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- nicole 86Expert spécialisé
Le top cinq :
La découverte de la littérature islandaise et en particulier :
La lettre à Helga, Bergsveinn Birgisson (défi 29)
Le moindre des mondes Sjon. (défi 32)
mais j’aurais pu citer les auteurs Audur Ava Olafsdottir et Jon Kalman Stefansson
viennent ensuite dans le désordre :
A son image, Jérôme Ferrari (défi 7)
ce livre contient des photographies !
Les Disparus , Daniel Mendelsohn (défi 23)
Mon nom est Rouge, Orhan Pamuk (défi 19)
Le Turquetto, Metin Arditi. (défi 48)
J’ai ensuite renouvelé l’engagement et même si je ne suis pas allée au bout de ce deuxième défi je tiens à signaler le livre qui sera pour moi LE LIVRE de cette année de lecture:
Le garçon qui voulait dormir de Aharon Appelfeld : un chef d’œuvre !
La découverte de la littérature islandaise et en particulier :
La lettre à Helga, Bergsveinn Birgisson (défi 29)
Le moindre des mondes Sjon. (défi 32)
mais j’aurais pu citer les auteurs Audur Ava Olafsdottir et Jon Kalman Stefansson
viennent ensuite dans le désordre :
A son image, Jérôme Ferrari (défi 7)
ce livre contient des photographies !
Les Disparus , Daniel Mendelsohn (défi 23)
Mon nom est Rouge, Orhan Pamuk (défi 19)
Le Turquetto, Metin Arditi. (défi 48)
J’ai ensuite renouvelé l’engagement et même si je ne suis pas allée au bout de ce deuxième défi je tiens à signaler le livre qui sera pour moi LE LIVRE de cette année de lecture:
Le garçon qui voulait dormir de Aharon Appelfeld : un chef d’œuvre !
- HarkonnenNiveau 2
nicole 86 a écrit:J’ai ensuite renouvelé l’engagement et même si je ne suis pas allée au bout de ce deuxième défi je tiens à signaler le livre qui sera pour moi LE LIVRE de cette année de lecture:
Le garçon qui voulait dormir de Aharon Appelfeld : un chef d’œuvre !
Je ne connaissais pas, et le peu que je viens d'en lire sur le net me donne très envie de le commander. Merci pour la découverte. Peut-être pour le livre traduit de l'hébreu de cette année.
- nicole 86Expert spécialisé
Harkonnen a écrit:nicole 86 a écrit:J’ai ensuite renouvelé l’engagement et même si je ne suis pas allée au bout de ce deuxième défi je tiens à signaler le livre qui sera pour moi LE LIVRE de cette année de lecture:
Le garçon qui voulait dormir de Aharon Appelfeld : un chef d’œuvre !
Je ne connaissais pas, et le peu que je viens d'en lire sur le net me donne très envie de le commander. Merci pour la découverte. Peut-être pour le livre traduit de l'hébreu de cette année.
je mets le lien de mon compte-rendu qui renvoie à la critique de Télérama :
https://www.neoprofs.org/t123950p300-le-neo-defi-lecture-2019-ici-on-papote#4743189
c'est bien sûr un livre traduit de l'hébreu mais aussi un livre qui parle d'écriture, d'héritage et de transmission. Comme tous "les très grands" les portes d'entrée sont multiples.
Bonne découverte ! je lirai avec attention ton avis.
- HarkonnenNiveau 2
nicole 86 a écrit: c'est bien sûr un livre traduit de l'hébreu mais aussi un livre qui parle d'écriture, d'héritage et de transmission. Comme tous "les très grands" les portes d'entrée sont multiples.
Bien entendu, mais je pense plus probable de lire d'autres livres traitant de ces sujets que des livres traduits de l'hébreu
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L'âme sûre ruse mal.
- Agrippina furiosaFidèle du forum
nicole 86 a écrit:Harkonnen a écrit:nicole 86 a écrit:J’ai ensuite renouvelé l’engagement et même si je ne suis pas allée au bout de ce deuxième défi je tiens à signaler le livre qui sera pour moi LE LIVRE de cette année de lecture:
Le garçon qui voulait dormir de Aharon Appelfeld : un chef d’œuvre !
Je ne connaissais pas, et le peu que je viens d'en lire sur le net me donne très envie de le commander. Merci pour la découverte. Peut-être pour le livre traduit de l'hébreu de cette année.
je mets le lien de mon compte-rendu qui renvoie à la critique de Télérama :
https://www.neoprofs.org/t123950p300-le-neo-defi-lecture-2019-ici-on-papote#4743189
c'est bien sûr un livre traduit de l'hébreu mais aussi un livre qui parle d'écriture, d'héritage et de transmission. Comme tous "les très grands" les portes d'entrée sont multiples.
Bonne découverte ! je lirai avec attention ton avis.
Merci Nicole, je l'avais déjà repéré quand tu avais fait le compte-rendu, ça me tente beaucoup. Je vais essayer de le trouver à la médiathèque, j'aimerais ne pas l'acheter : j'essaie de réduire au max les achats de livres (entre autres) car j'en ai déjà bien trop !
Et j'ai trouvé ça, intéressant aussi : https://www.lemonde.fr/livres/article/2011/06/23/le-garcon-qui-voulait-dormir-de-aharon-appelfeld_1539618_3260.html
- nicole 86Expert spécialisé
Merci pour le lien.
Je crois qu'une Néo l'a déjà lu pour le défi 2020, j'aimerais bien qu'elle ait le temps de nous dire comment elle a accueilli ce livre. Nasopi, si tu nous lis !
Je l'avais emprunté à la médiathèque parce que j'aime bien lire en format "non-poche".
Je crois qu'une Néo l'a déjà lu pour le défi 2020, j'aimerais bien qu'elle ait le temps de nous dire comment elle a accueilli ce livre. Nasopi, si tu nous lis !
Je l'avais emprunté à la médiathèque parce que j'aime bien lire en format "non-poche".
- miss sophieExpert spécialisé
Mon bilan 2019 (je remets en spoiler les commentaires que j'avais postés sur ces œuvres) et des pistes pour intégrer ces lectures au défi 2020…
Deux auteurs que je suis ravie d’avoir découverts et dont j’ai d’ores et déjà lu plusieurs œuvres :
- Ken Liu en science-fiction, notamment pour l’excellent L’homme qui mit fin à l’histoire (n°3 : Transmettre ou Hériter, et 47 : titre intrigant)
- Fabrice Caro pour son humour dans le roman Le discours et dans la BD absurde Zaï zaï zaï zaï (n°26 : livre qui fait rire ou sourire).
En plus des sus-citées, mon top 5 de lectures marquantes et appréciées, tous des récits prenants, qui « happent » et que l’on n’oublie pas après :
1) Annihilation de Jeff Vandermeer, tome 1 de la Trilogie du rempart sud ; conviendrait tout à fait pour le n°25 (un livre qui fait peur), le 24 (aucun E dans le titre) et éventuellement le 20 (un livre qui parle d’écriture) [le tome 3, Acceptation, remplit la catégorie 31 : « Fin d’un monde »].
2) Miniaturiste de Jessie Burton (peut-être pour le 29 : Pardonner ou pas)
3) D’après une histoire vraie de Delphine de Vigan (convient pour le n°20 : un livre qui parle d’écriture)
4) Sur le thème des migrants, des récits simples mais bouleversants : L’opticien de Lampedusa d’Emma-Jane Kirby et Le petit prince de Calais de Pascal Teulade ; Eldorado de Laurent Gaudé aussi (les deux derniers conviennent au n°10 : une histoire qui se déroule sur plusieurs continents)
5) Chien Blanc de Romain Gary (éventuellement pour le n°43 : une histoire dans l’Histoire, celle de la lutte pour les droits civiques des Noirs)
En théâtre, je retiens Douze hommes en colère de Reginald Rose et L’importance d’être Constant d’Oscar Wilde (n°45 : jeu de mots dans le titre).
Et pour se détendre (parce que mon top 5 est plutôt glaçant), en plus de Fab Caro et d'Oscar Wilde, je recommande Au pire, qu’est-ce qu’on risque ? de Donald Westlake (n°26 : un livre qui fait rire ou sourire ; convient aussi pour le 13 : un livre qui évoque la chance ou la malchance).
[ Comment ça, j’ai triché pour citer 12 œuvres ? ]
Deux auteurs que je suis ravie d’avoir découverts et dont j’ai d’ores et déjà lu plusieurs œuvres :
- Ken Liu en science-fiction, notamment pour l’excellent L’homme qui mit fin à l’histoire (n°3 : Transmettre ou Hériter, et 47 : titre intrigant)
- Spoiler:
- L’homme qui mit fin à l’histoire: Ce récit de science-fiction se présente comme un documentaire. Deux scientifiques américains, l’un d’origine chinoise, l’autre d’origine japonaise, ont mis ensemble au point un procédé permettant un voyage dans le temps à usage unique pour chaque utilisateur. Ils souhaitent permettre aux descendants des Chinois victimes d’expérimentations de la part des Japonais pendant la Seconde Guerre Mondiale d’aller observer ce qui s’est fait dans l’Unité 731 et d’en témoigner ensuite.
Outre l’aspect mémoriel (l’Unité 731 a vraiment existé et ce qui s’y est fait est atroce) rendu par les témoignages de « voyageurs » et d’un ancien membre de l’Unité, l’intérêt du récit réside surtout dans les réactions à l’invention et à la vérité qu’elle prétend exposer : manœuvres des gouvernements (japonais, chinois, américain…), débats juridiques, scepticisme ou hostilité de la population, philosophie du « il faut avancer », réflexion sur le travail de l’historien… A lire !
- Fabrice Caro pour son humour dans le roman Le discours et dans la BD absurde Zaï zaï zaï zaï (n°26 : livre qui fait rire ou sourire).
- Spoiler:
- Le discours : Une lecture très sympa où le narrateur se livre avec humour à une introspection critique pendant un repas de famille où il attend un message de la femme qu’il aime mais qui depuis un mois « fait une pause ». Le fameux « discours » est celui qu’il n’a pas su refuser de faire pour le mariage de sa sœur et dont la perspective le plonge dans l’angoisse. Où il est beaucoup question des apparences qu’on donne et de ce que l’on pense mais ne dit pas.
En plus des sus-citées, mon top 5 de lectures marquantes et appréciées, tous des récits prenants, qui « happent » et que l’on n’oublie pas après :
1) Annihilation de Jeff Vandermeer, tome 1 de la Trilogie du rempart sud ; conviendrait tout à fait pour le n°25 (un livre qui fait peur), le 24 (aucun E dans le titre) et éventuellement le 20 (un livre qui parle d’écriture) [le tome 3, Acceptation, remplit la catégorie 31 : « Fin d’un monde »].
- Spoiler:
- Quatre femmes, quatre scientifiques : c’est la douzième expédition envoyée pour explorer l’inquiétante et mystérieuse Zone X, confinée depuis trente ans derrière « la frontière ». « La version gouvernementale des événements parlait surtout d’une catastrophe environnementale localisée provoquée par des recherches militaires expérimentales. » Ce que nous lisons est le journal de la biologiste : « On attendait simplement de nous un rapport, comme celui-ci, dans un journal comme celui-là […]. Ces journaux reviendraient avec nous ou seraient retrouvés par l’expédition suivante. On nous avait recommandé de fournir le maximum de contexte afin que nos récits puissent se comprendre sans rien connaître à la Zone X. » Mais la narratrice n’est pas toujours fiable, elle le reconnaît elle-même : « dans ce récit, j’ai jusqu’à présent négligé de mentionner certains détails […] dans l’espoir qu’ils n’influencent pas l’opinion initiale du lecteur sur mon objectivité ». Il faut dire que ce qu’elle raconte est absolument terrifiant. Ce premier tome se lit d’une traite, dans une tension constante.
2) Miniaturiste de Jessie Burton (peut-être pour le 29 : Pardonner ou pas)
- Spoiler:
- Un gros coup de cœur, conseillé par une amie. A la fin du XVIIe siècle à Amsterdam, Nella, toute jeune épousée de 18 ans, est accueillie dans la maison de son mari, Johannes, par la sœur de celui-ci et ses serviteurs. Johannes est un riche marchand très occupé ; pour que la jeune femme ne s’ennuie pas, il lui offre une maison de poupée, réplique exacte de sa propre maison, qu’elle va meubler grâce au talent hors du commun d’un très mystérieux miniaturiste.
J’ai beaucoup aimé l’atmosphère particulière de ce roman, le point de vue de Nella, très attachante, le mélange de raffinement et d’austérité dans cette maison et cette ville, les relations entre les personnages, les secrets qui émergent… Je ne l’ai quasiment pas lâché !
3) D’après une histoire vraie de Delphine de Vigan (convient pour le n°20 : un livre qui parle d’écriture)
- Spoiler:
- Je n’avais rien lu de cet auteur jusqu’ici et je suis heureuse que le défi m’ait permis de faire cette découverte ; je vais m’empresser d’aller lire ses autres œuvres. J’ai été complètement happée par ce livre terrible, qu’on ne lâche pas. Delphine de Vigan raconte de manière impressionnante l’emprise progressive d’une femme sur la narratrice, son travail de sape psychologique, son omniprésence bienveillante et menaçante : comment vivre un cauchemar éveillé et ne s’en rendre compte que trop tard. Mais c’est une œuvre aussi sur la place de la vérité dans la littérature et sur la manipulation…
4) Sur le thème des migrants, des récits simples mais bouleversants : L’opticien de Lampedusa d’Emma-Jane Kirby et Le petit prince de Calais de Pascal Teulade ; Eldorado de Laurent Gaudé aussi (les deux derniers conviennent au n°10 : une histoire qui se déroule sur plusieurs continents)
- Spoiler:
- L’opticien de Lampedusa : Inspiré de faits réels, un roman bouleversant : des amis qui passent une journée en mer sur un petit bateau de plaisance tombent sur des centaines de migrants naufragés qu'ils essaient de sauver de la noyade.
Le petit prince de Calais : A quinze ans, Jonas est encore un enfant mais doit fuir son pays, l’Erythrée, pour ne pas être enrôlé de force dans l’armée. Il est censé rejoindre un lointain cousin en Angleterre. Rien ne le préparait au périple qu’il va devoir accomplir et à l’attente, à Calais, d’un moyen pour passer. Ce roman nous fait toucher du doigt la réalité de la migration clandestine pour un adolescent, sa solitude, sa naïveté, sa vulnérabilité. Par petites touches simples, petit à petit il devient poignant.
Eldorado : Les chapitres alternent entre un commandant sicilien qui secourt les émigrants clandestins avant de les remettre aux autorités, et un jeune Soudanais qui entreprend le voyage vers l'Europe. Face aux violences qu'ils vivent ou dont ils sont témoins, l'un et l'autre s'interrogent sur le sens de leur vie et sur l'homme qu'ils sont en train de devenir. C'est très bien écrit, beau et touchant car juste.
5) Chien Blanc de Romain Gary (éventuellement pour le n°43 : une histoire dans l’Histoire, celle de la lutte pour les droits civiques des Noirs)
- Spoiler:
- L’action de ce récit autobiographique prend place aux Etats-Unis après l’assassinat de Martin Luther King. L’auteur et sa femme Jean Seberg, engagée pour la défense des droits civiques des Noirs américains, recueillent un chien et se rendent compte qu’il a été dressé pour attaquer les Noirs.
Comme dans les autres œuvres de lui que j’ai eu l’occasion de lire (La promesse de l’aube, Les racines du ciel), Romain Gary montre une grande humanité tant dans la tendresse qu’il témoigne aux animaux que dans son regard lucide et critique sur notre société et les rapports entre les hommes, regard empreint d’un humour triste. Un récit intelligent et touchant.
En théâtre, je retiens Douze hommes en colère de Reginald Rose et L’importance d’être Constant d’Oscar Wilde (n°45 : jeu de mots dans le titre).
- Spoiler:
- Douze hommes en colère : Célèbre pièce de théâtre présentant un huis clos où douze jurés délibèrent sur le verdict à apporter dans une affaire de parricide : au départ un seul d’entre eux n’est pas convaincu de la culpabilité de l’adolescent, et va tâcher de partager ses doutes pour qu’il ne soit pas envoyé à la chaise électrique. Un texte très efficace.
L’importance d’être Constant : Une pièce légère dont l’écriture est un vrai plaisir : Wilde est un virtuose de l’humour, des reparties « so british » aux situations les plus improbables mais totalement assumées. Un régal.
Et pour se détendre (parce que mon top 5 est plutôt glaçant), en plus de Fab Caro et d'Oscar Wilde, je recommande Au pire, qu’est-ce qu’on risque ? de Donald Westlake (n°26 : un livre qui fait rire ou sourire ; convient aussi pour le 13 : un livre qui évoque la chance ou la malchance).
- Spoiler:
- Un roman très sympa où il est question d’un brave cambrioleur, Dortmunder, qui se fait voler sa bague porte-bonheur par le millionnaire qu’il était en train de dévaliser, Max Fairbanks. Ne pouvant supporter cette humiliation, il décide de récupérer sa bague coûte que coûte, avec l’aide de quelques amis à lui… Les problèmes ne font que commencer pour l'antipathique Fairbanks, car si Dortmunder est un peu naïf, il est aussi très entêté. Une lecture de détente farfelue et rafraîchissante.
De Westlake, avec davantage d'humour noir, j'avais déjà lu Smoke et Le couperet, que j'avais beaucoup appréciés. C'est un auteur à connaître.
[ Comment ça, j’ai triché pour citer 12 œuvres ? ]
- SphinxProphète
Mon bilan :
Défi terminé péniblement juste à la fin de l'année, comme l'an dernier, avec mes contraintes personnelles supplémentaires :
- pas de relecture : contrainte respectée
- mieux connaître certains auteurs : cette année je me suis concentrée sur Romain Gary (Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable, L'angoisse du Roi Salomon, Chien Blanc) et Alexandre Dumas, (Antony, Le Comte de Monte-Cristo, Robin des Bois)
- lire au maximum en VO : à moitié mais un peu mieux que l'an dernier
Mon top 5 :
1. Romain Gary, L'angoisse du Roi Salomon : une vraie claque dans les émotions, et en plus c'est super drôle.
2. Antoine de Saint-Exupéry, Terre des Hommes. Un de ces rarissimes bouquins où on a le sentiment en le lisant que l'auteur a vraiment compris ce que c'est que l'humanisme et l'humanité, mais qu'en plus c'est contagieux. Gary et Saint-Exupéry sont dans mon top 3 des auteurs français du XXe siècle avec Kessel.
3. Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo. Un chef-d'oeuvre du roman d'aventures. Ça part parfois un peu dans tous les sens, mais c'est justement ça qui est bien
4. Erich Maria Remarque, À l'Ouest rien de nouveau. C'est triste et encore tellement d'actualité. L'horreur de la guerre éprouvée à hauteur d'homme. (Et je n'aime ni les livres tristes ni les livres sur la 1e Guerre mondiale, en temps normal).
5. Fannie Flagg, Fried green tomatoes at the Whistle Stop Cafe. Quitte à lire un feel-good book autant en lire un qui soit bien écrit
Bottom cinq :
46. Dany Laferrière, L'énigme du retour et 47. Alice Zeniter, L'Art de perdre. Deux bouquins honnêtes mais pas franchement renversants non plus, où on apprend des trucs mais qui ne me laisseront pas grand chose, et pas un grand bouleversement au niveau du style. C'est drôle parce que je vois que plusieurs d'entre vous ont mis L'Art de perdre dans leur top 5, mais j'en ai vraiment retiré, stylistiquement surtout, une sensation de "moui ok bof" :lol:
48. Fernando Pessoa, Quaresma déchiffreur. Il m'en reste la sensation d'un ennui considérable. Il vaut mieux lire Arthur Conan Doyle et Agatha Christie.
49. Arthur Ténor, La théorie du complot. La littérature jeunesse, et surtout la littérature jeunesse adaptée à mes élèves actuels (parce que bon, la Comtesse de Ségur et Jules Verne, ça va), décidément ce n'est pas fait pour moi.
50. Elena Ferrante, L'Amica geniale. Je ne suis pas bien contente de m'être laissé obliger à lire ce truc que je considère comme une totale perte de temps. La prochaine fois que j'ai un a priori sur un auteur, je garderai mon a priori :lol:
Je fais une pause et ne rempile pas pour le défi 2020 parce que je crois que je me prends beaucoup trop la tête pour ce défi : deux participations (2018 et 2019), les deux fois le défi fait intégralement, commencé le 1er janvier et fini le 29 ou le 30 décembre. C'est très positif d'un côté parce que je me suis enfin remise à la lecture un peu sérieusement (j'ai passé une certaine partie de ma vie à ne lire que des bouquins universitaires ultra sérieux pour le master, l'agreg, la thèse, etc, etc, et à côté de ça de la fantasy et des policiers très frivoles pour me vider la tête, et là se limitait ma littérature), et j'ai lu cent nouveaux livres en deux ans : c'est un beau bilan, et je remercie les organisatrices du défi pour ça Mais j'ai aussi lu plein de livres que je n'avais pas envie de lire, pas lu plein de livres que j'avais envie de lire et dont la pile commence à atteindre une hauteur critique à côté de mon lit, et j'ai envie de passer un peu à autre chose. Et je ne me sens pas du tout capable de m'inscrire au défi pour ne pas le terminer. Bonne continuation à tous les habitués du défi, je me réinscrirai peut-être l'année suivante
Défi terminé péniblement juste à la fin de l'année, comme l'an dernier, avec mes contraintes personnelles supplémentaires :
- pas de relecture : contrainte respectée
- mieux connaître certains auteurs : cette année je me suis concentrée sur Romain Gary (Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable, L'angoisse du Roi Salomon, Chien Blanc) et Alexandre Dumas, (Antony, Le Comte de Monte-Cristo, Robin des Bois)
- lire au maximum en VO : à moitié mais un peu mieux que l'an dernier
- bilan VO:
- dix livres en anglais
E. L. Doctorow, Ragtime / Truman Capote, Breakfast at Tiffany's / William Styron, The Confessions of Nat Turner / Fannie Flagg, Fried green tomatoes at the Whistle Stop Cafe / Virginia Woolf, Mrs Dalloway / Charles Dickens, A Tale of Two Cities / Margaret Atwood, The Handmaid's Tale / Mark Haddon, The curious incident of the dog in the night-time / William Goldman, The Princess Bride / Roddy Doyle, The Committments
- trois livres en italien
Marco Malvaldi, Il re dei giochi / Elena Ferrante, L'Amica geniale / Maurizio di Giovanni, Il metodo del coccodrillo.
Je n'ai pas lu en VO alors que j'aurais pu :
- huit livres parce qu'on me les a offerts en français ou (le plus souvent) que j'ai fait avec ce que j'ai trouvé à la médiathèque
Scott Hawkins, La Bibliothèque de Mount Char / M.C. Beaton, Agatha Raisin et la Quiche Fatale / Robert Van Gulik, Les enquêtes du Juge Ti, Cinq nuages de félicité / Salman Rushdie, Les enfants de minuit / Jack Vance, L'homme sans visage / Elif Shafak, L'Architecte du Sultan / Neil Gaiman, Sandman / Andrea Camilleri, Les Ailes du Sphinx
- trois livres parce que je suis une feignasse
Lais féériques des XIIe et XIIIe siècle : lu en bilingue : l'ancien français oui avec un gros effort ça peut passer mais ce n'est pas pour ce que j'en ai fait en licence et pour l'agreg que je vais bien saisir toutes les subtilités...
Euripide, Le Cyclope : mon grec ancien n'est plus ce qu'il était, s'il a jamais été grand chose :lol:
Stace, Achilléide : lu en bilingue, je trouve que c'est écrit dans un latin pas facile facile
En 2018 j'avais lu en VO en anglais 8 livres sur 18 (cette année 10 sur 17, donc il y a un léger mieux) et en italien 3 livres sur 4 (cette année pareil).
Mon top 5 :
1. Romain Gary, L'angoisse du Roi Salomon : une vraie claque dans les émotions, et en plus c'est super drôle.
2. Antoine de Saint-Exupéry, Terre des Hommes. Un de ces rarissimes bouquins où on a le sentiment en le lisant que l'auteur a vraiment compris ce que c'est que l'humanisme et l'humanité, mais qu'en plus c'est contagieux. Gary et Saint-Exupéry sont dans mon top 3 des auteurs français du XXe siècle avec Kessel.
3. Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo. Un chef-d'oeuvre du roman d'aventures. Ça part parfois un peu dans tous les sens, mais c'est justement ça qui est bien
4. Erich Maria Remarque, À l'Ouest rien de nouveau. C'est triste et encore tellement d'actualité. L'horreur de la guerre éprouvée à hauteur d'homme. (Et je n'aime ni les livres tristes ni les livres sur la 1e Guerre mondiale, en temps normal).
5. Fannie Flagg, Fried green tomatoes at the Whistle Stop Cafe. Quitte à lire un feel-good book autant en lire un qui soit bien écrit
Bottom cinq :
46. Dany Laferrière, L'énigme du retour et 47. Alice Zeniter, L'Art de perdre. Deux bouquins honnêtes mais pas franchement renversants non plus, où on apprend des trucs mais qui ne me laisseront pas grand chose, et pas un grand bouleversement au niveau du style. C'est drôle parce que je vois que plusieurs d'entre vous ont mis L'Art de perdre dans leur top 5, mais j'en ai vraiment retiré, stylistiquement surtout, une sensation de "moui ok bof" :lol:
48. Fernando Pessoa, Quaresma déchiffreur. Il m'en reste la sensation d'un ennui considérable. Il vaut mieux lire Arthur Conan Doyle et Agatha Christie.
49. Arthur Ténor, La théorie du complot. La littérature jeunesse, et surtout la littérature jeunesse adaptée à mes élèves actuels (parce que bon, la Comtesse de Ségur et Jules Verne, ça va), décidément ce n'est pas fait pour moi.
50. Elena Ferrante, L'Amica geniale. Je ne suis pas bien contente de m'être laissé obliger à lire ce truc que je considère comme une totale perte de temps. La prochaine fois que j'ai un a priori sur un auteur, je garderai mon a priori :lol:
Je fais une pause et ne rempile pas pour le défi 2020 parce que je crois que je me prends beaucoup trop la tête pour ce défi : deux participations (2018 et 2019), les deux fois le défi fait intégralement, commencé le 1er janvier et fini le 29 ou le 30 décembre. C'est très positif d'un côté parce que je me suis enfin remise à la lecture un peu sérieusement (j'ai passé une certaine partie de ma vie à ne lire que des bouquins universitaires ultra sérieux pour le master, l'agreg, la thèse, etc, etc, et à côté de ça de la fantasy et des policiers très frivoles pour me vider la tête, et là se limitait ma littérature), et j'ai lu cent nouveaux livres en deux ans : c'est un beau bilan, et je remercie les organisatrices du défi pour ça Mais j'ai aussi lu plein de livres que je n'avais pas envie de lire, pas lu plein de livres que j'avais envie de lire et dont la pile commence à atteindre une hauteur critique à côté de mon lit, et j'ai envie de passer un peu à autre chose. Et je ne me sens pas du tout capable de m'inscrire au défi pour ne pas le terminer. Bonne continuation à tous les habitués du défi, je me réinscrirai peut-être l'année suivante
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- NasopiBon génie
nicole 86 a écrit:
Je crois qu'une Néo l'a déjà lu pour le défi 2020, j'aimerais bien qu'elle ait le temps de nous dire comment elle a accueilli ce livre. Nasopi, si tu nous lis !
Oui, en effet, je l'ai fini juste aujourd'hui ! J'ai bien aimé dans ce livre le mélange du rêve et de la réalité, la retenue avec laquelle les choses sont dites et la grande sensibilité dont fait preuve le narrateur pour raconter sa renaissance. L'écriture devient pour lui le moyen d'aller au-delà du sentiment de trahison et d'abandon qu'il peut ressentir au début et d'effacer la frontière entre la vie et la mort en faisant vivre l'héritage laissé par ses parents.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- nicole 86Expert spécialisé
Merci Nasopi d'avoir répondu à mon souhait.
Edit : je me sens toute petite devant la façon dont tu as rédigé ta critique !
Edit : je me sens toute petite devant la façon dont tu as rédigé ta critique !
- JennyMédiateur
Sphinx : tes compte-rendus vont me manquer, mais j’ai un peu lâché le défi depuis septembre pour lire des livres qui me tentaient sans rentrer dans le défi.
- PointàlaligneExpert
Sphinx, je regretterai aussi tes posts !
Si jamais un examen de ta PAL permettait de la caser dans le défi...? :danska2:
Si jamais un examen de ta PAL permettait de la caser dans le défi...? :danska2:
- SphinxProphète
Vous êtes gentilles
Le problème c'est que si j'en mets un dans le défi je me connais, je ne vais pas réussir à m'empêcher d'en chercher 49 autres
Le problème c'est que si j'en mets un dans le défi je me connais, je ne vais pas réussir à m'empêcher d'en chercher 49 autres
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- AphrodissiaMonarque
@Sphinx, j'ai adoré Le Comte de Monte-Cristo. Je le relirais bien, si j'ai un petit temps. Cette année, je n'ai achevé aucun des Dumas que j'ai entrepris: ce n'est peut-être pas pour rien qu'ils ne sont pas tous célèbres.
Mon top 5 est sans imagination, je crois. Je n'ai pas compté les livres que je relis inlassablement mais seulement ceux que j'ai découverts cette année (et qui risquent d'entrer dans le club des livres que je relis inlassablement).
1. Marguerite Duras, Moderato cantabile (lu une première fois au lycée mais ça ne compte pas parce que je n'avais pas compris à l'époque).
2. Laurent Gaudé, La porte des Enfers
3. Jean Giono, Naissance de l'Odyssée
4. Marguerite Yourcenar, Denier du rêve
5. Mathias Enard, Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants.
Je ne remercie pas Laverdure de m'avoir fait découvrir les Agatha Raisin, romans policiers pour midinettes que je ne peux m'empêcher de lire. C'est bête mais j'adore.
Mon top 5 est sans imagination, je crois. Je n'ai pas compté les livres que je relis inlassablement mais seulement ceux que j'ai découverts cette année (et qui risquent d'entrer dans le club des livres que je relis inlassablement).
1. Marguerite Duras, Moderato cantabile (lu une première fois au lycée mais ça ne compte pas parce que je n'avais pas compris à l'époque).
2. Laurent Gaudé, La porte des Enfers
3. Jean Giono, Naissance de l'Odyssée
4. Marguerite Yourcenar, Denier du rêve
5. Mathias Enard, Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants.
Je ne remercie pas Laverdure de m'avoir fait découvrir les Agatha Raisin, romans policiers pour midinettes que je ne peux m'empêcher de lire. C'est bête mais j'adore.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- JennyMédiateur
Un top 10 (parce que 5, c'est vraiment trop peu)
Marguerite Yourcenar - Mémoires d'Hadrien
Patrick K. Dewdney, La peste et la vigne (tome 2 du Cycle de Syffe)
Julie Cohen - Les inséparables
Audur Ava Olafsdottir - L'embellie
Sorj Chalandon - Le quatrième mur
Ogawa Ito - La papeterie Tsubaki
Amos Oz, Une histoire d’amour et de ténèbres
Amy Hassinger - La crue
Kevin Powers - L'écho du temps
Maria Rosaria Valentini - Magnifica
Quelques déceptions : Eric Vuillard, La guerre des paysans / Virginia Woolf - Le quatuor à cordes.
Marguerite Yourcenar - Mémoires d'Hadrien
Patrick K. Dewdney, La peste et la vigne (tome 2 du Cycle de Syffe)
Julie Cohen - Les inséparables
Audur Ava Olafsdottir - L'embellie
Sorj Chalandon - Le quatrième mur
Ogawa Ito - La papeterie Tsubaki
Amos Oz, Une histoire d’amour et de ténèbres
Amy Hassinger - La crue
Kevin Powers - L'écho du temps
Maria Rosaria Valentini - Magnifica
Quelques déceptions : Eric Vuillard, La guerre des paysans / Virginia Woolf - Le quatuor à cordes.
- HermionyGuide spirituel
Top 5 (pas classé dans l'ordre) :
1. Laurent Gaudé, La Porte des Enfers
2. E.M.Remarque A l'Ouest, rien de nouveau (relecture, la première datant de 2001...)
3. M.Kallenthoft Automne
4. Harper Lee, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
5.J.Austen, Orgueil et Préjugés
1. Laurent Gaudé, La Porte des Enfers
2. E.M.Remarque A l'Ouest, rien de nouveau (relecture, la première datant de 2001...)
3. M.Kallenthoft Automne
4. Harper Lee, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
5.J.Austen, Orgueil et Préjugés
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- adumbrateNiveau 10
Hermiony a écrit:
5. E.Bronte, Orgueil et Préjugés
Je pense que c'est plutôt Jane Austen...
- HermionyGuide spirituel
adumbrate a écrit:Hermiony a écrit:
5. E.Bronte, Orgueil et Préjugés
Je pense que c'est plutôt Jane Austen...
Oups, merci, boulette corrigée ! Je pensais aux Hauts de Hurlevent...
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
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