Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale

amalricu a écrit:La demande du dépistage des personnels et des élèves témoigne des difficultés à venir lors du déconfinement qui sera progressif et laborieux...chaque jour apporte son lot d'incertitudes et de pénibilités...JMB doit s'arracher les cheveux.

Sinon un gamin vient de véroler mon ordinateur avec un de ses fichiers....je vais être obligé de le restaurer ou formater....ça devient lourd, très lourd.

Euh ? Quels cheveux ?

@trompettemarine (Mais heu, oui, c'est pas gentil de se moquer )

Pour les virus, si vous n'êtes pas sûr du contenu d'une pj vous pouvez l'ouvrir dans une machine virtuelle (virtual box est gratuit, on peut y installer une version de windows 7 ou 10, sans activation elle dure 30j je crois). Personnellement, j'ai une machine virtuelle Win XP avec un vieux office pour des cas très suspects.

Le mieux est quand même de demander aux élèves un pdf ou des photos et de refuser les .docx

Si tu es parano tu peux aussi désactiver JavaScript dans Acrobat Reader.

Le MEN n'oubliera certainement pas de dire que l'aspect matériel est sous la responsabilité des collectivités territoriales.
Hop, lavage de mains. Ponce Pilate inside.

Je comprends les peurs de Nigousse.

Avec "juste" une mère malade de retour de Mullhouse, le stress fut très fort. Protections : un flacon de gel par classe, et du savon aux (forcément trop rares) robinets de l'école ... mais pas d'essuie-mains après 10h du matin.  [modéré]
Une classe (28 élèves, 2 PE) : 1 PE, 1 élève et 3 mères malades, 3/5 contaminées après confinement, dont 1 hospitalisée.
Reprendre dans ces conditions, pour des personnes non immunisées? C'est criminel.

ernya a écrit:
Je dois être très naïve, mais pourquoi voulez-vous que Blanquer nous fasse reprendre sans rien ? 
Les mesures sont en train d'être durcies dans plusieurs villes (certaines vont imposer le port du masque pour sortir de chez soi) et vous pensez que Blanquer va dire "non, les profs et les élèves, vous y allez sans rien" ? 
De plus, vu que le confinement va être de nouveau prolongé, on n'est pas prêt de reprendre le boulot donc no stress.

Sur le fond, je te rejoins.
Le souci, c'est que dans sa communication, Blanquer exprime sa volonté de nous faire reprendre d'ici cette fin d'année scolaire mais sans jamais s'épancher sur ces fameuses mesures sanitaires indispensables.
Quand on repense à son "déni " de la réalité jusqu'au 12 mars, il y a de quoi être franchement inquiet. Il vaut mieux s'armer psychologiquement et aussi juridiquement ( être au point sur le droit de retrait par exemple ) en amont pour pouvoir prendre les bonnes décisions le jour J.

Lenagcn a écrit:Le MEN n'oubliera certainement pas de dire que l'aspect matériel est sous la responsabilité des collectivités territoriales.
Hop, lavage de mains. Ponce Pilate inside.

Je comprends les peurs de Nigousse.

Avec "juste" une mère malade de retour de Mullhouse, le stress fut très fort. Protections : un flacon de gel par classe, et du savon aux (forcément trop rares) robinets de l'école ... mais pas d'essuie-mains après 10h du matin.  A la b1te et au couteau.
Une classe (28 élèves, 2 PE) : 1 PE, 1 élève et 3 mères malades, 3/5 contaminées après confinement, dont 1 hospitalisée.
Reprendre dans ces conditions, pour des personnes non immunisées? C'est criminel.

"3/5 contaminées après confinement": comment est-ce possible?

Winmar a écrit:

ernya a écrit:
Je dois être très naïve, mais pourquoi voulez-vous que Blanquer nous fasse reprendre sans rien ? 
Les mesures sont en train d'être durcies dans plusieurs villes (certaines vont imposer le port du masque pour sortir de chez soi) et vous pensez que Blanquer va dire "non, les profs et les élèves, vous y allez sans rien" ? 
De plus, vu que le confinement va être de nouveau prolongé, on n'est pas prêt de reprendre le boulot donc no stress.

Sur le fond, je te rejoins.
Le souci, c'est que dans sa communication, Blanquer exprime sa volonté de nous faire reprendre d'ici cette fin d'année scolaire mais sans jamais s'épancher sur ces fameuses mesures sanitaires indispensables.
Quand on repense à son "déni " de la réalité jusqu'au 12 mars, il y a de quoi être franchement inquiet. Il vaut mieux s'armer psychologiquement et aussi juridiquement ( être au point sur le droit de retrait par exemple ) en amont pour pouvoir prendre les bonnes décisions le jour J.

Heureusement la porte-parole saura nous tenir un discours de vérité...

Ca va être le casse-tête pour le baccalauréat...mon proviseur parlait des lycéens "sous réserve" en train de progresser mais que le confinement a empêché de marquer davantage de points.

Et quid du "soutien" que propose Blanquer ?? C'est soit disant en français et en maths pour les profs VOLONTAIRES.
Il n'y a que trois profs de lettres dans mon collège : une qui n'a strictement pas rempli le cahier de texte depuis le 13/03, une autre collègue et moi... Hors de question que je passe encore du temps en ligne durant les vacances. Mais des parents inscrivent leurs enfants, peu, mais il y en a. Ça se passe comment dans vos établissements ?

Marxou: elles sont allées faire des courses, et vivent en immeuble. Il suffit de toucher une surface contaminée et de se toucher le visage, sans y penser. Ce ne sont pas des folles-dingues, loin de là.

PabloPE a écrit:

Verdurette a écrit:

Madame-de-Pierre a écrit:Au primaire peut-être diviser les classe en deux avec un groupe qui vient les matins et un autre les après-midi ? Effectivement je vois mal les petits avec des masques toute la journée.

Je songe aux nombreuses classes à double niveau, comme la mienne: je ferais du bien meilleur boulot pour rattraper en prenant les CP le matin et les GS l'après-midi pour les "fondamentaux", avec du périscolaire le reste du temps, réservé aux enfants dont les parents doivent retravailler, avec les gestes barrières, pour faire des jeux, du sport, des activités artistiques.

Je garde 2 élèves de CM en ce moment et il est impossible même pour eux (et comme ils sont enfants de soignants ils connaissent bien les règles) de les respecter .

Je ne l'a pas précisé, mais je disais ça dans le cas d'une reprise sous surveillance sérieuse (avec tests et tutti quanti), pas maintenant.

Pour la classe virtuelle, j'admire ... j'en fais, pas pour faire plaisir au ministre, pour garder un petit lien avec mes élèves qui ne peuvent pas faire grand-chose seuls, mais le résultat est, de mon point de vue, absolument lamentable ... et de toute façon j'ai toujours les mêmes élèves, 4, 5 parfois 6 sur 9, dont 2 qui ne cessent, si je puis dire, d'entrer et de sortir, car ils sont très assidus mais leur connexion est fluctuante.  En GS j'ai l'impression d'un gros bazar, sauf quand je fais fermer les micros pour lire une histoire.

Donc c'est sympa, ça garde le lien, ça leur fait plaisir ainsi qu'aux parents,  mais vous ne me ferez jamais croire que ça peut permettre 'de poursuivre ou finir l'année normalement. Peut-être au lycée et en fac, et encore, mais sinon ...

Winmar a écrit:

ernya a écrit:
Je dois être très naïve, mais pourquoi voulez-vous que Blanquer nous fasse reprendre sans rien ? 
Les mesures sont en train d'être durcies dans plusieurs villes (certaines vont imposer le port du masque pour sortir de chez soi) et vous pensez que Blanquer va dire "non, les profs et les élèves, vous y allez sans rien" ? 
De plus, vu que le confinement va être de nouveau prolongé, on n'est pas prêt de reprendre le boulot donc no stress.

Sur le fond, je te rejoins.
Le souci, c'est que dans sa communication, Blanquer exprime sa volonté de nous faire reprendre d'ici cette fin d'année scolaire mais sans jamais s'épancher sur ces fameuses mesures sanitaires indispensables.
Quand on repense à son "déni " de la réalité jusqu'au 12 mars, il y a de quoi être franchement inquiet. Il vaut mieux s'armer psychologiquement et aussi juridiquement ( être au point sur le droit de retrait par exemple ) en amont pour pouvoir prendre les bonnes décisions le jour J.

Le 12 mars, je faisais cours normalement et j'étais dans un métro blindé en train de m'accrocher sans gants à la barre centrale. J'envoyais les élèves au tableau et tout le monde touchait donc les mêmes feutres. Depuis, je suis confinée chez moi. Les choses ont bien changé depuis le 12 mars. 
Je comprends les peurs et angoisses mais justement je crois que le contexte est déjà assez angoissant comme ça, nous n'avons pas besoin d'amplifier tous les deux jours cette angoisse en envisageant une reprise (qui est plus qu'hypothétique !) sans protections/assurances sanitaires. 
Objectivement, les examens sont annulés, les facs ont l'air de dire qu'elles ne rouvriront pas leurs portes, nous n'avons toujours aucune date pour les oraux de concours, je ne vois aucun signe de reprise scolaire autour de moi.

henriette a écrit:Université de Nantes : pas de cours en présentiel avant septembre
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/04/09/les-portes-de-l-universite-de-nantes-fermees-jusqu-en-septembre_6036094_3224.html

Face au casse-tête de l’organisation des examens, l’université de Nantes a tranché : c’est à distance qu’auront lieu les partiels de ses 37 000 étudiants et l’établissement ne prévoit plus aucun cours en présentiel avant septembre. « Au vu des incertitudes sur la durée de confinement et sur les modalités de déconfinement, nous devons prendre nos responsabilités dans l’intérêt de nos étudiants », indique son président, Olivier Laboux.

Wow, alors ça c'est un sacré indicateur.
Cela en dit très long également sur les épreuves du CAPES/CRPE externes qui doivent se dérouler soit disant en juin...

Emeraldia a écrit:Et quid du "soutien" que propose Blanquer ?? C'est soit disant en français et en maths pour les profs VOLONTAIRES.
Il n'y a que trois profs de lettres dans mon collège : une qui n'a strictement pas rempli le cahier de texte depuis le 13/03, une autre collègue et moi... Or de question que je passe encore du temps en ligne durant les vacances. Mais des parents inscrivent leurs enfants, peu, mais il y en a. Ça se passe comment dans vos établissements ?

Je suis en collège en vacances demain soir. En réunion visio mardi, notre chef a laissé entendre qu'il n'était pas pour ce dispositif pendant ces vacances. Il ne l'a pas dit mais il n'organisera donc rien. Personne n'a fait de remarque. Pour ma part, je ne vois pas l'intérêt d'un soutien à distance, en collège du moins. Donc je n'ai rien dit non plus.

Pour moi nous ne reprendrons pas en juin.
Le gouvernement a tellement merdé depuis le début de la crise, que j'imagine (même si c'est vrai qu'avec de tels incompétents on peut s'attendre à tout), mal qu'il fasse le déconfinement n'importe comment.
Quand on regarde ce qui est prévu en Espagne et en Italie, nous reprendrons au mieux en septembre.
Tout cela est tellement imprévisible au vu de l'évolution de la situation mondiale et la crise sanitaire est loin d'être finie, l'Afrique n'a pas encore été touchée de plein fouet.

Durruti a écrit:Pour moi nous ne reprendrons pas en juin.
Le gouvernement a tellement merdé depuis le début de la crise, que j'imagine (même si c'est vrai qu'avec de tels incompétents on peut s'attendre à tout), mal qu'il fasse le déconfinement n'importe comment.
Quand on regarde ce qui est prévu en Espagne et en Italie, nous reprendrons au mieux en septembre.
Tout cela est tellement imprévisible au vu de l'évolution de la situation mondiale et la crise sanitaire est loin d'être finie, l'Afrique n'a pas encore été touchée de plein fouet.

Je pense comme toi....Ce n'est pas rassurant du tout....
Etant stagiaire cette année je me demande aussi comment les inspections vont bien pouvoir lieu avec l'hypothèse d'un tel scénario? (j'aurais dû être inspectée le 26 mars)

Verdurette a écrit:

Madame-de-Pierre a écrit:Au primaire peut-être diviser les classe en deux avec un groupe qui vient les matins et un autre les après-midi ? Effectivement je vois mal les petits avec des masques toute la journée.

Je songe aux nombreuses classes à double niveau, comme la mienne: je ferais du bien meilleur boulot pour rattraper en prenant les CP le matin et les GS l'après-midi pour les "fondamentaux", avec du périscolaire le reste du temps, réservé aux enfants dont les parents doivent retravailler, avec les gestes barrières, pour faire des jeux, du sport, des activités artistiques.

J'ai pensé à ça aussi. CP le matin, CE2 l'aprem.

livie a écrit:

henriette a écrit:Université de Nantes : pas de cours en présentiel avant septembre
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/04/09/les-portes-de-l-universite-de-nantes-fermees-jusqu-en-septembre_6036094_3224.html

Face au casse-tête de l’organisation des examens, l’université de Nantes a tranché : c’est à distance qu’auront lieu les partiels de ses 37 000 étudiants et l’établissement ne prévoit plus aucun cours en présentiel avant septembre. « Au vu des incertitudes sur la durée de confinement et sur les modalités de déconfinement, nous devons prendre nos responsabilités dans l’intérêt de nos étudiants », indique son président, Olivier Laboux.

Wow, alors ça c'est un sacré indicateur.
Cela en dit très long également sur les épreuves du CAPES/CRPE externes qui doivent se dérouler soit disant en juin...

Je n’ai pas de lien puisque c’est une amie qui y est qui me lna dit, mais l’université de Reims a pris la même décision.

Ita missa est.

La communication ministérielle n'a donc plus qu'une seule fonction (bien compréhensible au demeurant) : tenir les gamins au travail pour leur intérêt (vous imaginez reprendre des classes après 5 mois de vacances dans tous les sens du terme)...les familles vont craquer (je vois ce matin le bandeau du 119 enfance maltraitée sur le portail de la classe virtuelle...gloups).

Ca va être long.

Durruti a écrit:Le gouvernement a tellement merdé depuis le début de la crise, que j'imagine (même si c'est vrai qu'avec de tels incompétents on peut s'attendre à tout), mal qu'il fasse le déconfinement n'importe comment.

C'est peu de le dire. Il y a un moment où, faute d'unité nationale (en tout cas ils ne font rien pour), la résistance finira bien par s'organiser. Leur manque d'humilité, leur aplomb, voire leur bêtise, c'est impressionnant...

ernya a écrit:
Le 12 mars, je faisais cours normalement et j'étais dans un métro blindé en train de m'accrocher sans gants à la barre centrale. J'envoyais les élèves au tableau et tout le monde touchait donc les mêmes feutres. Depuis, je suis confinée chez moi. Les choses ont bien changé depuis le 12 mars. 
Je comprends les peurs et angoisses mais justement je crois que le contexte est déjà assez angoissant comme ça, nous n'avons pas besoin d'amplifier tous les deux jours cette angoisse en envisageant une reprise (qui est plus qu'hypothétique !) sans protections/assurances sanitaires. 
Objectivement, les examens sont annulés, les facs ont l'air de dire qu'elles ne rouvriront pas leurs portes, nous n'avons toujours aucune date pour les oraux de concours, je ne vois aucun signe de reprise scolaire autour de moi.

On est d'accord, il n'y a aucun signe de reprise.
Je ne suis pas spécialement inquiet. De toute façon, je l'ai attrapé ce virus. C'est le discours du ministre qui amplifie cette angoisse car on est bien obligé d'en tenir compte.

Tu parles de cette semaine du 12 mars. C'était une semaine de reprise pour moi et je peux te dire que j'étais très clairement bien conscient de la gravité de cette épidémie et je n'étais pas chaud du tout de reprendre mais j'ai manqué de courage pour exercer mon droit de retrait.

Winmar a écrit:

ernya a écrit:
Le 12 mars, je faisais cours normalement et j'étais dans un métro blindé en train de m'accrocher sans gants à la barre centrale. J'envoyais les élèves au tableau et tout le monde touchait donc les mêmes feutres. Depuis, je suis confinée chez moi. Les choses ont bien changé depuis le 12 mars. 
Je comprends les peurs et angoisses mais justement je crois que le contexte est déjà assez angoissant comme ça, nous n'avons pas besoin d'amplifier tous les deux jours cette angoisse en envisageant une reprise (qui est plus qu'hypothétique !) sans protections/assurances sanitaires. 
Objectivement, les examens sont annulés, les facs ont l'air de dire qu'elles ne rouvriront pas leurs portes, nous n'avons toujours aucune date pour les oraux de concours, je ne vois aucun signe de reprise scolaire autour de moi.

On est d'accord, il n'y a aucun signe de reprise.
Je ne suis pas spécialement inquiet. De toute façon, je l'ai attrapé ce virus. C'est le discours du ministre qui amplifie cette angoisse car on est bien obligé d'en tenir compte.

Tu parles de cette semaine du 12 mars. C'était une semaine de reprise pour moi et je peux te dire que j'étais très clairement bien conscient de la gravité de cette épidémie et je n'étais pas chaud du tout de reprendre mais j'ai manqué de courage pour exercer mon droit de retrait.

Le virus pourrait se réactiver : article

idem. Je n'étais pas semaine cette semaine-là....

Cnews n'est pas vraiment réputé pour la fiabilité des ses informations : graphiques trompeurs, informations relayées sans vérification...
Je vous conseille Le monde, notamment son live, pour garder la tête froide (mais avec évidemment des inquiétudes légitimes partagées).
Bien à vous.

Voici le résumé pris dans le "direct" du Monde.fr sur les positions du ministre :"
Aux dernières nouvelles, samedi, le ministre de l'éducation, Jean-Michel Blanquer, a déclaré qu'il était "impossible" de savoir quand les élèves pourraient retourner en classe car "tout dépend de l'évolution" de l'épidémie et des consignes des autorités sanitaires. Il n'a pas directement écarté le scénario d'un retour à l'école le 4 mai évoqué par ses services, mais a insisté sur l'incertitude générale, liée à l'épidémie. "J'aimerais bien que ce soit au début du mois de mai, mais cela peut être plus tard", a-t-il ajouté.

Le ministre, qui a annoncé vendredi dernier que le baccalauréat 2020 serait validé uniquement par le contrôle continu, a répété que les élèves auraient cours "jusqu'au 4 juillet", date du début des vacances scolaires. Le mois de juin, a-t-il à nouveau affirmé, sera consacré "aux apprentissages" — et non à la révision des examens.

Sans se prononcer sur une date de reprise, il a déclaré qu'une fois le confinement levé, il faudrait "plusieurs jours" pour organiser un retour progressif à l'école, après un nettoyage complet des établissements, et "peut-être pas partout en même temps".

Je trouve tout cela bien léger.

Firefly a écrit:

Winmar a écrit:

ernya a écrit:
Le 12 mars, je faisais cours normalement et j'étais dans un métro blindé en train de m'accrocher sans gants à la barre centrale. J'envoyais les élèves au tableau et tout le monde touchait donc les mêmes feutres. Depuis, je suis confinée chez moi. Les choses ont bien changé depuis le 12 mars. 
Je comprends les peurs et angoisses mais justement je crois que le contexte est déjà assez angoissant comme ça, nous n'avons pas besoin d'amplifier tous les deux jours cette angoisse en envisageant une reprise (qui est plus qu'hypothétique !) sans protections/assurances sanitaires. 
Objectivement, les examens sont annulés, les facs ont l'air de dire qu'elles ne rouvriront pas leurs portes, nous n'avons toujours aucune date pour les oraux de concours, je ne vois aucun signe de reprise scolaire autour de moi.

On est d'accord, il n'y a aucun signe de reprise.
Je ne suis pas spécialement inquiet. De toute façon, je l'ai attrapé ce virus. C'est le discours du ministre qui amplifie cette angoisse car on est bien obligé d'en tenir compte.

Tu parles de cette semaine du 12 mars. C'était une semaine de reprise pour moi et je peux te dire que j'étais très clairement bien conscient de la gravité de cette épidémie et je n'étais pas chaud du tout de reprendre mais j'ai manqué de courage pour exercer mon droit de retrait.

Le virus pourrait se réactiver : article

idem. Je n'étais pas semaine cette semaine-là....

Si c'est le cas, on est vraiment pas sortis d'affaire!! Ce serait absolument ingérable!

Un article de fond (voire de fondement) dans Gala, avec un titre pas du tout putassier :

Gala a écrit:
Jean-Michel Blanquer accablé : “Les sites porno ont de meilleurs informaticiens que l’Education nationale”

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/jean-michel-blanquer-accable-les-sites-porno-ont-de-meilleurs-informaticiens-que-leducation-nationale_446363

Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas avec le genre d'images ci-dessous que JMB va débaucher lesdits informaticiens :

Marxou a écrit:

Firefly a écrit:

Winmar a écrit:

ernya a écrit:
Le 12 mars, je faisais cours normalement et j'étais dans un métro blindé en train de m'accrocher sans gants à la barre centrale. J'envoyais les élèves au tableau et tout le monde touchait donc les mêmes feutres. Depuis, je suis confinée chez moi. Les choses ont bien changé depuis le 12 mars. 
Je comprends les peurs et angoisses mais justement je crois que le contexte est déjà assez angoissant comme ça, nous n'avons pas besoin d'amplifier tous les deux jours cette angoisse en envisageant une reprise (qui est plus qu'hypothétique !) sans protections/assurances sanitaires. 
Objectivement, les examens sont annulés, les facs ont l'air de dire qu'elles ne rouvriront pas leurs portes, nous n'avons toujours aucune date pour les oraux de concours, je ne vois aucun signe de reprise scolaire autour de moi.

On est d'accord, il n'y a aucun signe de reprise.
Je ne suis pas spécialement inquiet. De toute façon, je l'ai attrapé ce virus. C'est le discours du ministre qui amplifie cette angoisse car on est bien obligé d'en tenir compte.

Tu parles de cette semaine du 12 mars. C'était une semaine de reprise pour moi et je peux te dire que j'étais très clairement bien conscient de la gravité de cette épidémie et je n'étais pas chaud du tout de reprendre mais j'ai manqué de courage pour exercer mon droit de retrait.

Le virus pourrait se réactiver : article

idem. Je n'étais pas semaine cette semaine-là....

Si c'est le cas, on est vraiment pas sortis d'affaire!! Ce serait absolument ingérable!

Sur un plateau télévision, le médecin invité a tiré une drôle de tête à cette annonce. Si cette information se confirmait à l'avenir (chaque semaine apporte son lot sur ses "prouesses" : attaques sur diverses parties de l'organisme en particulier), on a pas fini de déguster socialement et économiquement.