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- Ramanujan974Érudit
MB4E a écrit:Que penser d'un scénario du type suivant ?
- Après consultation attentive de la banque de sujets par les professeurs d'une discipline concernée par cette première épreuve d'E3C, il s'avère qu'aucun sujet ne convient. Il leur est donc impossible de proposer le moindre sujet au CdE. Les épreuves devant absolument avoir lieu et le choix du sujet revenant au CdE, ce dernier se débrouille comme il peut pour choisir un sujet (et même deux étant donné qu'il faut prévoir un sujet de rattrapage).
Ca aurait de la gueule si tout le monde faisait de la sorte !
Aucune équipe pédagogique ne choisit de sujet et laisse le CDE se débrouiller.
C'est légal et ça fout en l'air le bouzin !
- Thalia de GMédiateur
Neoprofs n'est pas une plate-forme pour organiser ou relayer des actions telles qu'un blocage.
Tout message qui irait dans ce sens sera corbeillé sans préavis.
Tout message qui irait dans ce sens sera corbeillé sans préavis.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- *Ombre*Grand sage
Pardon pour cette question de la part de quelqu'un qui n'enseigne même pas au lycée, mais ne serait-il pas à la fois plus simple et plus lisible de boycotter les épreuves en se déclarant gréviste ce(s) jour(s)-là ?
- Les grèves des examens, on en parle (on l'a vu en juin, même si...) ;
- On ne se met pas en faute ;
- Pour le coup, on bloque vraiment le système, même si tout le monde ne suit pas, ne serait-ce qu'à cause de la rupture d'équité, on l'a vu en juin, là aussi : le ministre ne s'est sorti de cette situation que par des manoeuvres très discutables, qui peineraient à être reconduites, comme si elles devaient devenir une norme ; alors qu'avec des 20 à tours de bras, on risque d'être mis en face de notre notation, tout simplement, surtout si relativement peu de collègues le font.
- Les grèves des examens, on en parle (on l'a vu en juin, même si...) ;
- On ne se met pas en faute ;
- Pour le coup, on bloque vraiment le système, même si tout le monde ne suit pas, ne serait-ce qu'à cause de la rupture d'équité, on l'a vu en juin, là aussi : le ministre ne s'est sorti de cette situation que par des manoeuvres très discutables, qui peineraient à être reconduites, comme si elles devaient devenir une norme ; alors qu'avec des 20 à tours de bras, on risque d'être mis en face de notre notation, tout simplement, surtout si relativement peu de collègues le font.
- HélipsProphète
Non, ça n'est légal que si réellement aucun sujet ne peut être choisi. Ce qui n'est pas loin d'être vrai en math.Ramanujan974 a écrit:MB4E a écrit:Que penser d'un scénario du type suivant ?
- Après consultation attentive de la banque de sujets par les professeurs d'une discipline concernée par cette première épreuve d'E3C, il s'avère qu'aucun sujet ne convient. Il leur est donc impossible de proposer le moindre sujet au CdE. Les épreuves devant absolument avoir lieu et le choix du sujet revenant au CdE, ce dernier se débrouille comme il peut pour choisir un sujet (et même deux étant donné qu'il faut prévoir un sujet de rattrapage).
Ca aurait de la gueule si tout le monde faisait de la sorte !
Aucune équipe pédagogique ne choisit de sujet et laisse le CDE se débrouiller.
C'est légal et ça fout en l'air le bouzin !
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- BrindIfFidèle du forum
Des équipes demandent une décharge d'une heure pour pouvoir se réunir et choisir le sujet. L'heure n'étant pas accordée, le sujet n'a toujours pas été choisi.
- kroutuNiveau 6
Vu comme la banque de sujets est mal fichue, c'est une demi-journée qu'il faut demander.
- henrietteMédiateur
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- PiliGrand sage
:serge: :serge:
- MoonchildSage
MB4E a écrit:- Arrive alors la commission d'harmonisation. Je ne sais pas exactement qui participe à cette commission, mais je suppose que c'est à cette occasion que la moyenne remonte aux alentours de 10 et que tout le monde se félicite de la qualité du travail effectué ?
Question : la correction est dématérialisée mais les élèves sont censés avoir accès ensuite à leurs copies annotées, pourront-ils voir le détail du barème et des points qu'ils ont obtenus ?
Question bonus : Si les élèves peuvent voir le détail du barème et des points obtenus, après que la commission d'harmonisation aura modifié les notes, qui se chargera de mettre à jour chacun des fichiers dans l'interface élève ?
Elyas a écrit:Prezbo a écrit:Pas oublier qu'un des buts profond de la réforme est que tout le monde ait le bac grâce au contrôle continu.
Non, le but de la réforme est idéologiquement la sélection, pragmatiquement l'économie budgétaire et, pour donner du pain, la hausse du taux de réussite au bac. Mais ça, c'est juste la cerise sur le gâteau.
La dimension budgétaire de cette réforme est factuellement vérifiable, mais je dois dire qu'en tant que prof de maths, avec mon groupe de spécialité de première encore plus hétérogène et en moyenne plus faible que nos premières S des millésimes précédents, je ne perçois pas du tout ce "but idéologique de sélection" que tu dénonces ; bien au contraire, une fois le passage - généreusement - accordé en première générale, les familles ayant toute liberté dans le choix des spécialités, c'est plutôt un mouvement inverse qui semble s'engager dans ma discipline.
Je pourrais à la rigueur admettre qu'il y aura, à terme, une sélection par l'échec, mais ce n'est absolument pas une innovation de cette réforme qui, de ce point de vue, ne fait qu'accentuer un travers préexistant - et, compte tenu de l'amateurisme complet qui marque sa mise en oeuvre, je ne suis même pas certain que cela ait été voulu.
Sinon, on peut aussi bien sûr observer que cette réforme accentue l'autonomie des établissements et permet donc à certains lycées de faciliter la mise en place de politiques locales sélectives (qui ont souvent déjà été amorcées auparavant), mais dans un lycée comme le mien, ce n'est pas du tout ce qui se profile.
J'ajouterai aussi que les pressions qui s'exercent en direction des établissements du supérieur - y compris les CPGE - pour qu'ils mettent en place des remises à niveau et diverses remédiations ne valide pas vraiment la thèse d'un objectif idéologique de sélection bien affirmé.
Cette réforme a énormément de défauts - et fort peu de qualités - mais lui attribuer une finalité sélective me semble justement relever d'une critique idéologique un peu biaisée.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
La réforme facilite le fonctionnement de Parcoursup en nourrissant les dossiers scolaires de "notes du bac", ce qui permet encore plus de sélection pour les formations. Ceci dit, effectivement, l'essentiel de la sélection, c'est Parcoursup qui l'apporte en permettant aux filières sous tensions de trier les dossiers.
- BrindIfFidèle du forum
Des collègues ont vraiment fait ça : ils ont résumé où ils en étaient du programme, ont rendu compte de cela à leur direction et l'ont invitée à demander aux IPR de choisir le sujetMB4E a écrit:Que penser d'un scénario du type suivant ?
- Après consultation attentive de la banque de sujets par les professeurs d'une discipline concernée par cette première épreuve d'E3C, il s'avère qu'aucun sujet ne convient. Il leur est donc impossible de proposer le moindre sujet au CdE. Les épreuves devant absolument avoir lieu et le choix du sujet revenant au CdE, ce dernier se débrouille comme il peut pour choisir un sujet (et même deux étant donné qu'il faut prévoir un sujet de rattrapage).?
- Thalia de GMédiateur
Je remonte pour que nul n'en ignore.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- PoupoutchModérateur
Je suis d'accord avec ça mais :*Ombre* a écrit:Pardon pour cette question de la part de quelqu'un qui n'enseigne même pas au lycée, mais ne serait-il pas à la fois plus simple et plus lisible de boycotter les épreuves en se déclarant gréviste ce(s) jour(s)-là ?
- Les grèves des examens, on en parle (on l'a vu en juin, même si...) ;
- On ne se met pas en faute ;
- Pour le coup, on bloque vraiment le système, même si tout le monde ne suit pas, ne serait-ce qu'à cause de la rupture d'équité, on l'a vu en juin, là aussi : le ministre ne s'est sorti de cette situation que par des manoeuvres très discutables, qui peineraient à être reconduites, comme si elles devaient devenir une norme ; alors qu'avec des 20 à tours de bras, on risque d'être mis en face de notre notation, tout simplement, surtout si relativement peu de collègues le font.
- Il faut être suffisamment nombreux à faire grève des surveillances
- il faut que les collègues non grévistes ne se précipitent pas pour remplacer les grévistes afin que les épreuves aient lieu...
Ce qui fait quand même beaucoup de "si"...
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- DeliaEsprit éclairé
Du haut du mont Pagnotte, je crois voir que le système se bloque de lui-même sans intervention humaine...
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- ar_angarNiveau 9
Ce que je trouve interessant dans cette histoire, c'est que si des élèves ne travaillent pas (et n'en s'en cachent pas !) et que les notes le montrent (inférieur à 12, hein !) bin c'est mal, il faut remonter les notes. Et quand ça vient de l'inspection, c'est que cela doitr être officiel !
Donc entre 12 et 20 de moyenne. Mais il faut que ça reflète le niveau des élèves. Mais pas 20, parceque ça le reflète pas. Donc qu'on nous donne les notes autorisées, que les choses soient claires. Que ceux qui ont la note minimale dans ce délire de surenchère sachent qu'ils n'ont pas le niveau. Là ça sera formateur. Leur dire qu'ils ont 12 (alors que c'est la note minimale !), c'est leur faire miroiter un niveau qui ne serait pas le leur.
Donc entre 12 et 20 de moyenne. Mais il faut que ça reflète le niveau des élèves. Mais pas 20, parceque ça le reflète pas. Donc qu'on nous donne les notes autorisées, que les choses soient claires. Que ceux qui ont la note minimale dans ce délire de surenchère sachent qu'ils n'ont pas le niveau. Là ça sera formateur. Leur dire qu'ils ont 12 (alors que c'est la note minimale !), c'est leur faire miroiter un niveau qui ne serait pas le leur.
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C'est en forgeant qu'on devient forgeron.. Vous allez rire, j'ai un marteau !
- User12958Niveau 5
ar_angar a écrit:Ce que je trouve interessant dans cette histoire, c'est que si des élèves ne travaillent pas (et n'en s'en cachent pas !) et que les notes le montrent (inférieur à 12, hein !) bin c'est mal, il faut remonter les notes. Et quand ça vient de l'inspection, c'est que cela doitr être officiel !
Donc entre 12 et 20 de moyenne. Mais il faut que ça reflète le niveau des élèves. Mais pas 20, parceque ça le reflète pas. Donc qu'on nous donne les notes autorisées, que les choses soient claires. Que ceux qui ont la note minimale dans ce délire de surenchère sachent qu'ils n'ont pas le niveau. Là ça sera formateur. Leur dire qu'ils ont 12 (alors que c'est la note minimale !), c'est leur faire miroiter un niveau qui ne serait pas le leur.
- HélipsProphète
Et que la date prévue par le lycée ne permette pas un simple report d'une semaine, ce qui multiplierait les jours de grève, donc diviserait le nombre de gréviste à chaque report.Poupoutch a écrit:Je suis d'accord avec ça mais :*Ombre* a écrit:Pardon pour cette question de la part de quelqu'un qui n'enseigne même pas au lycée, mais ne serait-il pas à la fois plus simple et plus lisible de boycotter les épreuves en se déclarant gréviste ce(s) jour(s)-là ?
- Les grèves des examens, on en parle (on l'a vu en juin, même si...) ;
- On ne se met pas en faute ;
- Pour le coup, on bloque vraiment le système, même si tout le monde ne suit pas, ne serait-ce qu'à cause de la rupture d'équité, on l'a vu en juin, là aussi : le ministre ne s'est sorti de cette situation que par des manoeuvres très discutables, qui peineraient à être reconduites, comme si elles devaient devenir une norme ; alors qu'avec des 20 à tours de bras, on risque d'être mis en face de notre notation, tout simplement, surtout si relativement peu de collègues le font.
- Il faut être suffisamment nombreux à faire grève des surveillances
- il faut que les collègues non grévistes ne se précipitent pas pour remplacer les grévistes afin que les épreuves aient lieu...
Ce qui fait quand même beaucoup de "si"...
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- ErnstNiveau 6
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- User17095Érudit
Les exemples que tu décris sont inscrits dans un contexte particulier, que je ne connais pas, donc je me garderai bien de commenter.
En revanche je suis interpellé par ce passage, il me semble que tu fais fausse route. Le fait que l'institution ne se prononce pas sur le symbole relève plutôt, à mon sens, d'une démarche juridique : on n'est censé ne qualifier (et sanctionner) que l'acte en lui-même.
Ernst a écrit:Reconnaissons aussi une pratique habituelle de l'institution : nier à un acte sa portée politique et symbolique pour le réduire, dans un pragmatisme benêt et hypocrite, à sa seule dimension matérielle. Toutes proportions gardées, c'est le même enjeu qui se manifeste dans la dialectique terroristes / prisonniers politiques de certaines affaires judiciaires.
En revanche je suis interpellé par ce passage, il me semble que tu fais fausse route. Le fait que l'institution ne se prononce pas sur le symbole relève plutôt, à mon sens, d'une démarche juridique : on n'est censé ne qualifier (et sanctionner) que l'acte en lui-même.
- ErnstNiveau 6
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- bas-médiévisteNiveau 9
pogonophile a écrit:Les exemples que tu décris sont inscrits dans un contexte particulier, que je ne connais pas, donc je me garderai bien de commenter.Ernst a écrit:Reconnaissons aussi une pratique habituelle de l'institution : nier à un acte sa portée politique et symbolique pour le réduire, dans un pragmatisme benêt et hypocrite, à sa seule dimension matérielle. Toutes proportions gardées, c'est le même enjeu qui se manifeste dans la dialectique terroristes / prisonniers politiques de certaines affaires judiciaires.
En revanche je suis interpellé par ce passage, il me semble que tu fais fausse route. Le fait que l'institution ne se prononce pas sur le symbole relève plutôt, à mon sens, d'une démarche juridique : on n'est censé ne qualifier (et sanctionner) que l'acte en lui-même.
La dimension politique de l'acte fait partie de l'acte lui-même.
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"Les instructions émanant des socio-pédagogues infestant les cabinets ministériels depuis plusieurs années sont un charabia dont le pathos infernal mériterait d'être traduit en français afin d'en saisir tout le sel lorsque l'on sait qu'il vise un enseignement destiné, je vous le rappelle, à des enfants." (Goubert, 1984)
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