- User2787Niveau 2
L'offre et la demande. Si le service d'éducation et d'instruction proposé actuellement par l'EN ne convient pas aux usagers et que, par conséquent, les entreprises et les familles doivent trouver d'autres solutions, il n'y a pas de raisons que le budget alloué à l'EN le soit dans les proportions actuelles. Au final, oui, il s'agit d'une réflexion sur nos statuts et notre utilité publique.
- TangledingGrand Maître
beaverforever a écrit:La crise du Covid 19 a déjà coûté plus de 300 milliards d'euros en France (au minimum). Dire, "il ne faut pas accueillir les élèves pour respecter une conception élevée du métier enseignant" quitte à favoriser le déclenchement d'un effondrement économique cataclysmique (baisse du PIB de plus 60%) me semble difficile à soutenir.Tangleding a écrit:C'est maintenant que tout cela se prépare, et pas en faisant la garderie au service du patronat.
Autant je comprends les personnes qui refusent de reprendre si les conditions favorisent une seconde vague (ce qui serait un risque économique fort), autant j'ai du mal à comprendre que l'honneur du métier enseignant doive primer sur le bien-être de tous les Français.
Quand à demander à des entreprises qui sont déjà menacées de faillite de financer par elle-même une garderie alors qu'elles payent déjà des impôts pour un service d'éducation, me semble une mauvaise idée. C'est un surcoût inutile (puisque les locaux et les personnels sont déjà là et payés) et car cela favoriserait la crise économique.
J'ai l'impression que beaucoup sous-estiment le risque économique, sont en mode "jusqu'ici tout va bien". Je suis déjà passé en mode "Oh m...!".
Euh, écoute à ce tarif tu peux aussi aller cueillir des fraises.
L'honneur du métier c'est le sens du métier.
Si l'école devient une garderie géante, ça ne rendra service à personne. Si les entreprises ont besoin d'une garderie pour les enfants des salariés, les entreprises vont financer une garderie, c'est aussi simple que cela.
L'école est un lieu de construction des savoirs. Des élèves qui se contentent de jouer, c'est un parc d'attraction. Si le pays estime que les enfants n'ont pas besoin de davantage, qu'on le dise clairement.
Je songerai alors à une réorientation professionnelle.
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"Never complain, just fight."
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- bigbillbroonzyNiveau 5
beaverforever a écrit:La crise du Covid 19 a déjà coûté plus de 300 milliards d'euros en France (au minimum). Dire, "il ne faut pas accueillir les élèves pour respecter une conception élevée du métier enseignant" quitte à favoriser le déclenchement d'un effondrement économique cataclysmique (baisse du PIB de plus 60%) me semble difficile à soutenir.Tangleding a écrit:C'est maintenant que tout cela se prépare, et pas en faisant la garderie au service du patronat.
Autant je comprends les personnes qui refusent de reprendre si les conditions favorisent une seconde vague (ce qui serait un risque économique fort), autant j'ai du mal à comprendre que l'honneur du métier enseignant doive primer sur le bien-être de tous les Français.
Quand à demander à des entreprises qui sont déjà menacées de faillite de financer par elle-même une garderie alors qu'elles payent déjà des impôts pour un service d'éducation, me semble une mauvaise idée. C'est un surcoût inutile (puisque les locaux et les personnels sont déjà là et payés) et car cela favoriserait la crise économique.
J'ai l'impression que beaucoup sous-estiment le risque économique, sont en mode "jusqu'ici tout va bien". Je suis déjà passé en mode "Oh m...!".
C'est sur que question conception du métier, la tienne se pose là. Et je dis "poser" à dessein, comme on pose un étron.
- BalthazaardVénérable
Elle a bien des chances d'être reportée ad vitam...dire aux infirmières ou aux personnels des epad qu'ils n'ont pas à se plaindre avec le même manque d'empathie que le regretté Fillion sera difficile donc réforme = revalorisation forcée et comme il n'y aura plus de sous.....
- JennyMédiateur
VanGogh59 a écrit:
On peut être prof et ne pas avoir de smartphone. J'en suis la preuve vivante !
Moi aussi !
Je me sens moins seule. :lol:
- BalthazaardVénérable
bigbillbroonzy a écrit:beaverforever a écrit:La crise du Covid 19 a déjà coûté plus de 300 milliards d'euros en France (au minimum). Dire, "il ne faut pas accueillir les élèves pour respecter une conception élevée du métier enseignant" quitte à favoriser le déclenchement d'un effondrement économique cataclysmique (baisse du PIB de plus 60%) me semble difficile à soutenir.Tangleding a écrit:C'est maintenant que tout cela se prépare, et pas en faisant la garderie au service du patronat.
Autant je comprends les personnes qui refusent de reprendre si les conditions favorisent une seconde vague (ce qui serait un risque économique fort), autant j'ai du mal à comprendre que l'honneur du métier enseignant doive primer sur le bien-être de tous les Français.
Quand à demander à des entreprises qui sont déjà menacées de faillite de financer par elle-même une garderie alors qu'elles payent déjà des impôts pour un service d'éducation, me semble une mauvaise idée. C'est un surcoût inutile (puisque les locaux et les personnels sont déjà là et payés) et car cela favoriserait la crise économique.
J'ai l'impression que beaucoup sous-estiment le risque économique, sont en mode "jusqu'ici tout va bien". Je suis déjà passé en mode "Oh m...!".
C'est sur que question conception du métier, la tienne se pose là. Et je dis "poser" à dessein, comme on pose un étron.
:serge:
- MathadorEmpereur
Il serait terriblement indécent que le gouvernement nous bizute « pour le bien de la nation » alors qu'il continue de nous cracher ouvertement à la gueule avec un projet de réforme des retraites qui n'a toujours pas été retiré, ainsi que les nombreux mensonges éhontés du ministre que je me dispenserai d'énumérer ici.beaverforever a écrit:Autant je comprends les personnes qui refusent de reprendre si les conditions favorisent une seconde vague (ce qui serait un risque économique fort), autant j'ai du mal à comprendre que l'honneur du métier enseignant doive primer sur le bien-être de tous les Français.
Si j'étais prêt à subir cela, j'aurais candidaté aux concours de recrutement de l'armée, pas à l'agrégation.
La nécessité de placer l'instruction des enfants dans le secteur concurrentiel n'est pas une évidence.Citron2020 a écrit:L'offre et la demande. Si le service d'éducation et d'instruction proposé actuellement par l'EN ne convient pas aux usagers et que, par conséquent, les entreprises et les familles doivent trouver d'autres solutions, il n'y a pas de raisons que le budget alloué à l'EN le soit dans les proportions actuelles. Au final, oui, il s'agit d'une réflexion sur nos statuts et notre utilité publique.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- JennyMédiateur
*Ombre* a écrit:Si cela intéresse qqn, voici le point de vue d'un soignant. Ce n'est que l'opinion d'un individu, à prendre comme telle, mais fondée sur des réalités dont nous n'avons pas toujours conscience.
Depuis plus de deux mois (parce que le coup de feu à l'hôpital ne date pas du confinement), Monsieur est perpétuellement sur la brèche. Il est régulièrement obligé de retourner travailler sur ses jours de repos. Aujourd'hui, il est fatigué et stressé.
Il faut ajouter à cela la colère accumulée face aux conditions de travail. Dans son service, cela fait seulement deux ou trois semaines qu'ils ont des masques. Ils manquent de tout un tas de choses (et encore, nous sommes dans une région plutôt épargnée). Leur propre sécurité n'est pas assurée correctement.
Alors quand il a entendu parler de la réouverture des écoles, il a explosé. On n'a pas assez de masques. On n'a pas de tests. On n'a aucun recul sur l'éventuelle immunité acquise contre le virus. On n'a pas de vision claire de l'évolution de l'épidémie. Il semble qu'il y ait un effet de plateau dans la courbe, mais rien n'indique de façon certaine qu'au 11 mai, la courbe épidémiologique sera redescendue suffisamment pour éviter une nouvelle propagation. Il me cite les cas de seconde vague dans différents pays.
Je suis mal placée pour faire la part, dans ce discours, de ce qui est objectif et de ce qui relève de la fatigue et d'une angoisse bien compréhensibles. Mais quand bien même, cela aussi me semble à prendre en compte. Nos soignants sont à bout. Ils ne tiendront pas le choc d'une nouvelle vague. Alors je dois dire que, même si, à titre personnel, j'ai envie de reprendre, de retrouver mes élèves, de voir ma fille retrouver ses copines et sa joie de vivre, je dois dire que je partage l'inquiétude de mon mari. Le pire serait de faire n'importe quoi au dernier moment, par précipitation, de ruiner deux mois de sacrifices et de devoir recommencer cet été, en pleine canicule, avec un personnel soignant à genoux.
Merci pour ce témoignage.
- DanskaProphète
Citron2020 a écrit:L'offre et la demande. Si le service d'éducation et d'instruction proposé actuellement par l'EN ne convient pas aux usagers et que, par conséquent, les entreprises et les familles doivent trouver d'autres solutions, il n'y a pas de raisons que le budget alloué à l'EN le soit dans les proportions actuelles. Au final, oui, il s'agit d'une réflexion sur nos statuts et notre utilité publique.
Tu es sérieux ? Tu as une idée de la façon dont sont votés les budgets publics ? Ce n'est pas "oh, tiens, cette année tant d'entreprises ont besoin d'une garderie pour les enfants de leurs salariés, alors on attribue tant à l'EN !". Ou alors j'ai mal compris ce que tu voulais dire - en fait j'espère avoir mal compris ce que tu veux dire !
- MathadorEmpereur
Jenny a écrit:VanGogh59 a écrit:
On peut être prof et ne pas avoir de smartphone. J'en suis la preuve vivante !
Moi aussi !
Je me sens moins seule. :lol:
Idem. J'en avais un auparavant, mais je n'ai pas jugé utile de le remplacer et suis revenu à mon ancien téléphone à clavier numérique.
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« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- InvitéInvité
Jenny a écrit:VanGogh59 a écrit:
On peut être prof et ne pas avoir de smartphone. J'en suis la preuve vivante !
Moi aussi !
Je me sens moins seule. :lol:
- TangledingGrand Maître
@Ombre : Oui merci, bon courage à ton mari.
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- mafalda16Modérateur
Balthazaard a écrit:Elle a bien des chances d'être reportée ad vitam...dire aux infirmières ou aux personnels des epad qu'ils n'ont pas à se plaindre avec le même manque d'empathie que le regretté Fillion sera difficile donc réforme = revalorisation forcée et comme il n'y aura plus de sous.....
A quel message réponds-tu ?
Les échanges vont tellement vite qu'il faut vraiment prendre l'habitude de citer le message auquel tu veux répondre sinon on perd le fil de la conversation.
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- Flo44Érudit
L'idée c'est de ne pas les grouper du tout. Dès qu'ils arrivent, on leur dit d'aller dans la salle. Un ou deux surveillants sont dans la cour pour surveiller et éviter les attroupements. Et le premier professeur de la journée est dans la salle ou dans le couloir pour les accueilir. Comme ça se passe en lycée, ou à l'université (ou comme c'était dans mon collège). Je ne vois pas ce qui l'empêcherait...marypop a écrit:
Une fois les élèves groupés (mais en respectant les distances ...) dans la cour, les faire aller dans leur salle, c'est une formalité...
Je dois dire que j'ai plus en tête d'éviter de transporter du virus d'un endroit à l'autre que d'éviter de me salir les mains. Avant la fermeture, je me lavais systématiquement les mains à chaque déplacement, et j'avais un circuit dans mes poches pour les objets "sales" et "propres" (une poche "sale " et une "propre") et quand c'était possible : sale : main gauche, propre : main droite.marypop a écrit:
Et bien je ne suis pas d'accord du tout, les gants c'est pour ne pas salir tes mains, et donc ne pas te contaminer toi.
Il n'y a pas de meilleure solution à mon avis (ce n'est pas pour rien si les gens en mettent pour les drives, dans les services de santé et autre).
Parce que te laver les mains à chaque fois que tu touches un truc ... à moins que tu aies mis la main sur un filon de gel hydroalcoolique, moi je ne sais pas faire.
Par contre intellectuellement c'est fatiguant
Je comprends ta remarque sur les gants (et il est vrai que ça dissuade de se toucher le visage), mais si on veut éviter les contaminations en "promenant" le virus, ça veut dire changer de gants à chaque déplacement aussi, et savoir enlever les gants sans toucher l'extérieur (ça je n'y arrive pas, peut-être à cause de mes grosses paluches?), ou se laver les mains après les avoir enlevés...
- User2787Niveau 2
Non, je n'ai aucune idée comment étaient votés les budgets de l'État et je ne sais pas comment ils le seront dans ces nouvelles conditions. Il me semble, toutefois, que jusqu'ici le nombre d'élèves déterminait pas mal de choses pour les établissements ce qui explique que l'on faisait de la promotion pour ne pas perdre des élèves au profit des établissements privés.
- mafalda16Modérateur
Flo44 a écrit:L'idée c'est de ne pas les grouper du tout. Dès qu'ils arrivent, on leur dit d'aller dans la salle. Un ou deux surveillants sont dans la cour pour surveiller et éviter les attroupements. Et le premier professeur de la journée est dans la salle ou dans le couloir pour les accueilir. Comme ça se passe en lycée, ou à l'université (ou comme c'était dans mon collège). Je ne vois pas ce qui l'empêcherait...marypop a écrit:
Une fois les élèves groupés (mais en respectant les distances ...) dans la cour, les faire aller dans leur salle, c'est une formalité...
Et dans cette hypothèse, il faut aussi un adulte ou plusieurs devant l'établissement pour faire entrer les élèves aussitôt, sinon on crée un attroupement devant l'établissement.
En fait, on trouve une nouvelle solution, mais on en trouvera jamais assez pour tout mettre sous contrôle...
_________________
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- MathadorEmpereur
Je pense que c'est mon message, que j'ai supprimé puis reposté en version abondée plus bas dans la même page.mafalda16 a écrit:Balthazaard a écrit:Elle a bien des chances d'être reportée ad vitam...dire aux infirmières ou aux personnels des epad qu'ils n'ont pas à se plaindre avec le même manque d'empathie que le regretté Fillion sera difficile donc réforme = revalorisation forcée et comme il n'y aura plus de sous.....
A quel message réponds-tu ?
Les échanges vont tellement vite qu'il faut vraiment prendre l'habitude de citer le message auquel tu veux répondre sinon on perd le fil de la conversation.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
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- henrietteMédiateur
C'est ce que je constate aussi, et c'est ce qui doit faire réfléchir.Caspar a écrit:historien14 a écrit:Lokomazout a écrit:historien14 a écrit:Pourtant des solutions ont été proposées et certaines ont été mises en place en Nouvelle-Calédonie. Comme il suffit de le voir dans le JT de France 2 de ce midi (pas d'autres sources).
Vu.
Question distances à maintenir (notamment à l'entrée de l'établissement, aux toilettes, sur la cour), eh bien, il y a du boulot !
Sujet à 5'30" :
https://www.france.tv/france-2/journal-13h00/1385347-journal-13h00.html
Peut-être mais, au moins, des choses sont mises en place et réalisables
Pas tout à fait puisque les distances ne sont pas respectées en dehors des cours (idem au Danemark si on en croit le reportage du journal de TF la semaine dernière: des élèves de primaire qui se pressent dans les couloirs pour aller se laver les mains aux toilettes).
Dans le cas des articles sur la Nouvelle-Calédonie, on parle de lycéens, qu'on pourrait supposer les plus à même du public scolaire à pouvoir comprendre et appliquer les mesures de distanciation sociale.
Or si cela fonctionne dans les salles de classe, par contre tous les lieux de déplacements et de queue voient un non-respect inquiétant de ces distances. Et personne n'a regardé ce que ça donnait dans les bus.
La conclusion que je tire de cette expérience, loin de me rassurer, m'inquiète : si même des lycéens, moins que moitié moins nombreux que normalement (25% de la moitié d'élèves attendus ne sont pas venus), n'y parviennent pas, peut-on raisonnablement envisager que des collégiens et des écoliers s'y tiennent ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Flo44Érudit
Oui, d'ailleurs avec leurs c.... je crains qu'on soit bon pour un reconfinement en juillet août, et ce serait une catastrophe pour eux. Je m'attendais plutôt à une réouverture contrôlée des restaurants comme première mesure (avec distance à respecter, privilégier les terrasses...) comme ils ont fait en Chine.VanGogh59 a écrit:
Ça va leur faire une belle jambe aux restaurateurs et aux propriétaires de bars (et j'oublie quelques autres professions) de pouvoir mettre leurs enfants à l'école alors qu'ils pourront ouvrir au mieux mi juin :|
Parce que les travailleurs ont aussi besoin de manger. D'ailleurs ils ont TOUS besoin de manger, alors que seulement les parents de jeunes enfants ont besoin d'une garderie.
- amourExpert
beaverforever a écrit:La crise du Covid 19 a déjà coûté plus de 300 milliards d'euros en France (au minimum). Dire, "il ne faut pas accueillir les élèves pour respecter une conception élevée du métier enseignant" quitte à favoriser le déclenchement d'un effondrement économique cataclysmique (baisse du PIB de plus 60%) me semble difficile à soutenir.Tangleding a écrit:C'est maintenant que tout cela se prépare, et pas en faisant la garderie au service du patronat.
Autant je comprends les personnes qui refusent de reprendre si les conditions favorisent une seconde vague (ce qui serait un risque économique fort), autant j'ai du mal à comprendre que l'honneur du métier enseignant doive primer sur le bien-être de tous les Français.
Quand à demander à des entreprises qui sont déjà menacées de faillite de financer par elle-même une garderie alors qu'elles payent déjà des impôts pour un service d'éducation, me semble une mauvaise idée. C'est un surcoût inutile (puisque les locaux et les personnels sont déjà là et payés) et car cela favoriserait la crise économique.
J'ai l'impression que beaucoup sous-estiment le risque économique, sont en mode "jusqu'ici tout va bien". Je suis déjà passé en mode "Oh m...!".
Il ne s'agit pas d'honneur, mais d'éthique, et de refuser de mettre en danger des familles, ce qui suppose d'obtenir des garanties sanitaires pour une reprise des cours en présentiel. Le bien être, avant tout, suppose d'être en vie, et si possible, à mon avis, pas en deuil.
Je ne crois pas que qui que ce soit ici sous-estime, non pas le risque, mais la possible catastrophe économique. Seulement la vie passe avant tout, pour beaucoup je crois, et pour moi aussi. Et la reprise des cours en mai ne semble pas pouvoir faciliter la reprise économique tant que cela, étant donné ce que l'on sait pour le moment. Mais j'aimerais avoir accès à des données contraires, si elles existent et que tu peux les partager.
- Flo44Érudit
C'est déjà comme cela dans mon établissement (un AED qui fait entrer, un autre dans la cour)mafalda16 a écrit:
Et dans cette hypothèse, il faut aussi un adulte ou plusieurs devant l'établissement pour faire entrer les élèves aussitôt, sinon on crée un attroupement devant l'établissement.
- PaleoprofFidèle du forum
Flo44 a écrit:L'idée c'est de ne pas les grouper du tout. Dès qu'ils arrivent, on leur dit d'aller dans la salle. Un ou deux surveillants sont dans la cour pour surveiller et éviter les attroupements. Et le premier professeur de la journée est dans la salle ou dans le couloir pour les accueilir. Comme ça se passe en lycée, ou à l'université (ou comme c'était dans mon collège). Je ne vois pas ce qui l'empêcherait...marypop a écrit:
Une fois les élèves groupés (mais en respectant les distances ...) dans la cour, les faire aller dans leur salle, c'est une formalité...Je dois dire que j'ai plus en tête d'éviter de transporter du virus d'un endroit à l'autre que d'éviter de me salir les mains. Avant la fermeture, je me lavais systématiquement les mains à chaque déplacement, et j'avais un circuit dans mes poches pour les objets "sales" et "propres" (une poche "sale " et une "propre") et quand c'était possible : sale : main gauche, propre : main droite.marypop a écrit:
Et bien je ne suis pas d'accord du tout, les gants c'est pour ne pas salir tes mains, et donc ne pas te contaminer toi.
Il n'y a pas de meilleure solution à mon avis (ce n'est pas pour rien si les gens en mettent pour les drives, dans les services de santé et autre).
Parce que te laver les mains à chaque fois que tu touches un truc ... à moins que tu aies mis la main sur un filon de gel hydroalcoolique, moi je ne sais pas faire.
Par contre intellectuellement c'est fatiguant
Je comprends ta remarque sur les gants (et il est vrai que ça dissuade de se toucher le visage), mais si on veut éviter les contaminations en "promenant" le virus, ça veut dire changer de gants à chaque déplacement aussi, et savoir enlever les gants sans toucher l'extérieur (ça je n'y arrive pas, peut-être à cause de mes grosses paluches?), ou se laver les mains après les avoir enlevés...
Mais l'une des raisons officieuses de la réouverture précoce n'est-elle pas de développer l'immunité collective tout en gardant la tracabilité de la chaine de contamination grace à celle de l'établissement, ce qu'il n'est pas possible de faire en restaurant ou salle de cinéma? A regrouper ainsi les élèves au fur et à mesure de leur arrivée ,indépendamment des emplois du temps et des groupes classe, toute cette traçabilité est perdue.
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Je construis ma suite......
- *Ombre*Grand sage
À l'heure qu'il est, on ne sait pas du tout si l'immunité serait acquise à vie, comme pour la varicelle, ou quelques jours, comme pour la gastro. Ce pari serait donc très dangereux.
- henrietteMédiateur
La modérarion vous rappelle la charte du forum : pas de propos grossiers ou insultants, même masqués par des astérisques ou des points de suspension. Merci d'éditer vos messages pour corriger cela.
Par ailleurs, merci de citer le ou les messages auxquels vous répondez. Ce fil va très vite, et vos réponses peuvent apparaître plusieurs messages après celui auquel vous vouliez répondre, rendant alors les échanges incompréhensibles.
Enfin, quels que soient vos désaccords, la courtoisie et le respect de l'autre sont des valeurs non négociables sur le forum, sous peine de sanctions.
Par ailleurs, merci de citer le ou les messages auxquels vous répondez. Ce fil va très vite, et vos réponses peuvent apparaître plusieurs messages après celui auquel vous vouliez répondre, rendant alors les échanges incompréhensibles.
Enfin, quels que soient vos désaccords, la courtoisie et le respect de l'autre sont des valeurs non négociables sur le forum, sous peine de sanctions.
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- Flo44Érudit
mafalda16 a écrit:
En fait, on trouve une nouvelle solution, mais on en trouvera jamais assez pour tout mettre sous contrôle...
Tout, c'est clairement impossible.
Je pense que l'idée c'est d'agir là où c'est le plus efficace. Par exemple, il vaut mieux faire porter les efforts sur la distance entre personnes (parce que si tu respires les gouttelettes, c'est direct dans l'organisme) et sur l'hygiène des mains de tout le monde que sur le ramassage des copies qui est nettement moins risqué, ou sur une désinfection du sol (les tables c'est différent si les élèves les partagent).
Tiens, d'ailleurs personne n'a évoqué le sujet : que faire si un élève tousse? (ou un collègue?).
- PaleoprofFidèle du forum
Oui, je suis d'accord, il me semble d'ailleurs que je l'ai déjà souligné dans un post précédent, mais implicitement, nombreux sont ceux qui s'accordent à dire que c'est le pari du gouvernement.
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