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- MathadorEmpereur
Tu peux aussi donner des feuilles imprimées ou photocopiées. Par exemple, en 5 minutes de recherche j'ai trouvé cela: https://anglais-rapide.fr/exercice-anglais-pdf/ . Cela ne vaut certes pas Pyromaths mais il me semble y avoir de quoi faire. Surtout si tu demandes de recopier les phrases et que tu notes derrière.Reyzund a écrit:Donner des exercices en maths est plus simple en effet. Après en anglais on a les exercices du workbook. Et c'est vrai que je leur en donne jamais à faire à la maison donc ça pourrait être exploité... Le souci c'est qu'il y en a qui n'ont jamais leurs workbooks. Et ils doivent travailler avec le voisin, donc forcément ça crée du bruit parce que ça bavarde
Alternative: dénicher des feuilles d'exercices particulièrement pénibles mais ne les refourguer qu'à ceux qui n'ont pas leur workbook.
- ReyzundNiveau 6
Mathador a écrit:Tu peux aussi donner des feuilles imprimées ou photocopiées. Par exemple, en 5 minutes de recherche j'ai trouvé cela: https://anglais-rapide.fr/exercice-anglais-pdf/ . Cela ne vaut certes pas Pyromaths mais il me semble y avoir de quoi faire. Surtout si tu demandes de recopier les phrases et que tu notes derrière.Reyzund a écrit:Donner des exercices en maths est plus simple en effet. Après en anglais on a les exercices du workbook. Et c'est vrai que je leur en donne jamais à faire à la maison donc ça pourrait être exploité... Le souci c'est qu'il y en a qui n'ont jamais leurs workbooks. Et ils doivent travailler avec le voisin, donc forcément ça crée du bruit parce que ça bavarde
Alternative: dénicher des feuilles d'exercices particulièrement pénibles mais ne les refourguer qu'à ceux qui n'ont pas leur workbook.
J'ai dépassé mon crédit de photocopies... Alors on a pu m'en remettre, la direction l'a fait mais je n'ose plus imprimer sauf si c'est vraiment nécéssaire. Je sais que c'est bizzare que j'ai atteint les 3000 copies depuis le début de l'année en ayant que trois classes mais je n'ose plus imprimer à cause de ça... Et j'imprimais souvent des exercices du cahier d'exercices au cas où les élèves n'auraient pas leurs workbook....
- User20159Esprit éclairé
Reyzund a écrit:J'ai dépassé mon crédit de photocopies... Alors on a pu m'en remettre, la direction l'a fait mais je n'ose plus imprimer sauf si c'est vraiment nécéssaire. Je sais que c'est bizzare que j'ai atteint les 3000 copies depuis le début de l'année en ayant que trois classes mais je n'ose plus imprimer à cause de ça... Et j'imprimais souvent des exercices du cahier d'exercices au cas où les élèves n'auraient pas leurs workbook....
3000 copies ce n'est même pas un trimestre....quand tu as un doc ou plus par heure de cours et par classe, ça va vite....
Chez moi, où ne nous sommes pas limités, la photocopieuse affiche le nombre effectué depuis 4 ans....
- Spoiler:
- J'en suis à 130 000
- ReyzundNiveau 6
Caballera a écrit:@Reyzung: le coup des fous rires, je connais, ça m'arrive dans toutes sortes de situation (parfois terriblement gênante!), mais heureusement, ça ne s'est jamais produit pendant mes cours.
En revanche, si vous redoutez que ça ne vous gêne - ça, et l'oscillation entre bienveillance et sévérité -, je vous conseillerais d'en parler à un psychologue, tout simplement.
Pas de haro, pas de condamnation trop hâtive, merci (je dis ça à l'ensemble); je pense très sincèrement que le travail sur soi, notamment pour concilier des exigences si différentes qui demandent à coexister, peut être bénéfique quelles que soient les étapes de l'existence. Je ne fais pas du tout partie de ceux qui voient un gros mot dès qu'on parle de psychologie. (Sujet que j'ai abordé / traversé / étudié sous plusieurs angles.) C'est quand même ce qui nous fait agir et ce qui nous permet de nous connaître nous-mêmes.
Et pourquoi pas, avoir aussi une approche différente de nous-en-tant-que-prof. La bienveillance, c'est, moi aussi, ce que je tâche de présenter aux élèves en premier; mais justement, le jour où j'ai eu peur que ce ne soit un obstacle à une sévérité nécessaire, j'ai consulté un psychologue, qui m'a aidé à y voir clair et à tranquilliser les nœuds que je me faisais au cerveau. (Ne serait-ce qu'en me présentant les aspects positifs de telle ou telle attitude que j'étais susceptible d'adopter face aux élèves. J'ai aussi pu comprendre pourquoi je "bloquais" face à certains recours que je n'osais pas appliquer.) Je ne pense pas du tout que ce soit une démarche vaine; dans notre métier, où on joue un rôle tout en étant fidèle à ce qu'on est, où on est confronté à des regards qui ont des attentes et des jugements, je pense même que c'est important.
C'est un conseil, bien sûr; pas du tout une injonction. Ce genre de démarche est éminemment personnel. Je ne suis pas là pour prescrire. Mais je signale juste que, si ça m'a aidé moi, ça peut aussi aider d'autres personnes.
Et bien sûr (bis), c'est loin d'être la seule solution envisageable. Mais c'en est une, qui peut aussi porter de bons fruits sur le (très) long terme.
En attendant, je vous souhaite un bon courage pour la suite des évènements.
Je vois déjà une psychanaliste. Sachant que je ne peux pas parler de ma psychanalyse comme ça (car c'est 'personnel' selon elle et tout le monde ne peut pas comprendre vu que c'est individuel), je dirais juste que depuis que j'ai repris j'ai réussi à me retenir de rire au moins cette semaine. Et à vrai dire, je ne vois aucune raison de rire, même parler d'un instrument de musique au nom farfelu en anglais ne m'affecte point.
Je pensais être plus détendu aujourd'hui, y avait des bavardages avec mes 4èmes mais j'ai réussi à avoir un produit à la fin, le RECAP et de la participation de plusieurs élèves. J'ai eu mes moments de calme ce qui n'était pas le cas la semaine dernière. En revanche, j'ai toujours affaire aux élèves qui ne font rien au fond ou s'amusent avec d'autres "gneu gneu, rends moi ma trousse", "il a volé mon stylo", "Monsieur, je suis coincée à la chaise, il a fait un noeud avec mes lacets de la chaussure'.
A la fin du cours de 4ème j'ai même pris un élève sur le fait avec sa fiche recensant les noms de filles de la classe, 'c'est le classement des plus jolies filles de la classe?'. Bizzarement ma blague ne l'a pas fait rire, il m'a explique que c'était un délire avec sa camarade, je lui ai aussitôt rétorqué que ça n'a pas sa place dans mon cours.
Sinon mes 5èmes... je suis mitigé... Ma tutrice est venue me voir comme je suis en formation le reste de la semaine. J'étais un peu hésitant de me faire observer car je ne savais pas comment ça allait se passer: lundi dernier ils étaient bien à part trois élèves, jeudi dernier ça allait jusqu'en fin d'heure.
Mais aujourd'hui... ouh, c'était dur. Je pense que le mistral n'aide pas non plus mais j'ai eu à demander l'attention de tous à plusieurs moments et ce même si les élèves prenaient des notes et participaient. J'ai eu à exclure un élève car il ne foutait rien même au fond de la classe et s'amusait avec ses camarades. Là dessus d'autres élèves délégués m'avaient demandé s'ils pouvaient l'accompagner 'moi msieur moi msieur svp, c'est toujours M qui y va!".
M est revenu me demandant le travail à faire pour l'élève exclu. C'est vrai que j'aurais dû être plus précis avant de l'envoyer en VS.
Bref je résume mais voir le visage désespéré de ma tutrice pendant l'heure ne m'a guère rassuré et au contraire je me sentais encore plus fragilisé entre ça et les interpellations d'élèves qui passent de l'anglais au français.
Elle m'a dit qu'elle mettra au propre ses notes et me les enverrait mais c'est la première fois que je vérifie mes mails toutes les 5 minutes comme si j'attendais mes résultats du CAPES, c'est dramatique à ce point.
- Elle aimeExpert
Très bien.Reyzund a écrit:J'ai eu à exclure un élève car il ne foutait rien même au fond de la classe et s'amusait avec ses camarades.
Reyzund a écrit: Là dessus d'autres élèves délégués m'avaient demandé s'ils pouvaient l'accompagner 'moi msieur moi msieur svp, c'est toujours M qui y va!".
M est revenu me demandant le travail à faire pour l'élève exclu. C'est vrai que j'aurais dû être plus précis avant de l'envoyer en VS.
Voici ce que je fais (après les mêmes problèmes rencontrés).
- dans mon cartable, une pochette avec des exercices ou un cours à copier + fiches d'exclusion à remplir / cocher. Si ton établissement n'en a pas, prépare-toi un exemplaire à photocopier :
EXCLUSION DE COURS
Nom et prénom :
Classe :
Date :
Heure :
Motif(s) de l'exclusion
0 Perturbation de cours
0 Violence verbale
0 Violence physique
0 Autres :
Travail à faire
Fiche jointe
Nom et prénom de l'accompagnateur (à pré-remplir avec les noms d'élèves de confiance, pas forcément les délégués)
0 L'élève a refusé de sortir.
Mme Elle Aime
Signature
Signature
Ne pas dire qu'on va exclure, remplir la fiche calmement. Fiche remplie : donner tout d'abord le nom de l'accompagnateur. "X, tu accompagnes Y à la vie scolaire. Y, tu es exclu. Prends tes affaires, sors." Remettre les fiches à X. Si Y ne sort pas, dire à X de se rendre tout de même à la vie scolaire déposer la fiche et donc chercher un AED. Cocher "L'élève a refusé de sortir."
Courage !
_________________
"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- CindyBNiveau 8
BonsoirReyzund a écrit:Bonjour à tous,
Alors merci à tous pour vos messages de bonnes vacances. Pour ma part, elles ont commencé avec ma tutrice qui m'avait appellé alors que j'arrivais dans la ville de ma compagne. Ma tutrice souhaitait faire le point avec moi. Elle semblait assez inquiète compte tenu de l'état dans lequel j'étais quand j'avais fini la journée jeudi avant les vacances.
Donc je vais résumer les 3 points qui m'ont le plus énervé au téléphone (mais je remercie ma tutrice pour avoir été honnête et dit la vérité).
1) La proviseure adjointe s'était plainte auprès d'elle que je ne tenais pas mes classes en main. Que j'ai eu à faire intervenir la cpe pour sortir une élève de mon cours (en 5ème) m'ayant manqué de respect et qu'on sentait qu'il y avait une tension émanant de la part des élèves (plus envie de s'amuser que d'apprendre). Alors que dans mes souvenirs, la CPE marchait à peine dans le couloir que les élèves avaient commencé à se taire.
2) Cette même proviseure adjointe s'est permise de dire à ma tutrice que deux élèves se sont insultés dans mon cours ce qui a amené la bagarre entre eux juste après mon cours. Ce que je trouve stupide car je ne peux pas empêcher deux élèves de s'insulter entre eux si c'est fait dans mon dos et deux, la bagarre n'est pas de mon ressort, elle a eu lieu après mon cours.
Concrètement, j'avais bien vu que les deux élèves ne travaillaient pas dans le cours alors je les ai rappelés à l'ordre immédiatement et demandé d'écrire le cours qui était au tableau dans leurs cahiers.
M'a tutrice me disait être inquiète et pense qu'il faudrait que j'observe le cours du prof de chimie qui a des difficultés avec sa classe de 4ème mais parvient à les gérer (il a 30 ans de bouteille mais lui même affirme qu'il va au travail sans en avoir envie avec eux). Afin que je puisse voir les techniques qu'il utilise.
- Le fait que la prof d'allemand (qui me les brisait déjà sévère parce qu'elle veut que sa salle soit remise comme d'habitude avec les tables et les chaises) à côté se plaignait parce qu'elle entendait du bruit dans ma classe et on m'a entendu hurler dans le couloir (une fois). J'avais à ce moment là une quatrième récalcitrante.
-Elle me dit également qu'à force de recevoir des remarques de la sorte, ça va bientôt se faire savoir dans les chaumières avec des parents qui vont aller se plaindre auprès de la proviseure etc. En gros même si la faute vient des élèves perturbateurs, tout le monde veut ma tête sur une pique.
J'ai repris ce lundi les cours.
La situation n'a guère changé pour mes 4èmes qui en plus avec la psychose amenée par les médias, ne cessent de parler de coronavirus en début de cours (et un de mes élèves perturbateurs me demandant de changer de place, effectivement la dernière fois il était plutôt bavard et pénible là où il était avant les vacances).
Je vais essayer de résumer la semaine mais en gros je suis assez mitigé.
D'un côté, lundi dans la journée, j'avais envie de me mettre en arrêt, en voyant les bons élèves qui étaient fatigués d'attendre de me voir croiser les bras en attendant le calme tout en restant calme. Fatigués de voir les autres élèves qui malgré plusieurs avertissements, retenues de quelques professeurs dont moi, mots dans le carnet et autres se comportent comme à la foire à la saucisse (bavardage, se balance sur sa chaise, interpelle un camarade à travers la salle, demande quelle heure il est etc).
Et de l'autre, ben ma tutrice était venue m'observer avec ma classe de 5ème. Si dans l'ensemble ils ont été sages, il y avait deux cas perturbateurs (dont un qui était l'élève s'étant battu). Ma tutrice m'avait fait son compte rendu et m'avait dit que j'avais fait de bonnes choses (brainstorming d'après les vacances, meilleure démarche pour la CO même si ça manque de RECAP successifs, aide les élèves) même si je les bride un peu trop au niveau du vocabulaire attendu mais bon ca, ca peut s'améliorer.
Elle me disait que ces deux élèves, c'était une bonne chose que j'aie gardé mon sang froid et aie décidé de régler le problème après le cours avec une discussion (meme si je lui ai dit qu'honnêtement ca ne changerait rien vu que j'avais déjà discuté avec eux). Je tiens à préciser que l'autre élève est une élève récalcitrante dans bon nombre de cours. (elle s'était battue pas mal de fois dans la cour de récréation...
Dans tous les cas, j'étais plutôt rassuré de voir que j'étais capable de mener un cours à bon escient même si ce n'était que des 5ème et que je les avais un peu perdus vers la fin lors de la mise à l'écrit.
Ce qui me dérange plus c'est le niveau que j'ai en majorité à savoir la 4ème. Je sais que la 4ème est une classe réputée être difficile et au vu des appréciations du conseil de classe du second trimestre, je suis rassuré de voir que je ne suis pas le seul prof à avoir tel ou tel problème avec tel ou tel élève.
Ma tutrice m'a dit ce jeudi que 'concernant la validation de cette année, on ne sait pas concrètement ce qu'il va en être. Tu seras probablement inspecté ...". Cette affirmation ne m'apprend rien de nouveau : je suis en renouvellement, bien évidemment je vais être inspecté mais le fait qu'il y ait une non certitude sur ma non validation me démotive une fois de plus.
(ah oui au fait, j'ai obtenu l'académie que je voulais lors de l'inter donc ça, c'est une bonne chose).
Je vais avoir des formations la semaine qui arrive et la semaine d'après, étonnamment aucune ne porte sur la 'gestion de classe'. Voila qui en dit long sur un système éducatif qui repose en grande partie sur certains enseignants délétères voulant profiter des faiblesses de leurs collègues en difficulté afin de bien se faire voir par la hiérarchie
Concrétement, je vais bientôt avoir mon stage d'observation en établissement REP/REP+ même si je n'ai encore aucune nouvelle. Ma tutrice insiste pour que je prenne le plus de notes afin que je revienne avec des 'recettes' pour mes irréductibles.
Le souci étant que, on va pas se mentir, il n'y a pas de 'recette' dans l'enseignement, sinon tout serait facile. Et j'ai peur qu'en mars ce soit un peu tard pour reprendre une classe en main même si par moments j'y arrive (dans un accès de colère, j'ai donné à recopier la définition grammaticale d'une PRL en anglais, ce que j'avais prévu. Une élève m'a alors dit "oh Monsieur, c'est la première fois que c'est calme".).
J'ai également toujours ce problème d'élève où ne pas savoir les mettre. Des perturbateurs qui que ce soit devant, derrière, au milieu ou la tête dans le placard, continueront de perturber le cours.
Pour résumer la situation actuelle: je n'ose plus sévir avec des sanctions (heures de colles, rapports) vu comment l'administration me considère (cf proviseure adjointe ci dessus) et même si les cours sont prêts, je suis démotivé d'innover. C'est simple, je viens de finir de créer une évaluation et j'avais sans arrêt cette voix dans la tête me disant d'arrêter avec des visions d'élèves qui chahutent dans mon cours.
Je sais que ça fait pleurnichard et je suis désolé si c'est le cas mais je comptais donner des nouvelles de mon état actuel. On verra ce que ça donnera ce dernier trimestre...
Stagiaire en renouvellement cette année j'ai vécu la même situation l'an dernier: on m'avait refilé les classes dont les collègues ne voulaient pas, ils étaient très durs et pas mal de collègues allaient se plaindre au chef qui m'a fait un avis défavorable. De plus j'ai eu de gros pépins de santé toujours pas résolus (je dois être opérée) et les élèves en ont bien profité!
Cette année ça va mieux, je suis dans un collège plus calme. J'ai progressé en gestion de classe (cela dit on m'a fait faire un stage en gestion de classe car je suis...un peu trop dirigiste maintenant), j'ai par,exemple, établi dés le début des règles de vie de classe et je n'y déroge pas. Si un élève perturbe je le mets devant tout seul devant moi (là il n'a plus de public), je refais mon plan de classe à chaque vacances (c'est chronophage mais cela évite que les habitudes fâcheuses ne s'installent ). Je règle les soucis en fin d'heure, seule avec l'élève et pas comme je faisais l'an dernier devant tous les autres car, en faisant ça, on se donne en spectacle et les élèves qui veulent suivre ne vont rien faire durant l'heure.... Je n'ai renvoyé que 3 fois une élève de cours (comme mes collègues car c'est la même) et j'arrive à la faire travailler en la mettant au plus prés de moi et en lui accordant de l'attention car je sais pourquoi elle agit comme elle le fait (après en avoir parlé avec le CPE), bon tout est perfectible mais j'essaie de faire au mieux. L'an dernier j'avais un troupeau ultra bruyant devant ma salle et que je ne pouvais pas calmer, là, je les fais ranger, j'exige le calme et quand le principal passe je n'ai plus les remarques de l'an dernier....Après je ne fais pas de miracle, j'essaie juste des méthodes, elles conviennent avec ces élèves là, tout sera peut être à refaire l'an prochain.... Bon courage, n'hésite pas à donner de tes nouvelles.Je suis en langues aussi.
- pailleauquebecFidèle du forum
Courage aux nouveaux dans le métier, vous allez y arriver !
Comme lecture sur le sujet je conseille le Richoz qui est équilibré sur la délicate question de la "gestion de classes et d'élèves difficiles",
https://www.amazon.fr/Gestion-classes-d%C3%A9l%C3%A8ves-difficiles-%C3%A9dition/dp/2828915247
Mes petites ficelles :
- J'utilise un plan de classe sur lequel je note ce qui est positif (participation au cours, bonne réponse) donne +1 et ce qui est négatif (bavardages, légère insolence, questions stupides, questions déjà posées) en -1. Et à la fin de la période je mets une note de travail en classe. Ce qui permet de réguler très finement les bavardages et petits dérapages. Et quand ils perdent un point, ils peuvent le regagner assez rapidement dans la même heure en changeant d'attitude.
- Avoir des temps de calme dans le cours (l'essentiel de l'heure, pendant les explications) et des temps où on autorise un léger bruit de bavardage si c'est pour travailler (les 10 dernières minutes avec un travail à faire). Cela permet de relâcher la pression qu'on met et qu'on se met.
- Quand c'est difficile avec une classe, les faire écrire est une manière d'entrer en concentration très efficace. A condition de noter les cahiers avec une notation très généreuse (cela valorisera la prise de note). Je note les cahiers une fois ou deux par an.
Bon courage, j'espère que vous retrouverez espoir et confiance,
Pour nous aussi qui avons pourtant quelques années de métier c'est parfois dur et décourageant,
Paille.
Comme lecture sur le sujet je conseille le Richoz qui est équilibré sur la délicate question de la "gestion de classes et d'élèves difficiles",
https://www.amazon.fr/Gestion-classes-d%C3%A9l%C3%A8ves-difficiles-%C3%A9dition/dp/2828915247
Mes petites ficelles :
- J'utilise un plan de classe sur lequel je note ce qui est positif (participation au cours, bonne réponse) donne +1 et ce qui est négatif (bavardages, légère insolence, questions stupides, questions déjà posées) en -1. Et à la fin de la période je mets une note de travail en classe. Ce qui permet de réguler très finement les bavardages et petits dérapages. Et quand ils perdent un point, ils peuvent le regagner assez rapidement dans la même heure en changeant d'attitude.
- Avoir des temps de calme dans le cours (l'essentiel de l'heure, pendant les explications) et des temps où on autorise un léger bruit de bavardage si c'est pour travailler (les 10 dernières minutes avec un travail à faire). Cela permet de relâcher la pression qu'on met et qu'on se met.
- Quand c'est difficile avec une classe, les faire écrire est une manière d'entrer en concentration très efficace. A condition de noter les cahiers avec une notation très généreuse (cela valorisera la prise de note). Je note les cahiers une fois ou deux par an.
Bon courage, j'espère que vous retrouverez espoir et confiance,
Pour nous aussi qui avons pourtant quelques années de métier c'est parfois dur et décourageant,
Paille.
- skindiverÉrudit
C'est important d'être toi même et de ne pas chercher à te transformer en quelqu'un d'autre.
Des collègues mesquins il y en a plein.... Si tu savais tout ce qu'on croise régulièrement comme personnages...
Bon courage et ne baisse pas les bras. Sois au plus juste avec tes élèves et faut savoir aussi que parfois certaines classes ça ne marche pas, même pour ceux qui ont de la bouteille!!
Des collègues mesquins il y en a plein.... Si tu savais tout ce qu'on croise régulièrement comme personnages...
Bon courage et ne baisse pas les bras. Sois au plus juste avec tes élèves et faut savoir aussi que parfois certaines classes ça ne marche pas, même pour ceux qui ont de la bouteille!!
- X.Y.U.Niveau 7
Ouais mais ça, ça n'a rien à voir avec "être strict". Enfin il y en a qui doivent peut-être fonctionner comme ça, peut-être que ça impressionne, mais moi c'est pas mon truc. Strict, c'est dans le sens où on ne se donne plus aucune souplesse : plus d'avertissement (mis à part le gros avertissement collectif au départ du "je ne laisserai plus rien passer, tout le monde sort son carnet, vous faites les exercices 14 à 23 dans le silence total, au boulot !"), et on fait ce qu'on a annoncé, donc mot dans le carnet au moindre pet de travers (et tant pis si la ptite gentille qui se fait jamais remarquer choisit le mauvais moment pour se retourner et emprunter un truc à qq'un sans me demander mon autorisation, ce sera la même chose pour elle, ça m'embête pour elle, mais crois-moi ça marque les autres qui comprennent qu'en effet, elle déconnait pas la prof de maths). Bon après tu as l'air d'avoir des élèves particulièrement "chauds" à gérer ! Donc évidemment ce ne sont que des idées qui malheureusement ne feront peut-être pas de miracles...Et tant pis pour ceux qui t'implorent de venir les aider : si ils ont atteint le point de non retour et que tu ne tolères plus rien, il ne faut plus se laisser apitoyer par ceux-là (même s'ils mériteraient....) et tenir bon jusqu'à la fin de l'heure ! C'est un peu une lutte entre eux et toi, le noyau dur bordélique versus le prof. Je pense qu'en réussissant à finir le cours sans qu'ils n'aient repris le dessus, tu as plus de poids pour les cours suivants ("Dorénavant il n'est plus question de voir les cours dégénérer comme ça a déjà trop été le cas par le passé, au moindre comportement dérangeant pour le cours, je n'hésiterai pas à prendre les mêmes mesures que la dernière fois" et rebelotte). Et si tu arrives à retrouver ta position de "dominant" dans la classe, tu verras que naturellement, à un moment donné, l'ambiance sera moins tendue et tu pourras (pas trop vite !!) lâcher du lest et peut-être retrouver une ambiance correct pour bosser ensemble sans devoir jouer les "méchants". Je te le souhaite !J'ai aussi du mal à être strict même s'ils m'ont déjà entendu crier, frapper le tableau avec ma main, soulever le bureau et le relâcher afin de faire un grand boom. Ca calme pendant quelques secondes puis ça reprend deux minutes après.
Que tu te sentes "sale" d'exclure un élève, ça m'interpelle...J'ai commencé à exclure en janvier mais je me sens sale de faire ça car, même si je leur donne du travail et que je vois qu'une autre prof avait exclu le même gamin dans la même semaine, ben c'est moi que l'administration vise. Parce qu'exclure un élève doit être le dernier recours, et ça l'est en effet, malgré plusieurs avertissements pendant l'heure et un mot dans le carnet le cours précédant (qui ne sera jamais signé au passage tellement son carnet est criblé de mots de tout enseignant) ben l'élève ne change pas d'attitude.
L'élève ne change pas d'attitude pour x raisons, bien souvent, les cas lourds nous dépassent complètement et on n'y peut pas grand chose, ils vivent tellement de choses en dehors sur lesquelles nous n'avons aucune incidence, ils entrent dans la classe avec tous leurs problèmes et nous on se prend parfois tout ça dans la tronche sans trop comprendre le pourquoi du comment... Mais là, ils se sentent certainement en toute impunité si l'administration te laisse entendre que c'est toi qui as un problème et qu'elle ne te soutient pas... Dans ces cas-là c'est difficile de continuer et de surmonter tout ça, on se sent seul ! Rapproche-toi des collègues qui ont les mêmes soucis, vous trouverez peut-être plus facilement des solutions à plusieurs, et ils te soutiendront certainement davantage quand tu auras à faire à l'administration.
- VertigoNiveau 3
Bonjour,
J' ai lu votre témoignage et votre demande de conseils. Effectivement enseigner devient vite un enfer si les élèves bavardent voire plus.
Vous parliez de votre physique et de votre taille : malheureusement ou heureusement l' apparence physique ne joue pas selon ces critères. Les élèves ressentent nos émotions même s' ils ne seront pas capables de le verbaliser. Si vous n' êtes pas à l' aise face à eux, ils le sauront, le sentiront et pourront en "jouer". La posture d' enseignant et votre ressenti sont primordiaux. Ne vous laissez pas abattre, et continuez la sophro, et pourquoi pas des cours de théâtre et de mise en voix pour utiliser cet instrument de travail à bon escient.
Ma méthode ( elle fonctionne bien jusqu' à présent car les élèves voient les bénéfices )
Pour ma part J' instaure un climat de confiance dès le début d' année, en me montrant ferme ( c est un ton de voix ferme, un regard bienveillant, mais d' autorité donc sérieux ).
Je fais remplir une fiche aux élèves leur demandant ce qu' est un climat de classe propice au travail, et ensuite je leur demande de citer au moins 4 règles chacun à écrire pour une ambiance de travail agréable et respectueuse de tout le monde, afin que chacun puisse progresser.
Lors de la reprise sur ces questions dès le jour de la rentrée j' insiste sur le fait qu' ils doivent se respecter, et que respecter la parole de l' enseignant est une évidence, et qu' à ce niveau là il n' y a jamais de soucis, que les élèves le comprennent très bien et qu' il n' y a pas de raison qu' eux ne soient pas ainsi, et que si c' était le cas, aucune pitié pour ceux qui gênent le travail des élèves de la classe. ( Je fais appel à leur bon sens en rappelant qu' une classe est un lieu de travail, et que chaque lieu dans un établissement a sa fonction...etc).
Le ton de la voix est posé, et ferme, et je regarde chaque élève c' est important à ce moment là pour qu' ils comprennent que vous êtes là pour eux. Ils doivent sentir que vous êtes le capitaine du bateau, et qu' ils peuvent compter sur vous pour que ça fonctionne.
Je précise qu' il est hors de question que les élèves de la classe ne se sentent pas bien pour travailler.
Vos cours sont bien préparés, bravo car c' est très important pour que le cours se déroule bien. Vous avez raison ( cela n'empêche pas la souplesse, heureusement dans le déroulé du cours).
Précisions importantes : ne commencez jamais un cours sans qu'il y ait un silence total. Vous pouvez instaurer un rituel : les faire se lever, et s' asseoir quand vous obtenez le silence. Parfois je leur demande de bien me regarder car je veux voir leur visage pour savoir s' ils vont bien. Et ensuite ils sont autorisés à s' asseoir et je précise la consigne : en silence.
Ensuite le cours peut commencer. Si j ' entends un élève parler, je " l' allume" de suite. Sans nommer l' élève mais juste en disant par exemple d' une voix ferme, et sûre : qui se permet de parler sans autorisation, alors que tous les élèves sont attentifs, qui se permet de ne pas respecter les autres ?!...
...évidemment cela demande une posture ferme. Mais souvent quand les élèves se rendent compte que c' est pour eux, et que vous restez sur vos positions car évidemment c'est pour leur bien être, donc vous avez raison, ils le comprennent.
Votre assurance dans votre posture d' enseignant vous aidera.
En début de troisième trimestre tentez cette mise au point des règles en classe, et prenez confiance en vous. Vous pouvez revoir votre posture ( dont le corps), votre voix, votre élocution et vos intonations de voix. Vous pouvez travailler sur votre fermeté, car c' est pour eux.
Évidemment il est facile de donner des conseils ainsi. Mais j' ai un tout petit gabarit, et je ne crie pas sur eux. En revanche cela m' arrive d' élever la voix si un élève parle pendant que je parle, et là je le rappelle fermement à l' ordre en précisant que s' il aime parler, j' ai de quoi assouvir son envie : des poèmes à apprendre, des extraits de textes...etc, que je ne veux pas l' empêcher d' exercer son " talent" mais qu' un entraînements adapté pourrait l' aider ( de l'humour...un peu ironique certes, mais qui fait son effet )Les punitions ou mots incessants sur le carnet peuvent être utiles, mais si vous avez des élèves très durs, cela ne sert peut être pas beaucoup. Accorder de la bienveillance ( dans le sens où on montre qu' on croit en eux, et qu' ils ont des capacités ) mais maintenir une fermeté intraitable car il est hors de question de gêner des élèves qui ont besoin de conditions convenables pour travailler : je le leur dit, et ils le comprennent bien.
Les élèves apprécient les enseignants fermes, mais ont souvent des propos durs quand ils sentent que nous perdons pied car ils le sentent, et peuvent en profiter.
Rien n' est perdu, et vous avez constaté des progrès dans vos classes. N'hésitez pas à faire un point ambiance de travail dans vos classes dès à présent.
Autre astuce : instaurer un moment de pause en début de cours, une sorte de méditation : ils écoutent votre voix ( au début ils pourront être surpris, mais précisez que ce sont des méthodes pour optimiser la concentration et qui aident les élèves ayant des difficultés sur ce point), les yeux fermés et vous leur faites réviser une leçon ainsi. Avant vous les faites respirer et écouter le silence. Parlez leur des vertus du silence, et de l' importance de l' écoute pour mieux travailler et comprendre. Ils aiment bien ce genre d' aide même les bons élèves.
Bon courage, et prenez confiance en vous, si vous aimez transmettre et que vous voulez exercer ce métier !
J' ai lu votre témoignage et votre demande de conseils. Effectivement enseigner devient vite un enfer si les élèves bavardent voire plus.
Vous parliez de votre physique et de votre taille : malheureusement ou heureusement l' apparence physique ne joue pas selon ces critères. Les élèves ressentent nos émotions même s' ils ne seront pas capables de le verbaliser. Si vous n' êtes pas à l' aise face à eux, ils le sauront, le sentiront et pourront en "jouer". La posture d' enseignant et votre ressenti sont primordiaux. Ne vous laissez pas abattre, et continuez la sophro, et pourquoi pas des cours de théâtre et de mise en voix pour utiliser cet instrument de travail à bon escient.
Ma méthode ( elle fonctionne bien jusqu' à présent car les élèves voient les bénéfices )
Pour ma part J' instaure un climat de confiance dès le début d' année, en me montrant ferme ( c est un ton de voix ferme, un regard bienveillant, mais d' autorité donc sérieux ).
Je fais remplir une fiche aux élèves leur demandant ce qu' est un climat de classe propice au travail, et ensuite je leur demande de citer au moins 4 règles chacun à écrire pour une ambiance de travail agréable et respectueuse de tout le monde, afin que chacun puisse progresser.
Lors de la reprise sur ces questions dès le jour de la rentrée j' insiste sur le fait qu' ils doivent se respecter, et que respecter la parole de l' enseignant est une évidence, et qu' à ce niveau là il n' y a jamais de soucis, que les élèves le comprennent très bien et qu' il n' y a pas de raison qu' eux ne soient pas ainsi, et que si c' était le cas, aucune pitié pour ceux qui gênent le travail des élèves de la classe. ( Je fais appel à leur bon sens en rappelant qu' une classe est un lieu de travail, et que chaque lieu dans un établissement a sa fonction...etc).
Le ton de la voix est posé, et ferme, et je regarde chaque élève c' est important à ce moment là pour qu' ils comprennent que vous êtes là pour eux. Ils doivent sentir que vous êtes le capitaine du bateau, et qu' ils peuvent compter sur vous pour que ça fonctionne.
Je précise qu' il est hors de question que les élèves de la classe ne se sentent pas bien pour travailler.
Vos cours sont bien préparés, bravo car c' est très important pour que le cours se déroule bien. Vous avez raison ( cela n'empêche pas la souplesse, heureusement dans le déroulé du cours).
Précisions importantes : ne commencez jamais un cours sans qu'il y ait un silence total. Vous pouvez instaurer un rituel : les faire se lever, et s' asseoir quand vous obtenez le silence. Parfois je leur demande de bien me regarder car je veux voir leur visage pour savoir s' ils vont bien. Et ensuite ils sont autorisés à s' asseoir et je précise la consigne : en silence.
Ensuite le cours peut commencer. Si j ' entends un élève parler, je " l' allume" de suite. Sans nommer l' élève mais juste en disant par exemple d' une voix ferme, et sûre : qui se permet de parler sans autorisation, alors que tous les élèves sont attentifs, qui se permet de ne pas respecter les autres ?!...
...évidemment cela demande une posture ferme. Mais souvent quand les élèves se rendent compte que c' est pour eux, et que vous restez sur vos positions car évidemment c'est pour leur bien être, donc vous avez raison, ils le comprennent.
Votre assurance dans votre posture d' enseignant vous aidera.
En début de troisième trimestre tentez cette mise au point des règles en classe, et prenez confiance en vous. Vous pouvez revoir votre posture ( dont le corps), votre voix, votre élocution et vos intonations de voix. Vous pouvez travailler sur votre fermeté, car c' est pour eux.
Évidemment il est facile de donner des conseils ainsi. Mais j' ai un tout petit gabarit, et je ne crie pas sur eux. En revanche cela m' arrive d' élever la voix si un élève parle pendant que je parle, et là je le rappelle fermement à l' ordre en précisant que s' il aime parler, j' ai de quoi assouvir son envie : des poèmes à apprendre, des extraits de textes...etc, que je ne veux pas l' empêcher d' exercer son " talent" mais qu' un entraînements adapté pourrait l' aider ( de l'humour...un peu ironique certes, mais qui fait son effet )Les punitions ou mots incessants sur le carnet peuvent être utiles, mais si vous avez des élèves très durs, cela ne sert peut être pas beaucoup. Accorder de la bienveillance ( dans le sens où on montre qu' on croit en eux, et qu' ils ont des capacités ) mais maintenir une fermeté intraitable car il est hors de question de gêner des élèves qui ont besoin de conditions convenables pour travailler : je le leur dit, et ils le comprennent bien.
Les élèves apprécient les enseignants fermes, mais ont souvent des propos durs quand ils sentent que nous perdons pied car ils le sentent, et peuvent en profiter.
Rien n' est perdu, et vous avez constaté des progrès dans vos classes. N'hésitez pas à faire un point ambiance de travail dans vos classes dès à présent.
Autre astuce : instaurer un moment de pause en début de cours, une sorte de méditation : ils écoutent votre voix ( au début ils pourront être surpris, mais précisez que ce sont des méthodes pour optimiser la concentration et qui aident les élèves ayant des difficultés sur ce point), les yeux fermés et vous leur faites réviser une leçon ainsi. Avant vous les faites respirer et écouter le silence. Parlez leur des vertus du silence, et de l' importance de l' écoute pour mieux travailler et comprendre. Ils aiment bien ce genre d' aide même les bons élèves.
Bon courage, et prenez confiance en vous, si vous aimez transmettre et que vous voulez exercer ce métier !
- X.Y.U.Niveau 7
Oups, je n'avais pas lu la dernière page !
+1 avec skindiver : j'ai des souvenirs de classes particulièrement pénibles et malgré mes presque 18 ans de carrière ça peut encore m'arriver... il y a aussi des années "avec", des années "sans"... Bref, galérer avec une classe, ça arrive à TOUT le monde, même les plus chevronnés (beaucoup ne l'avoueront jamais évidemment).
Paille est de bon conseil, je crois que je vais lancer l'idée de la note de participation avec mes 4ème, ils sont vraiment trop bruyants et ça pourrait les motiver (c'est pas une idée franchement innovante mais c'est chouette de l'avoir fait remonter à la surface, j'avais zappé ça, c'est pas dans mes habitudes de noter à l'oral en maths... ).
"Elle aime" donne une très bonne base pour la fiche d'exclusion (et la case à cocher "n'a pas voulu quitter le cours" est très bien vue ! ). La façon d'amener l'exclusion "X, tu emmènes Y à la vie scolaire" etc, très bien aussi ! ça ne laisse aucune place aux chouineries des autres, aux éventuelles contestations etc, c'est entre toi et les 2 autres que ça se passe, point barre !
+1 avec skindiver : j'ai des souvenirs de classes particulièrement pénibles et malgré mes presque 18 ans de carrière ça peut encore m'arriver... il y a aussi des années "avec", des années "sans"... Bref, galérer avec une classe, ça arrive à TOUT le monde, même les plus chevronnés (beaucoup ne l'avoueront jamais évidemment).
Paille est de bon conseil, je crois que je vais lancer l'idée de la note de participation avec mes 4ème, ils sont vraiment trop bruyants et ça pourrait les motiver (c'est pas une idée franchement innovante mais c'est chouette de l'avoir fait remonter à la surface, j'avais zappé ça, c'est pas dans mes habitudes de noter à l'oral en maths... ).
"Elle aime" donne une très bonne base pour la fiche d'exclusion (et la case à cocher "n'a pas voulu quitter le cours" est très bien vue ! ). La façon d'amener l'exclusion "X, tu emmènes Y à la vie scolaire" etc, très bien aussi ! ça ne laisse aucune place aux chouineries des autres, aux éventuelles contestations etc, c'est entre toi et les 2 autres que ça se passe, point barre !
- CaballeraNiveau 5
Reyzund a écrit:
Je vois déjà une psychanalyste. Sachant que je ne peux pas parler de ma psychanalyse comme ça (car c'est 'personnel' selon elle et tout le monde ne peut pas comprendre vu que c'est individuel), je dirais juste que depuis que j'ai repris j'ai réussi à me retenir de rire au moins cette semaine. Et à vrai dire, je ne vois aucune raison de rire, même parler d'un instrument de musique au nom farfelu en anglais ne m'affecte point.
J'ai envie de dire: well done!
Et bien sûr que c'est personnel; à vrai dire, j'aurais même tout à fait compris que vous ne rebondissiez pas sur le sujet (parce que ce genre de démarche peut demander aussi le silence ou l'enfouissement, tout dépend de… tout, en fait). Mais merci d'avoir répondu sur ce point.
Bon courage encore pour la suite; je crois qu'on vous donne d'excellents conseils (dont la lecture me profite aussi), que vous êtes bien épaulé ici… et que vous allez reprendre les choses en main!
- PhyliaNiveau 9
J'ajoute ma petite touche à l'ensemble de tous les très bons conseils déjà donnés. Personnellement, ma gestion des élèves repose sur trois principes majeurs : Anticipation, Responsabilité, Autonomie.
- Anticipation : anticiper au maximum tout ce qui peut arriver. Comme cela a déjà été dit, avec un peu d'expérience, on finit par savoir comment les élèves ou le groupe classe peut réagir. Donc, avoir toujours sur eux au moins trois coups d'avance. Toujours avoir sous la patte un plan B voire C. Un contre-exemple qui m'est arrivé hier : j'ai exclu à 8h02 un élève qui ne voulait pas se placer là où je le lui disais (pas bien réveillée !). Si j'avais anticipé, j'aurais prévenu l'élève dans le couloir, avant qu'il n'entre, de ce que je voulais et pourquoi (pas de travail la dernière fois). Au lieu de le faire de manière frontale ("Machin, tu t'installes là ! Tu n'as pas travaillé la dernière fois, alors tu viens ici"), il aurait mieux valu que je lui dise "Tu te souviens que tu n'as pas travaillé la semaine dernière ? (l'élève opine du chef, sinon j'en rajoute une couche en prenant à témoin les autres élèves). Donc, tu vas te placer devant, ok ? (nouvel acquiescement). Le tout sur un ton "c'est pas pour t'embêter, hein, c'est pour ton bien". Malheureusement, ce n'est pas ce que j'ai fait ! Grosse erreur de débutante ! Autant vous dire que je n'étais pas très fière de moi :oups:
- Responsabilité : Nous, le savons, ce n'est JAMAIS la faute des élèves ! Sauf qu'en fait, si ! Je passe en général un mois ou un mois et demi jusqu'à la Toussaint à démonter leurs mauvaises excuses : "j'ai pas fait l'exercice, j'avais pas compris" (tu pouvais au moins recopier l'exercice pour avoir quelque chose à montrer et être prêt pour la correction : règle mise en place dès le premier cours de l'année), "J'ai pas fait les devoirs, j'étais absent" (Il y a Pronote et le téléphone, ça ne sert pas qu'à jouer...), etc etc. Au bout d'un moment, les élèves n'essaient plus trop de se trouver des excuses car ils savent qu'ils seront renvoyés à leur responsabilité !
- Autonomie : Trop souvent, les élèves nous prennent pour leur mère/ père et attendent de nous qu'on résolve leurs petits soucis et qu'on leur donne les réponses. Je considère que ce n'est pas mon rôle de pédagogue : mon travail, c'est de leur appendre à réfléchir et à trouver leurs propres solutions. Donc, quand ils me disent "Madame, je ne vois rien !" : Tu ne vois rien, mais que proposes-tu ? "Est-ce que je peux changer de place ?" : Pourquoi pas ? Discutes-en avec les camarades concernés et propose-moi cela au prochain cours. "J'ai oublié mon stylo, manuel, cahier etc" : Ah oui ? Trouve discrètement une solution et fais en sorte que je ne m'en rende pas compte, sinon je coche sur Pronote "oubli de matériel". A force, les élèves finissent par se débrouiller et arrêtent de m'interpeler pour ces broutilles ! Quant à leurs questions, le plus souvent, je ne réponds pas, mais je les fais réfléchir à ce qui pourrait être la ou les réponses possibles, je leur demande où ils pourraient trouver la réponse (manuel, dico, classeur). En aucun cas, je ne balance la réponse toute faite s'ils ne font pas l'effort de réfléchir. Le plus souvent, ils finissent par trouver par eux-mêmes !
- Anticipation : anticiper au maximum tout ce qui peut arriver. Comme cela a déjà été dit, avec un peu d'expérience, on finit par savoir comment les élèves ou le groupe classe peut réagir. Donc, avoir toujours sur eux au moins trois coups d'avance. Toujours avoir sous la patte un plan B voire C. Un contre-exemple qui m'est arrivé hier : j'ai exclu à 8h02 un élève qui ne voulait pas se placer là où je le lui disais (pas bien réveillée !). Si j'avais anticipé, j'aurais prévenu l'élève dans le couloir, avant qu'il n'entre, de ce que je voulais et pourquoi (pas de travail la dernière fois). Au lieu de le faire de manière frontale ("Machin, tu t'installes là ! Tu n'as pas travaillé la dernière fois, alors tu viens ici"), il aurait mieux valu que je lui dise "Tu te souviens que tu n'as pas travaillé la semaine dernière ? (l'élève opine du chef, sinon j'en rajoute une couche en prenant à témoin les autres élèves). Donc, tu vas te placer devant, ok ? (nouvel acquiescement). Le tout sur un ton "c'est pas pour t'embêter, hein, c'est pour ton bien". Malheureusement, ce n'est pas ce que j'ai fait ! Grosse erreur de débutante ! Autant vous dire que je n'étais pas très fière de moi :oups:
- Responsabilité : Nous, le savons, ce n'est JAMAIS la faute des élèves ! Sauf qu'en fait, si ! Je passe en général un mois ou un mois et demi jusqu'à la Toussaint à démonter leurs mauvaises excuses : "j'ai pas fait l'exercice, j'avais pas compris" (tu pouvais au moins recopier l'exercice pour avoir quelque chose à montrer et être prêt pour la correction : règle mise en place dès le premier cours de l'année), "J'ai pas fait les devoirs, j'étais absent" (Il y a Pronote et le téléphone, ça ne sert pas qu'à jouer...), etc etc. Au bout d'un moment, les élèves n'essaient plus trop de se trouver des excuses car ils savent qu'ils seront renvoyés à leur responsabilité !
- Autonomie : Trop souvent, les élèves nous prennent pour leur mère/ père et attendent de nous qu'on résolve leurs petits soucis et qu'on leur donne les réponses. Je considère que ce n'est pas mon rôle de pédagogue : mon travail, c'est de leur appendre à réfléchir et à trouver leurs propres solutions. Donc, quand ils me disent "Madame, je ne vois rien !" : Tu ne vois rien, mais que proposes-tu ? "Est-ce que je peux changer de place ?" : Pourquoi pas ? Discutes-en avec les camarades concernés et propose-moi cela au prochain cours. "J'ai oublié mon stylo, manuel, cahier etc" : Ah oui ? Trouve discrètement une solution et fais en sorte que je ne m'en rende pas compte, sinon je coche sur Pronote "oubli de matériel". A force, les élèves finissent par se débrouiller et arrêtent de m'interpeler pour ces broutilles ! Quant à leurs questions, le plus souvent, je ne réponds pas, mais je les fais réfléchir à ce qui pourrait être la ou les réponses possibles, je leur demande où ils pourraient trouver la réponse (manuel, dico, classeur). En aucun cas, je ne balance la réponse toute faite s'ils ne font pas l'effort de réfléchir. Le plus souvent, ils finissent par trouver par eux-mêmes !
- pailleauquebecFidèle du forum
Je rebondis sur le volet responsabilité.
Je fais aussi un gros travail sur la prise de conscience des élèves de leur attitude.
Par exemple :
Quand un élève parle, je lui demande de reconnaître qu'il dérange la classe et si il accepte un point en moins (j'enlève un point pour ce genre de broutille, sur une note de travail en classe, sachant qu'ils peuvent regagner le point très rapidement en donnant une bonne réponse).
Je dis : "Reconnais tu que tu discutes ?"
Si l'élève acquiesce, j'enlève un point d'un geste sans en discuter.
Si il n'acquiesce pas je le travaille au corps pour le faire accoucher, sans qu'il me prenne pour un idiot. Là il faut avoir un peu de bouteille pour mener ce genre de dialogue avec tact, humour et fermeté.
Beaucoup d'élèves ne se rendent pas compte de leur incorrection, manque de respect, paresse, méchanceté,...
En fait je me suis rendu compte avec les années que beaucoup d'élèves étaient aveugles sur leur comportement. L'étape de prise de conscience est utile.
Je fais aussi un gros travail sur la prise de conscience des élèves de leur attitude.
Par exemple :
Quand un élève parle, je lui demande de reconnaître qu'il dérange la classe et si il accepte un point en moins (j'enlève un point pour ce genre de broutille, sur une note de travail en classe, sachant qu'ils peuvent regagner le point très rapidement en donnant une bonne réponse).
Je dis : "Reconnais tu que tu discutes ?"
Si l'élève acquiesce, j'enlève un point d'un geste sans en discuter.
Si il n'acquiesce pas je le travaille au corps pour le faire accoucher, sans qu'il me prenne pour un idiot. Là il faut avoir un peu de bouteille pour mener ce genre de dialogue avec tact, humour et fermeté.
Beaucoup d'élèves ne se rendent pas compte de leur incorrection, manque de respect, paresse, méchanceté,...
En fait je me suis rendu compte avec les années que beaucoup d'élèves étaient aveugles sur leur comportement. L'étape de prise de conscience est utile.
- ReyzundNiveau 6
Bon et ben visiblement je n'aurai pas ce problème de gestion de classe pendant au moins 3 semaines, pas d'élèves
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