[Sondage] Comment se déroulent les épreuves d'E3C chez vous ?

A Melle, le courrier de l'ouest a publié un article au sujet d'une réunion avec la Députée Delphine Batho, on parle d'une porte sanglée pour empêchée le passage des élèves, de crises d'angoisse, d'une crise d'épilepsie, de larmes dans les couloirs.

Courrier de l'ouest (Deux-Sèvres) Vendredi 7 février a écrit:Prevenue par son fils diabétique qu'il n'allait pas bien, elle a dû se rendre au lycée. "Il s'est retrouvé enfermé dans une salle avec une porte bloquée et une porte coupe-feu sanglée. Le surveillant n'avait pas les clés. Je suis arrivée sur une scène de chaos. J'ai rencontré l'administration le lendemain. Je vais déposer une main courante pour mise en danger."

Manu7 a écrit:A Melle, le courrier de l'ouest a publié un article au sujet d'une réunion avec la Députée Delphine Batho, on parle d'une porte sanglée pour empêchée le passage des élèves, de crises d'angoisse, d'une crise d'épilepsie, de larmes dans les couloirs.

Courrier de l'ouest (Deux-Sèvres) Vendredi 7 février a écrit:Prevenue par son fils diabétique qu'il n'allait pas bien, elle a dû se rendre au lycée. "Il s'est retrouvé enfermé dans une salle avec une porte bloquée et une porte coupe-feu sanglée. Le surveillant n'avait pas les clés. Je suis arrivée sur une scène de chaos. J'ai rencontré l'administration le lendemain. Je vais déposer une main courante pour mise en danger."

Cela me semble une excellente idée. Si d'autres parents pouvaient enfoncer le clou.

Tiens ma cousine est élève là-bas (en seconde "seulement"), il faudrait que j'aille aux nouvelles.

https://www.20minutes.fr/societe/2713447-20200207-reforme-bac-blanquer-pret-faire-evoluer-prochaines-epreuves

« Le problème n’est pas l’organisation des E3C, mais le fait que des personnes les troublent », a estimé le ministre. Dans le cas, où les épreuves ont été perturbées ou reportées, il a assuré que l’institution regardait « au cas par cas » comment faire pour qu’ils aient bien une note à la fin."

Pétition : LYCEE VALIN LA ROCHELLE - EPREUVES DU BAC NON AU ZERO AUX LYCEENS !

Suite au blocage des épreuves E3C au lycée Valin à La Rochelle empêchant les élèves de participer à l'examen, le proviseur a décidé arbitrairement de mettre un zéro à 14 lycéens de première pour cette première épreuve du BAC.

Communiqué des avocates de lycéens en garde à vue

Comment peut-on placer des lycéens qui manifestent en garde à vue ? Cela me dépasse. D'un point de vue légal quelle est la procédure à suivre pour faire grève pour des lycéens ? En 86, je me souviens que pendant les AG, nous étions très bien organisés, nous avions des séances pour apprendre à ne surtout pas sortir de la légalité. Le mouvement actuel est-il bien organisé ? Nous avions aussi des représentants des syndicats étudiants (anciens élèves) qui venaient nous donner des conseils.

acsyle a écrit:https://www.20minutes.fr/societe/2713447-20200207-reforme-bac-blanquer-pret-faire-evoluer-prochaines-epreuves

« Le problème n’est pas l’organisation des E3C, mais le fait que des personnes les troublent », a estimé le ministre. Dans le cas, où les épreuves ont été perturbées ou reportées, il a assuré que l’institution regardait « au cas par cas » comment faire pour qu’ils aient bien une note à la fin."

Le ministre résume le but du système éducatif actuel :

Inscrire dans un fichier numérique, en face du nom de l'élève, un nombre appelé "note".

Pour des raisons anthropologiques étranges, cette opération strictement administrative s'accompagne de rituels complexes :
- obligation de présence de l'élève d'une présence dans des bâtiments pendant plusieurs années;
- obligation d'écrire des textes dans des salles en même temps;
- obtention d'une "note";
- obtention d'un papier.

Curieux rite de passage. On peut noter l'irrationalité de ces sociétés primitives qui gaspillent le temps des jeunes, alors qu'elles pourraient s'organiser pour leur apprendre des connaissances et méthodes de réflexion valides. Ou au moins, inscrire automatiquement la "note" par un algorithme et laisser les jeunes jouer à Fortnite et regarder Netflix, ce qui maximiserait leur bonheur à court terme.

Manu7 a écrit:Comment peut-on placer des lycéens qui manifestent en garde à vue ? Cela me dépasse. D'un point de vue légal quelle est la procédure à suivre pour faire grève pour des lycéens ? En 86, je me souviens que pendant les AG, nous étions très bien organisés, nous avions des séances pour apprendre à ne surtout pas sortir de la légalité. Le mouvement actuel est-il bien organisé ? Nous avions aussi des représentants des syndicats étudiants (anciens élèves) qui venaient nous donner des conseils.

Les lycéens qui ont été placés en garde à vue à Paris l'ont été pour des motifs autres que le fait de manifester : feux de poubelle, fumigènes dans des bâtiments, etc.

Un nouvel article du Monde qui fait un peu le bilan (provisoire) de cette session d'E3C : https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/02/08/epreuves-de-controle-continu-du-nouveau-bac-le-crash-test-est-derriere-nous_6028898_3224.html

Pour en sortir par le haut, le ministre serait-il prêt à revenir sur l’oxymore en question pour établir une sorte de contrôle en cours de formation, allégeant considérablement l’organisation des épreuves ? Devant la presse, jeudi 6 février, Jean-Michel Blanquer s’est dit prêt à « faire évoluer » les E3C pour leur deuxième session « dans le sens de la simplicité ». Il donnerait ainsi des gages aux proviseurs du SNPDEN, mais prendrait le risque de se mettre à dos le SNES, attaché à des épreuves dites nationales.

D’autres pistes ont commencé à circuler : report du calendrier, ouverture à tous de la « banque nationale de sujets »… Le comité de suivi de la réforme du lycée doit remettre ses préconisations à la mi-mars. « Nous verrons ce qu’il en sort », se borne-t-on à commenter dans l’entourage de M. Blanquer.

pogonophile a écrit:

Manu7 a écrit:Comment peut-on placer des lycéens qui manifestent en garde à vue ? Cela me dépasse. D'un point de vue légal quelle est la procédure à suivre pour faire grève pour des lycéens ? En 86, je me souviens que pendant les AG, nous étions très bien organisés, nous avions des séances pour apprendre à ne surtout pas sortir de la légalité. Le mouvement actuel est-il bien organisé ? Nous avions aussi des représentants des syndicats étudiants (anciens élèves) qui venaient nous donner des conseils.

Les lycéens qui ont été placés en garde à vue à Paris l'ont été pour des motifs autres que le fait de manifester : feux de poubelle, fumigènes dans des bâtiments, etc.

Ce qui n'excuse en rien les modalités de la garde à vue (impossibilité de voir un avocat, nourriture congelée et humiliations diverses) et interroge malgré tout quant à son opportunité (cf post de Lefteris). Outre l'abus de la garde à vue, il y a un véritable encadrement de ses modalités à repenser et à mettre en oeuvre.

Je suis tout à fait d'accord sur un point, le fait que les modalités et conditions de la garde à vue sont problématiques.
Mais ce n'est pas un problème nouveau, lié à une volonté particulière vis à vis des lycéens.

Je connais un cas où des lycéens avaient fabriqué une arme électrique mortelle et avaient essayé de l'utiliser "pour jouer" sur leurs camarades consentants à proximité de l'établissement. Bilan, confiscation, une convocation à la gendarmerie et le dossier transmis au procureur, mais pas de garde à vue.

Il me semble qu'il est raisonnable de dire qu'il existe des arguments valides soutenant que l'usage d'une garde à vue de 24h pour un feu de poubelle sans conséquence grave est disproportionnée. Un contrôle d'identité, une convocation au commissariat et une transmission au procureur me semblent déjà largement suffisants.

Et on trouvera bien des cas de garde à vue pour des motifs bien moindres...
Le fait est qu'aujourd'hui en France, on y va pour tout et n'importe quoi, et que les conditions de mise en garde à vue (dangerosité, besoins de l'enquête) ne sont pas toujours vérifiées.

pogonophile a écrit:Je suis tout à fait d'accord sur un point, le fait que les modalités et conditions de la garde à vue sont problématiques.
Mais ce n'est pas un problème nouveau, lié à une volonté particulière vis à vis des lycéens.

Hélas. L'accoutumance à l'arbitraire est contraire à la vie démocratique.

Ce n'est pas parce que la garde à vue est utilisée de façon abusive pour des citoyens non lycéens, que cela rend son abus acceptable pour les lycéens.

(Pogonophile, je crois que tu ne veux pas être confronté à la situation "incendie dans mon établissement", et que pour cela tu voudrais être soutenu par d'autres fonctionnaires, avant qu'il y ait des blessés. Je comprends parfaitement cette idée, simplement : la réponse policière pourrait être plus fine et intelligente, la réponse politique pourrait être plus constructive. On a déjà connu, par le passé, des mouvements sociaux qui s'échauffent et débordent du cadre légal, la solution de la répression et du raidissement est rarement efficace, elle a plutôt tendance à aggraver la situation.)

A propos de la situation "incendie dans un EPLE", que dire des CDE qui ont débranché l'alarme incendie pendant les E3C ?

Condorcet a écrit:A propos de la situation "incendie dans un EPLE", que dire des CDE qui ont débranché l'alarme incendie pendant les E3C ?

Qu'ils se prennent la tête pour rien, parce qu'en général les centrales de sécurité incendie sont équipées d'une temporisation - une alarme visuelle ou faible en loge, pendant quelques minutes, qui laisse le temps d'aller voir avant de lancer la vraie sonnerie, afin d'éviter les dysfonctionnements ou les petites blagues.

Je me permets de partager ici un témoignage édifiant d'une collègue de Gironde sur les E3C (paratgé sur un groupe de profs sur FB).

Voici:
Message reçu hier de la part d'une amie enseignante en Gironde . Impensable !
Chers tous,
Comme je suis très fatiguée je ne vais pas tout expliquer mais je pense
qu'il est important que vous sachiez ce qui nous est arrivé hier au lycée.
Voici le message que j'ai envoyé aux collègues des autres lycées de Gironde.
Expérience assez traumatisante ce matin au lycée Max Linder. Je n'ai pas
l'énergie de vous faire un récit exhaustif et tant pis si je cède
d'abord à l'émotion plutôt qu'au factuel. Nos élèves ont été prévenus
par sms lundi soir à 20H00 qu'ils passeraient l'intégralité des épreuves
mercredi dans la journée (soit 6H d'épreuves à la suite). Nous n'étions
au courant de rien. Dans la journée de mardi nous avons su par pronote
que nous étions tous libérés de cours. Nous avons donc décidé de venir
mercredi matin devant l'établissement car nous étions très inquiets pour
nos élèves. Ils ne voulaient pas y aller, ils avaient peur, dans un état
de stress épouvantable. Ils ont fini par entrer passer leurs épreuves
encadrés par les gendarmes mobiles (une 40aine), en pleurant, humiliés
de céder sous la menace et se sentant minables. Ils étaient fouillés,
devaient présenter leur convocation et passait entre deux gendarmes
mobiles armés (brigade d'intervention). Seule une douzaine sont restés
courageusement dehors. Nous étions là pour les soutenir mais nous étions
interdits d'entrer dans l'établissement et refoulés par les gendarmes
comme des terroristes. Nous avons crié, protesté, on a cherché à savoir
qui nous interdisait de rentrer, pas de réponse mais les gendarmes nous
ont dit qu'ils avaient des ordres. A l'intérieur, aucun prof, des élèves
qui ont composé avec leur portable, en s'échangeant leur copie. D'autres
qui finalement, ont refusé de rentrer et courraient dans les couloirs,
d'autres ont voulu ressortir. Certains ont rendu copie blanche, d'autres
ont écrit "Fuck aux E3C" en épreuve d'anglais, certains ont fait des
crises de panique mais pas d'infirmière à l'intérieur ... Tout cela nous
arrivait par sms ou par les parents qui étaient présents (ce qui montre
bien que les élèves avaient leur portable et s'en servaient !) On a
attendu jusqu'à midi, ils ressortaient au fur et à mesure, certains
hilares de cette supercherie, d'autres en larme. Certains sont rentrés
chez eux et ont dit qu'ils allaient faire un certificat maladie. Bref,
le chaos, une Proviseure invisible qui a accepté de venir 5 minutes nous
parler à la grille ! Elle a dit que nous étions aussi violents puisque
nous avions refusé de siéger la veille au conseil pédagogique !
Ce matin pour protester contre la situation sidérante que nous avons
vécue nous sommes descendus à 8h00 avec nos élèves pour former une
chaîne humaine silencieuse et nous avons demandé que la proviseure
reçoive des parents, des élèves et des profs. Nous avons improvisé une
sorte de cellule "de crise" pour faire écrire et recevoir tous les
témoignages des élèves. C'est encore pire que ce qu'on pensait, pour 500
gamins enfermés dans le lycée il y avait une trentaine d'adultes dont
certains non identifiés et aucun professeur. Ceux qui voulaient sortir à
midi pour manger ont été marqués au feutre pour pouvoir passer le cordon
de gendarmes ! Des agents de l'équipes mobiles du rectorat qui
refusaient de décliner leur identité circulaient dans les couloirs et
menaçaient des élèves de 16 ans s'ils ne rentraient pas dans les salles.
Je ne sais même pas quelle est leur mission. Dans une salle la personne
chargée de les surveiller était la vendeuse de la boulangerie à côté du
lycée (non ce n'est pas une blague !)

TEMOIGNAGE D'UNE AUTRE COLLÈGUE DU MÊME LYCÉE :
. En termes
d'absurdité, c'est encore plus ubuesque que ce qu'on pensait, pour 500
gamins enfermés dans le lycée il y avait une trentaine d'adultes dont
certains non identifiés et aucun professeur. Parmi les surveillants
présents : quelques anecdotes parmi les plus hallucinantes :
- un étudiant qui pianotait sur son téléphone au lieu de surveiller, qui
est sorti passer un appel puis a filmé les élèves en disant qu'il allait
les mettre sur Instagram !
- la vendeuse de la boulangerie à côté du lycée (non ce n'est pas une
blague !)qui ne savait pas se servir du video proj
- des retraités qui trouvaient que c'était bien plus difficile que pour
les BTS !
- dans des salles les élèves chantaient, composaient avec google
traduction sous les yeux, lançaient de la nourriture, sortaient aux
toilettes pendant 20 minutes puis revenaient avec la traduction qu'ils
passaient ostensiblement aux copains ...
Moins drôle : des élèves refusant de rentrer composer et circulant dans
les couloirs ont été insultés et l'un d'entre eux agressé physiquement
par un agent (plaqué contre un mur)
Ceux qui voulaient sortir à midi pour manger ont été marqués au feutre
pour pouvoir passer le cordon de gendarmes ! Des agents de l'équipe
mobile du rectorat qui refusaient de décliner leur identité circulaient
dans les couloirs et menaçaient les élèves de 16 ans qui étaient
internes en leur disant de "foutre le camp"s'ils ne rentraient pas dans
les salles. Je ne sais même pas quelle est leur mission.
Réunion avec l'équipe de direction à 11H : nous avons demandé à ce que
les élèves parlent d'abord. La proviseure a d'abord joué la carte de
l'intimidation en disant "attention vos accusations sont graves, on ne
pas pas dire n'importe quoi ", elle a aussi laissé entendre qu'il y a eu
une dégradation de matériel et un vol et que peut-être que ce n'était
pas lié mais quand même ... Les élèves n'ont pas flanché et ont persisté
calmement dans leur témoignage.
A 14H00, elle nous a annoncés que nous serions reçus demain en urgence
par le DASEN.
A suivre donc ...

ENCORE UN TÉMOIGNAGE :
La triche a été générale puisque certaines salles n'avaient de surveillants que de façon épisodique (ils disparaissaient puis réapparaissaient) ; les épreuves se sont déroulées de façon différente d'une salle à une autre (en compréhension orale en LV, certaines salles ont bénéficié de 6/7/8/9 écoutes quand dans les autres ce n'étaient que les 3 réglementaires) ; les anti-sèches étaient légion (le brouillon n'étant pas fourni, certains avaient préparé leur brouillon anti panne de mémoire !) ; les téléphones portables ont pu être utilisés dans certaines salles sans intervention des surveillants ....
Du grand n'importe quoi mais l'essentiel était que les E3C aient lieu !
Maintenant .... faisons aussi n'importe quoi pour les corrections !

C'est hallucinant. Il n'y a même pas de mots. Ce gvt est un cauchemar. Quelle horreur!

Dulcinea del Toboso a écrit:Je me permets de partager ici un témoignage édifiant d'une collègue de Gironde sur les E3C (partagé sur un groupe de profs sur FB).

Ta collègue devrait prendre contact avec un syndicat et de faire remonter les faits au Rectorat de Bordeaux , mais aussi aux associations de parents-d'élèves et aux journalistes locaux. Exiger sur le principe de repasser les E3C dans l'établissement puisque le principe d'égalité n'a pas été respecté. La rupture est consommée entre enseignant et ministère . S'il y a divorce avec les parents ce sera une tout autre histoire .... Les enseignants ne sont pas écoutés, mais les parents le seront un peu plus (y a bientôt les municipales...)

Il y a une rupture d'égalité qui doit être le plus médiatisée possible (c'est déjà en partie le cas). Ce ministre et ce gouvernement réitèrent ce qu'ils avaient déjà provoqué en juillet dernier lors des notes du bac. Ils doivent partir.

C'est effrayant. Je n'ai pas de mots. Notre pays tombe bien bas

Comment peut-on faire passer des E3C sous la menace ? Comment peut-on avertir la veille pour le lendemain qu'on va passer 6h d'épreuves ? A l'origine ils devaient en passer combien ?

Pourquoi faire confiance au voisin du lycée pour surveiller une épreuve alors qu'on ne fait pas confiance aux professeurs ? C'est fou !!!

Comment peut-on interdire l'accès du lycée aux profs même s'ils sont libérés de cours ?

Comment peut-on en arriver là ? L'école de la confiance...

Un article est paru dans rue 89:
https://rue89bordeaux.com/2020/02/e3c-en-gironde-les-lyceens-passent-la-bac-dabord-et-les-profs-font-le-mur/?fbclid=IwAR2Y0EMHHOPkCEtSoRLe3K08fx0y14MfQ8kgfK-2oK1iqgujqRKJDJbe67c
À la fin du sujet on peut lire: "[...] L’établissement a finalement fait volte-face ce jeudi, en décidant d’organiser de nouvelles épreuves le 12 et le 13 février. Jointes par Rue89 Bordeaux, les directions de Max-Linder et François Mauriac n’ont pas donné suite à nos demandes d’entretien."

Ils ont interdit l'accès aux épreuves aux meneurs du mouvement de contestation ? C'est légal ?

La boulangère pour surveiller ? Illégal, ça. Non ?

Et puis, de quoi tous ces chefs d'établissements et ces agents X du rectorat ont-ils donc si peur, pour en venir à de pareilles folies ? Que leur a-t-on promis ? Comment pourront-ils se regarder dans la glace demain ? De telles crises vont laisser des traces durables.