- PhoenixSheNiveau 4
Hélips a écrit:livie a écrit:
S'ils veulent éviter les réunions de personnes, je trouve la tenue des écrits "pire" que la tenue des oraux en terme de concentration dans les salles etc etc
Oui et non : pour l'écrit, on fait rentrer les candidats loin les uns des autres, ils ne bougent pas pendant l'épreuve, et une fois qu'ils ont tous posé leur crayon, on peut prendre le temps de les faire sortir avec distance de sécurité.
Pour l'oral, une fois terminé le temps de préparation (donc loin les uns des autres), il faut désinfecter la salle de préparation avant de faire rentrer les suivants (en math, ils composent sur ordinateur, gros boulot de nettoyage), il faut parler une heure avec le jury tout le monde sous masque, et il faut désinfecter ordi, bureau, tableau, feutres entre chaque candidat.
Des oraux en visioconférence... Est-ce envisageable?
- Prose-ô-Poppée!Niveau 6
Dans l'absolu oui. Mais il s'agit de l'éducation nationale, non d'une école privée de Singapour. Nous courons déjà après les craies.
- MathadorEmpereur
Service complet s'ils sont ex-contractuels (18 mois dans les 3 dernières années si je me souviens bien) ou déjà titulaires dans le secondaire.livie a écrit:Les reçus aux concours internes sont stagiaires à 18 heures ou 9 heures ?
Sauf s'ils sont actuellement dans un autre ministère ou dans l'armée.Honchamp a écrit:Certes, mais les admis aux concours internes n'ont aucune utilité pour le ministère en termes d'heures de cours devant élèves.
Ce sont des gens déja en poste, qui font déja un service complet (des contractuels, des profs des écoles...).
Donc, je crois peux à cette titularisation des admis aux oraux d'interne.
Ceci dit, ces derniers ne sont sans doute pas assez nombreux pour compenser les heures « perdues » par le passage de l'ORS des autres lauréats de 18 à 15 (ou de 20 à 17).
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- TagnagnaNiveau 1
Ça me paraîtrait constituer une rupture d'égalité de base.
- MathadorEmpereur
Bercy le fait en temps normal pour certains candidats.PhoenixShe a écrit:Des oraux en visioconférence... Est-ce envisageable?
Par exemple, dans cet arrêté:
Pour passer les épreuves orales d'admission, les candidates et candidats résidant dans l'une des collectivités mentionnées à l'article 72-3 de la Constitution (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, îles Wallis et Futuna, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie) ou à l'étranger, en situation de handicap, en état de grossesse ou dont l'état de santé le nécessite peuvent bénéficier, à leur demande, de la visioconférence, dans les conditions prévues par l'arrêté du 22 décembre 2017 fixant les conditions de recours à la visioconférence pour l'organisation des voies d'accès à la fonction publique de l'Etat.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Prose-ô-Poppée!Niveau 6
Mathador a écrit:Bercy le fait en temps normal pour certains candidats.PhoenixShe a écrit:Des oraux en visioconférence... Est-ce envisageable?
Par exemple, dans cet arrêté:
Pour passer les épreuves orales d'admission, les candidates et candidats résidant dans l'une des collectivités mentionnées à l'article 72-3 de la Constitution (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, îles Wallis et Futuna, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie) ou à l'étranger, en situation de handicap, en état de grossesse ou dont l'état de santé le nécessite peuvent bénéficier, à leur demande, de la visioconférence, dans les conditions prévues par l'arrêté du 22 décembre 2017 fixant les conditions de recours à la visioconférence pour l'organisation des voies d'accès à la fonction publique de l'Etat.
Je suis tout de même fortement dubitative quant à l'organisation monstrueuse que cela nécessite : matériel informatique ou outre, appariteurs etc.
- marypopNiveau 9
Mathador a écrit:Service complet s'ils sont ex-contractuels (18 mois dans les 3 dernières années si je me souviens bien) ou déjà titulaires dans le secondaire.livie a écrit:Les reçus aux concours internes sont stagiaires à 18 heures ou 9 heures ?
ça dépend !
Nous avons des stagiaires 9h sur concours interne s'ils viennent d'autres corps, ou contractuels mais ne respectant pas les conditions.
En fait, le type de concours externe ou interne ne joue pas sur le stage 9h ou 18h.
Pour être en stage 18H c'est :
- au moins 1,5 an de temps plein dans la discipline de recrutement durant les 3 dernières années
OU
- ex-enseignants titulaires changeant de corps
Donc en majorité du 18H, mais pas que.
- PhoenixSheNiveau 4
Prose-ô-Poppée! a écrit:Mathador a écrit:Bercy le fait en temps normal pour certains candidats.PhoenixShe a écrit:Des oraux en visioconférence... Est-ce envisageable?
Par exemple, dans cet arrêté:
Pour passer les épreuves orales d'admission, les candidates et candidats résidant dans l'une des collectivités mentionnées à l'article 72-3 de la Constitution (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, îles Wallis et Futuna, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie) ou à l'étranger, en situation de handicap, en état de grossesse ou dont l'état de santé le nécessite peuvent bénéficier, à leur demande, de la visioconférence, dans les conditions prévues par l'arrêté du 22 décembre 2017 fixant les conditions de recours à la visioconférence pour l'organisation des voies d'accès à la fonction publique de l'Etat.
Je suis tout de même fortement dubitative quant à l'organisation monstrueuse que cela nécessite : matériel informatique ou outre, appariteurs etc.
A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles...
- Prose-ô-Poppée!Niveau 6
Peut-être. Mais l'enfer est pavé de bonnes intentions. S'il devait y avoir le moindre problème technique d'ordre informatique (allez mettons 1/2 heure), que ferait le candidat ? Il attendrait dehors avec ses notes. Même le stylo posé, il peut relire son travail.
Comment garantir une quelconque équité ? Cela me semble risqué
Comment garantir une quelconque équité ? Cela me semble risqué
- Lili-chocolaterieNiveau 1
Bonjour à tous,
La prise de décision concernant les concours doit être complexe. Le scénario idéal est bien un report en juin/juillet, avec des conditions de passation peu ou pas modifiées. Néanmoins, il y a aussi la gestion du bac et des commissions d'harmonisation à ce moment-là et la mobilisation du personnel en juillet pour les concours de recrutement ne sera peut-être pas évidente.
Le scénario qui semble générer le moins d'incertitudes et d'inégalités est un report des concours en septembre, avec admissibilité = admission pour tous, quel que soit le concours (capes/agrégation, interne/externe) + une année de stage déterminante pour l’accès au titre.
C'est difficile de dire: bon toi, tu es déjà titulaire, donc tu n'es pas considéré comme admis à l'agrégation car sinon on te fait une fleur, toi tu n'es pas dans le circuit donc on te prend direct en stage après les écrits car on a besoin de stagiaires, toi tu es contractuel donc on attend un peu car on peut déjà compter sur toi...
J'entends des rumeurs d'"année blanche" également: bon là, en clair, d'un point de vu pratico-pratique, ça simplifie +++ les choses, mais c'est le couperet pour les préparationnaires, ceux qui ont déjà passé les écrits etc. Et je ne penses pas que ce soit la posture du ministère.
En bref, de mon point de vue: on décale en septembre, on s'appuie sur les admissibles, on lisse la sélection sur l'année de stage (avec un oral prévu en cours d'année?). On maintient ainsi les concours 2020 et 2021 (pensons aussi aux collègues qui ont prévu de passer le concours l'année prochaine...).
Il y aura certes un décalage pour la prise de service des nouveaux stagiaires, mais on a l'habitude de ces mises au point au mois de septembre, de toute façon...
La prise de décision concernant les concours doit être complexe. Le scénario idéal est bien un report en juin/juillet, avec des conditions de passation peu ou pas modifiées. Néanmoins, il y a aussi la gestion du bac et des commissions d'harmonisation à ce moment-là et la mobilisation du personnel en juillet pour les concours de recrutement ne sera peut-être pas évidente.
Le scénario qui semble générer le moins d'incertitudes et d'inégalités est un report des concours en septembre, avec admissibilité = admission pour tous, quel que soit le concours (capes/agrégation, interne/externe) + une année de stage déterminante pour l’accès au titre.
C'est difficile de dire: bon toi, tu es déjà titulaire, donc tu n'es pas considéré comme admis à l'agrégation car sinon on te fait une fleur, toi tu n'es pas dans le circuit donc on te prend direct en stage après les écrits car on a besoin de stagiaires, toi tu es contractuel donc on attend un peu car on peut déjà compter sur toi...
J'entends des rumeurs d'"année blanche" également: bon là, en clair, d'un point de vu pratico-pratique, ça simplifie +++ les choses, mais c'est le couperet pour les préparationnaires, ceux qui ont déjà passé les écrits etc. Et je ne penses pas que ce soit la posture du ministère.
En bref, de mon point de vue: on décale en septembre, on s'appuie sur les admissibles, on lisse la sélection sur l'année de stage (avec un oral prévu en cours d'année?). On maintient ainsi les concours 2020 et 2021 (pensons aussi aux collègues qui ont prévu de passer le concours l'année prochaine...).
Il y aura certes un décalage pour la prise de service des nouveaux stagiaires, mais on a l'habitude de ces mises au point au mois de septembre, de toute façon...
- marypopNiveau 9
L'une des pistes pour un oral en distanciel, est de faire un oral sans préparation.
Par exemple un oral centré sur AFEFER (Agir en Fonctionnaire de l'Etat de Façon Ethique et Responsable).
Je suppose que les ministères qui le font, ont davantage des oraux sous forme entretien d'embauche que passage en loge / préparation etc
Par exemple un oral centré sur AFEFER (Agir en Fonctionnaire de l'Etat de Façon Ethique et Responsable).
Je suppose que les ministères qui le font, ont davantage des oraux sous forme entretien d'embauche que passage en loge / préparation etc
- marypopNiveau 9
Lili-chocolaterie a écrit:Bonjour à tous,
La prise de décision concernant les concours doit être complexe. Le scénario idéal est bien un report en juin/juillet, avec des conditions de passation peu ou pas modifiées. Néanmoins, il y a aussi la gestion du bac et des commissions d'harmonisation à ce moment-là et la mobilisation du personnel en juillet pour les concours de recrutement ne sera peut-être pas évidente.
Le scénario qui semble générer le moins d'incertitudes et d'inégalités est un report des concours en septembre, avec admissibilité = admission pour tous, quel que soit le concours (capes/agrégation, interne/externe) + une année de stage déterminante pour l’accès au titre.
C'est difficile de dire: bon toi, tu es déjà titulaire, donc tu n'es pas considéré comme admis à l'agrégation car sinon on te fait une fleur, toi tu n'es pas dans le circuit donc on te prend direct en stage après les écrits car on a besoin de stagiaires, toi tu es contractuel donc on attend un peu car on peut déjà compter sur toi...
J'entends des rumeurs d'"année blanche" également: bon là, en clair, d'un point de vu pratico-pratique, ça simplifie +++ les choses, mais c'est le couperet pour les préparationnaires, ceux qui ont déjà passé les écrits etc. Et je ne penses pas que ce soit la posture du ministère.
En bref, de mon point de vue: on décale en septembre, on s'appuie sur les admissibles, on lisse la sélection sur l'année de stage (avec un oral prévu en cours d'année?). On maintient ainsi les concours 2020 et 2021 (pensons aussi aux collègues qui ont prévu de passer le concours l'année prochaine...).
Il y aura certes un décalage pour la prise de service des nouveaux stagiaires, mais on a l'habitude de ces mises au point au mois de septembre, de toute façon...
Quitte à prévoir une année blanche, elle semble plus simple en 2021 de toutes façons, puisqu'elle va tomber avec l'année prévue de refonte du CAPES en fin de M2. Donc pas de soucis de postes berceaux, de stagiaires 9H et autre, on ne retrouverait "que" le souci de neotitulaires sur créteil / versailles qui serait faible cette année là.
Rappelons que le scénario année blanche en 2021 était déjà dans les tuyaux, et les collègues ayant prévu de le passer l'année prochaine ... chaque année c'est la surprise de savoir quels concours sont ou pas ouverts, et avec quel nombre de postes, pour le moment rien n'a été annoncé !
Les vrais lésés de cette stratégie seraient les préparations privées, voire les normaliens (pour lesquels je suis sure que quelque chose de spécial serait envisagé).
L'hypothèse de recruter un nombre de gens, entre le nombre d'admissible et le nombre de postes, pour faire un tri plus élevé l'année de stage me semble pleine de bon sens. Et ce d'autant plus qu'il y a plutôt des difficultés pour recruter en ce moment, et cette perspective d'année blanche en suivant.
- MathadorEmpereur
C'est bien ce que je disais (sauf que j'ai oublié de compléter mon propos en disant que les autres étaient à temps incomplet). Un petit détail cependant par rapport à ta réponse: les ex-PE sont à temps incomplet et reviennent en ESPE, seuls les ex-titulaires du secondaire (certifiés, PLP, PEPS) sont nommés sur un service complet.marypop a écrit:Mathador a écrit:Service complet s'ils sont ex-contractuels (18 mois dans les 3 dernières années si je me souviens bien) ou déjà titulaires dans le secondaire.livie a écrit:Les reçus aux concours internes sont stagiaires à 18 heures ou 9 heures ?
ça dépend !
Nous avons des stagiaires 9h sur concours interne s'ils viennent d'autres corps, ou contractuels mais ne respectant pas les conditions.
En fait, le type de concours externe ou interne ne joue pas sur le stage 9h ou 18h.
Pour être en stage 18H c'est :
- au moins 1,5 an de temps plein dans la discipline de recrutement durant les 3 dernières années
OU
- ex-enseignants titulaires changeant de corps
Donc en majorité du 18H, mais pas que.
Et surtout, la logistique de la préparation des oraux est bien moins contraignante. Par exemple, lorsque j'ai passé l'oral de contrôleur des finances programmeur, je suis tombé sur les topologies de réseaux et j'avais environ ½h pour préparer sans document autorisé. En comparaison, la modélisation à l'agreg externe de maths c'est 4h de préparation, un accès aux livres avec ISBN et non annotés, des sujets qui ne doivent pas fuiter (car réutilisés d'une année sur l'autre) et du code informatique qui doit transiter de la salle de préparation vers la salle où se trouve le jury.marypop a écrit:L'une des pistes pour un oral en distanciel, est de faire un oral sans préparation.
Par exemple un oral centré sur AFEFER (Agir en Fonctionnaire de l'Etat de Façon Ethique et Responsable).
Je suppose que les ministères qui le font, ont davantage des oraux sous forme entretien d'embauche que passage en loge / préparation etc
De base, les normaliens ont deux créneaux pour la passer: en troisième année après le M1 recherche ou en quatrième année après le M2 recherche. Le deuxième créneau n'est pas idéal car il introduit une coupure entre le M2R et la thèse, mais il est tout de même utilisé par certains en temps normal.marypop a écrit:Les vrais lésés de cette stratégie seraient les préparations privées, voire les normaliens (pour lesquels je suis sure que quelque chose de spécial serait envisagé).
Ceci dit, il n'y a pas de raison particulière de faire de 2021 une année blanche pour l'agrégation vu qu'elle recrute au niveau M2 depuis la mastérisation sous Sarko.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Jerome_-_Niveau 1
Avec tous ces nouveaux messages j'ai cru qu'il y avais eu une annonce..
- PhoenixSheNiveau 4
Jerome_-_ a écrit:Avec tous ces nouveaux messages j'ai cru qu'il y avais eu une annonce..
- Prose-ô-Poppée!Niveau 6
Aucune annonce. On se torture juste l'esprit.
Mais vous pouvez aller faire un tour sur ces articles de la société des agrégés concernant les agrégations de 1914, 1939 et 1968 :
https://www.societedesagreges.net/blog/
Mais vous pouvez aller faire un tour sur ces articles de la société des agrégés concernant les agrégations de 1914, 1939 et 1968 :
https://www.societedesagreges.net/blog/
- Miss-MarpleNiveau 5
Prose-ô-Poppée! a écrit:Aucune annonce. On se torture juste l'esprit.
Mais vous pouvez aller faire un tour sur ces articles de la société des agrégés concernant les agrégations de 1914, 1939 et 1968 :
https://www.societedesagreges.net/blog/
Très intéressant, merci !
- PhoenixSheNiveau 4
Prose-ô-Poppée! a écrit:Aucune annonce. On se torture juste l'esprit.
Mais vous pouvez aller faire un tour sur ces articles de la société des agrégés concernant les agrégations de 1914, 1939 et 1968 :
https://www.societedesagreges.net/blog/
Donc, il vaut mieux patienter et attendre que les oraux se passent dans les règles. Quite à les passer en septembre, voire durant les vacances de Toussaint...
- PhoenixSheNiveau 4
Par contre, les nouvelles questions pour 2021, il faudrait les annoncer en avril, pour qu'il n'y ai aucune rupture pour la prochaine session
- Lili-chocolaterieNiveau 1
On s'en pose des tonnes des questions, c'est vrai. Il faut parvenir à lâcher-prise, c'est compliqué et en même temps, je ne connais pas une personne qui n'a pas été mise en difficulté par cette crise d'une manière ou d'une autre, sans parler des situations beaucoup plus graves...Alors se torturer l'esprit sur un concours, c'est moindre mal. Tout en espérant très fort que la formule choisie sera la plus adaptée pour nous tous.
- Mriik 97Niveau 2
Tagnagna a écrit:Oui c'est vrai que les candidats à l'interne tels que moi ne sont d'aucune valeur en termes d'heures, je n'y avais pas pensé. Mais le fait qu'ils soient justement déjà profs et donc pourvus d'une certaine expérience pourrait être un argument pour titulariser les admissibles et éviter un oral de plus qui sera de toute façon contraignant à organiser en période de déconfinement. En supprimant ainsi tous les oraux des internes, ne reste plus que les écrits de l'externe qui feraient office d'admission. Mais je prends peut être mes rêves pour des réalités, d'autant que si on veut regarder les choses en face, le ministère ne supportera jamais de nous "donner" les concours.
Je suis d’accord avec toi dans le sens où nous avons au minimum 3 ans d’enseignements, après de passer à admission à titulariser c’est vraiment trop gros . Par contre passer d’admission à admis, je pense que c’est plus logique. ( par rapport à l’urgence sanitaire ) ensuite pour les internes je pense qu’ils peuvent faire l’admission sur dossier . Nous avons forcément eu dés rapports d’inspection et des rapport d’évaluation des chefs d’établissements en fin d’année scolaire.
- MathadorEmpereur
Faux: il faut 3 ans de services publics ou d'enseignement, mais les services publics peuvent être d'une autre nature. Un douanier qui a une licence, par exemple, peut tout à fait se présenter au CAPES interne en ayant fait jusque là toute sa carrière (d'au moins 3 ans) dans les douanes. Et dans son cas, le rapport du supérieur hiérarchique existe sûrement mais n'aura que peu d'intérêt pour le jury…Mriik 97 a écrit:Je suis d’accord avec toi dans le sens où nous avons au minimum 3 ans d’enseignements, après de passer à admission à titulariser c’est vraiment trop gros . Par contre passer d’admission à admis, je pense que c’est plus logique. ( par rapport à l’urgence sanitaire ) ensuite pour les internes je pense qu’ils peuvent faire l’admission sur dossier . Nous avons forcément eu dés rapports d’inspection et des rapport d’évaluation des chefs d’établissements en fin d’année scolaire.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- User964Niveau 1
Bonjour à tous,
Je suis surpris que le contexte psychologique lié à la mort de tant de personnes soit estimé "normal" pour préparer des concours. Est-ce réellement possible de s'enterrer dans une bulle et se focaliser sans que ça ne sous fasse rien ? On peut très vite être rattrapé par le décès d'un ami, d'un parent, etc...C'est étonnant que seul l'aspect purement "technique" de la réalisation des épreuves soit prise en compte par le MEN et à aucun moment l'état psychologique des candidats ne soit pris en compte, qui pour reprendre l'expression de notre "cher" président, doivent composer en situation de "guerre" ou "d'après-guerre" si épreuves en Juin-Juillet il y aurait...avec des centaines de morts tous les jours...qu'est-ce que c'est que ce climat de travail ?! Totalement aberrant autant que surréaliste !
J'espère que dans de telles conditions, j'ose espérer que le gouvernement fera un "geste" en terme d'indulgence de la notation des écrits des épreuves externes et des jurys d'épreuves orales d'admission...voire d'un report des épreuves à bien plus tard dans l'année ou d'une admission basée sur l'admissibilité notamment pour les "CAPES" (et leurs équivalents) internes et externes.
Du reste, j'ouvre un nouveau débat: quid de ceux qui ont contracté la maladie et seraient malades durant plusieurs semaines au point de ne pas pouvoir préparer leurs épreuves convenablement voire seraient amoindris pour Juin-Juillet (il faudrait entre 4 à 6 mois de rééducation respiratoire voire de disparition complète des séquelles de la maladie sur les voies respiratoires) ? Est-ce de leur faute ou du contexte épidémique si ils s'avèrent être atteints du covid 19 et par conséquent ne peuvent défendre leurs chances ? Ne faudrait-il pas estimer raisonnable de reporter les concours à la fin de l'année voire au plus tôt à la rentrée de Septembre pour plus d'équité ?
Il semble qu'imposer des épreuves de concours immédiatement après le déconfinement ne soit pas tenir compte de l'humanité des personnes appelées à concourir mais d'une assimilation à des machines voire à du bétail.
Il y a quelque chose d'inhumain et de réellement déraisonnable dans la posture ministérielle.
Je suis surpris que le contexte psychologique lié à la mort de tant de personnes soit estimé "normal" pour préparer des concours. Est-ce réellement possible de s'enterrer dans une bulle et se focaliser sans que ça ne sous fasse rien ? On peut très vite être rattrapé par le décès d'un ami, d'un parent, etc...C'est étonnant que seul l'aspect purement "technique" de la réalisation des épreuves soit prise en compte par le MEN et à aucun moment l'état psychologique des candidats ne soit pris en compte, qui pour reprendre l'expression de notre "cher" président, doivent composer en situation de "guerre" ou "d'après-guerre" si épreuves en Juin-Juillet il y aurait...avec des centaines de morts tous les jours...qu'est-ce que c'est que ce climat de travail ?! Totalement aberrant autant que surréaliste !
J'espère que dans de telles conditions, j'ose espérer que le gouvernement fera un "geste" en terme d'indulgence de la notation des écrits des épreuves externes et des jurys d'épreuves orales d'admission...voire d'un report des épreuves à bien plus tard dans l'année ou d'une admission basée sur l'admissibilité notamment pour les "CAPES" (et leurs équivalents) internes et externes.
Du reste, j'ouvre un nouveau débat: quid de ceux qui ont contracté la maladie et seraient malades durant plusieurs semaines au point de ne pas pouvoir préparer leurs épreuves convenablement voire seraient amoindris pour Juin-Juillet (il faudrait entre 4 à 6 mois de rééducation respiratoire voire de disparition complète des séquelles de la maladie sur les voies respiratoires) ? Est-ce de leur faute ou du contexte épidémique si ils s'avèrent être atteints du covid 19 et par conséquent ne peuvent défendre leurs chances ? Ne faudrait-il pas estimer raisonnable de reporter les concours à la fin de l'année voire au plus tôt à la rentrée de Septembre pour plus d'équité ?
Il semble qu'imposer des épreuves de concours immédiatement après le déconfinement ne soit pas tenir compte de l'humanité des personnes appelées à concourir mais d'une assimilation à des machines voire à du bétail.
Il y a quelque chose d'inhumain et de réellement déraisonnable dans la posture ministérielle.
- fifi51Fidèle du forum
Prose-ô-Poppée! a écrit:Mathador a écrit:Bercy le fait en temps normal pour certains candidats.PhoenixShe a écrit:Des oraux en visioconférence... Est-ce envisageable?
Par exemple, dans cet arrêté:
Pour passer les épreuves orales d'admission, les candidates et candidats résidant dans l'une des collectivités mentionnées à l'article 72-3 de la Constitution (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, îles Wallis et Futuna, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie) ou à l'étranger, en situation de handicap, en état de grossesse ou dont l'état de santé le nécessite peuvent bénéficier, à leur demande, de la visioconférence, dans les conditions prévues par l'arrêté du 22 décembre 2017 fixant les conditions de recours à la visioconférence pour l'organisation des voies d'accès à la fonction publique de l'Etat.
Je suis tout de même fortement dubitative quant à l'organisation monstrueuse que cela nécessite : matériel informatique ou outre, appariteurs etc.
Il est probable que les candidats passent cette épreuve dans les locaux de l'administration d'une antenne de la DGFIP laquelle dispose de salles visio très bien équipées. Et puis on parle d'une dizaine de candidats au mieux, je ne sais pas ce que cela donnerait avec plusieurs milliers.
_________________
Oui, j'ai un clavier Fisher Price pour l'instant !
- Une passanteEsprit éclairé
Iskendil a écrit:Bonjour à tous,
Je suis surpris que le contexte psychologique lié à la mort de tant de personnes soit estimé "normal" pour préparer des concours. Est-ce réellement possible de s'enterrer dans une bulle et se focaliser sans que ça ne sous fasse rien ? On peut très vite être rattrapé par le décès d'un ami, d'un parent, etc...C'est étonnant que seul l'aspect purement "technique" de la réalisation des épreuves soit prise en compte par le MEN et à aucun moment l'état psychologique des candidats ne soit pris en compte, qui pour reprendre l'expression de notre "cher" président, doivent composer en situation de "guerre" ou "d'après-guerre" si épreuves en Juin-Juillet il y aurait...avec des centaines de morts tous les jours...qu'est-ce que c'est que ce climat de travail ?! Totalement aberrant autant que surréaliste !
J'espère que dans de telles conditions, j'ose espérer que le gouvernement fera un "geste" en terme d'indulgence de la notation des écrits des épreuves externes et des jurys d'épreuves orales d'admission...voire d'un report des épreuves à bien plus tard dans l'année ou d'une admission basée sur l'admissibilité notamment pour les "CAPES" (et leurs équivalents) internes et externes.
Du reste, j'ouvre un nouveau débat: quid de ceux qui ont contracté la maladie et seraient malades durant plusieurs semaines au point de ne pas pouvoir préparer leurs épreuves convenablement voire seraient amoindris pour Juin-Juillet (il faudrait entre 4 à 6 mois de rééducation respiratoire voire de disparition complète des séquelles de la maladie sur les voies respiratoires) ? Est-ce de leur faute ou du contexte épidémique si ils s'avèrent être atteints du covid 19 et par conséquent ne peuvent défendre leurs chances ? Ne faudrait-il pas estimer raisonnable de reporter les concours à la fin de l'année voire au plus tôt à la rentrée de Septembre pour plus d'équité ?
Il semble qu'imposer des épreuves de concours immédiatement après le déconfinement ne soit pas tenir compte de l'humanité des personnes appelées à concourir mais d'une assimilation à des machines voire à du bétail.
Il y a quelque chose d'inhumain et de réellement déraisonnable dans la posture ministérielle.
Je ne sais pas ce qu'il en est dans les autres administrations, mais l'humanité ne fait pas partie du vocabulaire de l'Education Nationale, à la rigueur, parfois, quand il s'agit des élèves et que nous sommes appelés à faire preuve de "bienveillance" (mais dans les cas de harcèlement, cela disparaît, à la victime de changer d'établissement).
En ce qui concerne les enseignants, j'ai déjà vu des chefs "humains" (de moins en moins), des administratifs qui l'étaient aussi mais c'est plus dans le rapport d'individu à individu, l'institution est très maltraitante avec ses enseignants, de façon plus ou moins marquée selon les situations, mais l'humanité, qui paraît relever de la morale, n'a rien à faire dans ce ministère.
Je rappelle cette formule qui me choque à chaque fois, les enseignants représentent seulement un "coût en terme d'heures"... tout est dit !
Il y a plusieurs années, lors de l'éruption du volcan au nom imprononçable, beaucoup de vols étaient annulés, mais aucune indulgence pour les candidats n'exerçant pas en métropole, s'ils n'étaient pas présents aux oraux, ils n'avaient pas le concours, point.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum