Bulletin

Bonjour,

Il arrive souvent qu’un élève soit récalcitrant (insolence, provocation,…) même après avoir rencontré les parents.

1) Est-il maladroit de préciser l’attitude négative dans le bulletin sans bien sur oublier de noter les progrès/baisses et donner des
conseils ?

2) Le fait de mentionner l’attitude est, me dit-on, un volet affectif (donc toujours discutable) et donc le terrain de prédilection des

parents qui auront par conséquent leur mot à dire. Mais est ce que le but d’une appréciation est d’être inattaquable ?

3) Est-ce qu’une appréciation, par définition n’a pas toujours une composante (peut-être pas essentiellement) < affective> ?

mambou a écrit:Bonjour,

Il arrive souvent qu’un élève soit récalcitrant (insolence, provocation,…) même après avoir rencontré les parents.

1) Est-il maladroit de préciser l’attitude négative dans le bulletin sans bien sur oublier de noter les progrès/baisses et donner des
       conseils ?

Bien sûr que non. Le bulletin fait le bilan d'un trimestre : si l'élève a été infect, il faut le dire clairement.

2) Le fait de mentionner l’attitude est, me dit-on, un volet affectif (donc toujours discutable) et donc le terrain de prédilection des

       parents qui auront par conséquent leur mot à dire. Mais est ce que le but d’une appréciation est d’être inattaquable ?

Il n'y a rien d'affectif a dire que l'élève ne cesse de bavarder/répond avec insolence/cherche la confrontation/empêche les autres de travailler, etc. Ce sont des faits. Tu n'écris pas "je n'aime pas cet élève", mais "cet élève a été insupportablement chiant pendant tout le trimestre".

3) Est-ce qu’une appréciation, par définition n’a pas toujours une composante (peut-être pas essentiellement) < affective> ?

Non. On peut plus ou moins aimer un élève (on est humains), mais ça n'entre pas en jeu sur le plan professionnel. D'ailleurs, souvent, j'aime bien les insupportables. Et je marque sur le bulletin qu'ils sont insupportables, pas que je les aime bien.