- tchanq'Neoprof expérimenté
Rosanette a écrit:Mais on n'a toujours pas eu un début d'explication pour comprendre en quoi LibreOffice n'est pas un outil de travail acceptable sur un ordinateur de salle des profs.
A quoi bon, vous savez déjà mieux que nous ce que nous pensons ! Vous nous démonterez par a + b que nous avons tort. L'ouverture d'esprit c'est peut-être d'accepter que nous ne sommes pas tous des clones et qu'il existe d'autres façon de penser que la vôtre.
Pour ma part, je clos le débat face à ce refus d'accepter l'altérité.
- mafalda16Modérateur
Rosanette a écrit:Dame Jouanne a écrit:Et vu ton absence de réponse à ma question précédente, j'en déduis que tu trouves normal que notre employeur ne prévoie que 10 ordinateurs pour 100 professeurs, qu'ils travaillent sur place ou en télétravail...Rosanette a écrit:Mais on n'a toujours pas eu un début d'explication pour comprendre en quoi LibreOffice n'est pas un outil de travail acceptable sur un ordinateur de salle des profs.
Ton employeur ? C'est la collectivité qui vous équipe, et les situations sont trop contrastés pour que tu renvoies à notre employeur. Dans mon lycée, il n'y a pas de saturation, même en période de conseils de classe où il y a la frénésie de remplissage des bulletins sur place.
Notre métier ne consiste justement pas à être sur un ordi en salle des profs sur tout notre temps de présence au lycée. 100 ordis dans une salle de profs, ça ferait un open space très vide.
Et le juste milieu entre 10 et 100 ? Non, toujours pas ?
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- RosanetteEsprit éclairé
tchanq' a écrit:Rosanette a écrit:Mais on n'a toujours pas eu un début d'explication pour comprendre en quoi LibreOffice n'est pas un outil de travail acceptable sur un ordinateur de salle des profs.
A quoi bon, vous savez déjà mieux que nous ce que nous pensons ! Vous nous démonterez par a + b que nous avons tort. L'ouverture d'esprit c'est peut-être d'accepter que nous ne sommes pas tous des clones et qu'il existe d'autres façon de penser que la vôtre.
Pour ma part, je clos le débat face à ce refus d'accepter l'altérité.
Au risque de dire l'évidence, je me moque bien de savoir sur quoi vous bossez, tout comme la marque et la couleur de votre stylo de correction ou la marque de votre ordi.
Par contre je souhaiterais savoir ce qu'on peut dire à un employeur qui ne veut vous donner que LibreO. Pas ce que vous n'arrivez pas à faire (sans prendre trop de temps) mais ce qu'il est impossible de faire, pour un usage professionnel de traitement de texte dans le secondaire.
- RosanetteEsprit éclairé
mafalda16 a écrit:Rosanette a écrit:Dame Jouanne a écrit:Et vu ton absence de réponse à ma question précédente, j'en déduis que tu trouves normal que notre employeur ne prévoie que 10 ordinateurs pour 100 professeurs, qu'ils travaillent sur place ou en télétravail...Rosanette a écrit:Mais on n'a toujours pas eu un début d'explication pour comprendre en quoi LibreOffice n'est pas un outil de travail acceptable sur un ordinateur de salle des profs.
Ton employeur ? C'est la collectivité qui vous équipe, et les situations sont trop contrastés pour que tu renvoies à notre employeur. Dans mon lycée, il n'y a pas de saturation, même en période de conseils de classe où il y a la frénésie de remplissage des bulletins sur place.
Notre métier ne consiste justement pas à être sur un ordi en salle des profs sur tout notre temps de présence au lycée. 100 ordis dans une salle de profs, ça ferait un open space très vide.
Et le juste milieu entre 10 et 100 ? Non, toujours pas ?
Si, encore faut-il le donner, et voir si concrètement un établissement est en situation de saturation ou pas. Ca dépend de beaucoup de facteurs (salle info utilisable en plus, habitudes et horaires des collègues, ...)
- tchanq'Neoprof expérimenté
Rosanette a écrit:tchanq' a écrit:Rosanette a écrit:Mais on n'a toujours pas eu un début d'explication pour comprendre en quoi LibreOffice n'est pas un outil de travail acceptable sur un ordinateur de salle des profs.
A quoi bon, vous savez déjà mieux que nous ce que nous pensons ! Vous nous démonterez par a + b que nous avons tort. L'ouverture d'esprit c'est peut-être d'accepter que nous ne sommes pas tous des clones et qu'il existe d'autres façon de penser que la vôtre.
Pour ma part, je clos le débat face à ce refus d'accepter l'altérité.
Au risque de dire l'évidence, je me moque bien de savoir sur quoi vous bossez, tout comme la marque et la couleur de votre stylo de correction ou la marque de votre ordi.
Par contre je souhaiterais savoir ce qu'on peut dire à un employeur qui ne veut vous donner que LibreO. Pas ce que vous n'arrivez pas à faire (sans prendre trop de temps) mais ce qu'il est impossible de faire, pour un usage professionnel de traitement de texte dans le secondaire.
Et bien je verrai cela avec mon employeur directement. Vous souhaitez savoir, je ne souhaite pas entrer en discussion stérile. Je vous laisse donc sur votre faim et vous souhaite une bonne journée.
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Failure is not an option
- BoubouleDoyen
Prezbo a écrit:Bouboule a écrit:
Je me répète à propos des lignes budgétaires : les avez-vous réclamées ? Quels ont été les débats au CA là-dessus ? Quel est le budget global de votre établissement ? Comment sont réparties les dépenses ? Etc...
Les messages rendent compte de ce que vous vivez mais vous ne dites pas ce que vous avez essayé de faire pour changer les choses, notamment sur les ordinateurs.
Il manque quelque chose dans votre équation : les collègues sont bien souvent les premiers à ne pas oser demander, ou à ne même pas en avoir l'idée. On peut analyser comment historiquement et culturellement s'est installé cette idée qu'il était normal de fonctionner avec son propre matériel et de quémander des bouts de chandelles, mais l'idée est bien là.
Je suis peut-être influencé parce que je suis dans un lycée ou certains collègues refusent de poser la moindre question qui fâche de peur d'être mal vu de la direction ou des fédérations de parents (une des listes de représentant au CA s'est régulièrement débrouillée, avec maneuvre en salle des profs et coups de Jarnac, pour que certaines motions ne soient même pas déposées et certaines questions pas ajoutée à l'ordre du jour), mais globalement, utiliser son énergie pour faire remonter des demandes collectives peut être pesant pour des résultats faibles.
Un exemple concret : nous n'avons pas de ligne directe de notre sdp vers l'extérieur. Pour appeler, il faut se plier à un processus un peu humiliant, par ailleurs terriblement chronophage et inefficace, à savoir appeler le standart, donner le nom de la personne qu'on souhaite joindre, attendre que le standart l'appelle, puis attendre qu'il nous rappelle en sdp et nous transmette l'interlocuteur si il l'a eu. Ou alors, il faut se déplacer à la vie scolaire.
Depuis quelques années, je demande régulièrement aux collègues si ça ne serait pas bien d'avoir une ligne directe. Généralement, j'ai droit à des yeux écarquillés et à des remarques du type moi j'utilise mon portable c'est plus simple, aucun collègue ou presque ne semblant voir le côté incongru professionnellement qu'il y a à appeler depuis un 06 perso -ce qui surprend quand même certains de nos parents CSP+-.
J'avoue, franchement, j'ai laissé tomber. Je passe à la vie scolaire, je perds du temps mais ça me donne un prétexte pour compter fleurette aux AED.
Comme dit par d'autres interlocuteurs, même s'il est peut-être possible de se mobiliser, de faire des demandes, de trouver des astuces, de faire bouger des lignes, c'est en définitive beaucoup d'énergie dépensée pour des questions relativement dérisoires, et surtout ça ne remplace pas ce que devrait être une politique globale de fonctionnement.
Je suis parfaitement conscient de passer sous silence certaines choses mais on est sur neoprofs, où il faut parfois ne pas dire certaines choses si on veut rester dans le fil et avancer ;-)
Malgré tout ce que j'écris plus haut, quand j'ai besoin de produits simples en chimie (vit C, doliprane, hydroxychloroquine (non, ça c'est une blague), eau minérale, colorants...), je préfère dépenser quelques euros de ma poche en faisant mes courses plutôt que de passer 3 jours pour les obtenir (c'est pour ça que j'achète mes stylos rouges).
Ma dernière commande "crédits région", c'est une semaine de travail de cadre à temps plein en tout cumulé. J'ai le même syndrome que beaucoup de collègues mais je considère que ça fait partie de mon travail (ORS d'agrégé), j'essaie juste d'équilibrer pertes et profits.
- DanskaProphète
Rosanette a écrit:
Par contre je souhaiterais savoir ce qu'on peut dire à un employeur qui ne veut vous donner que LibreO. Pas ce que vous n'arrivez pas à faire (sans prendre trop de temps) mais ce qu'il est impossible de faire, pour un usage professionnel de traitement de texte dans le secondaire.
Ce qui est bien avec ce raisonnement, c'est que ça peut s'appliquer à n'importe quoi :lol:
"Vous préférez tel logiciel pour aller plus vite et gagner du temps ? Pas grave, on vous fournit celui-là."
"Vous préférez travailler avec tel manuel ? Oui mais tel éditeur est moins cher, vous aurez celui-là."
"Vous préféreriez un papier de bonne qualité pour imprimer vos cours ? Trop cher, vous aurez du papier bas de gamme."
Etc., etc. J'en reviens toujours à la même conclusion : on n'a décidément besoin de personne pour flinguer la profession, on y arrive très bien nous-mêmes !
Bref, je vais faire comme les autres et arrêter la, heu, "discussion" ici, personne n'a jamais réussi à faire changer d'avis un mur après tout.
- BoubouleDoyen
Danska a écrit:Bouboule a écrit:
(Mais 150€ pour les SES, c'est quoi, même pas 50c par élève pour un an ? Qu'est-ce que vous en faites du coup ? Et pour le collège en physique-chimie, combien on vous donne ?)
Bah pas grand-chose, justement : en général, on achète quelques bouquins qui restent au CDI, on se paye un abonnement à Alter Eco qu'on garde dans nos salles pour pouvoir prêter les numéros aux élèves ou on achète trois DVD avec leurs droits. Et encore, on se met d'accord en début d'année ; si on utilisait ce budget chacun dans son coin, on ne pourrait absolument rien en faire.
Je comprends bien, ça nous paierait juste l'abonnement lycée au BUP.
Chiffrez ce que vous souhaiteriez, osez le présenter (je ne devrais pas dire ça, je suis bien content d'avoir peu de demandes en face des miennes).
- ProvenceEnchanteur
Tu fais des poly de cours, Rosanette?Rosanette a écrit:Mais oui ! Pour écrire un mémoire j'imagine que ça coince ; pour les formules mathématiques j'imagine qu'il faut avoir le coup de main, mais pour faire un poly de cours ça n'est pas indigent, faut pas pousser.
Je serais assez curieuse de savoir comment tu travailles au quotidien et quel usage tu fais du matériel mis à ta disposition.
- RosanetteEsprit éclairé
Danska a écrit:Rosanette a écrit:
Par contre je souhaiterais savoir ce qu'on peut dire à un employeur qui ne veut vous donner que LibreO. Pas ce que vous n'arrivez pas à faire (sans prendre trop de temps) mais ce qu'il est impossible de faire, pour un usage professionnel de traitement de texte dans le secondaire.
Ce qui est bien avec ce raisonnement, c'est que ça peut s'appliquer à n'importe quoi :lol:
"Vous préférez tel logiciel pour aller plus vite et gagner du temps ? Pas grave, on vous fournit celui-là."
"Vous préférez travailler avec tel manuel ? Oui mais tel éditeur est moins cher, vous aurez celui-là."
"Vous préféreriez un papier de bonne qualité pour imprimer vos cours ? Trop cher, vous aurez du papier bas de gamme."
Etc., etc. J'en reviens toujours à la même conclusion : on n'a décidément besoin de personne pour flinguer la profession, on y arrive très bien nous-mêmes !
Bref, je vais faire comme les autres et arrêter la, heu, "discussion" ici, personne n'a jamais réussi à faire changer d'avis un mur après tout.
Dès lors que tout le monde n'est pas d'accord sur quel logiciel adopter pour être efficace, le raisonnement ne fonctionne pas vraiment ; tout le monde n'est pas d'avis que LibreO pourrit la vie par rapport à Word, loin de là visiblement (même si on a bien compris que certains en avaient gros sur LibreOff pour leurs polys). Dès lors envisager la solution libre et gratuite n'est pas une mesquinerie.
- Une passanteEsprit éclairé
Quand j'ai débuté, il y a presque 20 ans, la suite Office était installée sur tous les PC gratuitement. Puis elle est devenue payante et l'EN a permis à ses enseignants de bénéficier d'une suite office gratuite, qui est ensuite devenue payante mais à un faible prix.
J'ai donc appris (toute seule) à me servir d'un traitement de texte sur cet outil, que je maîtrise à peu près.
Or, on voudrait, alors que mon temps de travail ne cesse de croître d'années en années, que je me forme seule à un nouvel outil ? Dont la seule plus-value est d'être gratuit ? Ce n'est pas rien, cette gratuité, mais qu'on l'impose d'abord aux CDE qui exigent des logiciels fort coûteux comme Pronote (parce qu'ils en ont l'habitude) au lieu des ENT, ou encore que notre ministère cesse de dépenser des millions dans des logiciels finalement peu efficaces.
Alors non, je ne vais pas perdre mon temps (déjà précieux et fort bien occupé) à me former à un outil qui va m'imposer de revoir la présentation de tous mes documents.
Et comme cela a déjà été signalé, selon les ordinateurs de mon établissement d'où je me connecte, je vais avoir un traitement de texte différent (Libreoffice, openoffice ou word), je garde donc l'outil que je maîtrise !
J'ai donc appris (toute seule) à me servir d'un traitement de texte sur cet outil, que je maîtrise à peu près.
Or, on voudrait, alors que mon temps de travail ne cesse de croître d'années en années, que je me forme seule à un nouvel outil ? Dont la seule plus-value est d'être gratuit ? Ce n'est pas rien, cette gratuité, mais qu'on l'impose d'abord aux CDE qui exigent des logiciels fort coûteux comme Pronote (parce qu'ils en ont l'habitude) au lieu des ENT, ou encore que notre ministère cesse de dépenser des millions dans des logiciels finalement peu efficaces.
Alors non, je ne vais pas perdre mon temps (déjà précieux et fort bien occupé) à me former à un outil qui va m'imposer de revoir la présentation de tous mes documents.
Et comme cela a déjà été signalé, selon les ordinateurs de mon établissement d'où je me connecte, je vais avoir un traitement de texte différent (Libreoffice, openoffice ou word), je garde donc l'outil que je maîtrise !
- Dame JouanneÉrudit
Et quand on aura bien discuté du sexe des anges, on arrivera toujours au même paradoxe : nous sommes une des seules professions dont l'ordinateur est un outil indispensable à notre travail et pourtant notre (nos si tu veux) employeur(s) ne fournit pas cet outil à chacun de ses employés que ce soit pour le travail sur place ou en télétravail. Tu as l'air de trouver cela normal, moi pas.Rosanette a écrit:mafalda16 a écrit:Rosanette a écrit:Dame Jouanne a écrit:
Et vu ton absence de réponse à ma question précédente, j'en déduis que tu trouves normal que notre employeur ne prévoie que 10 ordinateurs pour 100 professeurs, qu'ils travaillent sur place ou en télétravail...
Ton employeur ? C'est la collectivité qui vous équipe, et les situations sont trop contrastés pour que tu renvoies à notre employeur. Dans mon lycée, il n'y a pas de saturation, même en période de conseils de classe où il y a la frénésie de remplissage des bulletins sur place.
Notre métier ne consiste justement pas à être sur un ordi en salle des profs sur tout notre temps de présence au lycée. 100 ordis dans une salle de profs, ça ferait un open space très vide.
Et le juste milieu entre 10 et 100 ? Non, toujours pas ?
Si, encore faut-il le donner, et voir si concrètement un établissement est en situation de saturation ou pas. Ca dépend de beaucoup de facteurs (salle info utilisable en plus, habitudes et horaires des collègues, ...)
- MalagaModérateur
J'ai essayé de passer à Libre Office (pour le traitement de texte et les présentations (les diaporamas)) histoire de me "détacher" de Microsoft et vraiment, je trouve ces logiciels peu intuitifs, peu pratiques. Je me demande d'ailleurs (je n'ai pas la réponse) quel pourcentage d'entreprises, quel pourcentage de secrétaires travaillent avec Libre Office.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- RosanetteEsprit éclairé
Provence a écrit:Tu fais des poly de cours, Rosanette?Rosanette a écrit:Mais oui ! Pour écrire un mémoire j'imagine que ça coince ; pour les formules mathématiques j'imagine qu'il faut avoir le coup de main, mais pour faire un poly de cours ça n'est pas indigent, faut pas pousser.
Je serais assez curieuse de savoir comment tu travailles au quotidien et quel usage tu fais du matériel mis à ta disposition.
Mais quel est donc le sens de cette question ? Il n'était donc pas clair que je faisais tous mes cours à la main, avec les stylos rouges à mon nom que l'administration me donne à la prérentrée ?
Je travaille indifféremment sur Word ou Libre, imprime tout au travail car pas d'imprimante, il m'arrive même de numéroter des lignes sur un texte sans utiliser un stylo ou d'insérer une image ou un tableau.
Certains disent m'avoir vu manier un tableur, un powerpoint ou convertir un fichier en .pdf, mais ce ne sont que des bruits.
- DanskaProphète
Bouboule a écrit:Je comprends bien, ça nous paierait juste l'abonnement lycée au BUP.
Chiffrez ce que vous souhaiteriez, osez le présenter (je ne devrais pas dire ça, je suis bien content d'avoir peu de demandes en face des miennes).
On a déjà essayé, tu sais
Il y a deux ans encore, on a préparé un beau dossier pour expliquer en quoi il aurait été très intéressant pour nous et les élèves d'acheter un livre de socio en une grosse trentaine d'exemplaires pour mener un projet en commun avec le deuxième lycée de la ville. On a même fait une belle fiche pour récapituler l'intérêt pédagogique de la chose, le lien avec le programme (avec extraits du programme et tout), la période pendant laquelle chaque classe l'aurait, etc., et on a présenté le tout au chef d'établissement. Il y pour un peu plus de 200 €. Ca a été accepté, mais on nous a bien fait comprendre qu'on sortait de notre budget, que pour nous obliger il avait fallu piocher sur le budget prévu pour les autres disciplines et qu'il ne fallait pas que ça se reproduise tous les ans.
Alors bon, se battre pour obtenir 50 € de matériel pédagogique en plus, au bout d'un moment, c'est juste usant. Et encore : ce n'était pas pour des stylos, parce que là je pense qu'on ne les aurait jamais eus.
- VinZTDoyen
Allez, LaTeX pour tout le monde et on n'en parle plus !
Sinon, dans mon bahut, nous sommes rationnés en feutres pour tableau blanc, pas plus de deux par semaine ! Un louche trafic se met en place, à coups de flatteries envers l'agent chargé de leur distribution ainsi qu'entre collègues écrivant peu et ceux écrivant beaucoup.
À côté de la salle des profs, une petite salle à la climatisation aléatoire offre généreusement une demi-douzaine d'ordinateurs poussiéreux et à la connexion aléatoire aux 150 professeurs. Byzance, quoi !
Sinon, dans mon bahut, nous sommes rationnés en feutres pour tableau blanc, pas plus de deux par semaine ! Un louche trafic se met en place, à coups de flatteries envers l'agent chargé de leur distribution ainsi qu'entre collègues écrivant peu et ceux écrivant beaucoup.
À côté de la salle des profs, une petite salle à la climatisation aléatoire offre généreusement une demi-douzaine d'ordinateurs poussiéreux et à la connexion aléatoire aux 150 professeurs. Byzance, quoi !
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- RosanetteEsprit éclairé
Dame Jouanne a écrit:
Et quand on aura bien discuté du sexe des anges, on arrivera toujours au même paradoxe : nous sommes une des seules professions dont l'ordinateur est un outil indispensable à notre travail et pourtant notre (nos si tu veux) employeur(s) ne fournit pas cet outil à chacun de ses employés que ce soit pour le travail sur place ou en télétravail. Tu as l'air de trouver cela normal, moi pas.
Donc tu veux ben 100 ordinateurs pour les profs dans un bahut de 100 profs.
J'ai besoin d'un ordinateur, et quand je vais au lycée, j'ai un ordinateur. Dans mon lycée, ils fonctionnent malgré un réseau plutôt lent.
Je pose une autre question : est-ce que tous les profs seraient prêts à faire des horaires de bureau si on leur fournissait le matériel sur leur lieu de travail ? Il me semblait que beaucoup de collègues étaient plutôt contents du choix de pouvoir bosser en partie à la maison, et que ce choix n'implique pas que l'employeur ait à fournir un outil pour le domicile en temps normal.
- BoubouleDoyen
Danska a écrit:Bouboule a écrit:Je comprends bien, ça nous paierait juste l'abonnement lycée au BUP.
Chiffrez ce que vous souhaiteriez, osez le présenter (je ne devrais pas dire ça, je suis bien content d'avoir peu de demandes en face des miennes).
On a déjà essayé, tu sais
Il y a deux ans encore, on a préparé un beau dossier pour expliquer en quoi il aurait été très intéressant pour nous et les élèves d'acheter un livre de socio en une grosse trentaine d'exemplaires pour mener un projet en commun avec le deuxième lycée de la ville. On a même fait une belle fiche pour récapituler l'intérêt pédagogique de la chose, le lien avec le programme (avec extraits du programme et tout), la période pendant laquelle chaque classe l'aurait, etc., et on a présenté le tout au chef d'établissement. Il y pour un peu plus de 200 €. Ca a été accepté, mais on nous a bien fait comprendre qu'on sortait de notre budget, que pour nous obliger il avait fallu piocher sur le budget prévu pour les autres disciplines et qu'il ne fallait pas que ça se reproduise tous les ans.
Alors bon, se battre pour obtenir 50 € de matériel pédagogique en plus, au bout d'un moment, c'est juste usant. Et encore : ce n'était pas pour des stylos, parce que là je pense qu'on ne les aurait jamais eus.
Ah oui, non, je ne parle pas de se battre pour 50€ (ceci écrit, leur rhétorique est classique, tu as l'impression de les ruiner quand tu prends 4 recharges de feutre par semaine, ça me glisse dessus).
Je parle de dossiers beaucoup plus coûteux à adresser à la région (mise minimale 5000€ sinon je ne me déplace pas).
- DanskaProphète
Je pose une autre question : est-ce que tous les profs seraient prêts à faire des horaires de bureau si on leur fournissait le matériel sur leur lieu de travail ? Il me semblait que beaucoup de collègues étaient plutôt contents du choix de pouvoir bosser en partie à la maison, et que ce choix n'implique pas que l'employeur ait à fournir un outil pour le domicile en temps normal.
J'avais dit que j'arrêtais, mais j'ai du mal à ne pas réagir quand je lis des âneries pareilles, donc je réessaie avec des mots simples pour voir si ça rentre mieux.
Une partie de notre travail se fait en télétravail, de fait : les établissements sont très rarement équipés pour pouvoir y travailler tranquillement (c'est-à-dire avec un espace suffisamment calme pour se concentrer et des postes de travail équipés et en nombre suffisant). D'après le Code du Travail, c'est à l'employeur de fournir à ses salariés de quoi travailler - qu'on parle de travail ou de télétravail d'ailleurs. Ce qui est loin d'être le cas dans l'EN.
Ca n'a rien à voir avec les horaires de travail : un salarié du privé qui bosse en télétravail travaille sur un ordi fourni par son employeur, avec toujours le même logiciel (puisqu'il n'alterne pas entre ordi perso et ordi de travail), sur lequel il peut donc faire l'effort de se former même s'il ne l'aime pas. A partir de lui, il peut bien travailler le dimanche à minuit si ça lui chante, mais toujours sur le matériel fourni par l'employeur.
Je ne sais même pas à quoi rime cette discussion : tu enseignes depuis quelques années et tu espères convaincre tout le forum que si si, notre employeur nous fournit tout ce dont on a besoin ? Autrement dit, tous ceux qui se sont exprimés ici sont débiles : dire qu'ils achètent leur propre matériel de travail depuis des années, des dizaines d'années pour certains, alors qu'ils avaient tout sous les yeux depuis le début !
@Bouboule, la discussion a dérivé : à la base, on parlait du matériel de travail qu'on paye nous-mêmes. Heureusement, je n'ai jamais eu à dépenser 5000 € pour acheter mes stylos ou même mon ordinateur ! :lol:
Donc on revient toujours au même problème : peut-être qu'en se battant on arriverait à se faire payer notre matériel (et encore, je suis loin d'être convaincue de ça), mais 1/ ce serait chronophage et épuisant ; 2/ on ne devrait pas avoir à le faire.
- Miss MessyNiveau 7
Je pense que Mafalda, comme moi, n'aime pas beaucoup LibreOffice (le seul installé je crois sur nos ordis de la SdP) car nous sommes profs de langues et que donc, lorsque nous créons des activités - même des exercices assez basiques – nous y mettons beaucoup d'images d'illustration. Alors que c'est hyper-facile chez moi (Word), en SdP c'est quasi-impossible (les images, quand j'arrive à les télécharger, se mettent n'importe où, ne peuvent pas se mettre vraiment en "devant le texte", "derrière le texte", etc). Bon, je suis peut-être juste une quiche en LibreOffice …Rosanette a écrit:Mais on n'a toujours pas eu un début d'explication pour comprendre en quoi LibreOffice n'est pas un outil de travail acceptable sur un ordinateur de salle des profs.
(Zut, entre-temps, d'autres ont répondu à peu près la même chose, en parlant aussi de la mise en page approximative).
En ce qui concerne nos 2 ordis fixes de la SdP, il s'agit du recyclage des ordis de l'administration, quand ceux des 2 secrétaires ont été changés. Sinon, depuis quelques mois, nous avons un (ou 2 ?) ordis portables, mais je n'ai aucune idée où mes 2 collègues qui s'occupent du réseau les ont récupérés. Par contre, les 2 fixes sont reliés à la photocopieuse qui fait office d'imprimante, et cela fonctionne généralement très bien.
- RuthvenGuide spirituel
Dans les besoins, j'ajouterais un abonnement gratuit à une BU et un accès aux ressources numériques à distance (et une prime "Livres" au moins à chaque changement de programme).
- marypopNiveau 9
Ruthven a écrit:Dans les besoins, j'ajouterai un abonnement gratuit à une BU et un accès aux ressources numériques à distance (et une prime "Livres" au moins à chaque changement de programme).
Alors ça, je plussoie !!!
Je suis stagiaire cette année, j'ai donc accès à toutes les ressources INSPE : CRD (centre de recherche et de documentations) et ressources numériques de la recherche.
Je trouve ça formidable, et très dommage que l'ensemble des enseignants ne puissent pas en profiter !!!!
- RosanetteEsprit éclairé
Miss Messy a écrit:Je pense que Mafalda, comme moi, n'aime pas beaucoup LibreOffice (le seul installé je crois sur nos ordis de la SdP) car nous sommes profs de langues et que donc, lorsque nous créons des activités - même des exercices assez basiques – nous y mettons beaucoup d'images d'illustration. Alors que c'est hyper-facile chez moi (Word), en SdP c'est quasi-impossible (les images, quand j'arrive à les télécharger, se mettent n'importe où, ne peuvent pas se mettre vraiment en "devant le texte", "derrière le texte", etc). Bon, je suis peut-être juste une quiche en LibreOffice …Rosanette a écrit:Mais on n'a toujours pas eu un début d'explication pour comprendre en quoi LibreOffice n'est pas un outil de travail acceptable sur un ordinateur de salle des profs.
(Zut, entre-temps, d'autres ont répondu à peu près la même chose, en parlant aussi de la mise en page approximative).
En ce qui concerne nos 2 ordis fixes de la SdP, il s'agit du recyclage des ordis de l'administration, quand ceux des 2 secrétaires ont été changés. Sinon, depuis quelques mois, nous avons un (ou 2 ?) ordis portables, mais je n'ai aucune idée où mes 2 collègues qui s'occupent du réseau les ont récupérés. Par contre, les 2 fixes sont reliés à la photocopieuse qui fait office d'imprimante, et cela fonctionne généralement très bien.
Je suis prof de langues aussi, je ne bourre pas mes docs d'illustrations mais j'en insère souvent quand même, et le positionnement des images sur LibreO est évidemment paramétrable, comme la distance entre le texte est l'image, l'espace à laisser en haut, à droite, à gauche, etc.
- RosanetteEsprit éclairé
Danska a écrit:Je pose une autre question : est-ce que tous les profs seraient prêts à faire des horaires de bureau si on leur fournissait le matériel sur leur lieu de travail ? Il me semblait que beaucoup de collègues étaient plutôt contents du choix de pouvoir bosser en partie à la maison, et que ce choix n'implique pas que l'employeur ait à fournir un outil pour le domicile en temps normal.
J'avais dit que j'arrêtais, mais j'ai du mal à ne pas réagir quand je lis des âneries pareilles, donc je réessaie avec des mots simples pour voir si ça rentre mieux.
Une partie de notre travail se fait en télétravail, de fait : les établissements sont très rarement équipés pour pouvoir y travailler tranquillement (c'est-à-dire avec un espace suffisamment calme pour se concentrer et des postes de travail équipés et en nombre suffisant). D'après le Code du Travail, c'est à l'employeur de fournir à ses salariés de quoi travailler - qu'on parle de travail ou de télétravail d'ailleurs. Ce qui est loin d'être le cas dans l'EN.
Ca n'a rien à voir avec les horaires de travail : un salarié du privé qui bosse en télétravail travaille sur un ordi fourni par son employeur, avec toujours le même logiciel (puisqu'il n'alterne pas entre ordi perso et ordi de travail), sur lequel il peut donc faire l'effort de se former même s'il ne l'aime pas. A partir de lui, il peut bien travailler le dimanche à minuit si ça lui chante, mais toujours sur le matériel fourni par l'employeur.
Je ne sais même pas à quoi rime cette discussion : tu enseignes depuis quelques années et tu espères convaincre tout le forum que si si, notre employeur nous fournit tout ce dont on a besoin ? Autrement dit, tous ceux qui se sont exprimés ici sont débiles : dire qu'ils achètent leur propre matériel de travail depuis des années, des dizaines d'années pour certains, alors qu'ils avaient tout sous les yeux depuis le début !
@Bouboule, la discussion a dérivé : à la base, on parlait du matériel de travail qu'on paye nous-mêmes. Heureusement, je n'ai jamais eu à dépenser 5000 € pour acheter mes stylos ou même mon ordinateur ! :lol:
Donc on revient toujours au même problème : peut-être qu'en se battant on arriverait à se faire payer notre matériel (et encore, je suis loin d'être convaincue de ça), mais 1/ ce serait chronophage et épuisant ; 2/ on ne devrait pas avoir à le faire.
Nous ne sommes pas tenus de faire du télétravail, nous en faisons dans les faits, dans notre préparation de cours ; ça change énormément de choses sur les obligations qu'aurait notre employeur.
- BoubouleDoyen
Danska a écrit:
@Bouboule, la discussion a dérivé : à la base, on parlait du matériel de travail qu'on paye nous-mêmes. Heureusement, je n'ai jamais eu à dépenser 5000 € pour acheter mes stylos ou même mon ordinateur ! :lol:
Donc on revient toujours au même problème : peut-être qu'en se battant on arriverait à se faire payer notre matériel (et encore, je suis loin d'être convaincue de ça), mais 1/ ce serait chronophage et épuisant ; 2/ on ne devrait pas avoir à le faire.
Oui, la discussion semble avoir un peu dérivé mais j'étais quand même bien resté sur l'idée que vous pouvez faire une demande d'équipement du "département SES" de votre lycée de 3 ordinateurs portables (et de ce que vous souhaitez d'autre).
Comment la physique obtient-elle ses ordis dans votre lycée ? Ses GBF ? Ses spectro ? Ses cartes d'acquisition ?
(Et on ne se fait pas payer notre matériel, on demande un équipement pour le lycée et on s'en sert ; on le laisse au lycée quand on mute.)
- Miss MessyNiveau 7
En lycée, sans doute ? Car en collège, on en met vraiment beaucoup sur le même document (exemple ci-joint).Rosanette a écrit:Je suis prof de langues aussi, je ne bourre pas mes docs d'illustrations mais j'en insère souvent quand même, et le positionnement des images sur LibreO est évidemment paramétrable, comme la distance entre le texte est l'image, l'espace à laisser en haut, à droite, à gauche, etc.
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