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- CeladonDemi-dieu
... ou vivre sur une autre planète ! Donne-nous vite ses coordonnées !
- DalvaVénérable
J'interviens juste pour dire qu'il y a des raisons pour que le taux de jours d'absence soit si élevé dans la territoriale, ce n'est pas la peine de pointer les autres du doigt pour se défendre. Dans la territoriale, on court bien plus de risque d'être soumis au harcèlement d'un collègue ou d'un supérieur sans pouvoir s'en éloigner, surtout dans les petites structures où l'on n'est parfois que deux (le secrétaire de mairie et le maire, par exemple). Dans les conseils départementaux, la suppression de postes drastique fait que ceux qui restent doivent assumer la charge de travail autrefois assumée par deux personnes (même si on supprime le nombre de profs, on ne peut pas encore doubler le nombre de classes dont nous avons la charge sans modifier notre temps de travail), quand d'autres sont en bore-out (ce n'est pas mieux pour le moral) faute d'une bonne organisation du travail.
Bref, évitons d'accuser les voisins, ça ira mieux pour tout le monde.
Bref, évitons d'accuser les voisins, ça ira mieux pour tout le monde.
- CatsouneExpert
Signée et partagée....
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Les compliments, c'est comme le mascara, il en faut plusieurs couches.....
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Dalva a écrit:J'interviens juste pour dire qu'il y a des raisons pour que le taux de jours d'absence soit si élevé dans la territoriale, ce n'est pas la peine de pointer les autres du doigt pour se défendre. Dans la territoriale, on court bien plus de risque d'être soumis au harcèlement d'un collègue ou d'un supérieur sans pouvoir s'en éloigner, surtout dans les petites structures où l'on n'est parfois que deux (le secrétaire de mairie et le maire, par exemple). Dans les conseils départementaux, la suppression de postes drastique fait que ceux qui restent doivent assumer la charge de travail autrefois assumée par deux personnes (même si on supprime le nombre de profs, on ne peut pas encore doubler le nombre de classes dont nous avons la charge sans modifier notre temps de travail), quand d'autres sont en bore-out (ce n'est pas mieux pour le moral) faute d'une bonne organisation du travail.
Bref, évitons d'accuser les voisins, ça ira mieux pour tout le monde.
Très bel esprit, un peu de beauté ne nuit pas...
Oui oui, évitons d' "accuser les voisins" et ça ira mieux pour tous le monde...Et puis c'est vrai que les autres fonctionnaires, en publique comme en privé ne cessent d'encenser notre profession ! Dans tous les forums de toutes les fonctions publiques, ça suinte, ça dégouline...et les profs sont beaux, et les profs sont méritant, bref ! Ils affichent ouvertement et en toute franchise leur volonté de voir l'état consacrer le plus gros de ses efforts financiers à la remise à niveau des profs. C'est bien simple : ils veulent que leurs primes soient gelées comme le point d'indice voir même diminuées pour que les profs reviennent dans la moyenne des autres cat A...
Alors c'est vrai, c'est vraiment dégu....lasse de ne pas être gentil, pardon.
"ça ira mieux"...si on évite d'accuser...? Donc notre décrochage vient du fait que les profs depuis toujours "accusent" les voisins ?...Non, je ne crois pas, je ne vois pas ça...Je vois plutôt une belle mais trop naïve "grandeur d'âme" qui fait que depuis des décennies nos "voisins" négocient discrètement branche par branche avec leurs ministères respectifs en prenant soin de ne jamais alerter les trop nombreux profs sur les petites primes, les petites indemnités...Mais aujourd'hui, surtout depuis peu avec l'"histoire" du cas particulier des profs dans la réforme des retraites, nous faisons peur...et oui, avant on nous prenait pour de gentils poëtes pour nous la faire à l'envers mais maintenant, on inquiète...Le tout c'est de s'en rendre compte avant l' ultime et irréversible empapaoutage.
- mariemathsNiveau 3
Bonjour,
Le Sénat en décembre 2919 a voté pour 3 jours de carence qui seront certainement ( ???) retoqués par le gouvernement ( pour l'instant ) et aussi pour le gel sur 6 mois de l'avancement de carrière.
CF CHAINE PUBLIC SENAT :
"Trois de jours de carence « par équité avec le privé et pour des raisons d’économies »
Le plus débattu a été le passage d’un à trois jours du nombre de jour de carence pour les fonctionnaires, en cas d’arrêt maladie. « Il s’agit de porter le porter le jour de carence d’un jour, comme avait fait le gouvernement, à trois jours, par équité avec le secteur privé et pour des raisons d’économie. Quand le jour de carence avait été supprimé, il y avait eu une forte augmentation de l’absentéisme dans la fonction publique. Et nous voulons lutter contre cet absentéisme » a fait valoir Albéric de Montgolfier, rapporteur LR du budget (voir la première vidéo). Le Sénat avait déjà adopté une telle mesure plusieurs fois, comme en 2017. Concrètement, les fonctionnaires ne seraient pas payés durant les trois premiers jours, en cas d’arrêt.
Que les fonctionnaires se rassurent : le gouvernement, opposé au principe, reviendra certainement sur ce vote lors du retour du texte devant les députés, qui ont le dernier mot dans la procédure parlementaire.
Le Sénat a enfin adopté un amendement du sénateur UDI Vincent Delahaye, visant à « diminuer par deux l’effet "glissement vieillesse technicité", c’est-à-dire l’augmentation à l’ancienneté automatique. On préférerait l’augmentation au mérite » a défendu le sénateur de l’Essonne. Vincent Delahaye résume le mécanisme : « Suspendre pendant 6 mois ces mesures pour économiser 650 millions d’euros ».
Le Sénat en décembre 2919 a voté pour 3 jours de carence qui seront certainement ( ???) retoqués par le gouvernement ( pour l'instant ) et aussi pour le gel sur 6 mois de l'avancement de carrière.
CF CHAINE PUBLIC SENAT :
"Trois de jours de carence « par équité avec le privé et pour des raisons d’économies »
Le plus débattu a été le passage d’un à trois jours du nombre de jour de carence pour les fonctionnaires, en cas d’arrêt maladie. « Il s’agit de porter le porter le jour de carence d’un jour, comme avait fait le gouvernement, à trois jours, par équité avec le secteur privé et pour des raisons d’économie. Quand le jour de carence avait été supprimé, il y avait eu une forte augmentation de l’absentéisme dans la fonction publique. Et nous voulons lutter contre cet absentéisme » a fait valoir Albéric de Montgolfier, rapporteur LR du budget (voir la première vidéo). Le Sénat avait déjà adopté une telle mesure plusieurs fois, comme en 2017. Concrètement, les fonctionnaires ne seraient pas payés durant les trois premiers jours, en cas d’arrêt.
Que les fonctionnaires se rassurent : le gouvernement, opposé au principe, reviendra certainement sur ce vote lors du retour du texte devant les députés, qui ont le dernier mot dans la procédure parlementaire.
Le Sénat a enfin adopté un amendement du sénateur UDI Vincent Delahaye, visant à « diminuer par deux l’effet "glissement vieillesse technicité", c’est-à-dire l’augmentation à l’ancienneté automatique. On préférerait l’augmentation au mérite » a défendu le sénateur de l’Essonne. Vincent Delahaye résume le mécanisme : « Suspendre pendant 6 mois ces mesures pour économiser 650 millions d’euros ».
- IlonaHabitué du forum
Moi, je me félicite chaque jour de suspendre ma consommation pour préparer moi-même ma retraite. Dommage pour le PIB !mariemaths a écrit: On préférerait l’augmentation au mérite » a défendu le sénateur de l’Essonne. Vincent Delahaye résume le mécanisme : « Suspendre pendant 6 mois ces mesures pour économiser 650 millions d’euros ».
- bas-médiévisteNiveau 9
Ilona a écrit:Moi, je me félicite chaque jour de suspendre ma consommation pour préparer moi-même ma retraite. Dommage pour le PIB !mariemaths a écrit: On préférerait l’augmentation au mérite » a défendu le sénateur de l’Essonne. Vincent Delahaye résume le mécanisme : « Suspendre pendant 6 mois ces mesures pour économiser 650 millions d’euros ».
Tout pareil. La technique est très efficace. L'Etat nous ponctionne 20 % de la valeur de tout ce que nous achetons. Punissons-le. Et en plus, ça fait faire de belles économies.
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"Les instructions émanant des socio-pédagogues infestant les cabinets ministériels depuis plusieurs années sont un charabia dont le pathos infernal mériterait d'être traduit en français afin d'en saisir tout le sel lorsque l'on sait qu'il vise un enseignement destiné, je vous le rappelle, à des enfants." (Goubert, 1984)
- Une passanteEsprit éclairé
Un petit up, il n'y a même pas 10 000 signatures, je ne peux pas croire qu'il n'y a pas davantage d'enseignants opposés au jour de carence !
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je l'ai signée aussi quand le fil a été ouvert.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- NuitsFidèle du forum
Signée. Je ne l'ai vue que ce matin...
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C'est dans l'intérêt de l'enfant.
- Ajonc35Sage
Lundi soir, prise de frissons, et mal de crane en rentrant du LEP. Remèdes de cheval, maison et travail 3 heures le mardi matin. Ouf, pas cours l'après midi. Je me couche et me requinque un peu, moins de frissons et aspirine et paracétamol conjugués, mal de crane évaporé pour la soirée. Je me soigne maison.
A 100 km au sud, ma petite-ajonc, 8 ans très grippée aussi, pas d'école bien sur mais le mercredi elle m'écrit: "tu es folle, tu vas contaminer tes élèves et tu vas vomir - sous entendu, en classe (comme elle)". Je lui ai suggéré d'écrire à Macron.
Oui elle a raison , je suis irresponsable car je contamine tout le monde : collègues et élèves parce que les politiques veulent faire des économies et en fait font de la comm. Parfois on serait même arrêtée après un petit épisode mais beaucoup plus longtemps. J'ai de la chance, la grippe ne m'a pas beaucoup aimé.
Où ai-je chopé ce virus? Au lycée ou au supermarché samedi matin ou encore au marché vendredi matin???? Je penche pour le 1er.
A 100 km au sud, ma petite-ajonc, 8 ans très grippée aussi, pas d'école bien sur mais le mercredi elle m'écrit: "tu es folle, tu vas contaminer tes élèves et tu vas vomir - sous entendu, en classe (comme elle)". Je lui ai suggéré d'écrire à Macron.
Oui elle a raison , je suis irresponsable car je contamine tout le monde : collègues et élèves parce que les politiques veulent faire des économies et en fait font de la comm. Parfois on serait même arrêtée après un petit épisode mais beaucoup plus longtemps. J'ai de la chance, la grippe ne m'a pas beaucoup aimé.
Où ai-je chopé ce virus? Au lycée ou au supermarché samedi matin ou encore au marché vendredi matin???? Je penche pour le 1er.
- Friedrich_Je viens de m'inscrire !
Il y a dans la pétition un paragraphe très gênant parce que tout à fait inexact :
« .../… alors que les effets d’une telle mesure discutable sont neutralisés partout ailleurs, que ce soit par la prise en charge des jours de carence par l’employeur ou d’autres organismes, ou plus fréquemment par le contournement des jours de carence grâce précisément au dépôt de jours de RTT pour couvrir des arrêts de travail « pour raison de santé » en évitant d’être mis en « arrêt maladie »
Quelques précisions s’imposent :
• Un rappel tout d’abord : les travailleurs n’ont pas un, mais trois jours de carence.
• Lorsque l’on est malade pendant ses congés payés, ce n’est pas de chance, mais on n’est pas en « arrêt de maladie » ni indemnisé pour autant. Consacrer des jours de « RTT » à la couverture d’une absence pour maladie n’a rien de scandaleux.
• Que signifie « partout ailleurs » ? Ah ! Mais oui, il s’agit du « privé » tellement détesté. Il faut savoir, tout de même, que les enseignants du privé sous contrat paient les cotisations normales des travailleurs ...
• Lorsque les salaires sous et hors-plafond sont indemnisés, ils le sont au titre de contrats complémentaires de prévoyance incapacité, invalidité, décès souscrits par les entreprises auprès d’entreprises d’assurance. Ces contrats sont financés par des cotisations salariales et patronales. Je mets ce mots en caractères gras car, contrairement à ce que croient certains, rien ne tombe du ciel ! Dans certains cas (très compliqués, référez-vous à Legi-France ! ) les travailleurs peuvent être imposés sur une partie de la cotisation patronale, comme ils le sont sur la totalité des cotisations patronales des contrats de frais de santé. Cela, c’est une véritable iniquité !
Voilà. Conclusion ? Il faut se documenter avant de protester, et surtout ne pas employer des mots comme inique en dehors de toute justification. Car pour sortir de l’iniquité, mes amis, il faudrait :
• Passer à trois jours de carence pour tous et toutes.
• Offrir aux fonctionnaires la possibilité de cotiser pour couvrir ces jours, comme c’est aujourd’hui le cas pour les travailleurs.
Reste, me direz-vous, la cotisation de l’employeur. C’est là qu’il y a un vrai problème ! C’est là qu’il faut agir. Mais pas d’illusion, réclamer l’abolition du jour de carence en signant ce genre de pétitions ne peut que se retourner contre ceux qui le demandent et contre les enseignants du public en général.
« .../… alors que les effets d’une telle mesure discutable sont neutralisés partout ailleurs, que ce soit par la prise en charge des jours de carence par l’employeur ou d’autres organismes, ou plus fréquemment par le contournement des jours de carence grâce précisément au dépôt de jours de RTT pour couvrir des arrêts de travail « pour raison de santé » en évitant d’être mis en « arrêt maladie »
Quelques précisions s’imposent :
• Un rappel tout d’abord : les travailleurs n’ont pas un, mais trois jours de carence.
• Lorsque l’on est malade pendant ses congés payés, ce n’est pas de chance, mais on n’est pas en « arrêt de maladie » ni indemnisé pour autant. Consacrer des jours de « RTT » à la couverture d’une absence pour maladie n’a rien de scandaleux.
• Que signifie « partout ailleurs » ? Ah ! Mais oui, il s’agit du « privé » tellement détesté. Il faut savoir, tout de même, que les enseignants du privé sous contrat paient les cotisations normales des travailleurs ...
• Lorsque les salaires sous et hors-plafond sont indemnisés, ils le sont au titre de contrats complémentaires de prévoyance incapacité, invalidité, décès souscrits par les entreprises auprès d’entreprises d’assurance. Ces contrats sont financés par des cotisations salariales et patronales. Je mets ce mots en caractères gras car, contrairement à ce que croient certains, rien ne tombe du ciel ! Dans certains cas (très compliqués, référez-vous à Legi-France ! ) les travailleurs peuvent être imposés sur une partie de la cotisation patronale, comme ils le sont sur la totalité des cotisations patronales des contrats de frais de santé. Cela, c’est une véritable iniquité !
Voilà. Conclusion ? Il faut se documenter avant de protester, et surtout ne pas employer des mots comme inique en dehors de toute justification. Car pour sortir de l’iniquité, mes amis, il faudrait :
• Passer à trois jours de carence pour tous et toutes.
• Offrir aux fonctionnaires la possibilité de cotiser pour couvrir ces jours, comme c’est aujourd’hui le cas pour les travailleurs.
Reste, me direz-vous, la cotisation de l’employeur. C’est là qu’il y a un vrai problème ! C’est là qu’il faut agir. Mais pas d’illusion, réclamer l’abolition du jour de carence en signant ce genre de pétitions ne peut que se retourner contre ceux qui le demandent et contre les enseignants du public en général.
- KimberliteExpert
Ceci dit, quand les élèves sont contaminés, on peut se reposer: ah, les périodes de gastro où on a deux à trois élèves en moins par classe, que c'est bien...Ajonc35 a écrit:Lundi soir, prise de frissons, et mal de crane en rentrant du LEP. Remèdes de cheval, maison et travail 3 heures le mardi matin. Ouf, pas cours l'après midi. Je me couche et me requinque un peu, moins de frissons et aspirine et paracétamol conjugués, mal de crane évaporé pour la soirée. Je me soigne maison.
A 100 km au sud, ma petite-ajonc, 8 ans très grippée aussi, pas d'école bien sur mais le mercredi elle m'écrit: "tu es folle, tu vas contaminer tes élèves et tu vas vomir - sous entendu, en classe (comme elle)". Je lui ai suggéré d'écrire à Macron.
Oui elle a raison , je suis irresponsable car je contamine tout le monde : collègues et élèves parce que les politiques veulent faire des économies et en fait font de la comm. Parfois on serait même arrêtée après un petit épisode mais beaucoup plus longtemps. J'ai de la chance, la grippe ne m'a pas beaucoup aimé.
Où ai-je chopé ce virus? Au lycée ou au supermarché samedi matin ou encore au marché vendredi matin???? Je penche pour le 1er.
(Bon, quand les élèves dégobillent dans ta salle, c'est moins bien aussi...).
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- Spoiler:
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Friedrich_ a écrit:Il y a dans la pétition un paragraphe très gênant parce que tout à fait inexact :
« .../… alors que les effets d’une telle mesure discutable sont neutralisés partout ailleurs, que ce soit par la prise en charge des jours de carence par l’employeur ou d’autres organismes, ou plus fréquemment par le contournement des jours de carence grâce précisément au dépôt de jours de RTT pour couvrir des arrêts de travail « pour raison de santé » en évitant d’être mis en « arrêt maladie »
Quelques précisions s’imposent :
• Un rappel tout d’abord : les travailleurs n’ont pas un, mais trois jours de carence.
• Lorsque l’on est malade pendant ses congés payés, ce n’est pas de chance, mais on n’est pas en « arrêt de maladie » ni indemnisé pour autant. Consacrer des jours de « RTT » à la couverture d’une absence pour maladie n’a rien de scandaleux.
• Que signifie « partout ailleurs » ? Ah ! Mais oui, il s’agit du « privé » tellement détesté. Il faut savoir, tout de même, que les enseignants du privé sous contrat paient les cotisations normales des travailleurs ...
• Lorsque les salaires sous et hors-plafond sont indemnisés, ils le sont au titre de contrats complémentaires de prévoyance incapacité, invalidité, décès souscrits par les entreprises auprès d’entreprises d’assurance. Ces contrats sont financés par des cotisations salariales et patronales. Je mets ce mots en caractères gras car, contrairement à ce que croient certains, rien ne tombe du ciel ! Dans certains cas (très compliqués, référez-vous à Legi-France ! ) les travailleurs peuvent être imposés sur une partie de la cotisation patronale, comme ils le sont sur la totalité des cotisations patronales des contrats de frais de santé. Cela, c’est une véritable iniquité !
Voilà. Conclusion ? Il faut se documenter avant de protester, et surtout ne pas employer des mots comme inique en dehors de toute justification. Car pour sortir de l’iniquité, mes amis, il faudrait :
• Passer à trois jours de carence pour tous et toutes.
• Offrir aux fonctionnaires la possibilité de cotiser pour couvrir ces jours, comme c’est aujourd’hui le cas pour les travailleurs.
Reste, me direz-vous, la cotisation de l’employeur. C’est là qu’il y a un vrai problème ! C’est là qu’il faut agir. Mais pas d’illusion, réclamer l’abolition du jour de carence en signant ce genre de pétitions ne peut que se retourner contre ceux qui le demandent et contre les enseignants du public en général.
Les professions libérales c'est 90 jours. Et avec une forte myopie et une maladie auto-immune, c'est mission impossible de trouver une prévoyance. Ne reste qu'à prévoir cette possibilité en provisionnant. Je ne pense pas être la seule. Et une prévoyance coûte cher.
- lene75Prophète
Disons que l'argument de départ pour introduire le jour de carence dans la fonction publique était que c'était une mesure d'égalité par rapport au privé. Argument qui, au-delà du fait que la carence est souvent compensée dans le privé, n'a aucun sens dans la mesure où il est impossible de TOUT aligner (salaires, mutations, horaires, conditions de travail, etc.). Pour que cette mesure soit juste, il faudrait que tout soit aligné, sinon, c'est juste aligner par le bas en prenant ce qu'il y a de pire dans chaque secteur et en aggravant les inégalités déjà existantes. C'est ce que fait d'ailleurs éclater au grand jour la réforme des retraites.
Alors bien sûr, on pourrait toujours se dire que pour rétablir la justice, il faudrait que tout le monde ait 3 jours de carence (ou 90, pourquoi pas !) et que plus personne n'ait le droit à ce qu'ils soient compensés, puisque c'est ce qui se passe parfois dans le privé, ni que personne n'ait le droit que son entreprise cotise pour sa mutuelle, puisque l'employeur public ne le fait pas, et que toutes les entreprises privées ne le font pas, etc., comme ça, à la fin, plus personne n'aura rien et tout le monde sera content. Mais bon, la maladie étant quand même la première des injustices, parce qu'en général tout le monde préfère être en bonne santé, hein, eh ben le plus juste serait plutôt de supprimer cet inique jour de carence pour tout le monde. Et là le terme "inique" n'est pas inapproprié. La question n'est pas de savoir si c'est mieux dans le public ou dans le privé mais de comprendre que rajouter la fragilité financière à la fragilité de santé (et aux soins de moins en moins bien pris en charge, par ailleurs) c'est purement et simplement dégueulasse et que c'est, encore une fois, s'en prendre aux plus faibles pour engraisser ou faire plaisir à va savoir qui, puisque la sécu elle-même juge la mesure contre-productive et coûteuse.
Alors bien sûr, on pourrait toujours se dire que pour rétablir la justice, il faudrait que tout le monde ait 3 jours de carence (ou 90, pourquoi pas !) et que plus personne n'ait le droit à ce qu'ils soient compensés, puisque c'est ce qui se passe parfois dans le privé, ni que personne n'ait le droit que son entreprise cotise pour sa mutuelle, puisque l'employeur public ne le fait pas, et que toutes les entreprises privées ne le font pas, etc., comme ça, à la fin, plus personne n'aura rien et tout le monde sera content. Mais bon, la maladie étant quand même la première des injustices, parce qu'en général tout le monde préfère être en bonne santé, hein, eh ben le plus juste serait plutôt de supprimer cet inique jour de carence pour tout le monde. Et là le terme "inique" n'est pas inapproprié. La question n'est pas de savoir si c'est mieux dans le public ou dans le privé mais de comprendre que rajouter la fragilité financière à la fragilité de santé (et aux soins de moins en moins bien pris en charge, par ailleurs) c'est purement et simplement dégueulasse et que c'est, encore une fois, s'en prendre aux plus faibles pour engraisser ou faire plaisir à va savoir qui, puisque la sécu elle-même juge la mesure contre-productive et coûteuse.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Friedrich_Je viens de m'inscrire !
lene75 a écrit:eh ben le plus juste serait plutôt de supprimer cet inique jour de carence pour tout le monde.
Attention, ce n'ext pas un seul jour dans les entreprises, ce sont trois jours. Cela étant dit, je suis d'accord, le plus juste serait de supprimer la carence pour tout le monde.
Je ne sais pas, d'ailleurs, pourquoi ces trois jours ont été introduits il y a fort longtemps, peut-être pour établir que la solidarité nationale ne prendrait en compte que les cas relativement graves, mais que les rhumes et autres affections bénignes resteraient à la charge des salariés. Peut-être.
- henrietteMédiateur
Mais ces trois jours de carence sont très largement pris en charge par les entreprises :
Imposer ce jour de carence aux fonctionnaire revient donc à un début d’alignement sur les moins bien lotis du privé, pas sur "le privé" en général.
https://www.liberation.fr/checknews/2018/05/16/qui-est-vraiment-concerne-par-le-jour-de-carence_1653706
Les derniers chiffres disponibles remontent à une étude «Protection sociale complémentaire d’entreprise» (PSCE) de 2009, menée par l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes). Elle révèle que 66 % des salariés bénéficient d’une prise en charge du délai de carence par leur prévoyance entreprise. Sur ces 66 %, 64,4 % disposent d’une prise en charge totale de ces trois jours et seulement 2,1 % n’ont qu’une prise en charge partielle.
Ainsi, une majorité des salariés du privé n'est pas concernée par les jours de carences puisque la dépense est couverte par l'entreprise.
Précisons toutefois que, d'après cette même étude, il existe de larges disparités entre les catégories socioprofessionnelles et en fonction de la taille de l'entreprise. Effectivement, la prise en charge totale concerne 82 % des cadres, 56 % des employés et 51 % des ouvriers. Parmi les entreprises, 77 % des très grandes entreprises prennent en charge le délai de carence, contre 47 % des très petites (TPE).
Imposer ce jour de carence aux fonctionnaire revient donc à un début d’alignement sur les moins bien lotis du privé, pas sur "le privé" en général.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- arcturus38Niveau 5
Ça ne sert à rien de "chouignier", il ne s'agit que d'une mesure vexatoire !
Comme d'autres imposées par des chefs plus ou moins petits...
Comme d'autres imposées par des chefs plus ou moins petits...
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http://cgt-educ-action-26.ouvaton.org
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Je précise, je pense que ce n'est pas une bonne chose de vouloir aligner vers le bas (d'autant que le métier de prof est de moins en moins attractif) mais il serait naïf de croire que les autres y échappent forcément. C'est aussi pour cela que la réforme des retraites imposées aux libéraux me semble inique : nous n'avons pas de congés payés, 90 jours de carence, pourquoi vouloir nous faire payer les mêmes cotisations qu'un salarié qui non seulement a des congés et moins de jours de carence,mais aussi dont le patron paye la moitié de cotisations? Bon je pense qu'il ne faut pas chercher loin ils souhaitent juste doubler nos cotisations et prendre les réserves, point...
- InvitéInvité
Je ne comprends pas ce jour de carence, que je vois comme une punition. Il est 5h37, j'ai 39 de température malgré le doliprane et l'ibuprofene, je tousse, et je n'ai presque pas dormi, je vais y aller quand meme car sinon, je dois aller chez le médecin, si tant est que c'est possible, je vais avoir un jour carence et on va me retirer le trentieme du samedi comme on est le jeudi qui précede les vacances. 2 moins 0, la tête a toto.
C'est inique, j'irai donc répondre mes germes la d'où ils sont venus.
C'est inique, j'irai donc répondre mes germes la d'où ils sont venus.
- Clecle78Bon génie
Non on ne va pas t'enlever ton samedi . Pourquoi le ferait on ? Ça n'a rien à voir avec les vacances.
- InvitéInvité
Clecle78 a écrit:Non on ne va pas t'enlever ton samedi . Pourquoi le ferait on ? Ça n'a rien à voi r avec les vacances.
Si je placé en arrêt maladie par le médecin jeudi et vendredi, je perds aussi un trentième pour le samedi, non ?
- trompettemarineMonarque
J'ai eu un temps une femme de ménage. Pour elle, les trois jours de carence étaient réels. Elle venait travailler malade. Je lui disais de rester chez elle et que je signerai ses jours. Cela me paraissait inhumain. Elle refusait bien sûr. Elle s'est épuisée dans son travail. Aujourd'hui, la cinquantaine passée, son corps est épuisé : elle est très gravement malade. Voilà ce que sont les trois jours de carence ; une avancée plus rapide vers la longue maladie et la mort.
- trompettemarineMonarque
Non. Tu confonds avec les jours de grève.youpeka a écrit:Clecle78 a écrit:Non on ne va pas t'enlever ton samedi . Pourquoi le ferait on ? Ça n'a rien à voi r avec les vacances.
Si je placé en arrêt maladie par le médecin jeudi et vendredi, je perds aussi un trentième pour le samedi, non ?
- MathadorEmpereur
Non, et même si tu faisais grève il n'y aurait de continuité que si tu continuais ta grève à la rentrée.
Pour les arrêts seul le premier jour fait l'objet d'une retenue.
Pour les arrêts seul le premier jour fait l'objet d'une retenue.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
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- Quoi dire et ne pas dire aux collègues concernant les élèves ?
- Vivez, au jour le jour, le quotidien d’un poilu sur le plus grand réseau social.
- Au jour le jour, le CP avec la méthode de lecture Bulle
- "1 jour, 1 question" de ce jour concerne la réforme du collège
- [L'Obs.fr] Le redoublement "inefficace, pénalisant et largement inéquitable"
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