- JennyMédiateur
Honchamp a écrit:Le problème est que le gouvernement fait tout ce qu'il peut pour ne pas déclarer les masques obligatoires.
On les évoque éventuellement obligatoires dans les transports.
Pas davantage, à l'heure actuelle.
Seraient-ils capables de renvoyer les élèves en classe SANS MASQUES ?
Si les profs en ont , et si les élèves n'en ont pas, il faut que nous refusions de prendre les élèves.
Un masque en tissu ne nous protégera pas, il protégera un peu les élèves.
- clo74Niveau 9
Une question que je me pose : pourquoi chercher à tout prix à faire revenir à l'école une moitié d'élève, puisque de toute façon, on ne pourra pas les évaluer? On fera garderie avec les quelques-uns qui viendront en cours, et on fera quoi pour les autres? En tout cas il sera impossible d'évaluer, donc le troisième trimestre n'existe pas, pour nous en tout cas (dans le Haut-Rhin, on a été confiné une semaine avant les autres, et dans mon lycée on a souvent une note par classe pour ce troisième trimestre...) Et quid de l'oral de français? Comment le maintenir si tous les élèves n'ont pas la même quotité de cours?
- gouf09Niveau 1
Y aura plus de pédagogie à la maison... Ce sera des cours une semaine sur deux c'est tout. Fin c'est ce que j'ai compris et ce serait le plus logique.Nicolatsar a écrit:henriette a écrit:Je pense comme toi. D'autant qu'on ignore combien de parents préféreront que leurs enfants restent à la maison.historien14 a écrit:Paleoprof a écrit:Admettons pour le seuil de 15 par groupe. Cela signifie diviser par deux grand maximum l'effectif total d'un lycée. Mon établissement compte 1700 élèves. On est donc prêt à accueillir 800-850 élèves sans aucun risque? Le lycée est un lieu de vie, une partie non négligeable de nos élèves y erre dans les couloirs en dehors de toute heure de cours. Comment, avec notre dizaine de collègues de la vie sco, gérer les flux et stationnements de tout ce petit monde sans prendre de risque sanitaire?
Le seuil de 15 élèves est un maximum si j'ai bien compris ce qui est remonté. Il y aura sûrement des ajustements selon les régions, les établissements... Je ne pense pas qu'il faille prendre ce nombre pour argent comptant comme aucun arbitrage n'a encore été fait.
Pour le reste, il faut encore attendre puisque de nombreuses questions restent en suspens sur cette reprise.
Imaginons que tout se fasse. Peut-on m'expliquer comment l'enseignant qui assurera ses cours pourra-t-il assurer, dans le même temps, la continuité pédagogique pour les élèves restant à la maison?
- PointàlaligneExpert
Il y a plus haut sur le fil le lien vers une pétition contre la reprise des cours le 11 mai.
En voici une autre, lancée par FO.
Pour signer
En voici une autre, lancée par FO.
Pétition a écrit: Le CHSCT ministériel indique dans un avis voté par FO et FSU : ” Le CHSCT M demande un dépistage généralisé aux personnels et aux élèves comme préalable à toute reprise d’activité. “
Nous, soussigné(e)s considérons que sans dépistage généralisé, sans les mesures de protection nécessaires, toute reprise est inacceptable.
Nous refusons que l’école et nos vies soient la variable d’ajustement des besoins du MEDEF.
Nous, soussigné(e)s, exigeons des préalables à toute reprise d’activité :
- Le dépistage systématique de tous les personnels et des élèves ;
- La mise en œuvre de toutes les mesures de protection nécessaires (équipements de protection à hauteur des besoins, désinfection totale des locaux, tests quotidiens…).
Pour signer
- A TuinVénérable
PabloPE a écrit:Ben écoute tu n'as jamais connu de familles de 3 générations sous le même toit? Honnêtement? Certains ont pourtant témoigné qu'à la campagne ils en voyaient aussi.Thalia de G a écrit:Pablo, personne ne t'empêche de témoigner de ton vécu, mais il est différent de tant d'autres.
En l'occurrence, on peut supposer que les GP pourront garder les enfants qui n'iront pas à l'école, dans d'autres villes, villages quartiers, ce sera plus compliqué.
Je comprends parfaitement que vous ayez un job difficile mais attention à ne pas non plus décider systématiquement ce qu'on a le droit de dire ou pas, de quel sujet on peut discuter ou non, on est entre adultes si quelqu'un n'est pas d'accord avec nous, il déroule ses arguments et basta. C'est le principe d'un forum. Tant que personne ne s'insulte ni de développe des théories disons très particulières on peut en débattre non?
Oui je confirme que ça a existé, et que cela existe encore comme dans le Cantal par exemple. Mais bon souvent maintenant ce sont des familles qui ont des maisons à proximité les unes des autres dans les villages. Bref, pourquoi pas le dire en effet.
Pourquoi certaines personnes ramènent les choses au "j'ai raison, tu as tort", quand on avance des éléments pour discuter et échanger ? Encore un aparté, mais pour le coup j'ai constaté cela parfois aussi au quotidien avec certaines personnes, comme si une rivalité s'installait, une menace ou je ne sais. Donc la personne en face "ferme" le débat, confisque en ramenant l'échange à une querelle de clocher que ce n'était pas pour soi. Peut-être une façon de faire valoir son point de vue en forçant la main, je ne sais pas ? Pour le forum j'ai très bien compris la nécessité de sourcer les choses, mais il est vrai que dans la réalité, dans une conversation avec quelqu'un,ce n'est pas agréable dans le sens où cela peut agacer quand on se lance dans un échange passionné sur un sujet, et qu'on se fait plomber d'un coup avec un argument bizarre ou HS dont l'objectif est de nous faire sentir être une personne qui a voulu "avoir raison" alors que le but était de discuter et échanger. JE ne sais pas si je suis claire Du coup si quelqu'un voit ce que je veux dire et peut l'expliquer plus distinctement, je suis preneuse !
Précision de la modération : personne n'a ramené justement les choses à "j'ai raison, tu as tort". La modération a précisé : sur ce point, on n'en sait rien, c'est tout, sans prétendre que quelqu'un aurait plus raison qu'un autre, justement. Donc "nulle querelle de clocher", ni volonté de "faire valoir un point de vue". Maintenant, s'il est vrai que dans une discussion banale on n'est pas tenu de sourcer tout ce qu'on avance, dans le cas d'un sujet aussi sensible qu'une pandémie, qui plus est sur un forum public consacré à l'éducation, il est important que chacun puisse sourcer un minimum ce qu'on y affirme, tout simplement ... ou alors on nuance davantage, ce n'est pas plus compliqué que cela.
Serge, pour la modération.
- RuthvenGuide spirituel
L'avis de Brighelli (bon, je sais, on s'en moque, mais c'est pour le plaisir de faire hurler) :
ICI
""Nous sommes les prêtres des Lumières"
Je m’en voudrais de penser que certains de mes collègues ne le sont guère. Après tout, plus de 10.000 d’entre eux font cours, depuis un mois, aux enfants des soignants — chaque jour, et sans se prendre nécessairement pour des héros. Qu’est-ce qui vous empêche d’en faire autant — étant entendu que l’on vous fournira des masques, si vous trouvez pratique de parler avec un bâillon, et que vous vous laverez les mains…
J’entends bien les objections. « J’ai telle maladie cardiaque, je suis trop gros, je suis trop vieux… » Si vous pensez avoir des excuses, faites-vous porter pâles. Sinon…
Etes-vous vraiment de ceux qui pensent qu’après 60 ans la vie est terminée ? J’en ai 66, et je suis heureux de retourner en classe."
ICI
""Nous sommes les prêtres des Lumières"
Je m’en voudrais de penser que certains de mes collègues ne le sont guère. Après tout, plus de 10.000 d’entre eux font cours, depuis un mois, aux enfants des soignants — chaque jour, et sans se prendre nécessairement pour des héros. Qu’est-ce qui vous empêche d’en faire autant — étant entendu que l’on vous fournira des masques, si vous trouvez pratique de parler avec un bâillon, et que vous vous laverez les mains…
J’entends bien les objections. « J’ai telle maladie cardiaque, je suis trop gros, je suis trop vieux… » Si vous pensez avoir des excuses, faites-vous porter pâles. Sinon…
Etes-vous vraiment de ceux qui pensent qu’après 60 ans la vie est terminée ? J’en ai 66, et je suis heureux de retourner en classe."
- WinmarNiveau 5
[quote="numéro6"]Blanquer sur LCP aujourd'hui à propos du déconfinement progressif à partir du 11 mai :
"Bien entendu, un professeur qui a une vulnérabilité de santé ne viendra pas" en classe, précise @jmblanquer.
"Et si l'on a un parent vulnérable chez soi, on ne vient pas non plus."
vidéo
Le problème est qu'on peut être malade (c'est mon cas) voire gravement malade sans avoir de vulnérabilité de santé. Le danger sanitaire concerne tout le monde, pas seulement certaines catégories de la population.
"Bien entendu, un professeur qui a une vulnérabilité de santé ne viendra pas" en classe, précise @jmblanquer.
"Et si l'on a un parent vulnérable chez soi, on ne vient pas non plus."
vidéo
Le problème est qu'on peut être malade (c'est mon cas) voire gravement malade sans avoir de vulnérabilité de santé. Le danger sanitaire concerne tout le monde, pas seulement certaines catégories de la population.
- PaleoprofFidèle du forum
J'ai encore du mal m'exprimer. Le seuil de 15 élèves est un maximum, mais pour de nombreux lycéens, l'établissement est avant tout un lieu de vie dans lequel ils sont du matin au soir, avec leurs amis, qu'ils aient cours, ou pas. Comment gérer les flux de tous ces jeunes? On fige l'emploi du temps de 8H30 à 18H , aucune entrée-sortie entre, la cantine on élude la question? On vérifie que les élèves ont bien cours tel jour à telle heure en filtrant aux grilles tous les matins, avec la distance de sécurité de 1 mètre et les attroupements devant la grille? Même si seulement le quart de l'effectif revient, pour aller en cours ou pour être avec ses amis, cela fait 400 personnes dans le bâtiment, ce n'est pas neutre. La vie scolaire a déjà du mal en temps normal à faire respecter les règles de vie commune, les flux et les groupuscules, alors avec les gestes barrière, n'en parlons pas.
_________________
Je construis ma suite......
- NicolatsarNiveau 9
gouf09 a écrit:Y aura plus de pédagogie à la maison... Ce sera des cours une semaine sur deux c'est tout. Fin c'est ce que j'ai compris et ce serait le plus logique.Nicolatsar a écrit:henriette a écrit:Je pense comme toi. D'autant qu'on ignore combien de parents préféreront que leurs enfants restent à la maison.historien14 a écrit:
Le seuil de 15 élèves est un maximum si j'ai bien compris ce qui est remonté. Il y aura sûrement des ajustements selon les régions, les établissements... Je ne pense pas qu'il faille prendre ce nombre pour argent comptant comme aucun arbitrage n'a encore été fait.
Pour le reste, il faut encore attendre puisque de nombreuses questions restent en suspens sur cette reprise.
Imaginons que tout se fasse. Peut-on m'expliquer comment l'enseignant qui assurera ses cours pourra-t-il assurer, dans le même temps, la continuité pédagogique pour les élèves restant à la maison?
Et bien si on reprend l'interview :
Et je pense qu'il y a un beaucoup de familles qui ne mettront pas leurs enfants. Je vois tout à fait la suite : les CDE qui demanderont de déposer nos cours sur l'ENT en rentrant du travail !JMB a écrit:Si une famille ne veut pas envoyer son enfant à l’école, ce sera possible mais dans ce cas, il aura l’obligation de suivre l’enseignement à distance: "un élève ne sera jamais en dehors de l’obligation scolaire".
_________________
Quels enfants léguerons-nous à notre terre ?
- HonchampDoyen
Hermiony a écrit:Mais pourquoi faire reprendre les 3e alors que le brevet leur sera donné en contrôle continu?? Les collègues ne vont tout de même pas devoir les évaluer d'ici fin juin?
Euh, j'ai des collègues (une PP de 3ème, par exemple) qui ont pris très au sérieux la notion de nécessaire assiduité professée par Blanquer lors de ses annonces sur les examens en CC.
Il y a encore eu une prise de bec, sur un fil Pronote, à ce sujet, juste avant les vacances.
(Bon, je pense que notre chef, soucieux de son taux de réussite viendrait calmer le jeu. Mais jusque là, il ne l'a pas fait.)
Je pense que des collègues sont prêt(e)s à faire des évaluations sérieuses au retour en classe. N'oublions pas qu'il y aura un bulletin de 3ème trimestre. Certain(e)s s'y raccrochent dur comme fer.
Rien qu'à cause des tensions qui vont en résulter, je crains de reprendre.
Et de plus, je râlerai comme je pourrai pour refuser une sorte de pré-rentrée générale en salle de réunion, où nous serions 60 à touche/touche.
Mais j'ai une collègue/copine qui s'ennuie tellement chez elle qui n'attend que ça pour "retrouver tout le monde".
Perso, je me dis que je n'aurai quand même pas enduré plus de 2 mois de confinement strict pour aller plonger au milieu d'autant de gens...
Bouh, que ce ministre est anxiogène...
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- FireflyNiveau 9
Hermiony a écrit:Mais pourquoi faire reprendre les 3e alors que le brevet leur sera donné en contrôle continu?? Les collègues ne vont tout de même pas devoir les évaluer d'ici fin juin?
JMB a dit qu'il se basait aussi sur ce qui est fait à l'étranger. Et à l'étranger ils font rentrer en priorité les fin de cycle.
- User9397Niveau 9
eleonore69 a écrit:Propositions tout simplement surréaliste !
(je précise que je travaille en lycée)
Ainsi pour les maternelles et les primaires : comment faire respecter les gestes barrières. que faire de l'autre demi-groupe (pas d'étude...)
Le but c'était de permettre aux parents de retravailler or il va bien falloir récupérer/ garder les enfants de l'autre demi-groupe..
En collège idem : difficiles de faire respecter les gestes et que faire de l'autre demi-groupe
En lycée (structure que je connais mieux) on a 35-36 élèves par classe, pas moyen de faire prendre conscience du respect des gestes barrières avant le confinement (peur-être ont-ils terriblement évolué pendant le confinement) , portant j'ai un public de centre-ville pas difficile...
Je doute que l'on est le matériel nécessaire en quantité suffisante(gel, masques.) Pour les demi-goupe , on fait comment 15+15 + 6 ?
J'imagine la pré-rentrée des profs (on est + de 200 dans mon établissement).
Mais bon je vous rappelle que Blanquer prétendait que les cours se poursuivait alors que la rumeur de confinement commençait à enfler...
Quand il n'y a pas de propositions, cela ne va pas. Quand on a des propositions, cela ne va pas... Donc, au final : quand est-ce que ça ira ?
Pour le moment, ce sont des pistes, des hypothèses de travail car, je ne sais pas si cela a été remarqué mais le gouvernement est sommé depuis une semaine de données des indications (je l'ai déjà dit, je ne suis pas un pro-gouvernement). Là, des premières indications sont données. On avance, on arrive à avoir un cadre et un protocole sanitaire sera mis en place.
Evidemment, il y aura toujours un établissement dans lequel telles ou telles décisions/préconisations ne sera pas réalisable. C'est pour cela que des décisions locales dans un cadre national sera mis en place. Evidemment, et il n'y a pas besoin d'être très doué pour le comprendre, un déconfinement dans un établissement de 200 élèves ne sera pas le même que dans une structure de 2000 élèves. Parfois cela sera simple, parfois celui sera plus compliqué. parfois il y a des salles d'études suffisamment grandes, parfois pas. Pareil pour la salle de classe.
Pourquoi vous n'attends pas d'avoir tous les éléments ?
- VanGogh59Expert spécialisé
D'autant qu'un membre de néo faisait signaler avoir reçu un mail précisant que le calendrier des conseils ne changeraient pas par rapport aux années précédentes. Donc cela voudrait dire 2 semaines pour obtenir des notes et des compétences... Mais bien sûr !Hermiony a écrit:Mais pourquoi faire reprendre les 3e alors que le brevet leur sera donné en contrôle continu?? Les collègues ne vont tout de même pas devoir les évaluer d'ici fin juin?
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- kensingtonEsprit éclairé
Firefly a écrit:Hermiony a écrit:Mais pourquoi faire reprendre les 3e alors que le brevet leur sera donné en contrôle continu?? Les collègues ne vont tout de même pas devoir les évaluer d'ici fin juin?
JMB a dit qu'il se basait aussi sur ce qui est fait à l'étranger. Et à l'étranger ils font rentrer en priorité les fin de cycle.
Pour la validation des compétences du socle?
- WinmarNiveau 5
Ruthven a écrit:L'avis de Brighelli (bon, je sais, on s'en moque, mais c'est pour le plaisir de faire hurler) :
ICI
""Nous sommes les prêtres des Lumières"
Je m’en voudrais de penser que certains de mes collègues ne le sont guère. Après tout, plus de 10.000 d’entre eux font cours, depuis un mois, aux enfants des soignants — chaque jour, et sans se prendre nécessairement pour des héros. Qu’est-ce qui vous empêche d’en faire autant — étant entendu que l’on vous fournira des masques, si vous trouvez pratique de parler avec un bâillon, et que vous vous laverez les mains…
J’entends bien les objections. « J’ai telle maladie cardiaque, je suis trop gros, je suis trop vieux… » Si vous pensez avoir des excuses, faites-vous porter pâles. Sinon…
Etes-vous vraiment de ceux qui pensent qu’après 60 ans la vie est terminée ? J’en ai 66, et je suis heureux de retourner en classe."
Quelqu'un sait où il enseigne ?
- User9397Niveau 9
Nicolatsar a écrit:henriette a écrit:Je pense comme toi. D'autant qu'on ignore combien de parents préféreront que leurs enfants restent à la maison.historien14 a écrit:Paleoprof a écrit:Admettons pour le seuil de 15 par groupe. Cela signifie diviser par deux grand maximum l'effectif total d'un lycée. Mon établissement compte 1700 élèves. On est donc prêt à accueillir 800-850 élèves sans aucun risque? Le lycée est un lieu de vie, une partie non négligeable de nos élèves y erre dans les couloirs en dehors de toute heure de cours. Comment, avec notre dizaine de collègues de la vie sco, gérer les flux et stationnements de tout ce petit monde sans prendre de risque sanitaire?
Le seuil de 15 élèves est un maximum si j'ai bien compris ce qui est remonté. Il y aura sûrement des ajustements selon les régions, les établissements... Je ne pense pas qu'il faille prendre ce nombre pour argent comptant comme aucun arbitrage n'a encore été fait.
Pour le reste, il faut encore attendre puisque de nombreuses questions restent en suspens sur cette reprise.
Imaginons que tout se fasse. Peut-on m'expliquer comment l'enseignant qui assurera ses cours pourra-t-il assurer, dans le même temps, la continuité pédagogique pour les élèves restant à la maison?
Encore une fois, tout dépend de la suite des décisions que nous n'avons pas. Plusieurs hypothèses :
- Si les groupes alternent une semaine sur l'autre : le groupe en présentiel fait un cours/remédiation/révision pendant que le groupe en distanciel fait des révisions. Inversement la semaine suivante (quitte à retravailler un peu les emplois du temps pour que semaine A dure deux semaines et semaine B deux semaines...)
- Seul une partie de la classe est en présentiel jusqu'au 4 juillet. Et puis, pas de prise de tête et transposition de ce que l'on fait en présentiel pour les élèves à distance. Alors, certes les cours seront moins "intéressants" mais au moins on se facilite le travail.
- celitianSage
Peut-être que parce qu'on attend déjà tellement d'éléments que l'on a compris qu'ils improvisaient tout le temps, quelques exemples :historien14 a écrit:eleonore69 a écrit:Propositions tout simplement surréaliste !
(je précise que je travaille en lycée)
Ainsi pour les maternelles et les primaires : comment faire respecter les gestes barrières. que faire de l'autre demi-groupe (pas d'étude...)
Le but c'était de permettre aux parents de retravailler or il va bien falloir récupérer/ garder les enfants de l'autre demi-groupe..
En collège idem : difficiles de faire respecter les gestes et que faire de l'autre demi-groupe
En lycée (structure que je connais mieux) on a 35-36 élèves par classe, pas moyen de faire prendre conscience du respect des gestes barrières avant le confinement (peur-être ont-ils terriblement évolué pendant le confinement) , portant j'ai un public de centre-ville pas difficile...
Je doute que l'on est le matériel nécessaire en quantité suffisante(gel, masques.) Pour les demi-goupe , on fait comment 15+15 + 6 ?
J'imagine la pré-rentrée des profs (on est + de 200 dans mon établissement).
Mais bon je vous rappelle que Blanquer prétendait que les cours se poursuivait alors que la rumeur de confinement commençait à enfler...
Quand il n'y a pas de propositions, cela ne va pas. Quand on a des propositions, cela ne va pas... Donc, au final : quand est-ce que ça ira ?
Pour le moment, ce sont des pistes, des hypothèses de travail car, je ne sais pas si cela a été remarqué mais le gouvernement est sommé depuis une semaine de données des indications (je l'ai déjà dit, je ne suis pas un pro-gouvernement). Là, des premières indications sont données. On avance, on arrive à avoir un cadre et un protocole sanitaire sera mis en place.
Evidemment, il y aura toujours un établissement dans lequel telles ou telles décisions/préconisations ne sera pas réalisable. C'est pour cela que des décisions locales dans un cadre national sera mis en place. Evidemment, et il n'y a pas besoin d'être très doué pour le comprendre, un déconfinement dans un établissement de 200 élèves ne sera pas le même que dans une structure de 2000 élèves. Parfois cela sera simple, parfois celui sera plus compliqué. parfois il y a des salles d'études suffisamment grandes, parfois pas. Pareil pour la salle de classe.
Pourquoi vous n'attends pas d'avoir tous les éléments ?
- les coefficients pour le bac,
- les coefficients pour le bts,
- les stages en bts 1 et bts2,
- les ccf en bts,
- la reprise pour les bts avec le problème du logement...
qu'ils règlent déjà ça avant de vouloir remettre tout le monde en cours !
- VinZTDoyen
historien14 a écrit:
Pourquoi vous n'attends pas d'avoir tous les éléments ?
Et pourquoi JMB n'attend pas les quinze jours de réflexion avec « toulézacteurs » plutôt qu'annoncer des choses qui déstabilisent tout le monde ?
[Se taire] pendant deux semaines c'est au dessus de ses forces ?
Ce n'est plus de la com, c'est du sitcom son truc, là …
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
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« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- JennyMédiateur
Annoncer la réouverture des écoles sans avoir prévenu le ministre concerné et sans avoir aucune idée de comment s'y prendre est problématique pour moi. C'est logique que ça suscite des inquiétudes importantes.
- User9397Niveau 9
VinZT a écrit:historien14 a écrit:
Pourquoi vous n'attends pas d'avoir tous les éléments ?
Et pourquoi JMB n'attend pas les quinze jours de réflexion avec « toulézacteurs » plutôt qu'annoncer des choses qui déstabilisent tout le monde ? [Se taire] pendant deux semaines c'est au dessus de ses forces ?
Ce n'est plus de la com, c'est du sitcom son truc, là …
Et sa communication fonctionne car encore de nombreuses pages ont été complétées depuis ce midi.
- SergeMédiateur
Heu... s'il n'y avait cours qu'une semaine sur deux par roulement, je ne comprends pas comment cela permettrait aux parents d'aller travailler, puisque c'est le but premier. En devant chercher des solutions pour faire garder leurs enfants une semaine sur deux, les parents qui ont besoin de travailler seront presque tout aussi embêtés que si le confinement des élèves avait été maintenu, non ?
- JennyMédiateur
Serge a écrit:Heu... s'il n'y avait cours qu'une semaine sur deux par roulement, je ne comprends pas comment cela permettrait aux parents d'aller travailler, puisque c'est le but premier. Les parents qui ont besoin de travailler seront presque tout aussi embêtés que si le confinement des élèves avait été maintenu, non ?
Ca dépend de l'activité des parents. Des entreprises vont maintenir le télétravail en grande partie, avec une présence ponctuelle en entreprise. Evidemment, pour certaines activités, ce ne sera pas possible et la reprise partielle de l'école ne sera pas un avantage.
- HonchampDoyen
VinZT a écrit:historien14 a écrit:
Pourquoi vous n'attends pas d'avoir tous les éléments ?
Et pourquoi JMB n'attend pas les quinze jours de réflexion avec « toulézacteurs » plutôt qu'annoncer des choses qui déstabilisent tout le monde ?
[Se taire] pendant deux semaines c'est au dessus de ses forces ?
Ce n'est plus de la com, c'est du sitcom son truc, là …
Oui, tu as raison. Il faudrait qu'il se taise.
Normalement, il a de quoi s'occuper dans son ministère.
Le fait est que cela déstabilise beaucoup de monde...
Mais il occupe le terrain. C'est peut-être pour cela que Macron et Philippe le laissent parler. Vu que Sibeth Ndiaye est grillée.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Madame-de-PierreHabitué du forum
En effet, je ne sais pas trop l'idée est peut-être que les parents se relaient même si ça ne sera pas possible dans de nombreux cas.Serge a écrit:Heu... s'il n'y avait cours qu'une semaine sur deux par roulement, je ne comprends pas comment cela permettrait aux parents d'aller travailler, puisque c'est le but premier. En devant chercher des solutions pour faire garder leurs enfants une semaine sur deux, les parents qui ont besoin de travailler seront presque tout aussi embêtés que si le confinement des élèves avait été maintenu, non ?
Enfin bon c'est du n'importe quoi qui de toute façon ne rimera à rien, le but c'est de coller à la date sortie du chapeau de Macron et de faire "au mieux" en sachant que ça sera naze, dangereux et ne permettra sûrement pas aux élèves de rattraper leur retard.
Toutes ces emm*rdes pour 8 semaines de cours qui n'auront pas lieu parce que ça sera le bazar total ça me gonfle. Macron, ou comment faire brasser de l'air et perdre du temps et de l'énergie à une Nation entière en pure perte.
- BélinacFidèle du forum
C’est une réalité sociale et culturelle qui a été scientifiquement posée. La cohabitation de plusieurs générations sous le même toit, c’est tout simplement le concept de « famille-souche » élaboré au milieu du XIXème par Frédéric Le Play, l’un des pères de l’enquête sociologique. Concept mis au goût du jour par les travaux d’emmanuel Todd à partir des années 80, ainsi que certaines enquêtes collectives et pluridisciplinaires (sur le modèle de celle de Plozévet), comme celle sur les Baronnies des Pyrénées. Alors, certes ce n’est plus le modèle de système familial dominant et il se limite vraisemblablement qu'à quelques espaces géographiques ruraux du sud de la France (et peut-être d’autres régions de la diagonale du vide) …PabloPE a écrit:Ben écoute tu n'as jamais connu de familles de 3 générations sous le même toit? Honnêtement? Certains ont pourtant témoigné qu'à la campagne ils en voyaient aussi.Thalia de G a écrit:Pablo, personne ne t'empêche de témoigner de ton vécu, mais il est différent de tant d'autres.
En l'occurrence, on peut supposer que les GP pourront garder les enfants qui n'iront pas à l'école, dans d'autres villes, villages quartiers, ce sera plus compliqué.
Un extrait d’un article sur « l’enquête des Baronnies » (avec une référence à une étude du jeune Bourdieu sur son Béarn natal, c'est pas un argument d'autorité, ça ?)
Parmi les systèmes de parenté, on connaissait bien les systèmes à parentèle mais un peu moins ceux fondés sur la Maison dans nos sociétés complexes, configuration spatiale, économique et sociale spécifique, support morphologique, patrimoine et base de référence historiquement stable d’un groupe domestique original, cette famille-souche bien connue par le public depuis les travaux de Le Play rédigés sous le Second Empire et remise sous le regard des chercheurs par l’étude de Pierre Bourdieu. En somme, l’union entre le familial, le social et le territoire. Pour Peter Laslett, de l’école de démographie historique d’Oxford, la famille-souche n’existait pas. Seul comptait pour distinguer les formes de groupe domestique le nombre de co-résidents. Or, la famille-souche observable seulement à un moment du cycle familial est une variante de la famille complexe à un moment de son cycle – elle regroupe sous le même toit un couple de parents, l’enfant héritier et son conjoint, leurs enfants –, en même temps qu’elle est un idéal de vie. Peuvent s’adjoindre également à ce groupe familial des germains célibataires de l’une ou l’autre génération selon le niveau économique de la Maison. L’enquête Baronnies a été l’occasion d’approfondir les caractéristiques de cette organisation sociale originale qui perdurait depuis le Moyen Âge et son influence dans l’histoire plus récente des groupes sociaux.
Source
- Ramanujan974Érudit
TFS a écrit:Le SNPDEN semble ne pas vouloir suivre n'importe quoi...
Dans le Café Pédagogique de ce matin, on peut lire:
Prudence des chefs d'établissement
Les personnels de direction ne veulent pas porter seuls la responsabilité de la réouverture des établissements scolaires. C'est la position prise clairement par leur principal syndicat , le Snpden. " Les personnels de direction, en l’état des connaissances scientifiques actuelles relatives au COVID 19, ne sauraient voir leur responsabilité engagée pour des décisions qui ne relèvent ni de leurs compétences ni de leur expertise", écrit le Snpden. "Le SNPDEN ne laissera donc pas, dans des conditions aussi complexes et incertaines, les personnels de direction être les seuls responsables de la sécurité des personnes, élèves comme personnels.. Ce sera donc à ces autorités sanitaires de valider des conditions satisfaisantes pour rouvrir les établissements, comme le ferait une commission de sécurité dans des temps bien moins complexes".
C'est un peu facile de la part des CDE de vouloir se dédouaner de leurs responsabilités.
Il est quand même plus que probable en cas d'infection qu'une plainte leur tombe dessus (parent, enseignant).
D'ailleurs, est-il légalement possible que cela soit le cas et que la responsabilité soit transférée à un échelon supérieur (DASEN, Recteur) ??
Sinon, qu'ils prennent leurs responsabilités et assument leur rôle de chef.
Soit leur établissement est en mesure d'accueillir du monde en sécurité, soit le CDE doit prendre la décision de le laisser fermé.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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