- OudemiaBon génie
Merci, c'est bien cela ; quel détective !
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 30, "Silence", mais aussi le 27 (un livre dans lequel se produit une métamorphose), j'ai lu Mes mots sont les fleurs de ton silence d’Antoine Paje (2017).
Je ne connaissais pas Antoine Paje, apparemment c’est un auteur assez couru, en tout cas ses livres sortent régulièrement de la médiathèque, il a fallu que j’attende pour y avoir accès.
Je me doutais au résumé que ce serait un livre plein de bons sentiments, et ça l’est. Arnaud se retrouve dans le coma après un accident de voiture ; son absence totale de réaction physique fait croire qu’il est coupé du monde alors qu’en fait il est conscient, entendant tout ce que disent les personnes qui viennent lui rendre visite (sa femme, ses enfants de 19 et 20 ans, sa mère, son collègue, sa secrétaire), ce qui va lui faire découvrir des choses plutôt déplaisantes (ce que l’on pense vraiment de lui, ce qu’on lui a caché…) qui vont l’amener à désirer changer sa façon d’être s’il se réveille un jour. Il faut dire qu’Arnaud, au départ, est un gros c… : égocentrique, sûr de lui, méprisant, trompant sa femme régulièrement et partageant ses maîtresses avec son associé… Mais le coma, c’est miraculeux pour changer les gens (sa femme aussi va se transformer : elle qui était effacée va reprendre en main les rênes de sa vie).
Bon, ça se lit, je dirais que c’est une lecture pour se reposer le cerveau en vacances, un livre « feel good » mais où (comme souvent dans les feel good il me semble) tout est excessif et l’évolution des personnages invraisemblable.
Je ne connaissais pas Antoine Paje, apparemment c’est un auteur assez couru, en tout cas ses livres sortent régulièrement de la médiathèque, il a fallu que j’attende pour y avoir accès.
Je me doutais au résumé que ce serait un livre plein de bons sentiments, et ça l’est. Arnaud se retrouve dans le coma après un accident de voiture ; son absence totale de réaction physique fait croire qu’il est coupé du monde alors qu’en fait il est conscient, entendant tout ce que disent les personnes qui viennent lui rendre visite (sa femme, ses enfants de 19 et 20 ans, sa mère, son collègue, sa secrétaire), ce qui va lui faire découvrir des choses plutôt déplaisantes (ce que l’on pense vraiment de lui, ce qu’on lui a caché…) qui vont l’amener à désirer changer sa façon d’être s’il se réveille un jour. Il faut dire qu’Arnaud, au départ, est un gros c… : égocentrique, sûr de lui, méprisant, trompant sa femme régulièrement et partageant ses maîtresses avec son associé… Mais le coma, c’est miraculeux pour changer les gens (sa femme aussi va se transformer : elle qui était effacée va reprendre en main les rênes de sa vie).
Bon, ça se lit, je dirais que c’est une lecture pour se reposer le cerveau en vacances, un livre « feel good » mais où (comme souvent dans les feel good il me semble) tout est excessif et l’évolution des personnages invraisemblable.
- *Ombre*Grand sage
J'avance dans la sage d'Harry Potter avec le volume 3, Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, que je place dans l'item Pardonner (ou pas).
Les fans, avez-vous trouvé comme moi ce volume un peu plus faible que les précédents ? J'ai trouvé l'intrigue moins bien ficelée, avec beaucoup de remplissage (je commence à me lasser des matchs de Quidditch à l'issue prévisible), et le caractère caricatural des personnages commence à me peser. (Les Malefoy sont vraiment vraiment méchants et bêtes et ridicules, Queudver a une face de rat en vrai, etc.)
J'espère que les volumes suivants gagneront à nouveau en qualité, notamment avec un peu plus de nuance dans les personnages.
Les fans, avez-vous trouvé comme moi ce volume un peu plus faible que les précédents ? J'ai trouvé l'intrigue moins bien ficelée, avec beaucoup de remplissage (je commence à me lasser des matchs de Quidditch à l'issue prévisible), et le caractère caricatural des personnages commence à me peser. (Les Malefoy sont vraiment vraiment méchants et bêtes et ridicules, Queudver a une face de rat en vrai, etc.)
J'espère que les volumes suivants gagneront à nouveau en qualité, notamment avec un peu plus de nuance dans les personnages.
- Volo'Neoprof expérimenté
*Ombre* effectivement le 3 est assez simpliste mais je dirais que jusqu’au 3, l’écriture est vraiment tournée sur les adolescents voire les enfants (le 4 peut entrer en partie sur cette idée). Par contre à partir du 4-5, l’écriture est plus complexe, je trouve, les pages se densifient et l’intrigue commence vraiment à évoluer. Selon moi, jusqu’au 3 on se trouve face à une intrigue fermée par livre là où, à partir du 4, on commence à entrer dans une intrigue plus étirée et englobant plusieurs livres.
Après, je te préviens que dans le 4 niveau personnages clichés (ou type), tu vas t’y retrouver dans la description des différentes écoles. Par contre, dès le 4 la psychologie des personnages évoluent (je pense notamment à Hermione ou Hagrid) et cela continue au fil des tomes. L’écriture se renforce et est plus orientée vers un public jeune adulte, selon moi.
Après, je te préviens que dans le 4 niveau personnages clichés (ou type), tu vas t’y retrouver dans la description des différentes écoles. Par contre, dès le 4 la psychologie des personnages évoluent (je pense notamment à Hermione ou Hagrid) et cela continue au fil des tomes. L’écriture se renforce et est plus orientée vers un public jeune adulte, selon moi.
- lulucastagnetteEmpereur
Le 4 est mon préféré car j'aime l'idée des différentes écoles et du tournoi.
Mon intérêt a diminué au fil des tomes, je dois dire. J'en avais franchement marre à la fin.
Mon intérêt a diminué au fil des tomes, je dois dire. J'en avais franchement marre à la fin.
- *Ombre*Grand sage
Merci, les filles. Je vais persévérer, alors - en me laissant le droit d'arrêter si, à un moment, comme toi, Lulu, j'en ai marre.
- selampruNiveau 6
J'ai lu Dans la forêt de Jean Hegland, dont Tremere et Pointalaligne parlent très bien, page 15. J'ai plutôt apprécié l'histoire de ces deux sœurs isolées dans un monde sans électricité et qui apprennent à ne compter que sur elles-mêmes. En effet, une scène est très dispensable et je trouve la fin décevante. Toutefois j'ai trouvé la description des ambivalences des liens familiaux plutôt convaincante. Je classe cette lecture dans le défi "roman dont les héroïnes sont soeurs".
- lulucastagnetteEmpereur
selampru a écrit:J'ai lu Dans la forêt de Jean Hegland, dont Tremere et Pointalaligne parlent très bien, page 15. J'ai plutôt apprécié l'histoire de ces deux sœurs isolées dans un monde sans électricité et qui apprennent à ne compter que sur elles-mêmes. En effet, une scène est très dispensable et je trouve la fin décevante. Toutefois j'ai trouvé la description des ambivalences des liens familiaux plutôt convaincante. Je classe cette lecture dans le défi "roman dont les héroïnes sont soeurs".
Je l'ai lu à sa sortie, il y a quelques années, et je ne me souviens absolument pas de la fin !
Ca m'arrive souvent, d'ailleurs. Pas vous ?
- selampruNiveau 6
S'il n'y avait que la fin... J'oublie une grande partie des livres lus, c'est mon drame.
- *Ombre*Grand sage
Oui, ça m'arrive aussi régulièrement.
Avantage : je peux prendre un livre dans ma bibliothèque, me dire, Tiens, ça, j'ai pas encore lu, je vais découvrir, et me rendre compte aux 3/4 qu'en fait, si, je l'ai déjà lu... On va dire que c'est économique.
Avantage : je peux prendre un livre dans ma bibliothèque, me dire, Tiens, ça, j'ai pas encore lu, je vais découvrir, et me rendre compte aux 3/4 qu'en fait, si, je l'ai déjà lu... On va dire que c'est économique.
- adumbrateNiveau 10
*Ombre* a écrit:J'avance dans la sage d'Harry Potter avec le volume 3, Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, que je place dans l'item Pardonner (ou pas).
Les fans, avez-vous trouvé comme moi ce volume un peu plus faible que les précédents ? J'ai trouvé l'intrigue moins bien ficelée, avec beaucoup de remplissage (je commence à me lasser des matchs de Quidditch à l'issue prévisible), et le caractère caricatural des personnages commence à me peser. (Les Malefoy sont vraiment vraiment méchants et bêtes et ridicules, Queudver a une face de rat en vrai, etc.)
J'espère que les volumes suivants gagneront à nouveau en qualité, notamment avec un peu plus de nuance dans les personnages.
C'est amusant de lire ça, parce que je trouve à l'inverse que le trois est très bien construit : le moment où on découvre la vérité sur la rat de Ron, en particulier, et la façon dont cela éclaire les quelques indices présents dans les volumes précédents, m'avait vraiment plu. Et puis rien que pour la "marauder map" (désolée, j'ai lu ça en anglais, je ne connais pas le nom français), ça vaut le coup.
Le Quidditch est beaucoup moins présent dans les tomes suivants ; par contre, le côté manichéen reste, et les tentatives de nuances ne sont pas forcément réussies (la façon dont on est sans cesse amené à réenvisager la loyauté de Snape d'un tome à l'autre, en particulier, est assez lassante, je trouve).
Enfin, personnellement, je suis très fan d'Harry Potter, malgré les défauts (le côté club des cinq des premiers volumes ne me dérange pas). Les derniers sont moins bons, à mon avis (le six et le sept, sur lesquels je m'étais jetée à leur sortie, m'avaient tous deux quelque peu déçue).
- adumbrateNiveau 10
J'essaie de m'y remettre un peu, après des lectures ne rentrant pas dans les cases, avec deux incontournables :
28. Femmes fortes. Mémoires d'une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir
J'ai aimé, particulièrement ce qui concernait sa jeunesse et non plus son enfance (et j'attendais avec impatience le moment où Sartre allait faire son apparition).
29. Pardonner (ou pas). La Vie de Marianne, Marivaux
Je m'autorise à le mettre là pour les scènes de pardon qui se répètent plusieurs fois (Mariane avec Monsieur de Climal, Trévire avec sa mère...).
J'ai mis un peu de temps à être embarquée (il faut dire que j'avais la tête ailleurs), mais une fois plongée dans l'histoire, c'est un délice.
28. Femmes fortes. Mémoires d'une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir
J'ai aimé, particulièrement ce qui concernait sa jeunesse et non plus son enfance (et j'attendais avec impatience le moment où Sartre allait faire son apparition).
29. Pardonner (ou pas). La Vie de Marianne, Marivaux
Je m'autorise à le mettre là pour les scènes de pardon qui se répètent plusieurs fois (Mariane avec Monsieur de Climal, Trévire avec sa mère...).
J'ai mis un peu de temps à être embarquée (il faut dire que j'avais la tête ailleurs), mais une fois plongée dans l'histoire, c'est un délice.
- lulucastagnetteEmpereur
adumbrate a écrit:*Ombre* a écrit:J'avance dans la sage d'Harry Potter avec le volume 3, Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, que je place dans l'item Pardonner (ou pas).
Les fans, avez-vous trouvé comme moi ce volume un peu plus faible que les précédents ? J'ai trouvé l'intrigue moins bien ficelée, avec beaucoup de remplissage (je commence à me lasser des matchs de Quidditch à l'issue prévisible), et le caractère caricatural des personnages commence à me peser. (Les Malefoy sont vraiment vraiment méchants et bêtes et ridicules, Queudver a une face de rat en vrai, etc.)
J'espère que les volumes suivants gagneront à nouveau en qualité, notamment avec un peu plus de nuance dans les personnages.
C'est amusant de lire ça, parce que je trouve à l'inverse que le trois est très bien construit : le moment où on découvre la vérité sur la rat de Ron, en particulier, et la façon dont cela éclaire les quelques indices présents dans les volumes précédents, m'avait vraiment plu. Et puis rien que pour la "marauder map" (désolée, j'ai lu ça en anglais, je ne connais pas le nom français), ça vaut le coup.
Le Quidditch est beaucoup moins présent dans les tomes suivants ; par contre, le côté manichéen reste, et les tentatives de nuances ne sont pas forcément réussies (la façon dont on est sans cesse amené à réenvisager la loyauté de Snape d'un tome à l'autre, en particulier, est assez lassante, je trouve).
Enfin, personnellement, je suis très fan d'Harry Potter, malgré les défauts (le côté club des cinq des premiers volumes ne me dérange pas). Les derniers sont moins bons, à mon avis (le six et le sept, sur lesquels je m'étais jetée à leur sortie, m'avaient tous deux quelque peu déçue).
Alors, tiens-toi bien... c'est la carte du maraudeur en français ! :lol:
Totalement d'acc avec toi. Jusqu'au 5 c'était bien. Le côté manichéen ne m'a pas dérangé du tout, en revanche.
- adumbrateNiveau 10
lulucastagnette a écrit:adumbrate a écrit:*Ombre* a écrit:J'avance dans la sage d'Harry Potter avec le volume 3, Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, que je place dans l'item Pardonner (ou pas).
Les fans, avez-vous trouvé comme moi ce volume un peu plus faible que les précédents ? J'ai trouvé l'intrigue moins bien ficelée, avec beaucoup de remplissage (je commence à me lasser des matchs de Quidditch à l'issue prévisible), et le caractère caricatural des personnages commence à me peser. (Les Malefoy sont vraiment vraiment méchants et bêtes et ridicules, Queudver a une face de rat en vrai, etc.)
J'espère que les volumes suivants gagneront à nouveau en qualité, notamment avec un peu plus de nuance dans les personnages.
C'est amusant de lire ça, parce que je trouve à l'inverse que le trois est très bien construit : le moment où on découvre la vérité sur la rat de Ron, en particulier, et la façon dont cela éclaire les quelques indices présents dans les volumes précédents, m'avait vraiment plu. Et puis rien que pour la "marauder map" (désolée, j'ai lu ça en anglais, je ne connais pas le nom français), ça vaut le coup.
Le Quidditch est beaucoup moins présent dans les tomes suivants ; par contre, le côté manichéen reste, et les tentatives de nuances ne sont pas forcément réussies (la façon dont on est sans cesse amené à réenvisager la loyauté de Snape d'un tome à l'autre, en particulier, est assez lassante, je trouve).
Enfin, personnellement, je suis très fan d'Harry Potter, malgré les défauts (le côté club des cinq des premiers volumes ne me dérange pas). Les derniers sont moins bons, à mon avis (le six et le sept, sur lesquels je m'étais jetée à leur sortie, m'avaient tous deux quelque peu déçue).
Alors, tiens-toi bien... c'est la carte du maraudeur en français ! :lol:
Totalement d'acc avec toi. Jusqu'au 5 c'était bien. Le côté manichéen ne m'a pas dérangé du tout, en revanche.
Je crois que je n'ai pas été claire. Moi non plus, le côté manichéen ne m'a pas dérangé (il est inévitable d'ailleurs, au moins sur les deux premiers livres, au vu de la tranche d'âge qui est visée). C'est justement quand elle essaie de donner ses nuances à ses personnages que je trouve ça moins convaincant.
- lulucastagnetteEmpereur
C'est moi qui n'ai pas été claire, je rebondissais sur la remarque d'Ombre. J'avais bien compris que le manichéisme des personnages ne te dérangeait pas.
- Volo'Neoprof expérimenté
De retour après une grande pause littéraire.
6. Un livre dont le titre est à la forme négative - Alex Berg, Zone de non-droit
C'est un roman policier/polar de la collection Babel noir. J'ai trouvé le livre dans la bibliothèque par hasard et je suppose que c'est un cadeau. Ce n'est pas du tout le type de lecture que je lis habituellement. Bref. Mélanie est une avocate à Hambourg qui, au moment de prendre son avion pour Londres pour affaire, se fait arrêter aux contrôles et est suspectée de terrorisme. Si j'ai peu été impressionné par le style, mais on me dit que ce n'est pas cela le plus important, l'intrigue en elle-même est intéressante. Dans une période où le terrorisme est un élément de notre quotidien dans la presse (bon le coronavirus, m'enfin...), il est intéressant de voir la possible privation des libertés dans un état de droit. Cela a beaucoup fait écho à la question de la dénaturalisation. Apparemment c'est une trilogie. Je ne recommande pas forcément ne sachant pas où se situe cet ouvrage dans ce type de littérature.
19. Un livre écrit par une femme du Maghreb - Azza Filali, Ouatann
Un roman que j'ai énormément apprécié parce que c'est typiquement, selon moi, une écriture du vide. Il ne se passe rien. L'intrigue est lente et c'est ce qui permet à l'auteure de brosser un tableau de la Tunisie avant la révolution de 2011. À travers le regard de Michkat, à la première personne, personnage féminin, Filali montre combien la société tunisienne est corrompue et que les personnes qui essaient de s'en sortir sont aussi obligés d'entrer dans le cercle de la corruption. L'auteure alterne les chapitres entre première personne et troisième personne avec de nombreux personnages masculins qui gravitent autour de celle-ci. Je recommande la lecture mais attention à ceux qui ont besoin de mouvement, ce n'est pas le livre pour.
28. Femmes fortes - Mona Chollet, Sorcières : La puissance invaincue des femmes
Quand j'ai vu lulucastegnette en faire le bilan, je me suis dit qu'il était temps de le sortir de la PAL. Je rejoins le point de vue de lulu sur l'idée que le livre se lit très bien, très vite et que la lecture est vraiment agréable. Mona Chollet use et abuse de piquant pour créer son texte et dérouler sa pensée. C'est un bon ouvrage de vulgarisation et ce que j'ai apprécié c'est le recours à l'actualité contemporaine qui permet de contextualiser les éléments avec notre présent. Néanmoins, cela reste un essai et je n'ai rien appris en tant que tel. Elle brosse effectivement les thématiques de l'indépendance, du désir d'enfant, du jeunisme et enfin de la femme objet. Par rapport à son fil directeur, j'ai été déçu par ce dernier chapitre qui perd le lien avec les sorcières.
Si certains s'intéressent aux sorcières et aux femmes, je conseille plutôt : Sorcières, sages-femmes et infirmières. Une histoirE des femmes soignantes, de Ehrenreich et de English.
49. Un livre dont le titre mentionne une partie du corps - Giulia Enders, Le Charme discret de l'intestin : tout sur un organe mal aimé...
Si j'avais cru le faire entrer dans un défi... Giulia Enders est gastroentérologue et elle vient nous expliquer comment fonctionne notre intestin. De fait, elle fait les liens avec l'ensemble des autres parties du corps, nous donne des conseils pour déféquer et nous explique également comment bien manger. D'après les dernières recherches, l'intestin serait finalement bien plus important en termes d'émotions et de maladies que notre cerveau. La lecture est très plaisante ; c'est très vulgarisé et je n'ai eu que quelques passages d'incompréhension. Je recommande parce que ce n'est pas tous les jours qu'on peut lire un livre comme celui-ci.
6. Un livre dont le titre est à la forme négative - Alex Berg, Zone de non-droit
C'est un roman policier/polar de la collection Babel noir. J'ai trouvé le livre dans la bibliothèque par hasard et je suppose que c'est un cadeau. Ce n'est pas du tout le type de lecture que je lis habituellement. Bref. Mélanie est une avocate à Hambourg qui, au moment de prendre son avion pour Londres pour affaire, se fait arrêter aux contrôles et est suspectée de terrorisme. Si j'ai peu été impressionné par le style, mais on me dit que ce n'est pas cela le plus important, l'intrigue en elle-même est intéressante. Dans une période où le terrorisme est un élément de notre quotidien dans la presse (bon le coronavirus, m'enfin...), il est intéressant de voir la possible privation des libertés dans un état de droit. Cela a beaucoup fait écho à la question de la dénaturalisation. Apparemment c'est une trilogie. Je ne recommande pas forcément ne sachant pas où se situe cet ouvrage dans ce type de littérature.
19. Un livre écrit par une femme du Maghreb - Azza Filali, Ouatann
Un roman que j'ai énormément apprécié parce que c'est typiquement, selon moi, une écriture du vide. Il ne se passe rien. L'intrigue est lente et c'est ce qui permet à l'auteure de brosser un tableau de la Tunisie avant la révolution de 2011. À travers le regard de Michkat, à la première personne, personnage féminin, Filali montre combien la société tunisienne est corrompue et que les personnes qui essaient de s'en sortir sont aussi obligés d'entrer dans le cercle de la corruption. L'auteure alterne les chapitres entre première personne et troisième personne avec de nombreux personnages masculins qui gravitent autour de celle-ci. Je recommande la lecture mais attention à ceux qui ont besoin de mouvement, ce n'est pas le livre pour.
28. Femmes fortes - Mona Chollet, Sorcières : La puissance invaincue des femmes
Quand j'ai vu lulucastegnette en faire le bilan, je me suis dit qu'il était temps de le sortir de la PAL. Je rejoins le point de vue de lulu sur l'idée que le livre se lit très bien, très vite et que la lecture est vraiment agréable. Mona Chollet use et abuse de piquant pour créer son texte et dérouler sa pensée. C'est un bon ouvrage de vulgarisation et ce que j'ai apprécié c'est le recours à l'actualité contemporaine qui permet de contextualiser les éléments avec notre présent. Néanmoins, cela reste un essai et je n'ai rien appris en tant que tel. Elle brosse effectivement les thématiques de l'indépendance, du désir d'enfant, du jeunisme et enfin de la femme objet. Par rapport à son fil directeur, j'ai été déçu par ce dernier chapitre qui perd le lien avec les sorcières.
Si certains s'intéressent aux sorcières et aux femmes, je conseille plutôt : Sorcières, sages-femmes et infirmières. Une histoirE des femmes soignantes, de Ehrenreich et de English.
49. Un livre dont le titre mentionne une partie du corps - Giulia Enders, Le Charme discret de l'intestin : tout sur un organe mal aimé...
Si j'avais cru le faire entrer dans un défi... Giulia Enders est gastroentérologue et elle vient nous expliquer comment fonctionne notre intestin. De fait, elle fait les liens avec l'ensemble des autres parties du corps, nous donne des conseils pour déféquer et nous explique également comment bien manger. D'après les dernières recherches, l'intestin serait finalement bien plus important en termes d'émotions et de maladies que notre cerveau. La lecture est très plaisante ; c'est très vulgarisé et je n'ai eu que quelques passages d'incompréhension. Je recommande parce que ce n'est pas tous les jours qu'on peut lire un livre comme celui-ci.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à toutes et à tous,
grâce à vos retours, j'ai lu Développement (im)personnel de Julia De Funès. Son travail est en effet très intéressant sur la manière dont les coachs en tous genres veulent nous faire suivre des voies tracées d'avance sous couvert de recherche de sa véritable personnalité. Merci à vous.
grâce à vos retours, j'ai lu Développement (im)personnel de Julia De Funès. Son travail est en effet très intéressant sur la manière dont les coachs en tous genres veulent nous faire suivre des voies tracées d'avance sous couvert de recherche de sa véritable personnalité. Merci à vous.
- TremereNiveau 9
*Ombre* a écrit:J'avance dans la sage d'Harry Potter avec le volume 3, Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, que je place dans l'item Pardonner (ou pas).
Les fans, avez-vous trouvé comme moi ce volume un peu plus faible que les précédents ? J'ai trouvé l'intrigue moins bien ficelée, avec beaucoup de remplissage (je commence à me lasser des matchs de Quidditch à l'issue prévisible), et le caractère caricatural des personnages commence à me peser. (Les Malefoy sont vraiment vraiment méchants et bêtes et ridicules, Queudver a une face de rat en vrai, etc.)
J'espère que les volumes suivants gagneront à nouveau en qualité, notamment avec un peu plus de nuance dans les personnages.
Alors pour la nuance, non, j'en ai peur. Ou alors, c'est nuancé à la truelle, on va dire. Par contre, le 3 marque vraiment une frontière entre le style encore enfantin des 1 et 2 et le récit plus complexe et plus sombre des tomes suivants. Ce qui est assez réjouissant, c'est que l'autrice ressort des détails qu'elle avait disséminés l'air de rien dans les premiers tomes et qui prennent une importance majeure dans l'histoire, au fur et à mesure.
Comme Lulucastagnette, mon préféré a été le 4.
selampru a écrit:J'ai lu Dans la forêt de Jean Hegland, dont Tremere et Pointalaligne parlent très bien, page 15. J'ai plutôt apprécié l'histoire de ces deux sœurs isolées dans un monde sans électricité et qui apprennent à ne compter que sur elles-mêmes. En effet, une scène est très dispensable et je trouve la fin décevante. Toutefois j'ai trouvé la description des ambivalences des liens familiaux plutôt convaincante. Je classe cette lecture dans le défi "roman dont les héroïnes sont soeurs".
Oh, moi j'ai bien aimé la fin, justement ! Tout le long, plus que pour n'importe quelle autre lecture, je me disais : "mais mon dieu, comment cela peut-il se finir ?" et je n'ai pas été déçue.
Lulucastagnette, pour rappel :
- La fin:
- À la fin, elles utilisent l'essence pour brûler leur maison et décident de vivre à la root dans les bois, avec le nouveau-né. Ça, c'est punk
- MalagaModérateur
Pour le défi n° 6 Un livre dont le titre est à la forme négative, j'ai lu Je ne suis pas une héroïne de Nicolas Fargues.
L'auteur décrit son roman comme une histoire d'amour et d'identité. On passe quelques semaines dans la vie de Géralde, jeune trentenaire, entre Paris et la Nouvelle-Zélande où elle fait une rencontre amoureuse.
C'est un roman plein de charme. Je trouve le ton de l'auteur très juste; on suit parfaitement les sentiments, souvent ambivalents, de l'héroïne. La description de la Nouvelle-Zélandre donne très envie d'y faire un tour. La fin du roman m'a surprise (et je ne m'attendais pas à être surprise dans ce type de roman). L'auteur cherche à décrire notre époque, le roman est très actuel (et semblera sans doute très daté dans une vingtaine d'années).
L'auteur décrit son roman comme une histoire d'amour et d'identité. On passe quelques semaines dans la vie de Géralde, jeune trentenaire, entre Paris et la Nouvelle-Zélande où elle fait une rencontre amoureuse.
C'est un roman plein de charme. Je trouve le ton de l'auteur très juste; on suit parfaitement les sentiments, souvent ambivalents, de l'héroïne. La description de la Nouvelle-Zélandre donne très envie d'y faire un tour. La fin du roman m'a surprise (et je ne m'attendais pas à être surprise dans ce type de roman). L'auteur cherche à décrire notre époque, le roman est très actuel (et semblera sans doute très daté dans une vingtaine d'années).
- Harry Potter:
- Personnellement, mes Harry Potter préférés sont le 5 et le 6. Je trouve qu'au fil des romans, l'histoire devient plus intéressante, on comprend la psychologie des différents personnages... Donc je t'encourage à continuer, Ombre !
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- *Ombre*Grand sage
Pour l'item "livre dont le titre comprend le nom d'un membre de la famille", j'ai choisi Les Frères Karamazov, de Dostoïevski. Je le lis en parallèle d'Harry Potter (ouais, ça change d'ambiance). Je n'ai pas encore fini - 800 pages - mais je ne décroche pas. Quel chef d'oeuvre ! Et j'ai attendu jusque là pour le lire !
Je vous en dis plus quand j'ai terminé, mais je voulais déjà dire que ça m'époustoufle.
Je vous en dis plus quand j'ai terminé, mais je voulais déjà dire que ça m'époustoufle.
- CarabasVénérable
Ou, histoire de faire un lien entre les deux lectures, cela t'époufsouffle!*Ombre* a écrit:Pour l'item "livre dont le titre comprend le nom d'un membre de la famille", j'ai choisi Les Frères Karamazov, de Dostoïevski. Je le lis en parallèle d'Harry Potter (ouais, ça change d'ambiance). Je n'ai pas encore fini - 800 pages - mais je ne décroche pas. Quel chef d'oeuvre ! Et j'ai attendu jusque là pour le lire !
Je vous en dis plus quand j'ai terminé, mais je voulais déjà dire que ça m'époustoufle.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- HermionyGuide spirituel
Item 31 : Fin d'un monde = Le tome 4 de la Passe-Miroir, La tempête des échos.
Clap de fin des aventures d'Ophélie et de Thorn.
La fin aurait mérité d'être davantage étoffée, je ne suis pas ressortie convaincue des explications (un peu capillotractées...) données (et je n'ai en fait, pas tout compris ). C'est dommage, j'ai eu l'impression d'une sorte d'urgence à terminer, alors que l'univers construit dans les précédents tomes était vraiment cohérent et dense.
Clap de fin des aventures d'Ophélie et de Thorn.
La fin aurait mérité d'être davantage étoffée, je ne suis pas ressortie convaincue des explications (un peu capillotractées...) données (et je n'ai en fait, pas tout compris ). C'est dommage, j'ai eu l'impression d'une sorte d'urgence à terminer, alors que l'univers construit dans les précédents tomes était vraiment cohérent et dense.
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- JennyMédiateur
J'ai plein de compte-rendus en retard.
Défi 9 : Un roman sur le thème de l'abandon - Haruki Murakami - Kafka sur le rivage.
Découverte d'Haruku Murakami (J'ai une pile énorme d'ouvrages de lui, j'ai gagné une trentaine de ses livres avant le confinement. ) t coup de coeur pour ce roman qui nous fait plonger petit à petit dans un univers fantastique.
Deux parcours parallèles s'entrecroisent tout au long du livre.
D'un côté, Kafka Tamura fugue de la maison familiale pour échapper à l'emprise de son père qui a proféré à son égard un présage très oedipien. L'adolescent, abandonné par sa mère partie avec sa soeur, tente de fuir cette malédiction et traverse le Japon à la recherche d'un refuge. Il va trouver un lieu où vivre en s'installant dans une bibliothèque dirigée par une mystérieuse femme solitaire et nouer une amitié avec le bibliothécaire...
De l'autre, le vieux Nakataa perdu ses capacités intellectuelles lors d'un événement étrange : l'évanouissement de toute sa classe pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses camarades ont repris leurs esprits rapidement, mais il est resté longtemps inconscient et a tout oublié à son réveil. Incapable de lire à nouveau et de travailler, il dépend d'une "pan-sion" attribué par le préfet et des récompenses des habitants pour sa capacité à retrouver les chats perdus du quartier. Nakata a effectivement la particularité de pouvoir discuter avec les chats. A la recherche d'une chatte égarée, il se retrouve à traquer un inquiétant personnage surnommé Johnnie Walker...
Un roman que j'ai eu du mal à lâcher, captivée par cette immersion très progressive dans un univers étrange et par ses deux personnages principaux, qui traversent le Japon dans leur quête.
J'ai du coup enchaîné avec un autre de ses livres pour le défi 24 : Un livre dont le titre ne contient aucun E. - Harumi Murakami - Birthday Girl, illustrations de Kat Menschik
Une nouvelle très joliment illustrée qui met en scène une serveuse le jour de ses 20 ans. Le directeur du restaurant tombe soudainement malade, la narratrice doit le remplacer pour une mission essentielle qui consiste à apporter le repas du soir au mystérieux propriétaire que les employés n'ont jamais vu. Ce dernier lui propose de faire un voeu...
Défi 9 : Un roman sur le thème de l'abandon - Haruki Murakami - Kafka sur le rivage.
Découverte d'Haruku Murakami (J'ai une pile énorme d'ouvrages de lui, j'ai gagné une trentaine de ses livres avant le confinement. ) t coup de coeur pour ce roman qui nous fait plonger petit à petit dans un univers fantastique.
Deux parcours parallèles s'entrecroisent tout au long du livre.
D'un côté, Kafka Tamura fugue de la maison familiale pour échapper à l'emprise de son père qui a proféré à son égard un présage très oedipien. L'adolescent, abandonné par sa mère partie avec sa soeur, tente de fuir cette malédiction et traverse le Japon à la recherche d'un refuge. Il va trouver un lieu où vivre en s'installant dans une bibliothèque dirigée par une mystérieuse femme solitaire et nouer une amitié avec le bibliothécaire...
De l'autre, le vieux Nakataa perdu ses capacités intellectuelles lors d'un événement étrange : l'évanouissement de toute sa classe pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses camarades ont repris leurs esprits rapidement, mais il est resté longtemps inconscient et a tout oublié à son réveil. Incapable de lire à nouveau et de travailler, il dépend d'une "pan-sion" attribué par le préfet et des récompenses des habitants pour sa capacité à retrouver les chats perdus du quartier. Nakata a effectivement la particularité de pouvoir discuter avec les chats. A la recherche d'une chatte égarée, il se retrouve à traquer un inquiétant personnage surnommé Johnnie Walker...
Un roman que j'ai eu du mal à lâcher, captivée par cette immersion très progressive dans un univers étrange et par ses deux personnages principaux, qui traversent le Japon dans leur quête.
J'ai du coup enchaîné avec un autre de ses livres pour le défi 24 : Un livre dont le titre ne contient aucun E. - Harumi Murakami - Birthday Girl, illustrations de Kat Menschik
Une nouvelle très joliment illustrée qui met en scène une serveuse le jour de ses 20 ans. Le directeur du restaurant tombe soudainement malade, la narratrice doit le remplacer pour une mission essentielle qui consiste à apporter le repas du soir au mystérieux propriétaire que les employés n'ont jamais vu. Ce dernier lui propose de faire un voeu...
- *Ombre*Grand sage
Carabas
Hermiony, j'ai eu exactement la même impression. Pourquoi cette fin précipitée et incohérente alors que cet univers permettait bien des développements et une issue mieux réfléchie ?
Jenny, moi aussi, j'ai beaucoup aimé Kafka sur le rivage. Je crois que c'est mon Murakami préféré.
Hermiony, j'ai eu exactement la même impression. Pourquoi cette fin précipitée et incohérente alors que cet univers permettait bien des développements et une issue mieux réfléchie ?
Jenny, moi aussi, j'ai beaucoup aimé Kafka sur le rivage. Je crois que c'est mon Murakami préféré.
- JennyMédiateur
Je continue les compte-rendus en retard :
Défi 25 - Un livre qui fait peur : Seo Mi-Ae - Bonne nuit maman
2e livre des toutes jeunes éditions Matin calme, dédiées au polar coréen.
Seo-Gyeong, criminologue, est sollicitée par un serial-killer emprisonné. Elle s’interroge sur ses motivations : il a en effet refusé de se livrer à quiconque pour l’instant. Confrontée à des entretiens éprouvants, elle accueille au même moment sa belle-fille, rescapée d’un incendie qui a tué ses grands-parents dans des circonstances troubles. Elle essaie de comprendre le criminel Byeong-do et la jeune Ha-yeong qui adopte rapidement un comportement étrange... On suit Seo-Gyeong dans ses interrogations sur l’enfance des serial-killers. Un roman haletant et oppressant qu’on a dû mal à lâcher avant la fin !
Défi 13 - Un livre qui évoque la chance ou la malchance : Aurélie Champagne - Zebu Boy
Une jolie publication des éditions Toussaint Louverture (qui ont bien besoin de soutien en ce moment) : une couverture rugueuse, une publication de qualité, c'est toujours agréable rien que sur la forme.Dans ce premier roman consacré à l'insurrection malgache de 1947, on suit Ambila, qui a servi la France pendant la Seconde Guerre mondiale. A son retour, il apprend la mort de son père, n'a pas obtenu la citoyenneté française tant espérée et de plus, humiliation ultime, on lui enlève ses godillots dont il était si fier. Il espère faire à nouveau fortune et reconstituer le cheptel de zébus de son père. Ambila est un "zebu boy", qui a pratiqué la savika, forme de tauromachie malgache, avec brio. Il part à la quête d'aody, d'amulettes magiques auprès d'un ombiasy réputé, un guérisseur que consultait son père. Il va faire la rencontre d'un instituteur qu'il méprise et affectionne en même temps et se retrouver sous le feu de l'insurrection tout en poursuivant ses arnaques.
La présence des aody tout au long du récit me permet de le classer dans le défi 13.
C'est une lecture ardue, j'ai rarement eu à chercher le sens d'autant de mots, un lexique avec au moins le vocabulaire malgache n'aurait pas été du luxe.
(Des ressources sur l'insurrection malgache sur le site de l'éditeur : http://www.monsieurtoussaintlouverture.net/Livres/Aurelie_Champagne/ZebuBoy_index.html )
Je suis à jour et j'attaque les pavés de ma PAL. :lecteur:
- MinaNiveau 10
Jenny a écrit:J'ai plein de compte-rendus en retard.
Défi 9 : Un roman sur le thème de l'abandon - Haruki Murakami - Kafka sur le rivage.
Découverte d'Haruku Murakami (J'ai une pile énorme d'ouvrages de lui, j'ai gagné une trentaine de ses livres avant le confinement. ) t coup de coeur pour ce roman qui nous fait plonger petit à petit dans un univers fantastique.
Deux parcours parallèles s'entrecroisent tout au long du livre.
D'un côté, Kafka Tamura fugue de la maison familiale pour échapper à l'emprise de son père qui a proféré à son égard un présage très oedipien. L'adolescent, abandonné par sa mère partie avec sa soeur, tente de fuir cette malédiction et traverse le Japon à la recherche d'un refuge. Il va trouver un lieu où vivre en s'installant dans une bibliothèque dirigée par une mystérieuse femme solitaire et nouer une amitié avec le bibliothécaire...
De l'autre, le vieux Nakataa perdu ses capacités intellectuelles lors d'un événement étrange : l'évanouissement de toute sa classe pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses camarades ont repris leurs esprits rapidement, mais il est resté longtemps inconscient et a tout oublié à son réveil. Incapable de lire à nouveau et de travailler, il dépend d'une "pan-sion" attribué par le préfet et des récompenses des habitants pour sa capacité à retrouver les chats perdus du quartier. Nakata a effectivement la particularité de pouvoir discuter avec les chats. A la recherche d'une chatte égarée, il se retrouve à traquer un inquiétant personnage surnommé Johnnie Walker...
Un roman que j'ai eu du mal à lâcher, captivée par cette immersion très progressive dans un univers étrange et par ses deux personnages principaux, qui traversent le Japon dans leur quête.
J'ai du coup enchaîné avec un autre de ses livres pour le défi 24 : Un livre dont le titre ne contient aucun E. - Harumi Murakami - Birthday Girl, illustrations de Kat Menschik
Une nouvelle très joliment illustrée qui met en scène une serveuse le jour de ses 20 ans. Le directeur du restaurant tombe soudainement malade, la narratrice doit le remplacer pour une mission essentielle qui consiste à apporter le repas du soir au mystérieux propriétaire que les employés n'ont jamais vu. Ce dernier lui propose de faire un voeu...
Bon, malheureusement, je n'arrive pas à lire (je n'arrive pas à me concentrer, je suis prise par les corvées du quotidien et les enfants..., et le travail!!), mais je me permets de rebondir: j'ai adoré moi aussi Kafka sur le Rivage, et j'ai été amenée à le relire dans le cadre d'un cours, et c'est un livre truffé de références intertextuelles, notamment au mythe d'Oedipe! C'est fascinant de ce point de vue-là aussi!
Et, Ombre, les Frères Karamazov, j'en ai un excellent souvenir également, malgré quelques longueurs philosophico-théologiques et quelques lourdeurs sans doute liées à la traduction (mais sur un tel nombre de pages, c'est pardonnable!).
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