- TangledingGrand Maître
Ton métier est utile, tant qu'il y aura des enfants à instruire qu'est-ce qui pourra rendre ton métier inutile, Pontorson ?
La question n'est pas de savoir s'il faut rouvrir les écoles, mais quand.
"tester tout le monde n'aurait aucun sens" -> c'est exactement l'argument débile (et avec la même intonation de fausset, le même air de cabotin de téléfilm) qui a été tenu en dépit du bon sens sur les masques.
Donc si le gvt n'est pas en mesure de tester pour éviter une explosion des cas et en définitive de la mortalité, je ne vois pas l'urgence à reprendre un mois avant les congés d'été un enseignement en mode dégradé qui d'ailleurs n'aurait d'enseignement que le nom.
Nous sommes enseignants, pas gardes d'enfants, ni psychologues, assistants sociaux, etc. Mon métier c'est d'enseigner, pas d'être baby sitter pour que le patronat retrouve un prolétariat bien disponible pour faire tourner ses usines pour s'en mettre à nouveau plein les poches.
Les médecins sur les plateaux ont continué à bosser, mais il ont exercé leur métier. Pas autre chose.
- jglltNiveau 3
Tangleding a écrit: Mon métier c'est d'enseigner, pas d'être baby sitter pour que le patronat retrouve un prolétariat bien disponible pour faire tourner ses usines pour s'en mettre à nouveau plein les poches.
Ah bon? Mais donc vous ne reprendrez donc pas les cours en septembre non plus?
- ProtonExpert
Pontorson50 a écrit:Bonjour,
je suis veuf, une enfant (20 ans mais parisienne donc je ne la vois pas encore un moment!), 56 ans, très léger surpoids, groupe sanguin A, et surtout hypocondriaque de nature. En revanche je ne suis pas un geek (je n'ai pas trouvé où est le topic présentation des nouveaux, çe préambule compense!)
Malgré cette tare, au total je n'ai pas du tout envie de revenir dans mon collège pour finir mes cours d'histoire-géo. Sans enfant chez moi, une bibliothèque pleine de bouquins, une baraque au calme...
Mais je ne vois pas comment faire autrement. La plupart des activités doivent reprendre, ce ne sont pas les actionnaires qui en ont le plus besoin (d'ailleurs les marchés financiers avaient déjà repris 10% alors que les rumeurs de confinement ad vitam aeternam en France circulaient, plusieurs grosses entreprises ne sont pas gênées à l'idée de casser les reins des plus petites via un confinement long...).
Les gens qui touchent 85% du salaire, les salariés et les patrons des petites structures, ne peuvent pas entendre ma frousse, ils attendent que le fonctionnaire l'emporte sur le prof, qui peut trouver des raisons excellentes pour ne pas reprendre. Alors c'est vrai que je me suis engagé dans la fonction publique enseignante, ni l'hôpital ni l'armée. Reste que si on veut que ce virus circule modérément, mais réellement, il faut bien qu'il le fasse de façon utile, donc en permettant la reprise économique sans laquelle, soit dit en passant, je ne suis pas payable.
Question :
- d'un côté nous sommes ouverts à tous : que je sache, aucun discours ne dissuade les élèves de venir, et les parents qui refusent aujourd'hui que les enfants reviennent ne seront pas bien nombreux, ça ressemble plus à un exorcisme pour crier son mécontentement.
-d'un autre côté, nous ne serons pas tous là comme profs : il y a un tiers de plus de 50 ans dans le second degré par exemple, parmi eux, une partie auront, sur demande ou sur contrainte, un arrêt de travail comme co-morbides. Ajoutons quelques faux-malades angoissés (ou réellement en arrêt pour cela la dépression ça existe)
Moins de profs, quasi autant d'élèves : on fait comment pour que les classes ,les couloirs, les toilettes, ne soient jamais pleins?
Je crois qu'au plus tard en juin, sauf rebond ou sauf canicule (le gouvernement croise les doigts pour un début d'été pourri), nous serons tous au travail à l'accoutumée, avec même un peu moins de profs et quasi autant d'élèves que d'habitude. Oui, nous allons servir de moyens pour que le pays reprenne, et ce sera certes moins dur que en bossant à l'hôpital, mais avec un risque pour nous un peu plus grand qu'en septembre. Je ne reproche à Macron que de ne pas le dire franchement, son histoire d'inégalité scolaire ne tient pas la route pour quelques semaines de plus. Et c'est ce mensonge par omission qui me fait plus peur que la décision de reprise.
Oui nous devons faire garderie, sinon, faute de budget, nous serons parmi les gens que notre refus de reprendre jettera à la rue ce qui finira par tuer plus de monde que ce virus, au vu des bilans de pays ayant moins déconfiné pourtant. Si quelqu'un a une autre idée pour nous payer, qu'il le dise.
D'accord avec vous, mais à la condition sine qua non d'avoir des masques (ffp2), des gants, du gel, des prises de température régulières et des tests hebdomadaires.
M'enfin, vous reconnaîtrez quand même que la "stratégie" de Macron est très très légère et peu rassurante.
- JennyMédiateur
Proton a écrit:D'accord avec vous, mais à la condition sine qua non d'avoir des masques (ffp2), des gants, du gel, des prises de température régulières et des tests hebdomadaires.
M'enfin, vous reconnaîtrez quand même que la "stratégie" de Macron est très très légère et peu rassurante.
Ça changerait effectivement la donne.
- TangledingGrand Maître
Je reprendrai mon métier d'enseignant. Pas le métier de garde d'enfants, qui n'est pas mon métier. Ca semble clair ?jgllt a écrit:Tangleding a écrit: Mon métier c'est d'enseigner, pas d'être baby sitter pour que le patronat retrouve un prolétariat bien disponible pour faire tourner ses usines pour s'en mettre à nouveau plein les poches.
Ah bon? Mais donc vous ne reprendrez donc pas les cours en septembre non plus?
Donc si le 11 mai c'est rouvrir les écoles pour de la garderie, et si la mesure d'éloignement dont je dispose est annulée, je serai en grève évidemment.
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- VerduretteModérateur
En revanche , tester si on a le Covid ne peut servir qu'à confirmer, en présence de symptômes douteux, ce que tu as, si tu dois te confiner, être vigilant avec tes proches. Mais tu as déjà semé tes virus autour de toi. Quant à tester pour savoir si on l'a déjà avant les éventuels de symptômes c'est irréalisable, à supposer même qu'on ait des tests en quantité. On ne va pas nous tester tous les trois jours.
- JennyMédiateur
Le Figaro a écrit:Réouverture des écoles : Emmanuel Macron a-t-il été influencé par une étude de Didier Raoult?
Jeudi dernier, le professeur controversé a présenté à Emmanuel Macron une de ses études prétendant que les jeunes enfants seraient moins contagieux.
https://www.lefigaro.fr/politique/reouverture-des-ecoles-l-etude-de-didier-raoult-qui-a-pu-influencer-le-president-20200414
- RouletabilleNiveau 9
C'est d'un mou... Et certains préalables me laissent pantois.Laotzi a écrit:La réaction du SNES : https://www.snes.edu/Covid19-reouverture-des-etablissements.html
Après plusieurs jours de rumeurs, l’annonce d’Emmanuel Macron d’une réouverture progressive des établissements scolarisant les jeunes (à l’exception des universités) a clarifié le calendrier des prochaines semaines. Mais c’est bien la seule chose qui soit claire ! Aucune information précise, aucune garantie n’ont été apportées en matière de sécurité et de santé. Pour le SNES-FSU, la priorité est la santé et la sécurité des élèves et des personnels. De nombreuses questions restent sans réponse à ce jour : comment faire respecter la distanciation sociale dans des classes de 30 à 35 élèves, dans les couloirs étroits des collèges et des lycées, comment assurer la sécurité et la santé de tous à la cantine, au CDI, dans les internats ? Comment organiser le ramassage scolaire ?
Les jeunes sont bien souvent des porteurs asymptomatiques : en venant dans les collèges et les lycées, ils pourraient donc contaminer les adultes de l’établissement et/ou leurs familles en rentrant chez eux.
Le SNES-FSU réaffirme que des conditions sanitaires sont incontournables pour envisager la reprise :
- désinfection des établissements scolaires
- tests de tous les élèves et les adultes afin de savoir s’ils sont immunisés ou pas
- matériels de protection (gel hydroalcoolique et masques notamment)
- modalités d’organisation pour diminuer les effectifs et assurer la santé et la sécurité de tous.
Ce sont des préalables indispensables à toute reprise. Ces conditions sont strictes. En leur absence, la réouverture des établissements ne pourra pas être envisagée.
Bon nombre d’élèves et d’adultes ont vécu des moments difficiles pendant cette période (deuil, maladie, conditions de vie au quotidien) : des temps d’échanges et d’écoutes seront indispensables : prérentrée des personnels, des élèves, cellules psychologiques assurées par des professionnels etc.
Le confinement a creusé les inégalités comme l’a pointé très rapidement le SNES-FSU. Cette période a aussi montré le rôle essentiel des enseignants et de l’école auprès des élèves. Pour le SNES-FSU, résorber ces inégalités passera par un vrai plan sur le court, moyen et long terme. Les stages de vacances annoncés par le Ministre ne suffiront pas. Il est indispensable de diminuer les effectifs à la prochaine rentrée, revoir les programmes et entamer une réelle réflexion sur ce que doit être l’école d’après.
Je suis bien plus en phase avec les premières réactions de la CGT et du SNALC... Comme quoi !
- jglltNiveau 3
Tangleding a écrit:Je reprendrai mon métier d'enseignant. Pas le métier de garde d'enfants, qui n'est pas mon métier. Ca semble clair ?jgllt a écrit:Tangleding a écrit: Mon métier c'est d'enseigner, pas d'être baby sitter pour que le patronat retrouve un prolétariat bien disponible pour faire tourner ses usines pour s'en mettre à nouveau plein les poches.
Ah bon? Mais donc vous ne reprendrez donc pas les cours en septembre non plus?
Donc si le 11 mai c'est rouvrir les écoles pour de la garderie, et si la mesure d'éloignement dont je dispose est annulée, je serai en grève évidemment.
Oui oui c'est clair.
Mais début mai ou début septembre, le patronat continuera à s'en mettre plein les poches en exploitant le prolétariat.
- VerduretteModérateur
- JennyMédiateur
Verdurette a écrit:Voila qui ne me rassure pas. (je parlais de l'article sur Raoult)
Moi non plus... La plupart des chercheurs semblent penser l’inverse.
- gp20Niveau 9
Euphémia a écrit:Je me demande si la France n'est pas un des pays où il y a le moins de femmes au foyer et où l'École joue donc le plus le rôle de garderie.VanGogh59 a écrit:Tu es sûr de ne pas en avoir une petite idée ?skindiver a écrit:
Je ne comprends pas ce besoin impérieux d'ouvrir à nouveau les établissements scolaires.
Et si... La France est un des pays où l'école se substitue le plus à la famille au niveau :
- des transports pour faciliter l'arrivée des enfants sur l'établissement, notamment à la campagne.
- du nombre d'heures / jour où l'on s'occupe des enfants
- de tout ce que l'on apporte aux élèves et qui coûte très cher à la société, je pense notamment à la cantine qui n'est pas quelque chose de courant ailleurs.
Mais le pire de tout ça, c'est que ceux qui voient se creuser le plus les inégalités sont dans des familles où les parents ne sont pas forcément au travail... Et que ceux là risquent de rester tranquilles chez eux et nous n'aurons que les meilleurs élèves (qui s'en sortent bien avec le numérique! )... Et là, le fossé va encore davantage se creuser.
- KimberliteExpert
Je comprends le raisonnement... mais les établissements scolaires vont être des bombes à retardement! Ce sont des lieux de très grand risque de contamination (souvent plusieurs centaines d'élèves), où les mesures barrière ne pourront être correctement appliquées, et où les asymptomatiques pourront également devenir des supercontaminateurs. En raison du peu de symptômes chez les jeunes, on ne verra pas l'arrivée de foyer épidémiques. On les verra seulement 2 semaines plus tard, quand les premiers cas seront visibles dans les familles et chez le personnel de l'EN. Ces personnes qui auront des symptômes auront elles-même contaminé d'autres personnes, ça va très vite et c'est exponentiel. Si la Corée et Singapour ne rouvrent pas leurs écoles, ils savent pourquoi...Pontorson50 a écrit:Bonjour,
je suis veuf, une enfant (20 ans mais parisienne donc je ne la vois pas encore un moment!), 56 ans, très léger surpoids, groupe sanguin A, et surtout hypocondriaque de nature. En revanche je ne suis pas un geek (je n'ai pas trouvé où est le topic présentation des nouveaux, çe préambule compense!)
Malgré cette tare, au total je n'ai pas du tout envie de revenir dans mon collège pour finir mes cours d'histoire-géo. Sans enfant chez moi, une bibliothèque pleine de bouquins, une baraque au calme...
Mais je ne vois pas comment faire autrement. La plupart des activités doivent reprendre, ce ne sont pas les actionnaires qui en ont le plus besoin (d'ailleurs les marchés financiers avaient déjà repris 10% alors que les rumeurs de confinement ad vitam aeternam en France circulaient, plusieurs grosses entreprises ne sont pas gênées à l'idée de casser les reins des plus petites via un confinement long...).
Les gens qui touchent 85% du salaire, les salariés et les patrons des petites structures, ne peuvent pas entendre ma frousse, ils attendent que le fonctionnaire l'emporte sur le prof, qui peut trouver des raisons excellentes pour ne pas reprendre. Alors c'est vrai que je me suis engagé dans la fonction publique enseignante, ni l'hôpital ni l'armée. Reste que si on veut que ce virus circule modérément, mais réellement, il faut bien qu'il le fasse de façon utile, donc en permettant la reprise économique sans laquelle, soit dit en passant, je ne suis pas payable.
Question :
- d'un côté nous sommes ouverts à tous : que je sache, aucun discours ne dissuade les élèves de venir, et les parents qui refusent aujourd'hui que les enfants reviennent ne seront pas bien nombreux, ça ressemble plus à un exorcisme pour crier son mécontentement.
-d'un autre côté, nous ne serons pas tous là comme profs : il y a un tiers de plus de 50 ans dans le second degré par exemple, parmi eux, une partie auront, sur demande ou sur contrainte, un arrêt de travail comme co-morbides. Ajoutons quelques faux-malades angoissés (ou réellement en arrêt pour cela la dépression ça existe)
Moins de profs, quasi autant d'élèves : on fait comment pour que les classes ,les couloirs, les toilettes, ne soient jamais pleins?
Je crois qu'au plus tard en juin, sauf rebond ou sauf canicule (le gouvernement croise les doigts pour un début d'été pourri), nous serons tous au travail à l'accoutumée, avec même un peu moins de profs et quasi autant d'élèves que d'habitude. Oui, nous allons servir de moyens pour que le pays reprenne, et ce sera certes moins dur que en bossant à l'hôpital, mais avec un risque pour nous un peu plus grand qu'en septembre. Je ne reproche à Macron que de ne pas le dire franchement, son histoire d'inégalité scolaire ne tient pas la route pour quelques semaines de plus. Et c'est ce mensonge par omission qui me fait plus peur que la décision de reprise.
Oui nous devons faire garderie, sinon, faute de budget, nous serons parmi les gens que notre refus de reprendre jettera à la rue ce qui finira par tuer plus de monde que ce virus, au vu des bilans de pays ayant moins déconfiné pourtant. Si quelqu'un a une autre idée pour nous payer, qu'il le dise.
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- Spoiler:
- RouletabilleNiveau 9
Le lien : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/deconfinement-etes-vous-favorable-a-la-decision-de-rouvrir-les-ecoles-le-11-mai-20200414
Les commentaires sont gratinés mais pas plus que ceux du Monde sur des articles traitant actuellement de la question. Comme quoi !
- William FosterExpert
« Ce déconfinement progressif se traduira peut-être, peut-être, par une forme adaptée de réouverture des écoles. Je ne veux rien annoncer de définitif. » pic.twitter.com/6KUuR5GhY4
— Sylvain Ernault (@SylvainErnault) April 14, 2020
_________________
Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- TangledingGrand Maître
Ah, oui là pour le coup, je n'ai jamais fait partie de ceux qui pensent que tout sera différent demain - et qu'il ne sera pas encore plus nécessaire de se battre...jgllt a écrit:Tangleding a écrit:Je reprendrai mon métier d'enseignant. Pas le métier de garde d'enfants, qui n'est pas mon métier. Ca semble clair ?
Donc si le 11 mai c'est rouvrir les écoles pour de la garderie, et si la mesure d'éloignement dont je dispose est annulée, je serai en grève évidemment.
Oui oui c'est clair.
Mais début mai ou début septembre, le patronat continuera à s'en mettre plein les poches en exploitant le prolétariat.
@Verdurette : Non, ce n'est pas que les tests sérologiques. Des tests PCR sur des non cibles non symptomatiques permettraient de les isoler si elles sont porteuses du Covid, et donc de diminuer la propagation. Il est donc essentiel de pouvoir tester massivement pour pouvoir isoler très rapidement les positifs et freiner fortement la diffusion.
L'idéal ce serait de revenir en phase 2 de l'épidémie, le temps de trouver des traitements efficaces voir un vaccin.
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- anthinéaGuide spirituel
William Foster a écrit:Les choses sont enfin claires : RIEN N'EST CLAIR.« Ce déconfinement progressif se traduira peut-être, peut-être, par une forme adaptée de réouverture des écoles. Je ne veux rien annoncer de définitif. » pic.twitter.com/6KUuR5GhY4
— Sylvain Ernault (@SylvainErnault) April 14, 2020
En fait, il n’y a pas que notre ministre qu’on victimise dans ce gouvernement.
Rétropédalage dès le lendemain ???
- illiziaEsprit éclairé
Rouletabille a écrit:Sinon, à la "une" du site Internet du Figaro, cette question : "Déconfinement : êtes-vous favorable à la décision de rouvrir les écoles le 11 mai ?" avec oui ou non (le non est à l'heure actuelle à 54,63% pour 47 935 votants)
Le lien : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/deconfinement-etes-vous-favorable-a-la-decision-de-rouvrir-les-ecoles-le-11-mai-20200414
Les commentaires sont gratinés mais pas plus que ceux du Monde sur des articles traitant actuellement de la question. Comme quoi !
C'est un peu court pour moi un sondage "oui"/"non": oui, j'aimerais bien reprendre des cours en présentiel plutôt qu'à distance, si possible cette année pour la "boucler correctement", MAIS si, et seulement si il s'agit bien de faire cours et pas garderie, centre de loisir, cellule d'écoute psy..., si, et seulement si on nous garantit des conditions de travail sûres et sans nous demander dix mille choses et leur contraire (s'occuper des élèves présents + gérer les absents, avoir des petits groupes mais plus de classes attitrées...etc), donc, en fait, non. Ah ben si, c'est simple en fait de répondre :lol:
- henrietteMédiateur
Je pense comme toi, malheureusement. C'est ce que nous constatons dans mon collège chaque fin d'année scolaire : dès les premiers conseils de classe passés, ce sont justement les plus faibles qui sont les premiers à ne plus venir en cours, dès la mi-juin donc.gp20 a écrit:Euphémia a écrit:Je me demande si la France n'est pas un des pays où il y a le moins de femmes au foyer et où l'École joue donc le plus le rôle de garderie.VanGogh59 a écrit:Tu es sûr de ne pas en avoir une petite idée ?skindiver a écrit:
Je ne comprends pas ce besoin impérieux d'ouvrir à nouveau les établissements scolaires.
Et si... La France est un des pays où l'école se substitue le plus à la famille au niveau :
- des transports pour faciliter l'arrivée des enfants sur l'établissement, notamment à la campagne.
- du nombre d'heures / jour où l'on s'occupe des enfants
- de tout ce que l'on apporte aux élèves et qui coûte très cher à la société, je pense notamment à la cantine qui n'est pas quelque chose de courant ailleurs.
Mais le pire de tout ça, c'est que ceux qui voient se creuser le plus les inégalités sont dans des familles où les parents ne sont pas forcément au travail... Et que ceux là risquent de rester tranquilles chez eux et nous n'aurons que les meilleurs élèves (qui s'en sortent bien avec le numérique! )... Et là, le fossé va encore davantage se creuser.
Les mêmes qui auraient besoin de "Devoirs faits" mais n'y viennent pas.
Les mêmes à qui des stages de soutien pendant les vacances ont été proposés au primaire, et qui les ont refusés.
Alors si la reprise est indiquée comme non obligatoire...
Plus j'y pense, plus je me dis que si la vraie préoccupation c'est de ne pas creuser les inégalités et perdre les élèves les plus faibles, puisque la continuité pédagogique, ça ne marche pas pour ces élèves, et vu qu'il est impossible de reprendre comme si de rien n'était, alors la seule solution c'est de niveler par le bas et d'arrêter purement et simplement les cours...
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- AurevillyHabitué du forum
Vous ne vous êtes pas trompé de post ? Je verrais mieux ces remarques dans la rubrique "Humour"Tangleding a écrit:Je reprendrai mon métier d'enseignant. Pas le métier de garde d'enfants, qui n'est pas mon métier. Ca semble clair ?jgllt a écrit:Tangleding a écrit: Mon métier c'est d'enseigner, pas d'être baby sitter pour que le patronat retrouve un prolétariat bien disponible pour faire tourner ses usines pour s'en mettre à nouveau plein les poches.
Ah bon? Mais donc vous ne reprendrez donc pas les cours en septembre non plus?
Donc si le 11 mai c'est rouvrir les écoles pour de la garderie, et si la mesure d'éloignement dont je dispose est annulée, je serai en grève évidemment.
- bigbillbroonzyNiveau 5
Rouletabille a écrit:Sinon, à la "une" du site Internet du Figaro, cette question : "Déconfinement : êtes-vous favorable à la décision de rouvrir les écoles le 11 mai ?" avec oui ou non (le non est à l'heure actuelle à 54,63% pour 47 935 votants)
Le lien : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/deconfinement-etes-vous-favorable-a-la-decision-de-rouvrir-les-ecoles-le-11-mai-20200414
Les commentaires sont gratinés mais pas plus que ceux du Monde sur des articles traitant actuellement de la question. Comme quoi !
Les lecteurs du Monde serait idéologiquement semblables aux lecteurs du Figaro ? Les lignes éditoriales seraient identiques ? Ben ça alors ...
- JennyMédiateur
anthinéa a écrit:William Foster a écrit:Les choses sont enfin claires : RIEN N'EST CLAIR.« Ce déconfinement progressif se traduira peut-être, peut-être, par une forme adaptée de réouverture des écoles. Je ne veux rien annoncer de définitif. » pic.twitter.com/6KUuR5GhY4
— Sylvain Ernault (@SylvainErnault) April 14, 2020
En fait, il n’y a pas que notre ministre qu’on victimise dans ce gouvernement.
Rétropédalage dès le lendemain ???
Quel bazar ! Ils n’ont pas pensé à se concerter un minimum ?
- Panta RheiExpert
William Foster a écrit:Les choses sont enfin claires : RIEN N'EST CLAIR.« Ce déconfinement progressif se traduira peut-être, peut-être, par une forme adaptée de réouverture des écoles. Je ne veux rien annoncer de définitif. » pic.twitter.com/6KUuR5GhY4
— Sylvain Ernault (@SylvainErnault) April 14, 2020
Je l'ai regardé répondre à la télé cette après-midi et je dois avouer qu'il m'inspire infiniment plus confiance que le ministre de l'éducation et même notre Président.
Comme le disait un membre du forum, j'ai presque l'impression que M. Macron a pris tout le monde de court hier soir ("C'est moi, le chef, zut!") et que ses ministres ont dû assurer le SAV malgrés-eux.
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- KorémuseNiveau 8
Heisenberg a écrit:Communiqué du SNALC : https://snalc.fr/national/article/5546/SNALC a écrit:Le 11, mais ...Dans son allocution du 13 avril, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé une reprise progressive pour les crèches, écoles, collèges et lycées à partir du 11 mai.
Depuis le début de la pandémie, le SNALC n'a eu à l'esprit qu'une seule et unique chose : la sécurité des élèves et des personnels. C'est pourquoi l'annonce de cette reprise, très assertive, nous surprend. Combien d'annonces tout aussi assertives avons-nous eues depuis mars, qui ont été démenties parfois dans la journée même ? Combien de certitudes ont volé en éclats face à un phénomène dont nous maîtrisons très imparfaitement le fonctionnement et l'évolution ?
Le SNALC comprend parfaitement les enjeux de cette réouverture. Ce n'est pas tant pour les élèves qui n'ont pas pu suivre la « continuité pédagogique » que pour permettre le redémarrage économique du pays. Soyons francs.
Mais pour le SNALC, en plus d'être franc, il va falloir être clair. Pourra-t-on le 11 mai rouvrir l'institution qu'on appelle École, i.e. celle où l'on enseigne à TOUS les élèves ? À 30 ou 35 par classe ? Nous ne le croyons pas, sauf formidable embellie sanitaire. C'est donc d'un succédané d'école qu'il est question ici. Il va falloir « inventer », « innover », « personnaliser » — préparez-vous à subir un torrent de bêtises pédagogiques de la part de nos plus grands « spécialistes ». Pour in fine faire quoi : des petits groupes ? Mais que fait-on des autres élèves alors ? Fera-t-on cours à certains le lundi et à d'autres le mardi, ce qui n'aidera certainement pas beaucoup le redémarrage économique ? Tant de questions sur lesquelles nous savons que les services du ministère travaillent. Le SNALC leur rappelle qu'à l'impossible nul n'est tenu. Nous avons tourné la question dans tous les sens, et nous n'avons pas trouvé de réponse, sauf à rester sur les modalités d'accueil volontaire actuelles, éventuellement élargies à d'autres enfants.
Mais pour le SNALC, bien avant cette question pédagogique, c'est une fois encore la question de la santé des agents, des élèves, et des proches de tout ce beau monde qui prime.
Je l'écris très clairement : si début mai, nous constatons que toutes les conditions sanitaires ne sont pas réunies, nous nous opposerons à la réouverture.
L'école, c'est le lieu en France où l'on peut le moins respecter la distanciation sociale. Les jeunes enfants n'en ont pas la capacité 100% du temps. Les couloirs des collèges ne permettent pas à deux personnes de se croiser. Et il faut arrêter de croire qu'on peut gérer les 1500 élèves d'un lycée en laissant 1m de distance entre tout le monde : c'est un mensonge.
Pour le SNALC, en l'état actuel des connaissances dont nous disposons, rien ne sera possible sans la garantie d'avoir tout le matériel de protection nécessaire dans tous les établissements, et d'avoir testé tous les personnels et tous les élèves. Et pas uniquement celles et ceux qui présentent des symptômes.
Le SNALC poursuivra son dialogue avec le ministère afin de porter votre parole, vos craintes et toutes vos interrogations. Nous avons prouvé en mars que nous savions taper du poing sur la table. S'il faut le faire en mai, nous taperons encore.
Je suis très surprise que le snalc ne soit pas au courant que les "1 m de distance" préconisées il y a un mois sont largement dépassées. Les scientifiques alertent depuis quelque temps déjà sur la nécessité de laisser 2 m entre les personnes (CHU de Montpellier par ex) sans garantie aucune puisqu'on parle maintenant de 8 m, distance évidemment intenable. Quelqu'un ici parlait justement d'un bus (donc milieu confiné) qui pouvait favoriser une contamination jusqu'à 4m50.
"La question n'est pas de savoir jusqu'où les germes peuvent voyager, mais jusqu'où ils peuvent voyager avant qu'ils ne soient plus une menace». «Il y aura peut-être dix fois moins de gouttelettes à deux mètres, mais il y en aura», assure Étienne Decroly, chercheur du CNRS au laboratoire architecture et fonction des macromolécules biologiques. «Mettez un petit papier absorbant sur un mur, à un mètre de distance», argumente Estelle Jumas Bilak. « Il suffit de parler fort ou soupirer pour que le papier bouge. À un mètre, on est à portée directe de la personne qui est en face.»
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-distance-de-securite-d-un-metre-est-elle-suffisante-pour-eviter-la-propagation-du-covid-19-20200414
Voilà, en France , c'est toujours comme cela; A l'étranger , on préconise 2m, ici 1m, ce sera bien suffisant ; c'est comme l'histoire des masques : Rappelez-vous au début de la crise : "un masque chirurgical ne protège pas" ... QQ semaines plus tard, changement de discours: ce sera bien assez pour les soignants puisqu'il n' y a rien d'autre.
- FireflyNiveau 9
- Pontorson50Fidèle du forum
Tangleding a écrit:Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire...
Ton métier est utile, tant qu'il y aura des enfants à instruire qu'est-ce qui pourra rendre ton métier inutile, Pontorson ?
La question n'est pas de savoir s'il faut rouvrir les écoles, mais quand.
Nous sommes enseignants, pas gardes d'enfants, ni psychologues, assistants sociaux, etc. Mon métier c'est d'enseigner, pas d'être baby sitter pour que le patronat retrouve un prolétariat bien disponible pour faire tourner ses usines pour s'en mettre à nouveau plein les poches.
Les médecins sur les plateaux ont continué à bosser, mais il ont exercé leur métier. Pas autre chose.
1) Je n'oblige pas à me lire...
2) À six semaines près dans les conditions que je sens pour cette reprise (moins de profs et quasi autant d'élèves), non, je ne reprends pas par souci pédagogique. Aucun élève ne va mieux s'en sortir dans la vie ou dans sa tête parce qu'il va avoir finalement ses 3 heures d'histoire géo par semaine en juin 2020. (j'ai pourtant bien envie de bosser avec eux sur la relativité géographique et historique des pandémies, pour dédramatiser un peu la nôtre, ça rendra la garderie plus instructive). Et si l'État est durablement ruiné par une récession d'apocalypse parce que nous reprenons trop tard, il gardera le personnel pour le Français et les Maths, point. Tous les métiers ne se valent pas quand il y a pénurie grave, l'égalité entre les métiers n'existe que quand il y a abondance pour payer tout le monde à tout faire.
3)Donc oui, la question est de savoir quand reprendre, et c'est le plus vite possible par rapport à la catastrophe économique induite par un confinement massif long.
4)Merci en revanche, tant qu'à me lire, de le faire complètement avant de répondre : j'ai écrit que le confinement durable arrange une partie du patronat contre l'autre, celle qui a la chance d'avoir une trésorerie pleine, si je me trompe merci de me dire pourquoi.
Une revendication intéressante dans ce que je viens de parcourir chez les syndicats, c'est le test d'immunité d'un maximum d'entre nous. Ce qui rassurerait quand même les guéris et leur collègues. Attention en revanche, tout prof qui serait testé comme covid asymptomatique, c'est la quarantaine, donc du monde en moins pour gérer...encore une fois, attention aux faux espoirs sur les élèves qui ne seraient pas si nombreux par prof!
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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