L'oral de français en Première, seule épreuve maintenue au bac 2020 (pétition p 1)

Reprise des propos d'Édouard Philippe..
Un peu confus : veut trop en dire en peu de temps. 
Rien sur l'EAF.

Je vois... Du Jean-Michel.

allocution de Blanquer. Bon, ben, pas un mot sur l'épreuve orale de français. Du coup ça ne doit pas être important. Donc si ce n'est pas important, pourquoi s'entêter à la maintenir ?

Dommage qu'il n'ait pas affirmé que l'oral sera maintenu... On aurait au moins eu la certitude qu'il n'aurait pas lieu !

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Ce matin à la radio il est question de ne pas réouvrir avant septembre . Il faudrait qu'un de ces journalistes si compétents sur une de ces chaînes innombrables où ntervient le ministre ait l'idée de poser enfin la question . C'est tout de même incroyable de nous laisser dans le flou . A moins que le ministre n'ait tout simplement oublié ?

Le ministre de l'EN est l'invité de Bourdin ce matin à 8h30 sur BFM. Je trouve cette incertitude violente, il faut qu'il arrête.

J'espère également que cette épreuve sera annulée. La première raison est sanitaire. L'exemple italien montre, avec la décision de fermer les établissements scolaires, qu'il faut faire preuve de bon sens en pensant à la santé des enfants et du personnel de l'éducation nationale.

De plus, tous les élèves n'ont pas pu avoir des entraînements avant le confinement et des textes ont été étudiés pendant le confinement. Si nous reprenons en juin, on n'aura pas le temps de revoir ce qui a été fait lors du confinement, de réviser des textes et de faire des oraux blancs.

Même si des textes ont été travaillés ou révisés pendant le confinement, les élèves n'ont pas forcément tous eu le matériel ou les conditions sanitaires ou familiales permettant de pouvoir tout suivre.

En maintenant cette épreuve ou en ne disant rien, le ministre crée un climat anxiogène chez les parents, chez les élèves et chez les professeurs (inquiets pour leurs élèves, pour leur santé, pour les conditions dans lesquelles les oraux se dérouleraient)

Botticelli a écrit:En maintenant cette épreuve ou en ne disant rien, le ministre crée un climat anxiogène chez les parents, chez les élèves et chez les professeurs (inquiets pour leurs élèves, pour leur santé, pour les conditions dans lesquelles les oraux se dérouleraient)

La plupart des messages que je reçois sur l'ENT en ce moment portent sur ce sujet. Les élèves me demandent si l'oral va bien avoir lieu. Et si oui, s'ils auront un bac blanc en juin...

Les miens pensaient vraiment reprendre le 18, ce qui les rassurait. Ils ont bien compris qu'habitant Paris, ils ne seront pas les premiers à rentrer.
Les inégalités dans la préparation vont se creuser s'il maintient cet oral.

Blanquer vient de confirmer le maintien de l'oral.

Oui. Ça va être pratique avec un masque.
Déjà en plus qu'il y a pénurie de professeurs de lettres chaque année dans mon académie.
Cette année, il y a des professeurs dé cédés, des malades et des fragiles...

C'est vraiment une décision folle et dangereuse, pour 5% du baccalauréat. 
Bon après, il y a toujours la fin de la phrase.... '' si les circonstances etc. '' 
Le but avoué semble d'obliger les élèves à travailler... 
Et toujours ce préjugé selon lequel on ne fait pas travailler l'oral en français...

Espérons que les fédérations de parents d'élèves se fassent entendre !

Dire que l'oral n'a pas été évalué est faux dans la mesure où il y a pu avoir des oraux blancs, des questions de grammaire traitées à l'oral, des entretiens sur les lectures cursives. Le ministre a pris ses précautions avec le fameux "si les circonstances...". Je pense qu'il s'agit aussi de faire travailler les élèves, de leur donner un but pour ne pas décrocher en français.

Nous voilà bien avancés... ma fille de 1ere est résignée, elle a eu de tb notes au bac blanc (17 à l’écrit et 16 à l’oral) et comptait sur l’EAF pour renouveler l’opération et verrouiller son dossier Parcours Sup (hypokhâgne), et là, si le contrôle continu est appliqué, elle n’a « que » 15,82 en français (catastrophique selon elle!). Sa prof est à risque (asthmatique), et ils ne sont que 3 à enseigner les LM dans son lycée... lycée le plus proche à 40 minutes. Je le sens mal cet oral...

EdithW, tout ne repose pas sur les enseignants, et surtout pour l’instant personne n’a repris les cours. Ta fille peut se préparer pour décrocher une excellente note, d’autant que peut-être que les 15 textes ont déjà été traités...

D'abord le 15.82 sera certainement arrondi à 16 , peut-être plus (il n'était pas non plus certain qu'elle ait eu cette note à l'écrit en examen, il y a parfois des surprises). D'autre part, les textes sont faits, j'ai proposé une fiche de révisions pour mes élèves sous forme de banque de données (donnant-donnant) ça commence à bien marcher. Je vais voir s'il y a des oraux possibles par le net . Et puis , cet oral est du pur bachotage tout de même, et j'imagine déjà les consignes de bienveillance , donc si elle connait bien ses textes, ça va rouler.

13 seulement... mais elle est confiante puisqu’elle a eu un texte non préparé à son oral blanc. Elle bosse pour son avenir et sa culture générale. Mais ça la mine de rester enfermée dans sa chambre (ado + précoce = je ne sors que pour me nourrir en faisant la gueule). Je me mets à la place des profs de français et je trouve ça inhumain de les traiter de la sorte.

Nostalgia a écrit:Blanquer vient de confirmer le maintien de l'oral.

Il a aussi dit que c'était en l'état actuel des choses et que si ça ne pouvait se faire on appliquerait le contrôle continu.

S'il annonçait qu'il est annulé, on pourrait faire sereinement des cours plus généraux sur la littérature. Alors que là, c'est une plaie de préparer l'oral en distanciel.

Franchement, je me refuse à porter sur ma liste de textes, tout texte fait pendant le CONFINEMENT.
Je m'y refuse absolument.
En conscience, si le bac est maintenu, mes élèves ne présenteront que les textes faits en classe.
Et je refuse d'interroger des élèves dans ce que j'appelle une mascarade monumentale.

Blanquer prend des précautions. Il s'est déjà contredit plusieurs fois et a été lui-même désavoué par le président et le premier ministre. Pour en revenir à l'oral, il y aura des inégalités entre les lycéens qui ont pu avoir des oraux blancs avant le confinement et ceux qui n'ont pas pu en faire. L'autre contradiction réside dans le fait que des textes ont pu être étudiés lors du confinement et figureront sans doute sur le descriptif alors que l'on n'est pas censé interroger là-dessus (si on se fie à ce qui a été dit ou recommandé par les IPR). Etant donné les conditions sanitaires, les inégalités, l'épreuve doit être annulée. Je pense que le ministre tient à ce que les élèves et les enseignants soient mobilisés jusqu'au bout. Mais en faisant cela, il attise la colère et l'anxiété.

C'est ce que nous ont dit les IPRS ce qui est logique.

The Paper a écrit:S'il annonçait qu'il est annulé, on pourrait faire sereinement des cours plus généraux sur la littérature. Alors que là, c'est une plaie de préparer l'oral en distanciel.

Je plussoie. J'ai clairement l'impression de faire du bachotage et de tourner en rond à force de réviser ce qui a déjà été fait.

Ce qui est totalement fou, c'est que même si on fait abstraction du risque sanitaire, il ne se rende pas compte du non-sens pédagogique de la chose - et de l'explosion de l'inégalité dans l'évaluation entre ceux qui s'entraîneront avec les parents et les autres. En plus des parents d'élèves, il faudrait qu'il y ait une remontée massive des élèves par les réseaux sociaux peut-être plus que par leurs syndicats qui sont peu audibles.

Tout ça pour que tout le monde ait 15 au final...