons, y compris la surcharge de travail), manque de charisme, burn-out des enseignants... Dans un contexte où tout le monde est mis sous pression, et où il est difficile de changer d'établissement si ça ne va pas, il n'est pas étonnant qu'il y ait des étincelles. Je vois cela comme un problème structurel, qui est lié à la déconsidération du métier et à la politique de management du ministère.
- CassiusNiveau 6
Pas envie d'épiloguer, j'ai lu le tableau:
Harcelé ce n'est pas insulté, bousculé ni frappé. Ensuite sortir une info du contexte ou du tableau dans ce cas est toujours sujet à caution, par exemple: 64% des cas de harcèlement sont imputables aux parents, 46% de ceux qui ont frappé un perdir sont des parents. Je finis le calcul: 35% de 25% des agressions représentent 8.75% des agressions. Et dans le personnel il y a aussi les non-enseignants.
Harcelé ce n'est pas insulté, bousculé ni frappé. Ensuite sortir une info du contexte ou du tableau dans ce cas est toujours sujet à caution, par exemple: 64% des cas de harcèlement sont imputables aux parents, 46% de ceux qui ont frappé un perdir sont des parents. Je finis le calcul: 35% de 25% des agressions représentent 8.75% des agressions. Et dans le personnel il y a aussi les non-enseignants.
- ThermoNiveau 7
Et ce qui est étonnant, c’est que ce sont les collèges hors éducation prioritaire qui punissent le plus durement les élèves : le taux d’exclusion définitive par conseil de discipline y est plus élevé qu’en REP !
Logique.
Quand bienveillance caricaturale et pas de vagues génèrent l'impunité...
Logique.
Quand bienveillance caricaturale et pas de vagues génèrent l'impunité...
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Loi du Management de Weiler : Rien n'est impossible pour celui qui n'a pas à le faire lui-même.
- CassiusNiveau 6
J'avais oublié: ce ne sont pas 25% des perdirs qui ont été harcelés, ce sont 25% des perdirs agressés qui ont été harcelés, ce qui réduit le contingent (25% des oranges ne sont pas 25% des fruits).
- User17095Érudit
Cassius a écrit:J'avais oublié: ce ne sont pas 25% des perdirs qui ont été harcelés, ce sont 25% des perdirs agressés qui ont été harcelés, ce qui réduit le contingent (25% des oranges ne sont pas 25% des fruits).
Peux-tu citer la phrase exacte qui t'amène à cette précision ?
- FenrirFidèle du forum
Ceci dit, dans un sens comme dans l'autre, c'est aberrant qu'il y ait du harcèlement hiérarchique entre personnels de l'éducation. Quel que soit le pourcentage.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- GourgNiveau 4
pogonophile a écrit:Je ne connais pas les chiffres et ils doivent être trop élevés eux aussi, mais je ne crois pas que ce soit un concours de qui est le plus harcelé par qui...
Si c'est un concours, inévitablement.
Un collègue professeur du secondaire victime de harcèlement a dernièrement été convoqué par la DRH du rectorat. On lui a expliqué que la quasi totalité des personnels régulièrement très mal notés se plaignaient de harcèlement, de façon injustifiée, en ajoutant que les cas de harcèlement réels existent et sont extrêmement rares.
Quand un fonctionnaire harcelé par ses supérieurs réussit à porter plainte contre eux, pour harcèlement professionnel et non harcèlement sexuel ou raciste, ces supérieurs se voient normalement octroyer la fameuse Protection Fonctionnelle, c'est-à-dire la prise en charge par l'Etat de leurs dépenses d'avocats. Si le fonctionnaire n'est pas reconnu comme victime et se trouve débouté, ce qui est généralement le cas selon les synthèses publiées par les avocats spécialistes de ce type de contentieux, ses supérieurs hiérarchiques pourront éventuellement porter plainte contre lui, pour dénonciation calomnieuse, éventuellement pour harcèlement.
La victime qui porte plainte risque d'être déboutée et ensuite de se trouver poursuivie par le harceleur : c'est le cas général des harcèlements, phénomènes chroniques où les agressions sont peu visibles. C'est la raison principale pour laquelle peu de cas de harcèlements au travail donnent lieu à plaintes, tout comme les cas d'agressions sexuelles : le risque pour la victime d'être condamnée. Voila pourquoi le législateur français, après d'autres, a dû se pencher sur le harcèlement au travail - en évitant soigneusement que la même loi s'applique dans les secteurs publics et privés, l'Etat n'étant ici pas soumis à la loi commune.
Sans doute on doit trouver dans les annales judiciaires, des cas très rares où un supérieur hiérarchique est reconnu victime du harcèlement d'un subordonné. C'est quasiment toujours l'inverse : les condamnations du secteur privé en attestent. Mais dans le secteur public le Tribunal Administratif veille, interdisant de fait presque toujours la condamnation de l'Administration harceleuse.
- User17095Érudit
On ne peut pas nier que lorsqu'un agent, quel que soit son poste, parle de harcèlement, il peut aussi bien s'agir d'une réelle persécution, que d'un refus des critiques légitimes. Bien savant qui pourra annoncer un chiffre faisant la part entre les deux.
Pour préciser ce que je dis, il m'est arrivé plus d'une fois de reprocher un dysfonctionnement objectif (refus d'évaluer, de remplir le cahier de textes, d'accepter certains élèves en cours sans motif...), et d'avoir en retour une menace de débarquement de délégués syndicaux, au motif que c'est du harcèlement que de demander de s'acquitter d'une obligation de service.
C'est pour ça que je souligne la notion de ressenti : le harcèlement professionnel est difficile à identifier sauf à regarder de très près.
Mais le fait que tant de personnes s'en sentent victimes signifie qu'il y a un problème de climat dans nos métiers.
On peut supposer qu'il y a un problème de relations et de management. Les chefs d'établissement n'y sont pratiquement pas formés (quoi qu'on en dise), les enseignants n'ont pas toujours à l'esprit qu'ils ont un chef, et tant d'autres causes.
J'émets aussi l'hypothèse que cela traduit le fameux "malaise dans l'éducation", et qu'on est d'autant plus prompt à se sentir harcelé qu'on ressent la crise des métiers.
Mais bon si tu veux vraiment que ce soit un concours, tu l'as gagné, voilà.
Pour préciser ce que je dis, il m'est arrivé plus d'une fois de reprocher un dysfonctionnement objectif (refus d'évaluer, de remplir le cahier de textes, d'accepter certains élèves en cours sans motif...), et d'avoir en retour une menace de débarquement de délégués syndicaux, au motif que c'est du harcèlement que de demander de s'acquitter d'une obligation de service.
C'est pour ça que je souligne la notion de ressenti : le harcèlement professionnel est difficile à identifier sauf à regarder de très près.
Mais le fait que tant de personnes s'en sentent victimes signifie qu'il y a un problème de climat dans nos métiers.
On peut supposer qu'il y a un problème de relations et de management. Les chefs d'établissement n'y sont pratiquement pas formés (quoi qu'on en dise), les enseignants n'ont pas toujours à l'esprit qu'ils ont un chef, et tant d'autres causes.
J'émets aussi l'hypothèse que cela traduit le fameux "malaise dans l'éducation", et qu'on est d'autant plus prompt à se sentir harcelé qu'on ressent la crise des métiers.
Mais bon si tu veux vraiment que ce soit un concours, tu l'as gagné, voilà.
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