- nc33Niveau 10
Avec les grèves, beaucoup de moyennes ne valent pas grand chose chez moi en plus. Ce n'est vraiment pas juste, certains auraient pu mieux s'en tirer avec les projets et en révisant bien le reste.celitian a écrit:
Nous avons une épreuve en CCF mais elle n'a pas encore été passée donc on attend des précisions. Avec une collègue, on a commencé à regarder un peu ce que ça donnerait, le problème se pose pour les matières où ce ne sont pas les mêmes professeurs sur les différentes classes car les différences de moyenne sont parfois très importantes.
Je vais tabler sur "pas de reprise" pour préparer la suite, vu ceci https://www.zupimages.net/viewer.php?id=20/14/xflo.png
- CasparProphète
laMiss a écrit:Pourquoi avoir annulé les épreuves du brevet et du bac ? Deux réponses possibles à mon avis :
1) La tenue des examens en elle-même lui semble impossible (trop de contacts : le fait d'avoir des élèves regroupés, travail en amont pour les sujets et distributions etc), auquel cas je ne vois pas pourquoi on reprendrait avant début juillet, voire septembre.
Mais alors, pourquoi cette insistance sur l'assiduité jusqu'au 4 juillet ? Il envisage une reprise début juillet pour le rattrapage du bac et pour l'assiduité ?
2) Les élèves auront manqué trop de cours, autrement dit pas seulement quelques semaines en mars/avril, mais aussi au moins le moins de mai. En effet, si reprise début mai, alors le brevet classique serait possible...
Je ne vois donc pas une reprise avant le mois de juin.
Mais juin, voire mi-juin cela ferait trois mois. C'est énorme, non ?
Reste l'option de la levée progressive du confinement. Quelle sera la logique ? Ouvrir les écoles pour soulager les parents et leur permettre un retour au travail, quitte à laisser les enfants porteurs sains se retrouver ? Le faire par département ?
Que d'incertitudes !
Je ne sais pas si tu enseignes en lycée ou pas mais déjà tout avait beaucoup de mal à tenir en cette année charnière. Rien que pour le mois de mai nous avions: rattrapage des E3C1 pour les absents aux épreuves, E3C2 (dans quatre matières), épreuves de spécialités, CO et expression orale du bac à l'ancienne, certifications en langues, épreuves de BTS et j'en oublie certainement donc même si on reprenait le 4 mai un bac normal serait impossible matériellement et administrativement. L'instance sur l'assiduité c'est pour mettre un peu la pression aux élèves et qu'ils ne se pensent pas en vacances j'imagine.
Oui, c'est énorme, mais ce que nous vivons est énorme. Confinement de combien ? Plus d'un tiers de l'Humanité ? Au RU, on ne prévoit pas de "retour à la normale" ,si ce mot a encore un sens, avant six mois.
- CathEnchanteur
Et toujours rien pour les étudiants ? Quid des examens ?
- KilmenyEmpereur
Des élèves me demandent certaines notes de confinement peuvent compter quand même. Par exemple un commentaire à faire à la maison avec ou sans confinement sera fait de la même manière.
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- CasparProphète
Cath a écrit:Et toujours rien pour les étudiants ? Quid des examens ?
La Ministre de l'Enseignement supérieure brille par son silence en ce moment paraît-il. Pour les BTS Blanquer fera des annonces la semaine prochaine je crois et hier il a parlé des concours de recrutement au JT de France 2.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
J'ai quand même l'impression qu'il y a une sorte de réflexe/maniaquerie à vouloir mettre les élèves sous pression pour qu'ils travaillent. Blanquer aurait parfaitement pu dire que seules les notes du premier et deuxième trimestre comptaient et qu'éventuellement on pourrait compter les notes des évaluations faites en présentiel avant le confinement pour le troisième trimestre, et préciser qu'il s'en remettait à la sagesse des enseignants pour les notes après le confinement.
Mais non, il a bien précisé que la situation qui lui semblait la plus favorable, c'était de remettre complètement les élèves au travail après le confinement, de leur mettre des notes. Il a aussi menacé les élèves de ne pas leur donner leur diplôme en cas de manque d'assiduité.
Cette insistance sur le fait, qu'il y aura un retour rapide au présentiel, qu'il y aura encore des vraies notes, qu'attention il faut continuer à travailler sinon... Je trouve que cela traduit une vision un peu fausse et un peu triste des élèves et de l'enseignement. Comme s'il fallait obligatoirement mettre un pistolet sur la tempe des personnes pour qu'ils travaillent.
Du coup, pour pouvoir menacer, il faut maintenir un minimum l'idée que "l'année n'est pas finie" et annoncer des dates de retour en présentiel qui sont très incertaines aujourd'hui. Ce qui me semble ajouter des contraintes assez inutiles et vaines aujourd'hui.
Blanquer aurait parfaitement pu dire : on arrête les notes aux deux premiers trimestre, on valide les diplômes en contrôle continu, et j'invite les enseignants à proposer aux élèves toute formation qui leur semblera appropriée dans ces circonstances.
Ce qui m'intrigue, ce n'est pas tant qu'il ne l'a pas fait, mais que cela semble relever de l'impensable.
Mais non, il a bien précisé que la situation qui lui semblait la plus favorable, c'était de remettre complètement les élèves au travail après le confinement, de leur mettre des notes. Il a aussi menacé les élèves de ne pas leur donner leur diplôme en cas de manque d'assiduité.
Cette insistance sur le fait, qu'il y aura un retour rapide au présentiel, qu'il y aura encore des vraies notes, qu'attention il faut continuer à travailler sinon... Je trouve que cela traduit une vision un peu fausse et un peu triste des élèves et de l'enseignement. Comme s'il fallait obligatoirement mettre un pistolet sur la tempe des personnes pour qu'ils travaillent.
Du coup, pour pouvoir menacer, il faut maintenir un minimum l'idée que "l'année n'est pas finie" et annoncer des dates de retour en présentiel qui sont très incertaines aujourd'hui. Ce qui me semble ajouter des contraintes assez inutiles et vaines aujourd'hui.
Blanquer aurait parfaitement pu dire : on arrête les notes aux deux premiers trimestre, on valide les diplômes en contrôle continu, et j'invite les enseignants à proposer aux élèves toute formation qui leur semblera appropriée dans ces circonstances.
Ce qui m'intrigue, ce n'est pas tant qu'il ne l'a pas fait, mais que cela semble relever de l'impensable.
- ProvençalLeGauloisExpert
Je pense qu'il a annoncé le contrôle continu parce que c'est la solution qui lui permettra de se dédire le moins si le confinement continue au delà de mai et que c'est somme toute la moins compliquée à mettre en place, quelle que soit la date de fin de confinement (début mai, mi-mai, début juin ou plus tard)
La seule incompréhension, c'est l'oral de l'EAF. Mais si le confinement n'est pas terminé début juin, il l'annulera probablement aussi.
La seule incompréhension, c'est l'oral de l'EAF. Mais si le confinement n'est pas terminé début juin, il l'annulera probablement aussi.
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- Flo44Érudit
Je ne sais pas pour les étudiants en général, mais ma fille, en licence de physique, continue à avoir des évaluations. Elles se font sous forme de QCM, en temps limité (je n'en sais pas beaucoup plus). Ils sont en "contrôle continu" toute l'année.Cath a écrit:Et toujours rien pour les étudiants ? Quid des examens ?
Je ne sais pas comment ils vont faire pour les TPs, par contre...
Il faut dire qu'à ce niveau, il est difficile de pouvoir tricher avec l'aide des parents ou d'un grand frère...
- KilmenyEmpereur
Caspar, pour les BTS, c'est annulé (site du MEN):
Je suis en BTS
Les épreuves terminales auront-elles lieu ?
Les épreuves terminales sont annulées.
Comment seront évalués les candidats ?
Les notes obtenues dans le cadre du CCF demeurent acquises. Pour les autres épreuves, la moyenne des notes de l’année sera retenue. Le jury se fondera sur l’examen bienveillant de l’ensemble des éléments à sa disposition (attestation descriptive du parcours de formation, notes, etc.) pour délivrer le diplôme.
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- CasparProphète
beaverforever a écrit:J'ai quand même l'impression qu'il y a une sorte de réflexe/maniaquerie à vouloir mettre les élèves sous pression pour qu'ils travaillent. Blanquer aurait parfaitement pu dire que seules les notes du premier et deuxième trimestre comptaient et qu'éventuellement on pourrait compter les notes des évaluations faites en présentiel avant le confinement pour le troisième trimestre, et préciser qu'il s'en remettait à la sagesse des enseignants pour les notes après le confinement.
Mais non, il a bien précisé que la situation qui lui semblait la plus favorable, c'était de remettre complètement les élèves au travail après le confinement, de leur mettre des notes. Il a aussi menacé les élèves de ne pas leur donner leur diplôme en cas de manque d'assiduité.
Cette insistance sur le fait, qu'il y aura un retour rapide au présentiel, qu'il y aura encore des vraies notes, qu'attention il faut continuer à travailler sinon... Je trouve que cela traduit une vision un peu fausse et un peu triste des élèves et de l'enseignement. Comme s'il fallait obligatoirement mettre un pistolet sur la tempe des personnes pour qu'ils travaillent.
Du coup, pour pouvoir menacer, il faut maintenir un minimum l'idée que "l'année n'est pas finie" et annoncer des dates de retour en présentiel qui sont très incertaines aujourd'hui. Ce qui me semble ajouter des contraintes assez inutiles et vaines aujourd'hui.
Blanquer aurait parfaitement pu dire : on arrête les notes aux deux premiers trimestre, on valide les diplômes en contrôle continu, et j'invite les enseignants à proposer aux élèves toute formation qui leur semblera appropriée dans ces circonstances.
Ce qui m'intrigue, ce n'est pas tant qu'il ne l'a pas fait, mais que cela semble relever de l'impensable.
C'est que ne nous ont dit nos IPR et notre cde: Keep calm and carry on en gros. Blanquer est déconnecté, c'est sûr,: un haut fonctionnaire zélé qui pense sans doute à sa carrière d'après et essaie de tout bétonner.
EDIT: Désolé, je n'avais pas vu pour les BTS.
- laMissSage
Caspar a écrit:donc même si on reprenait le 4 mai un bac normal serait impossible matériellement et administrativement.
D'accord. Dans ce cas, l'annulation du bac ne laisse pas présager de la date de reprise. Mais peut-être l'annulation du brevet ? Quoiqu'il aurait été incompréhensible pour le grand public de maintenir certains examens et pas d'autres...
On ne peut donc rien conclure de l'annonce de Blanquer...
Caspar a écrit:Oui, c'est énorme, mais ce que nous vivons est énorme. Confinement de combien ? Plus d'un tiers de l'Humanité ? Au RU, on ne prévoit pas de "retour à la normale" ,si ce mot a encore un sens, avant six mois.
Oui je suis bien d'accord Caspar. Je disais "c'est énorme" d'un point de vue économique et c'est ce qui me fait douter d'un confinement long en France, vu les décisions du gouvernement depuis le début...
Sans vouloir trop m'éloigner du sujet, vous avez des liens vers les dates de reprises en septembre pour RU, Belgique et les autres pays cités plus haut ?
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- ErgoDevin
J'aurais tendance à dire que le problème des étudiants, c'est qu'il n'y a pas grand chose de national dans les calendriers et modalités des facs et que les dernières ordonnances permettent de tout modifier localement également, à condition que les étudiant⋅e⋅s soient prévenu⋅e⋅s 15 jours à l'avance.Cath a écrit:Et toujours rien pour les étudiants ? Quid des examens ?
On a pu lire ou entendre en vrac que des examens pouvaient avoir lieu à distance, en temps limité télésurveillés (sic) et à charge pour les étudiant⋅e⋅s de se débrouiller pour avoir le matériel adéquat (), ou que tout serait passé en DM à rendre, ou encore qu'on pouvait arrêter les notes à ce qui a été passé avant la coupure, ou encore certains mettent en place des QCM ou d'autres évaluations sur moodle and co ou...
Nous ici, par exemple, il y a apparemment eu un rejet par la présidence de la proposition des UFR de décaler le calendrier des examens, ce qui semblerait orienter vers l'idée que tout se fera à distance (ou avec uniquement les notes déjà acquises aux semestres pairs avant la coupure), mais aucune décision officielle n'a encore été prise.
Vidal devait s'exprimer en fin de semaine ou la semaine prochaine, mais je ne suis pas sûre que ce qu'elle exprimera nous éclairera (sauf éventuellement sur les concours), d'autant que selon les filières et les modalités d'examens initiales, c'est aussi un petit casse-tête.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- CasparProphète
laMiss a écrit:Caspar a écrit:donc même si on reprenait le 4 mai un bac normal serait impossible matériellement et administrativement.
D'accord. Dans ce cas, l'annulation du bac ne laisse pas présager de la date de reprise. Mais peut-être l'annulation du brevet ? Quoiqu'il aurait été incompréhensible pour le grand public de maintenir certains examens et pas d'autres...
On ne peut donc rien conclure de l'annonce de Blanquer...Caspar a écrit:Oui, c'est énorme, mais ce que nous vivons est énorme. Confinement de combien ? Plus d'un tiers de l'Humanité ? Au RU, on ne prévoit pas de "retour à la normale" ,si ce mot a encore un sens, avant six mois.
Oui je suis bien d'accord Caspar. Je disais "c'est énorme" d'un point de vue économique et c'est ce qui me fait douter d'un confinement long en France, vu les décisions du gouvernement depuis le début...
Sans vouloir trop m'éloigner du sujet, vous avez des liens vers les dates de reprises en septembre pour RU, Belgique et les autres pays cités plus haut ?
On peut conclure que les examens sont annulés et que si nous rentrons avant la fin de l'année scolaire nous ferons cours jusqu'au 4 juillet dans les lycées, ce qui n'est pas le cas habituellement.
Pas de date précise pour le RU à ma connaissance mais les examens ont été annulés dès la fermeture des établissements et j'ai vu sur SkyNews de grands adieux (sans distanciation sociale) et des "rendez-vous cet automne".
- noemyNiveau 1
D'après un virologue, le virus était déjà sans doute présent dans le monde il y a quelques années et sera là encore d'ici 2 ans.
Il ne disparaitra donc pas.
Je pense qu'on ne reprendra pas avant septembre.(au plus tôt)
EDIT de la modération :
Merci de proscrire ce genre de d'affirmations non sourcées. Néoprofs n'est pas le lieu pour colporter des rumeurs.
Pour la modération du forum,
henriette
Il ne disparaitra donc pas.
Je pense qu'on ne reprendra pas avant septembre.(au plus tôt)
EDIT de la modération :
Merci de proscrire ce genre de d'affirmations non sourcées. Néoprofs n'est pas le lieu pour colporter des rumeurs.
Pour la modération du forum,
henriette
- MC311Niveau 10
Pour ma fille, en licence de chimie, il ne s'agit pas de tricher mais, pendant les contrôles à distance, ils (elle et ses camarades, toute la promo !) sont sur leur téléphone et réfléchissent ensemble aux questions, surtout les plus difficiles. Ils ont aussi leurs cours sur leur bureau. Au besoin, ils s'envoient des photos de ce qu'ils ont rédigé.Flo44 a écrit:Je ne sais pas pour les étudiants en général, mais ma fille, en licence de physique, continue à avoir des évaluations. Elles se font sous forme de QCM, en temps limité (je n'en sais pas beaucoup plus). Ils sont en "contrôle continu" toute l'année.Cath a écrit:Et toujours rien pour les étudiants ? Quid des examens ?
Je ne sais pas comment ils vont faire pour les TPs, par contre...
Il faut dire qu'à ce niveau, il est difficile de pouvoir tricher avec l'aide des parents ou d'un grand frère...
- celitianSage
nc33 a écrit:Avec les grèves, beaucoup de moyennes ne valent pas grand chose chez moi en plus. Ce n'est vraiment pas juste, certains auraient pu mieux s'en tirer avec les projets et en révisant bien le reste.celitian a écrit:
Nous avons une épreuve en CCF mais elle n'a pas encore été passée donc on attend des précisions. Avec une collègue, on a commencé à regarder un peu ce que ça donnerait, le problème se pose pour les matières où ce ne sont pas les mêmes professeurs sur les différentes classes car les différences de moyenne sont parfois très importantes.
Je vais tabler sur "pas de reprise" pour préparer la suite, vu ceci https://www.zupimages.net/viewer.php?id=20/14/xflo.png
C'est certain que comme tous les ans, certains auraient réussi à valider le BTS. Pour le projet de nos étudiants, il y a un dossier écrit à rendre pour mi-avril, ils ont beaucoup travaillé pour le réaliser, nous espérons bien pouvoir le noter.
Je trouve comme toi que valider en CC est beaucoup plus gênant en BTS (en bac pro aussi d'ailleurs) car ils vont travailler après.
- laMissSage
noemy a écrit:D'après un virologue, le virus était déjà sans doute présent dans le monde il y a quelques années et sera là encore d'ici 2 ans.
Il ne disparaitra donc pas.
Je pense qu'on ne reprendra pas avant septembre.(au plus tôt)
Pourtant, je lis ceci :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/04/03042020Article637215149904731142.aspx
Interrogé par le Café pédagogique sur les conditions de la reprise des cours, le ministre annonce un retour progressif dans les établissements. "Il faut les remettre en route, assurer le nettoyage, la cantine. Ca prendra du temps", estime JM Blanquer. " Il y aura un temps pédagogique pour tenir compte des particularités". Pour JM Blanquer il faudra personnaliser davantage l'enseignement. "Les professeurs pourront évaluer ce qui s'est passé pour chaque élève. Je fais confiance à chaque établissement pour faire ce qui doit être fait". Pour lui le soutien scolaire des congés de printemps et d'été doit y aider.
J'imagine qu'il sous-entend une remise en route progressive d'ici juillet.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- barègesÉrudit
Ergo a écrit:
On a pu lire ou entendre en vrac que des examens pouvaient avoir lieu à distance, en temps limité télésurveillés (sic) et à charge pour les étudiant⋅e⋅s de se débrouiller pour avoir le matériel adéquat (),
J'ai adoré le document croquignolesque du MESR, qui dit qu'on peut envisager des examens à distance, mais attention, hein, les étudiants peuvent tricher ; donc il faudrait se diriger vers des solutions (payantes et déléguées au privé bien entendu) d'équipement du domicile des étudiants en caméras pour l'épreuve (télésurveillance), mais attention, hein, il y a un risque de fuite et d'utilisation de données personnelles (nooonnn ?), donc il faut bien vérifier avec son référent RGPD que cette télésurveillance est compatible avec la sécurité informatique et la confidentialité requises.
Je jure que c'est ce qu'il y a dans ce document, que j'ai immédiatement supposé écrit sur un coin de table vers les trois heures du matin, étant donné que le ministre disait partout que les plans de continuité pédagogiques étaient prêts mais que ni le MESR ni les facs n'avaient l'air au courant à ce moment-là.
Un de mes premiers vrais fous-rires nerveux du confinement, au moment où je l'ai reçu.
- ElleDriverNiveau 6
Cath a écrit:Et toujours rien pour les étudiants ? Quid des examens ?
Cela va dépendre des universités. Chez nous, la session d'examens de mai pour le semestre pair est officiellement annulée, tout doit se faire à distances sous une forme dont doivent décider les enseignant-es. Il est toujours prévu une session 2 ("rattrapages") fin juin et une session "2 bis" fin août (sic) ou début septembre.
- RosanetteEsprit éclairé
barèges a écrit:Ergo a écrit:
On a pu lire ou entendre en vrac que des examens pouvaient avoir lieu à distance, en temps limité télésurveillés (sic) et à charge pour les étudiant⋅e⋅s de se débrouiller pour avoir le matériel adéquat (),
J'ai adoré le document croquignolesque du MESR, qui dit qu'on peut envisager des examens à distance, mais attention, hein, les étudiants peuvent tricher ; donc il faudrait se diriger vers des solutions (payantes et déléguées au privé bien entendu) d'équipement du domicile des étudiants en caméras pour l'épreuve (télésurveillance), mais attention, hein, il y a un risque de fuite et d'utilisation de données personnelles (nooonnn ?), donc il faut bien vérifier avec son référent RGPD que cette télésurveillance est compatible avec la sécurité informatique et la confidentialité requises.
Je jure que c'est ce qu'il y a dans ce document, que j'ai immédiatement supposé écrit sur un coin de table vers les trois heures du matin, étant donné que le ministre disait partout que les plans de continuité pédagogiques étaient prêts mais que ni le MESR ni les facs n'avaient l'air au courant à ce moment-là.
Un de mes premiers vrais fous-rires nerveux du confinement, au moment où je l'ai reçu.
Ce document existe ? Parce qu'au-delà de tous les aspects mentionnés, c'est une sacrée violation de l'intimité des étudiants.
Un article plein de bon sens (en anglais) qui a beaucoup circulé sur le sujet. https://anygoodthing.com/2020/03/12/please-do-a-bad-job-of-putting-your-courses-online/
9. Do NOT require students to use online proctoring or force them to have themselves recorded during exams or quizzes. This is a fundamental violation of their privacy, and they did NOT sign up for that when they enrolled in your course. Plus, they are in the privacy of their homes, sometimes with children who will interrupt them. It may be impossible for them to take a test without interruption. Circumvent the need for proctoring by making every exam open-notes, open-book, and open-internet. The best way to avoid them taking tests together or sharing answers is to use a large test bank.
- Panta RheiExpert
Un de mes étudiants en deuxième année d'école d'ingénieur a reçu par mail hier son examen final. Il avait 2 heures pour le faire et le renvoyer à son enseignant officiel avec la consigne le résultat obtenu à cette évaluation devrait être cohérente avec les résultats antérieurs.
- Spoiler:
- Si vous avez un fils/fille qui désire entrer à IG2I, il/elle a intérêt à avoir dès la première année un excellent niveau en anglais. Aucune logique dans les enseignements, pas de progression, des enseignants anglophones + des francophones, des modalités d'évaluation plus que discutables... Mon étudiant est un modèle de sérieux, il bosse comme un malade dans le vide car on ne leur dit même pas ce sur quoi ils seront évalués - hier par exemple, il y avait du thème grammatical alors qu'ils n'en font jamais en cours.
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- epekeina.tes.ousiasModérateur
ElleDriver a écrit:Cath a écrit:Et toujours rien pour les étudiants ? Quid des examens ?
Cela va dépendre des universités. Chez nous, la session d'examens de mai pour le semestre pair est officiellement annulée, tout doit se faire à distances sous une forme dont doivent décider les enseignant-es. Il est toujours prévu une session 2 ("rattrapages") fin juin et une session "2 bis" fin août (sic) ou début septembre.
Chez moi, toutes les MCC ont été revues en ce sens (nouvelles MCC votées, transmises aux étudiants etc.) — une collègue d'une autre U. attend encore qu'ils prennent la mesure du problème, puisqu'ils sont en train… de chercher à faire un planning de salles… Donc, oui, ça dépend.
_________________
Si tu vales valeo.
- CathEnchanteur
Rien pour Enfant 1, rien pour Enfant 2.
- LeclochardEmpereur
Catalunya a écrit:Tu n'en sais absolument rien. Personne ne sait, comment peut-tu être aussi catégorique? C'est ridicule.nigousse a écrit:Blanquer ne peut pas encore dire la vérité, on rentrera en septembre.
Si Blanquer envisage cette hypothèse sérieusement (et j'espère qu'il le fait car à son poste, il faut tout envisager), il devra l'annoncer le plus tard possible (mettons fin mai ou juin) car l'effet serait dévastateur sur les élèves.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- kai002Niveau 9
Cleroli a écrit:Certains savaient dès début février qu'il ne s'agissait que d'une petite grippe et qu'il ne fallait surtout pas en faire des montagnes Ceci dit, on peut aussi analyser certains indices pour émettre des hypothèses. Par exemple, le fait qu'on ait supprimé les écrits du bac (mais non les oraux de français et de rattrapage) me laisse penser que la reprise, si elle a lieu, ne sera pas avant fin mai, ce qui rend effectivement impossible la tenue de ces examens.chmarmottine a écrit:Catalunya a écrit:Tu n'en sais absolument rien. Personne ne sait, comment peut-tu être aussi catégorique? C'est ridicule.nigousse a écrit:Blanquer ne peut pas encore dire la vérité, on rentrera en septembre.
Sur ce forum, certains savent toujours plus que tout le monde ce qui va ou ce qui aurait pu ou aurait dû se passer ...
Si je me rappelle bien, Blanquer avait annoncé le scénario suivant: Si on peut reprendre les cours le 4 mai, les épreuves seraient maintenues. Mais si cette reprise n'est pas possible, les examens seraient supprimés. Où en sommes-nous selon vous?
- Thalia de GMédiateur
Pour info, j'ai supprimé un message qui n'était qu'une citation, comme je je fais souvent, quel que soit le topic.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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