- AmaliahEmpereur
Moi aussi, j'ai lu la nouvelle de Marcus Malte et j'ai frémi, je suis une toute petite nature à vrai dire. Je n'avais pas pensé à la classer dans "silence". Merci pour la suggestion.
Je lis moins en cette période et surtout moins pour le défi, je trouve difficile de se contraindre en période de confinement.
Edit : Je l'ai en fait rangée dans la catégorie "livre qui fait peur"!
Je lis moins en cette période et surtout moins pour le défi, je trouve difficile de se contraindre en période de confinement.
Edit : Je l'ai en fait rangée dans la catégorie "livre qui fait peur"!
- AsarteLilithEsprit sacré
Ah tiens, je n'y avais pas pensé !! De rien pour l'idée ! Je suis aux anges d'avoir donné envie de la lire à plein de monde !
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai bien aimé, tout en trouvant qu'on est trop sur le fil, ni dans le fantastique, ni dans le réaliste. Je vais la classer dans histoire de vacances si je la mets dans le défi! Mais effectivement l'ambiance est pesante.
- AdrenFidèle du forum
Pesante, mais pas inquiétante, je trouve. On veut savoir, comprendre, mais sans angoisse.
- AsarteLilithEsprit sacré
Cléopatra2 a écrit:J'ai bien aimé, tout en trouvant qu'on est trop sur le fil, ni dans le fantastique, ni dans le réaliste. Je vais la classer dans histoire de vacances si je la mets dans le défi! Mais effectivement l'ambiance est pesante.
C'est un peu le souci, mais c'est top ! Celle de Lovestar est très étrange, a peine ai-je eu le temps de le lancer que c'était fini !
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- AmaliahEmpereur
Ben ça dépend de la sensibilité de chacun, personnellement il y a une scène qui m'a horrifiée.
Vous vous douterez que je ne lis jamais de policiers.
- Spoiler:
- Celle où les garçons jettent des pierres au fond du trou dès qu'ils entendent les gémissements de la monitrice.
Vous vous douterez que je ne lis jamais de policiers.
- AsarteLilithEsprit sacré
Celle-ci est pas mal mais les questions du narrateur devant le pyjama....
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- Agrippina furiosaFidèle du forum
Jenny, merci pour la référence au site de Zulma !!! Moi aussi, j'aime beaucoup cette maison d'édition (et visiblement, le Monsieur qui commande les nouveaux bouquins à la médiathèque du coin aussi !). Et j'ai aussi tentée l'atelier d'écriture : j'ai fait le premier, j'ai adooooré !
Grâce à toi, je sais à quoi je vais pouvoir occuper une partie de mes vacances (quand elles auront ENFIN commencé) !
Et j'ai aussi téléchargé la nouvelle de Malte : vous m'avez intriguée ...
Et pour mes lectures du moment, ici, c'est fringale de classiques (Camus, Céline, Stendhal ...). Mais ne me demandez pas pourquoi !
Grâce à toi, je sais à quoi je vais pouvoir occuper une partie de mes vacances (quand elles auront ENFIN commencé) !
Et j'ai aussi téléchargé la nouvelle de Malte : vous m'avez intriguée ...
Et pour mes lectures du moment, ici, c'est fringale de classiques (Camus, Céline, Stendhal ...). Mais ne me demandez pas pourquoi !
- lulucastagnetteEmpereur
Je viens de lire la nouvelle. Ca ne donne pas envie de mettre ses enfants en colo .
- AsarteLilithEsprit sacré
Nan, en effet. Tu l'as trouvée comment ?
L'atelier est tentant. C'est sur un thème particulier ?
L'atelier est tentant. C'est sur un thème particulier ?
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- Cléopatra2Guide spirituel
Ah, c'est super sympa. Voici le texte que je viens de produire :
- atelier d'écriture:
- Cette étrange galaxie de morts planait sur elle comme autant d'ombres menaçantes. Pourtant, comme l'eau de source qui jaillit dans la prairie, son regard semblait clair et limpide. Ce souvenir traître, laissé dans l'ombre, d'un bonheur perdu, paraissait l'attendre. Dans un froissement d'ailes, il faisait naître dans son cœur une guerre de la mémoire qui l'effrayait. Un escalier traître, un pas qui se dérobe, comme lorsqu'on glisse dans l'herbe. Et voilà, les chiffres du cadran se figent, les escaliers disparaissent et on tombe. Tel un scarabée dans l'herbe, son esprit s'échappait, vagabond onirique. L'odeur de rose séchée, l'énigme du lilas, lui rappelaient sans cesse ce qu'elle avait perdu. J'étais le vagabond de son cœur, mais je n'osais jamais baisser le masque. Pourtant mon unique désir était de la rejoindre, de franchir ses frontières flottantes et incertaines.
- lulucastagnetteEmpereur
AsarteLilith a écrit:Nan, en effet. Tu l'as trouvée comment ?
A vrai dire, sans plus. Vous m'aviez trop vendu le truc...
- MalagaModérateur
Vous m'avez donné envie de lire la nouvelle "Le fils de l'étoile", je viens de la terminer. J'ai bien aimé cette histoire même si elle n'est pas surprenante, l'atmosphère est bien décrite et j'ai été prise par l'histoire. La scène dont parle Amaliah donne tout de même la chair de poule.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 46 : un livre dont l'action se situe en Australie, j'ai lu Meurtre en musique de Kerry Greenwood.
Il s'agit d'une enquête de Miss Fisher (pour ceux qui connaissent la série).
Un chef d’orchestre est retrouvé assassiné d’une manière pour le moins inhabituelle, une partition enfoncée dans la gorge. Pour résoudre ce meurtre, l’inspecteur Jack Robinson a absolument besoin des lumières de la charmante, précieuse et très futée Miss Fisher.
J'aime beaucoup la série et c'est la première enquête que je lis. Ca n'a pas un grand intérêt niveau suspense mais le personnage de Phryne Fisher est attachant.
Il s'agit d'une enquête de Miss Fisher (pour ceux qui connaissent la série).
Un chef d’orchestre est retrouvé assassiné d’une manière pour le moins inhabituelle, une partition enfoncée dans la gorge. Pour résoudre ce meurtre, l’inspecteur Jack Robinson a absolument besoin des lumières de la charmante, précieuse et très futée Miss Fisher.
J'aime beaucoup la série et c'est la première enquête que je lis. Ca n'a pas un grand intérêt niveau suspense mais le personnage de Phryne Fisher est attachant.
- AsarteLilithEsprit sacré
Mon nièce a lu Jane Eyre en folio junior. C'est bien ?
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- Agrippina furiosaFidèle du forum
AsarteLilith a écrit:Nan, en effet. Tu l'as trouvée comment ?
L'atelier est tentant. C'est sur un thème particulier ?
En fait, ce sont des jeux littéraires, par étapes ... franchement, c'est super sympa et ça vide la tête !
- AmaliahEmpereur
J'imagine que c'est une version tronquée mais pourquoi ce ne serait pas bien?
Je viens de finir Les Inconsolés de Minh Tran Truy que je classerais dans la catégorie "titre à la forme négative" si personne n'y voit d'objection. C'est un beau roman qui raconte un premier amour entre Lise et Louis, la première, fille d'immigrés qui parvient par ses capacités intellectuelles à s'élever dans la société quand le deuxième est un fils de. Le roman évoque leur histoire, les difficultés à passer d'un monde à l'autre, les séquelles laissées par une mère mal aimante et un père discret, taciturne et aux secrets longtemps dissimulés.
Il y a une alternance de voix d'un chapitre à l'autre : tantôt Lise est la narratrice à la première personne, tantôt la narration est à la 3e personne et le chapitre intitulé "L'autre". On découvrira à la fin du récit qui est cet "autre" et le récit bascule de manière presque inattendue dans le drame vers le dernier tiers, nous poussant à relire le très court premier chapitre énigmatique au début de l'histoire.
J'ai beaucoup aimé le récit de ce premier amour, l'évolution des sentiments de l'un et de l'autre et l'évolution de cette jeune fille mal aimée qui rencontre le grand amour mais je dois dire que j'ai été surprise par la fin à laquelle je ne m'attendais pas à vrai dire, le début me semblant ancré dans la vie "normale" et la fin basculant dans le drame sordide.
Du même auteur, il y a des années, si quelqu'un s'en souvient, nous avions fait un club lecture mensuel sur Neo et quelqu'un avait proposé La Double Vie d'Anna Song du même auteur que j'avais aimé sans plus. Ce roman me semble beaucoup plus abouti.
Je viens de finir Les Inconsolés de Minh Tran Truy que je classerais dans la catégorie "titre à la forme négative" si personne n'y voit d'objection. C'est un beau roman qui raconte un premier amour entre Lise et Louis, la première, fille d'immigrés qui parvient par ses capacités intellectuelles à s'élever dans la société quand le deuxième est un fils de. Le roman évoque leur histoire, les difficultés à passer d'un monde à l'autre, les séquelles laissées par une mère mal aimante et un père discret, taciturne et aux secrets longtemps dissimulés.
Il y a une alternance de voix d'un chapitre à l'autre : tantôt Lise est la narratrice à la première personne, tantôt la narration est à la 3e personne et le chapitre intitulé "L'autre". On découvrira à la fin du récit qui est cet "autre" et le récit bascule de manière presque inattendue dans le drame vers le dernier tiers, nous poussant à relire le très court premier chapitre énigmatique au début de l'histoire.
J'ai beaucoup aimé le récit de ce premier amour, l'évolution des sentiments de l'un et de l'autre et l'évolution de cette jeune fille mal aimée qui rencontre le grand amour mais je dois dire que j'ai été surprise par la fin à laquelle je ne m'attendais pas à vrai dire, le début me semblant ancré dans la vie "normale" et la fin basculant dans le drame sordide.
Du même auteur, il y a des années, si quelqu'un s'en souvient, nous avions fait un club lecture mensuel sur Neo et quelqu'un avait proposé La Double Vie d'Anna Song du même auteur que j'avais aimé sans plus. Ce roman me semble beaucoup plus abouti.
- *Ombre*Grand sage
AsarteLilith a écrit:Mon nièce a lu Jane Eyre en folio junior. C'est bien ?
Bien sûr que c'est bien. Il faut en finir avec le puritanisme de certains vis-à-vis des oeuvres.
Jane Eyre, je l'ai reçu en CM1 ou CM2, offert par l'école dans la collection Bibliothèque verte. Je l'ai lu avec grand plaisir et il ne fait nul doute que cela a contribué à mon goût pour la littérature. C'est bien plus tard, à la fac, que j'ai découvert que ce roman était bien plus épais en réalité, et que j'avais lu une version allégée destinée à la jeunesse. Et alors ? Je me suis laissée emporter par cette histoire, cette atmosphère, ces personnages fascinants. C'est tout le mal que je souhaite à ta nièce.
Peut-être cette découverte lui donnera-t-elle un jour envie de lire l'oeuvre intégrale. Et même si ce n'est pas le cas, elle aura eu l'opportunité de cette rencontre dans une version adaptée à son âge.
Enfin, mon discours serait sans doute à nuancer. J'ai lu des versions adaptées de Tom Sawyer qui étaient de véritables mutilations. Il y a sans doute des choix à faire dans les adaptations qui ne sont pas toutes de qualité égale, et en l'occurrence, je ne sais pas ce que vaut celle dont tu parles. Mais je ne suis pas par principe opposée à ces adaptations.
- AsarteLilithEsprit sacré
Je suis de ton avis Ombre. Je pense qu'effectivement c'est adapté et elle semble avoir adoré.
Je demandais pour une éventuelle lecture...perso j'ai adoré Jane Austen , découvert en hk.
Je demandais pour une éventuelle lecture...perso j'ai adoré Jane Austen , découvert en hk.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- lulucastagnetteEmpereur
J'aime bien en général les abrégés Folio junior. Je les utilise régulièrement avec mes 6e.
Jane Eyre, quel fantastique souvenir de lecture !
Jane Eyre, quel fantastique souvenir de lecture !
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour le roman qui se passe en Australie j'ai lu Petits secrets et gros mensonges de Liane Moriarty. C'est un roman à l'origine de la série Big Little Lies, que je n'ai pas vue.
Pas mal, mais ça pourrait être largement coupé, il y a des "intrigues" secondaires qui ne servent à rien et ne sont pas forcément bien menées non plus.
Les personnages sont attachants mais assez caricaturaux.
C'est l'histoire d'un drame qui s'est produit lors d'une soirée de parents d'élèves dans une école maternelle. On apprend au début qu'il y a eu un décès, mais on ne sait pas qui est mort. Il faut deviner (bon le choix est vite restreint) qui est mort et qui est le coupable (s'il s'agit bien d'un meurtre).
Les thèmes abordés sont multiples : la monoparentalité, le divorce et la gestion de l'ex et de la garde alternée, l'adolescence vue du point de vue parental, la vie de couple et d'autres (je n'en dis pas plus pour ne pas divulgâcher).
Le ton est humoristique la plupart du temps, c'est agréable à lire. J'avais lu aussi Le secret du mari du même auteur, et dans l'ensemble, même si c'est agréable, on en ressort un peu se disant "tout ça pour ça".
Dans le même ordre d'idée, j'ai lu Sauve-moi de Guillaume Musso qui traînait dans ma bibliothèque (j'avais dû prendre ça dans une ruche à lire un jour où je devais attendre et où je n'avais pas de bouquin). C'est surnaturel, et très bof. Très caricatural, l'histoire n'a aucun intérêt. Si je le compte dans le défi je le mettrai dans histoire d'amour.
Pas mal, mais ça pourrait être largement coupé, il y a des "intrigues" secondaires qui ne servent à rien et ne sont pas forcément bien menées non plus.
Les personnages sont attachants mais assez caricaturaux.
C'est l'histoire d'un drame qui s'est produit lors d'une soirée de parents d'élèves dans une école maternelle. On apprend au début qu'il y a eu un décès, mais on ne sait pas qui est mort. Il faut deviner (bon le choix est vite restreint) qui est mort et qui est le coupable (s'il s'agit bien d'un meurtre).
Les thèmes abordés sont multiples : la monoparentalité, le divorce et la gestion de l'ex et de la garde alternée, l'adolescence vue du point de vue parental, la vie de couple et d'autres (je n'en dis pas plus pour ne pas divulgâcher).
Le ton est humoristique la plupart du temps, c'est agréable à lire. J'avais lu aussi Le secret du mari du même auteur, et dans l'ensemble, même si c'est agréable, on en ressort un peu se disant "tout ça pour ça".
Dans le même ordre d'idée, j'ai lu Sauve-moi de Guillaume Musso qui traînait dans ma bibliothèque (j'avais dû prendre ça dans une ruche à lire un jour où je devais attendre et où je n'avais pas de bouquin). C'est surnaturel, et très bof. Très caricatural, l'histoire n'a aucun intérêt. Si je le compte dans le défi je le mettrai dans histoire d'amour.
- RyuzakiNiveau 9
Défi 17, Un livre d'un auteur iranien : Le cantique des oiseaux, Farîd od-dîn 'Attâr
Poème d'un mystique persan, Le cantique des oiseaux raconte l'envol de milliers d'oiseaux, guidés par la huppe, en quête de la Simorgh, sorte d'avatar de Dieu. Il est constitué de dialogues entre les oiseaux et la huppe, qui leur prodigue des conseils à l'aide de paraboles. L'idéal exprimé par le poème est celui de l'anéantissement complet de l'être en Dieu, dans une forme d'extase mystique qui passe par la renonciation à tous les biens matériels, mais aussi à l'ego.
Le livre fait partie des classiques de la littérature du monde arabe. Il faut des notes pour éclaircir toutes les allusions culturelles et certaines paraboles sont un peu obscures, mais ce fut une très belle découverte et je crois que c'est un livre qu'il faut avoir lu. Ça reste très beau, même traduit en français.
Verdict : à lire
Attâr a écrit:Si les cieux et les astres s'écroulaient tous ensemble
Ce ne serait pas plus qu'une feuille qui tombe
Si tout s'annihilait, du poisson à la lune
Ce ne serait rien d'autre qu'une pauvre fourmi
Impuissant et boiteuse, tombée dans un puits
Si d'un coup les deux mondes venaient à disparaître
Ce serait un caillou enlevé à la terre
Si humains et démons s'évaporaient soudain
Ce serait une goutte retirée à la pluie
Si tous les corps vivants redevenaient poussière
Ce serait comme un poil en moins dans un pelage
Le tout et la partie seraient anéantis
Que ce serait une paille envolée de la Terre
Si les neuf cieux ensemble se perdaient en chemin
Ce serait une goutte perdue dans les huit mers.
Poème d'un mystique persan, Le cantique des oiseaux raconte l'envol de milliers d'oiseaux, guidés par la huppe, en quête de la Simorgh, sorte d'avatar de Dieu. Il est constitué de dialogues entre les oiseaux et la huppe, qui leur prodigue des conseils à l'aide de paraboles. L'idéal exprimé par le poème est celui de l'anéantissement complet de l'être en Dieu, dans une forme d'extase mystique qui passe par la renonciation à tous les biens matériels, mais aussi à l'ego.
Le livre fait partie des classiques de la littérature du monde arabe. Il faut des notes pour éclaircir toutes les allusions culturelles et certaines paraboles sont un peu obscures, mais ce fut une très belle découverte et je crois que c'est un livre qu'il faut avoir lu. Ça reste très beau, même traduit en français.
Verdict : à lire
- lulucastagnetteEmpereur
Cléopatra, j'ai bien aimé la première saison de Big little lies (je n'ai pas lu le livre).
Pour le défi "un livre qui fait peur", j'ai choisi au hasard un Stephen King (je n'en avais jamais lu) et manque de pot, je suis tombée sur un de ses romans qui ne fait absolument pas peur ! Mais ce n'est pas perdu pour le défi, car il rentre parfaitement dans le défi 20 : un livre qui parle d'écriture(s).
Il s'agit du Corps (qui a été adapté au cinéma sous le titre Stand by me).
Eté 1962, quatre adolescents un peu fous s'élancent le long de la voie ferrée, à la recherche d'aventure, de frisson... de danger ? Un jeune garçon de leur âge est porté disparu depuis plusieurs jours et ils ont entendu dire que son corps se trouvait au bord du chemin de fer. Ils décident donc d'aller camper et de partir à l'aventure pour voir "leur premier cadavre".
Le narrateur est un futur écrivain, et plusieurs chapitres sont consacrés à sa vocation, à son statut d'écrivain adulte, mais aussi à la manière dont il construit ses personnages.
Pour le défi "un livre qui fait peur", j'ai choisi au hasard un Stephen King (je n'en avais jamais lu) et manque de pot, je suis tombée sur un de ses romans qui ne fait absolument pas peur ! Mais ce n'est pas perdu pour le défi, car il rentre parfaitement dans le défi 20 : un livre qui parle d'écriture(s).
Il s'agit du Corps (qui a été adapté au cinéma sous le titre Stand by me).
Eté 1962, quatre adolescents un peu fous s'élancent le long de la voie ferrée, à la recherche d'aventure, de frisson... de danger ? Un jeune garçon de leur âge est porté disparu depuis plusieurs jours et ils ont entendu dire que son corps se trouvait au bord du chemin de fer. Ils décident donc d'aller camper et de partir à l'aventure pour voir "leur premier cadavre".
Le narrateur est un futur écrivain, et plusieurs chapitres sont consacrés à sa vocation, à son statut d'écrivain adulte, mais aussi à la manière dont il construit ses personnages.
- AsarteLilithEsprit sacré
Défi '' un livre avec des photos'' : Découvrir Toutankhamon, de Zahi Hawass, éditions du Rocher.
Très très belles photos. L'ouvrage relate l'histoire de la découverte du Roi d'Or, mais aussi le contexte de l'époque ( du roi et de Carter), explique les objets trouvés dans la tombe, la momie et les dernières découvertes scientifiques et chantiers menés par l'auteur. Les chantiers annexes et le catalogue des photos sont un peu fastidieux, j'ai dû fragmenter ma lecture. Je suis fan de l'Egypte antique, mais j'ai beaucoup appris sur l'iconographie.
Très bon coffre table book en somme, et un ouvrage plutôt sympathique.
Très très belles photos. L'ouvrage relate l'histoire de la découverte du Roi d'Or, mais aussi le contexte de l'époque ( du roi et de Carter), explique les objets trouvés dans la tombe, la momie et les dernières découvertes scientifiques et chantiers menés par l'auteur. Les chantiers annexes et le catalogue des photos sont un peu fastidieux, j'ai dû fragmenter ma lecture. Je suis fan de l'Egypte antique, mais j'ai beaucoup appris sur l'iconographie.
Très bon coffre table book en somme, et un ouvrage plutôt sympathique.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- *Ombre*Grand sage
Pour le défi "Livre dont le titre ne contient aucun E", terminé Salammbô de Flaubert.
Rarement un livre aura provoqué en moi des sentiments aussi contradictoires.
Le roman raconte la guerre qui oppose Carthage aux mercenaires qui ont combattu pour elle lors de la première guerre punique mais qui, n'ayant pas reçu la solde promise, se retournent contre la cité ; à cette guerre Salammbô, la trop belle fille d'Hamilcar et servante de la déesse Tanit, se trouve mêlée malgré elle.
Flaubert reconstitue cette civilisation antique avec une minutie que j'ai trouvée insupportable. J'ai eu l'impression de devoir lire in extenso le catalogue de quelque exposition universelle, cartel après cartel. Tout est décrit dans les moindres détails, les tenues des citoyens, des prêtres, des notables, les habitats, les jardins, essence après essence, les temples, une salle après l'autre. On a même droit à un inventaire complet des greniers d'Hamilcar. Dieu sait que je ne suis pas réfractaire aux descriptions : celles de Balzac, qui posent une atmosphère, annoncent un caractère, font même mes délices. Mais là, c'est trop. On arrive à la moitié du livre avec l'impression que le récit hoquette sans parvenir à avancer. Je m'enlisais dans Carthage avec une seule pensée en tête : Delenda est.
Et puis, soudain, tout s'emballe. La guerre éclate dans toute sa violence. Le style se fait épique. Voici par exemple un passage que n'eût sans doute pas renié Homère :
La guerre fait rage et déploie son cortège d'horreurs. Les grands chefs rivalisent de stratégie pour déjouer les tactiques adverses. Les récits de batailles sont haletants et sidérants comme les meilleurs épisodes de Game of Thrones (comparer Flaubert à George Martin, il fallait oser : voilà, c'est fait). Le lecteur est happé par des scènes terribles et glaçantes. Ces pages sont formidables, dans tous les sens du terme, et ce récit qui promettait d'être ennuyeux au possible me laissera sans doute une impression marquante.
Bilan : Je suis contente de m'être accrochée, et je dirais que c'est à lire, en sautant des pages, mais que l'ensemble en vaut largement la peine.
Rarement un livre aura provoqué en moi des sentiments aussi contradictoires.
Le roman raconte la guerre qui oppose Carthage aux mercenaires qui ont combattu pour elle lors de la première guerre punique mais qui, n'ayant pas reçu la solde promise, se retournent contre la cité ; à cette guerre Salammbô, la trop belle fille d'Hamilcar et servante de la déesse Tanit, se trouve mêlée malgré elle.
Flaubert reconstitue cette civilisation antique avec une minutie que j'ai trouvée insupportable. J'ai eu l'impression de devoir lire in extenso le catalogue de quelque exposition universelle, cartel après cartel. Tout est décrit dans les moindres détails, les tenues des citoyens, des prêtres, des notables, les habitats, les jardins, essence après essence, les temples, une salle après l'autre. On a même droit à un inventaire complet des greniers d'Hamilcar. Dieu sait que je ne suis pas réfractaire aux descriptions : celles de Balzac, qui posent une atmosphère, annoncent un caractère, font même mes délices. Mais là, c'est trop. On arrive à la moitié du livre avec l'impression que le récit hoquette sans parvenir à avancer. Je m'enlisais dans Carthage avec une seule pensée en tête : Delenda est.
Et puis, soudain, tout s'emballe. La guerre éclate dans toute sa violence. Le style se fait épique. Voici par exemple un passage que n'eût sans doute pas renié Homère :
Mâtho était rentré dans sa tente, et, jetant sa cuirasse, avait pris sa peau de lion, plus commode pour la bataille. Le mufle s’adaptait sur la tête en bordant le visage d’un cercle de crocs ; les deux pattes antérieures se croisaient sur la poitrine, et celles de derrière avançaient leurs ongles jusqu’au bas de ses genoux.
Il avait gardé son fort ceinturon, où luisait une hache à double tranchant, et avec sa grande épée dans les mains s’était précipité par la brèche, impétueusement. Comme un émondeur qui coupe des branches de saule, et qui tâche d’en abattre le plus possible afin de gagner plus d’argent, il marchait en fauchant autour de lui les Carthaginois. Ceux qui tentaient de le saisir par les flancs, il les renversait à coups de pommeau ; quand ils l’attaquaient en face, il les perçait ; s’ils fuyaient, il les fendait. Deux hommes à la fois sautèrent sur son dos ; il recula d’un bond contre une porte et les écrasa. Son épée s’abaissait, se relevait. Elle éclata sur l’angle d’un mur. Alors il prit sa lourde hache, et par-devant, par-derrière, il éventrait les Carthaginois comme un troupeau de brebis. Ils s’écartaient de plus en plus, et il arriva tout seul devant la seconde enceinte, au bas de l’Acropole.
La guerre fait rage et déploie son cortège d'horreurs. Les grands chefs rivalisent de stratégie pour déjouer les tactiques adverses. Les récits de batailles sont haletants et sidérants comme les meilleurs épisodes de Game of Thrones (comparer Flaubert à George Martin, il fallait oser : voilà, c'est fait). Le lecteur est happé par des scènes terribles et glaçantes. Ces pages sont formidables, dans tous les sens du terme, et ce récit qui promettait d'être ennuyeux au possible me laissera sans doute une impression marquante.
Bilan : Je suis contente de m'être accrochée, et je dirais que c'est à lire, en sautant des pages, mais que l'ensemble en vaut largement la peine.
- Spoiler:
- édit : Toute plaisanterie à part, je me suis réellement demandé si Martin ne s'était pas inspiré, pour certains récits, de Salammbô : certains revirements lors de batailles décisives, ou le châtiment infligé à un personnage, chargé de traverser la cité nu sous les huées de la foule, y font sérieusement penser.
- AsarteLilithEsprit sacré
J'y pensais justement pour ce défi ! J'en ai récupéré un dans une succession. Tu me donnes envie !
Le pire dans ce défi, c'est cela: ou n'avoir aucune idée, ou en avoir 3-4 pour un item !!
Le pire dans ce défi, c'est cela: ou n'avoir aucune idée, ou en avoir 3-4 pour un item !!
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