Re: Covid-19, confinement et université

Bon, et où peut-on voir la tête de ce QCM ?
10 QCM en 2h, que le professeur reconnaît lui-même très faciles, et qui produisent 328 notes entre 18 et 20 (la totalité des étudiants ou pas ? Oui si j'en crois l'article du monde campus), il a quand même "légèrement " dévalué son examen, non ?

Aparté : il y a pire, en ce moment tout un tas d'étudiants demandent et obtiennent sur le net de l'aide en temps réel pour leurs QCM en temps limité, tandis que d'autres jouent le jeu j'imagine.

Dans ce que j'ai lu, le problème, c'est le paramétrage du QCM qui était positionné en “exercice” (donc répétable) et non en “devoir noté” (donc réponse non consultable).

Celui qui n'a jamais essayé d'utiliser l'ENT de son Université, qui est tout sauf limpide et qui change sans arrêt pour cause “d'amélioration” n'aura peut-être pas la même opinion que celui qui a essayé — le tout sachant que l'usage de l'ENT n'est certainement pas développé et que devoir l'utiliser tout à coup, cela fait problème.

Donc ce que le prof en question affirme est tout à fait possible. Et le fait qu'il ait été suspendu juste avant un jury pour que son recours soit accepté juste après est très significatif à mes yeux!…

Ce que j'aime bien dans les temps merveilleux que nous vivons c'est que si tu es prof du secondaire et que tu as le malheur de mettre une note bonus à une classe dont tu connais bien les élèves et dont tu sais qu'ils sont gosses de cadres avec chambre à eux et la sainte trinité PC-smartphone-tablette, eh bien tu finis au bûcher ; mais si tu es prof de droit et que tu as le malheur de mettre une note un peu facile (n'ayant pas le choix de mettre ou de ne pas mettre de notes) à des étudiants qui sont nécessairement ultra-nombreux et viennent des horizons les plus divers, et dont certains sont sans doute en grosse difficulté sociale par les temps qui courent, eh bien tu finis au bûcher.

N.B. je ne suis pas certain que les horizons soient infiniment divers à Paris 1 Panthéon-Sorbonne (moins, je pense qu'à Paris 8, ou différents)…
C'est surtout que ça pourrait être l'une des étapes d'une bureaucratisation autoritaire des notes et des examens.

Petit témoignage de triche de la part des étudiants lors d'une épreuve à distance : épreuve en temps limité, à l'heure prévue les étudiants avaient accès au sujet juste après s'être identifiés. Le document support était un article de presse sur le programme ETwinnings. Un rapide coup d'oeil sur Google Trend (qui permet de connaître la fréquence à laquelle un terme a été recherché dans Google, en ciblant une région), et on s'aperçoit qu'à l'heure H, 100% des recherches de ce terme provenaient de notre ville...

Sur l'utilisation de l'ENT de l'université : le nôtre est compliqué, pas du tout intuitif, et sans être complètement larguée avec le numérique, moi je ne m'y retrouve pas. Alors pour peu qu'on utilise rarement la plateforme en temps normal, on peut vite commettre une erreur !

J'ai lu sa réponse sur Twitter. De mémoire, il assume avoir posé des questions "faciles", compte tenu des circonstances mais dément formellement et avec indignation avoir configuré son test tel qu'on le lui reproche : avec possibilité de modifier ses réponses après avoir vu le corrigé. Mon sentiment (qui n'engage que moi) est que le test a été mal configuré parce que le collègue ne savait pas le faire.

Cisil a écrit:Sur l'utilisation de l'ENT de l'université : le nôtre est compliqué, pas du tout intuitif, et sans être complètement larguée avec le numérique, moi je ne m'y retrouve pas. Alors pour peu qu'on utilise rarement la plateforme en temps normal, on peut vite commettre une erreur !

Même chose dans la mienne — et je venais à peine de commencer à y trouver mes repères que…… tout a changer (pour mon “bien”, évidement)…

J'ai envie de dire que la question n'est pas tellement sur ce qu'a fait ou n'a pas fait l'enseignant mais bon, admettons que la question soit là. Sur moodle, on peut ajouter un « devoir » et de ce que je comprends (c'est globalement le seul truc que j'utilise pour l'évaluation des contrôles continus, les QCM and co, ce n'est pas mon truc mais ça se pratique pas mal dans certaines disciplines), le « devoir » peut uniquement faire déposer un fichier (ce que je fais faire, un fichier .pdf et hop), ou écrire un texte en ligne.

Si on va dans « Test » (qui est donc différent de « devoir », mais bon, puisqu'on peut mettre des notes via « test », pourquoi se priver de cette catégorie pour faire une éval ?), voici ce qui apparaît :

Covid-19, confinement et université - Page 8 Captur23

Premier haussement de sourcils de ma part. Et voici les réglages par défaut:

Spoiler:

Et je vous épargne les différentes sous-catégories de feedback a posteriori avec indication de certitude, adaptatif etc.
Après ptêt qu'on peut faire un QCM via « devoir » en cliquant au pif sur les différents paramètres, je n'en sais rien et je m'en fiche complètement. Et peut-être que le collègue a fait des erreurs de bonne foi ou pas du tout. Je n'en sais rien et je m'en fiche complètement (mais bravo à ceux qui savent, hein) -- d'autant plus que ça n'est pas du tout de mon ressort de me prononcer sur la question.

Par contre, le courrier de la présidence et la procédure suivie me stupéfient. Mais j'en prends bonne note pour toutes les conneries qu'on veut nous imposer en septembre.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/05/16/soupconne-d-avoir-manipule-un-examen-un-professeur-de-droit-est-suspendu-puis-reintegre_6039866_3224.html

Vendredi en fin d’après-midi, Sylvie Retailleau a adressé un message à l’ensemble des personnels indiquant qu’elle mettait fin à cette suspension. « Cette décision, n’ayant pas de caractère disciplinaire, a été prise compte tenu des éléments portés à ma connaissance et de l’imminence du jury dont ce professeur faisait partie, précise-t-elle. La participation du collègue comme membre du jury de délibération s’avérait de nature à possiblement entraver son bon déroulement. »

Une enquête administrative devra déterminer « les circonstances du déroulement de cette épreuve », ajoute la présidente, qui écarte d’ores et déjà tout dysfonctionnement technique de la plate-forme numérique de l’université. Sollicitée par Le Monde, Sylvie Retailleau n’a pas souhaité apporter plus de commentaires.

J'ai l'impression que des éclaircissements sont nécessaires. Comme @verdurin et @bouboule, je m'interroge un peu en ayant lu ce qu'écrivait le professeur concerné, mais je ne peux me faire d'avis sur une affaire interne un peu complexe.
Au-delà, je ne pense pas que les notes n'aient aucun sens malgré les conditions exceptionnelles de la moitié du semestre : on peut tout à fait prendre en compte (au-delà des aménagements des épreuves) ces conditions sans pour autant dévaluer l'examen. Mais je ne peux pas parler d'une discipline aussi éloignée de la mienne, pas de QCM ici en lettres.

Dans une situation de crise, on peut se satisfaire de pis aller, en tentant de maintenir un cadre le plus bienveillant et adaptable possible, ce que la communauté enseignante a cherché à faire de son mieux. Mais dans son texte, Francis Vérillaud propose une vision claire de ce que doit être l’enseignement supérieur après la crise : comme pendant la crise, puisque tout a si bien marché. Or, cela n’a pas marché. En tout cas pas aussi bien que cela aurait pu si nous avions pu réfléchir ensemble à la manière de faire les choses. Chemin faisant, la rentrée de septembre se profile. Les injonctions à l’enseignement à distance se font de plus en plus fortes. Il reste à la communauté enseignante à se mobiliser pour réfléchir à mettre en place des modes d’enseignement adaptés à cette situation sanitaire, mais en tenant compte cette fois de tous les problèmes qui sont apparus pendant ce premier confinement et qui sont – n’en déplaise à Francis Vérillaud – largement documentés. Souvenons-nous que nous réalisons un travail de service public : nous ne pouvons pas proposer sciemment un enseignement qui exclut toute une partie de nos étudiants pour des raisons économiques ; et nous devons, dans la mesure du possible, réfléchir à combattre les inégalités sociales dans nos modes d’enseignement.

https://academia.hypotheses.org/23909

Pour info : Cambridge donnera tous ses cours en ligne pour la prochaine année universitaire.

«L'université s'adapte constamment aux recommandations qui évoluent», a déclaré un porte-parole, «étant donné que la distanciation sociale continuera à être nécessaire, l'université a décidé qu'il n'y aurait plus de cours en face-à-face lors de la prochaine année universitaire». En raison de la pandémie, tous les enseignements de l'université, qui compte environ 20.000 étudiants, se font en ligne depuis le mois de mars. Il en va de même pour les examens.

https://amp.lefigaro.fr/flash-actu/coronavirus-l-universite-de-cambridge-donnera-tous-ses-cours-en-ligne-l-an-prochain-20200520

Dans l'université où je suis ATER, la présidence assure que le présentiel, autant que possible, avec certes des aménagements, reste l'objectif et qu'il n'est pas question de faire comme nous avons précédé durant le confinement, à part en cas d'autre confinement. C'est important, notamment pour les néo-bacheliers. En temps normal, la transition lycée/fac est déjà suffisamment compliquée, c'est catastrophique si les étudiants se retrouvent encore plus livrés à eux-mêmes face à Moodle et à l'ENT.

Dans la lettre de cadrage de mon université, il est prévu de limiter la capacité d’accueil à 20% de la capacité actuelle et donc de réduire de 80% le volume de l’enseignement présentiel, la priorité devant être donnée aux néo bacheliers.

henriette a écrit:Pour info : Cambridge donnera tous ses cours en ligne pour la prochaine année universitaire.

«L'université s'adapte constamment aux recommandations qui évoluent», a déclaré un porte-parole, «étant donné que la distanciation sociale continuera à être nécessaire, l'université a décidé qu'il n'y aurait plus de cours en face-à-face lors de la prochaine année universitaire». En raison de la pandémie, tous les enseignements de l'université, qui compte environ 20.000 étudiants, se font en ligne depuis le mois de mars. Il en va de même pour les examens.

https://amp.lefigaro.fr/flash-actu/coronavirus-l-universite-de-cambridge-donnera-tous-ses-cours-en-ligne-l-an-prochain-20200520

Non, pas tous ses cours. Tous ses cours magistraux en amphi (lectures). Auxquels les étudiants ne vont pas trop selon les cas. L'essentiel de l'enseignement se fait par groupes de 1 à 3 (tutorials) et est maintenu en présentiel.
https://www.bbc.com/news/education-52732814
C'est magnifique les journalistes qui pensent savoir l'anglais...

Ascagne a écrit:Dans l'université où je suis ATER, la présidence assure que le présentiel, autant que possible, avec certes des aménagements, reste l'objectif et qu'il n'est pas question de faire comme nous avons précédé durant le confinement, à part en cas d'autre confinement. C'est important, notamment pour les néo-bacheliers. En temps normal, la transition lycée/fac est déjà suffisamment compliquée, c'est catastrophique si les étudiants se retrouvent encore plus livrés à eux-mêmes face à Moodle et à l'ENT.

Dans ma fac, tout accueil des L1 sera impossible si les conditions sanitaires sont les mêmes, malgré les fanfaronnades de notre président, qui évidemment, comme nous tous, n'a qu'une envie : contredire la personne qui affirme être ministre du sup (mais rien ne semble le prouver, donc je ne m'avance pas).
Si les CM ne peuvent avoir lieu en présentiel, comment les étudiants présents par ailleurs pour suivre des TD en 1/2 groupes pourront-ils y accéder ? Les wifis institutionnels ne le permettront pas, et avec quels ordis ? Il faudra qu'ils attendent d'être chez eux pour les consulter ?
Les étudiants qui iront d'un demi-TD à un autre, ils attendront où ? Dans les couloirs qui de archi-bondés deviendront seulement bondés ?
Dans notre bâtiment d'enseignement où nous accueillons les L1 il y a une VMC, et le bâtiment est en cogestion avec Bouygues. Bon courage pour obtenir des mises à de nouvelles normes. Et les fenêtres s'ouvrent de 15 cm.
Donc même avec des masques fournis par nous et des bains réguliers à la SHA, je n'y crois pas une seconde.
On est en train d'appeler tous les collègues pour leur demander ce qui a marché ou non pour eux, ce qui serait vivable sans accès aux bâtiments. Mon objectif, là, c'est de ne pas leur vendre un cauchemar trop pourri, et que les étudiants ne soient pas trop perdus.

Cisil a écrit:Dans la lettre de cadrage de mon université, il est prévu de limiter la capacité d’accueil à 20% de la capacité actuelle et donc de réduire de 80% le volume de l’enseignement présentiel, la priorité devant être donnée aux néo bacheliers.

Une amie m'a transmis ce qui est probablement la même lettre de cadrage alors que je lui faisais le débrief de notre CFVU du jour. Eh ben, elle ne vend pas du rêve, cette lettre...

RogerMartin a écrit:
Non, pas tous ses cours. Tous ses cours magistraux en amphi (lectures). Auxquels les étudiants ne vont pas trop selon les cas. L'essentiel de l'enseignement se fait par groupes de 1 à 3 (tutorials) et est maintenu en présentiel.
https://www.bbc.com/news/education-52732814
C'est magnifique les journalistes qui pensent savoir l'anglais...

Covid-19, confinement et université - Page 8 437980826

Avec des tutorials de 1 à 3 étudiants, promis, je veux bien chercher des solutions pour les CM. abi

RogerMartin a écrit:

Ascagne a écrit:Dans l'université où je suis ATER, la présidence assure que le présentiel, autant que possible, avec certes des aménagements, reste l'objectif et qu'il n'est pas question de faire comme nous avons précédé durant le confinement, à part en cas d'autre confinement. C'est important, notamment pour les néo-bacheliers. En temps normal, la transition lycée/fac est déjà suffisamment compliquée, c'est catastrophique si les étudiants se retrouvent encore plus livrés à eux-mêmes face à Moodle et à l'ENT.

Dans ma fac, tout accueil des L1 sera impossible si les conditions sanitaires sont les mêmes, malgré les fanfaronnades de notre président, qui évidemment, comme nous tous, n'a qu'une envie : contredire la personne qui affirme être ministre du sup (mais rien ne semble le prouver, donc je ne m'avance pas).
Si les CM ne peuvent avoir lieu en présentiel, comment les étudiants présents par ailleurs pour suivre des TD en 1/2 groupes pourront-ils y accéder ? Les wifis institutionnels ne le permettront pas, et avec quels ordis ? Il faudra qu'ils attendent d'être chez eux pour les consulter ?
Les étudiants qui iront d'un demi-TD à un autre, ils attendront où ? Dans les couloirs qui de archi-bondés deviendront seulement bondés ?
Dans notre bâtiment d'enseignement où nous accueillons les L1 il y a une VMC, et le bâtiment est en cogestion avec Bouygues. Bon courage pour obtenir des mises à de nouvelles normes. Et les fenêtres s'ouvrent de 15 cm.
Donc même avec des masques fournis par nous et des bains réguliers à la SHA, je n'y crois pas une seconde.
On est en train d'appeler tous les collègues pour leur demander ce qui a marché ou non pour eux, ce qui serait vivable sans accès aux bâtiments. Mon objectif, là, c'est de ne pas leur vendre un cauchemar trop pourri, et que les étudiants ne soient pas trop perdus.

Voilà. J'en discutais avec une des administratives hier ( I love you

), on espère sincèrement qu'on va tous avoir le temps de se poser pour voir ce qui a marché et ce qui n'a pas marché avant de se lancer dans quoi que ce soit.

Il y a eu 101 ordinateurs livrés aux étudiants pendant ces deux mois, 95 clés 4G et dans les réflexions en cours, il y a bien cette question de l'équipement si on doit se retrouver à ne pas pouvoir faire des cours sur site.
Globalement, ce qui ressortait des informations fournies ce matin (ce ne sont que des informations discutées dans des groupes de travail, évidemment, il n'y a aucune décision et le président a bien précisé que la situation était réévaluée de trois semaines en trois semaines et que si on en était toujours là en septembre, ce serait toujours le cas aussi mais que la DGESIP demandait de réfléchir comme si les contraintes étaient maintenues en septembre):
-- pas de décalage de la rentrée de plus d'une semaine, quinze jours vraiment grand max;
-- l'affichage des sens de circulation etc. est en cours mais de toute façon, ce sera quasiment impossible de limiter les couloirs

Spoiler:

-- CM impossibles dans nos locaux mais même les TD en fait ne seront pas possibles (je rappelle qu'en début d'année, c'est toujours la foire aux échanges de salles, à la recherche de tables et chaises en plus etc. avant que par chaises musicales, on finisse par réellement caser des groupes de 30 dans des salles prévues pour plus de 21) -- donc ils réfléchissent même à voir avec les collectivités quels locaux pourraient être possibles (je milite pour les cinémas et le théâtre mais... Razz

);
-- plans hybrides, privilégier le fait de tenter de faire venir les L1 au maximum compte tenu des risques d'abandon encore plus grands mais avec le problème que ce sont évidemment les promos de L1 qui sont les plus grandes...

et l'optimisme que même si on commençait comme ça en septembre, cela ne nous engage pas jusqu'à la fin des semestres impairs.

Il paraît qu'une instance officielle quelconque (appelée MESRI, semble-t-il) devrait nous communiquer des informations un peu plus précises mi-juin. Ocazoù cette rumeur ait un quelconque fondement, j'ai pris un abonnement au Parisien.

Je tiens aussi à signaler qu'après que le président de Sorbonne-U s'est répandu dans le Parisien, il a eu le culot de nous envoyer une vidéo dans nos boîtes mail... Je milite donc activement pour ~~qu'il se taille~~ son élévation au rang ministériel.

Nous n'avons aucune, strictement aucune bribe de début de commencement de réflexion sur le sujet dans l'université où j'enseigne (il faut dire que notre administration est très occupée à nous fournir les informations dont nous avions besoin il y a deux semaines), je ne sais plus du coup s'il faut que je m'en inquiète ou m'en réjouisse... abi

Vu ce qu'on vient tous de subir malgré tous les efforts qu'on a pu faire pour protéger collègues et étudiants, je préfère qu'on prenne les devants pour la rentrée. Hors de question qu'on nous impose quoi que ce soit qui ne nous convienne pas, et hors de question de se laisser surprendre.

Je dois bien avouer que, même si je suis plutôt sur cette ligne-là histoire d'éviter ce qui s'est passé en mars, l'idée de devoir ne serait-ce qu'envisager (à ce stade) de me pencher sur l'adaptation de mes X cours pour les rendre accessibles à distance (quand ? cet été ? pale

et comment ?) et la perspective de pouvoir avoir à diriger les études ( Rolling Eyes

) des L1 à distance pour leurs premières semaines de fac renforce mon envie de me rouler en boule dans un coin avec un message automatique de boîte mail de type: « Je suis partie ouvrir une réserve pour koalas à Padirac ». Embarassed

(Vu que j'avais déjà envie de détruire ma boîte mail pro avant toute cette histoire, j'ai bien perçu l'ironie...)

Nos pistes pour l'instant:

Merci.

Je note tout ça précieusement.

Merci oui, c'est très intéressant, ce sont des pistes déjà très concrètes.
La perspective de cette "hybridation" ou de ce "semi-distanciel" ne m'enchante guère (mais peut-être est-ce lié à la période extrêmement chargée que nous traversons toutes et tous en ce moment, entre corrections, soutenances, réunions diverses et variées pour la pédagogie, la recherche ou l'administration, les recrutements, les jurys etc. le tout dans les conditions logistiques et les incertitudes que nous connaissons). Je ne m'étais pas sentie si débordée depuis des lustres alors même que j'ai bien moins de fatigue physique qu'à l'accoutumée...

Dites-moi aussi ce que vous imaginez de vos côtés, hein. Ergo, pour ta cohorte de L1, il doit y avoir des solutions possibles. Nos bidules, là c'est les dix premiers jours de creusage de cervelle pour essayer de limiter les dégâts. Parce qu'il ne faut pas se leurrer, on n'a pas du tout le temps (ni l'envie) de concevoir des vraies formations à distance, surtout avec zéro soutien technique et zéro matériel supplémentaire.
On a aussi des collègues qui envisageaient des changements en profondeur de certains contenus. Je me suis permis de leur conseiller, sauf si c'était parce qu'ils n'en pouvaient plus ou que ça ne passait pas, de ne pas faire ces modifications cette année.
Question à cent francs, l'évaluation...