Blanquer : il faut augmenter les salaires des enseignants

Mabrouk, je la trouve insupportable... Elle roule pour le gouvernement , ça en devient gênant. En parlant de cumulards, les animateurs TV/ radio ( je n'appelle pas ça des journalistes ) sont pas mal ... Elle officie aussi à la TV si je ne m'abuse...

Jean-Michel Apeuprès se touche souvent le nez quand il parle, serait-ce parce qu'il sent qu'il s'allonge ?

J'ai pas vraiment eu l'impression là...

gp20 a écrit:Mabrouk, je la trouve insupportable... Elle roule pour le gouvernement , ça en devient gênant. En parlant de cumulards, les animateurs TV/ radio ( je n'appelle pas ça des journalistes ) sont pas mal ... Elle officie aussi à la TV si je ne m'abuse...

La paille dans l'oeil du voisin, la poutre dans le sien...
De toute façon Mabrouk est la fille spirituelle d'El Kabach. Qu'attendre ?

J'ai tenu une trentaine de secondes.
Physiquement, je ne supporte plus leurs discours, ça fait monter ma tension.

En attendant, il a dit qu'il faut que l'enseignant soit au coeur de la société. Quel beau programme. J'attends, maintenant.

Si j'ai bien suivi les premières secondes, il faudra attendre jusqu'en 2037 pour prendre la pleine mesure du plan exceptionnel dont au sujet duquel on va voir ce qu'on va voir.

VinZT a écrit:Si j'ai bien suivi les premières secondes, il faudra attendre jusqu'en 2037 pour prendre la pleine mesure du plan exceptionnel dont au sujet duquel on va voir ce qu'on va voir.

78 ans pour moi...serais-je à la retraite?

Volo' a écrit:En attendant, il a dit qu'il faut que l'enseignant soit au coeur de la société. Quel beau programme. J'attends, maintenant.

Ben, avec tous les rôles qu'il cumule et les gnons qu'il encaisse parce qu'il semble qu'il soit là pour ça, on peut dire qu'il y est, au coeur de la société qui va mal.

Volo' a écrit:En attendant, il a dit qu'il faut que l'enseignant soit au coeur de la société. Quel beau programme. J'attends, maintenant.

L'élève est au centre du système scolaire, l'enseignant au cœur de la société. Je sens l'exercice rêvé dans les INSPE : à partir de ces données, faire un dessin pour donner une représentation visuelle des places respectives de l'élève et de l'enseignant

barèges a écrit:

Volo' a écrit:En attendant, il a dit qu'il faut que l'enseignant soit au coeur de la société. Quel beau programme. J'attends, maintenant.

L'élève est au centre du système scolaire, l'enseignant au cœur de la société. Je sens l'exercice rêvé dans les INSPE : à partir de ces données, faire un dessin pour donner une représentation visuelle des places respectives de l'élève et de l'enseignant

Un dessin, c'est has been.
Pour comprendre un monde disruptif multidimensionnel polycentré, il faut une carte mentale.

Je suppose que tu cherches un truc...

... comme ça:

Avec 3 engrenages ainsi cela ne risque pas de tourner…

MB4E a écrit:

amethyste a écrit:Notre ministre encore sur les ondes demain matin sur Europe 1 à 8h15. Qui a le courage ?

Un lien pour ceux que ça intéresse : https://eur1.fr/nADwWgA.

J'ai bien aimé la pique sur "ils n'ont pas compris". Même si notre Bon Maître a feint de l'ignorer.

Pourquoi 3,14159 a écrit:Avec 3 engrenages ainsi cela ne risque pas de tourner…

non, c'est très réaliste : pour que ça marche, il suffit d'enlever l'une des trois roues dentées.

Pourquoi 3,14159 a écrit:Avec 3 engrenages ainsi cela ne risque pas de tourner…

C'est pour ça que c'est drôle...

barèges a écrit:

Volo' a écrit:En attendant, il a dit qu'il faut que l'enseignant soit au coeur de la société. Quel beau programme. J'attends, maintenant.

L'élève est au centre du système scolaire, l'enseignant au cœur de la société. Je sens l'exercice rêvé dans les INSPE : à partir de ces données, faire un dessin pour donner une représentation visuelle des places respectives de l'élève et de l'enseignant

Ah cool! Si l'enseignant est au coeur de la société comme l'élève au centre du système scolaire, bientôt je vais pouvoir faire tout ce que je veux sans qu'il m'arrive rien. Ne plus aller bosser, pour commencer :diable:

BFM, magnifique exemple d'objectivité journalistique.

https://twitter.com/20HPolitique/status/1205153391116259328

Ce qui est marrant, c'est que ça ne marche pas et que les gens soutiennent massivement la grève.

Ben la ficelle commence à devenir grosse quand même Catalunya :



https://pbs.twimg.com/media/EL5A_HNXYAAhIzq?format=jpg&name=large

Un aspect négligé du problème...
Extrait d'un tract syndical FNEC-FP-FO:

"Nous le répétons, le véritable but de ce gouvernement est de permettre aux assurances privées et aux fonds de pension de mettre la main sur l'argent de nos retraites. M. Delevoye n'est qu'un lobbyiste à leur service. Et ce gouvernement ne cesse de mentir et de ruser pour servir des intérêts privés. Le premier ministre et son ministre de l’Éducation nationale mentent lorsqu’ils prétendent que pas un fonctionnaire de l’Éducation nationale ne perdra avec le régime universel par points.

Il est maintenant connu de tous que la fin du calcul des pensions sur la base de la rémunération des 6 derniers mois aboutirait à des pertes de centaines d’euros de pensions par mois.

Une seconde arnaque, moins mise au jour, nous est donnée par le rapport Delevoye. Ce dernier indique que la part employeur de l’Etat dans le régime universel de retraite serait de 16,872 % du salaire brut des actifs. Or actuellement, en application du Code des pensions, les ministères employeurs contribuent au versement des pensions de retraite à hauteur de 74,28 %.

Prenons l’exemple d’un enseignant qui perçoit un salaire brut mensuel de 2 731,95 €. La contribution employeur pour la pension versée aux retraités est actuellement de 2 029,29 €. Demain avec le régime universel, elle ne serait plus que de 460,93 €. Le gain pour le ministère est donc de 1 568,36 €.

Ainsi, quand le gouvernement parle d’indemnités ou de primes pour les enseignants, cela ne lui coûtera rien, au contraire !
Par ailleurs, il ne donne aucun détail : combien ? pour quels agents ? dans combien de temps ? Ce qui est sûr, c’est qu’il compte remettre en cause les statuts.

Ce qui est certain, c’est que le gouvernement veut économiser des dizaines de milliards d’euros sur les pensions des fonctionnaires : pour le seul ministère de l’Éducation nationale, environ 16,3 milliards par an ne seraient pas versés dans la caisse du régime universel. A ce rythme, dans quelques années, un gouvernement pourrait constater que la caisse de retraite du régime universel est en déficit et qu’il faut donc baisser la valeur du point !"

C'est un point que j'avais identifié tout de suite... économie ENORME sur la corisation pateonale de l'Etat... mais il va bien falloir payer les pensions des fonctionnaires quand même... en ponctionnant sur les autres régimes !

C'est fascinant. Le moindre détail de cette infamie a été étudié en vue d'un seul horizon, insécuriser de plus en plus de citoyens et assurer des rentes aux copains richissimes. Pas étonnant qu'ils paraissent aussi hésitants sur ce que cela va détruire dans la vie réelle des gens, ils s'en foutent tellement qu'ils se sont à peine penchés sur la question.

Lorenzo37 a écrit:Un aspect négligé du problème...
Extrait d'un tract syndical FNEC-FP-FO:

"Nous le répétons, le véritable but de ce gouvernement est de permettre aux assurances privées et aux fonds de pension de mettre la main sur l'argent de nos retraites. M. Delevoye n'est qu'un lobbyiste à leur service. Et ce gouvernement ne cesse de mentir et de ruser pour servir des intérêts privés. Le premier ministre et son ministre de l’Éducation nationale mentent lorsqu’ils prétendent que pas un fonctionnaire de l’Éducation nationale ne perdra avec le régime universel par points.

Il est maintenant connu de tous que la fin du calcul des pensions sur la base de la rémunération des 6 derniers mois aboutirait à des pertes de centaines d’euros de pensions par mois.

Une seconde arnaque, moins mise au jour, nous est donnée par le rapport Delevoye. Ce dernier indique que la part employeur de l’Etat dans le régime universel de retraite serait de 16,872 % du salaire brut des actifs. Or actuellement, en application du Code des pensions, les ministères employeurs contribuent au versement des pensions de retraite à hauteur de 74,28 %.

Prenons l’exemple d’un enseignant qui perçoit un salaire brut mensuel de 2 731,95 €. La contribution employeur pour la pension versée aux retraités est actuellement de 2 029,29 €. Demain avec le régime universel, elle ne serait plus que de 460,93 €. Le gain pour le ministère est donc de 1 568,36 €.

Ainsi, quand le gouvernement parle d’indemnités ou de primes pour les enseignants, cela ne lui coûtera rien, au contraire !
Par ailleurs, il ne donne aucun détail : combien ? pour quels agents ? dans combien de temps ? Ce qui est sûr, c’est qu’il compte remettre en cause les statuts.

Ce qui est certain, c’est que le gouvernement veut économiser des dizaines de milliards d’euros sur les pensions des fonctionnaires : pour le seul ministère de l’Éducation nationale, environ 16,3 milliards par an ne seraient pas versés dans la caisse du régime universel. A ce rythme, dans quelques années, un gouvernement pourrait constater que la caisse de retraite du régime universel est en déficit et qu’il faut donc baisser la valeur du point !"

IL est très mauvais, l'état ne verse absolument rien, la seule économie vient qu'il y a un chiffre de moins à écrire....les économies viendront uniquement de la pension moindre qu'il versera, le reste n'est qu'un jeu d'écriture.
Pour le privé par contre c'est vrai.

D'un point de vue comptable, ce n'est pas qu'un simple jeu d'écriture. Les retenues pour pension qui sont sur nos fiches de paies sont bien une recette pour le système de pension de la FP d’État. Les dépenses n'étant pas encore modifiées, il va bien falloir que l’État trouve de nouvelles recettes ! Le système universel lui permet de les trouver sur les autres régimes et pas sur les impôts !

Notez au passage, que ces retenues correspondent à 75 % du brut, elles nous donnent une bonne idée du montant de notre pension brute en cas de carrière complète...

Pourquoi 3,14159 a écrit:Avec 3 engrenages ainsi cela ne risque pas de tourner…

Il est même certain qu'il aura un blocage

Si le ministre te dit que tout marche bien c'est qu'il n'y a pas de blocage, voyons !
Franchement, les profs, vous ne comprenez vraiment rien !

Lorenzo37 a écrit:Une seconde arnaque, moins mise au jour, nous est donnée par le rapport Delevoye. Ce dernier indique que la part employeur de l’Etat dans le régime universel de retraite serait de 16,872 % du salaire brut des actifs. Or actuellement, en application du Code des pensions, les ministères employeurs contribuent au versement des pensions de retraite à hauteur de 74,28 %.

Prenons l’exemple d’un enseignant qui perçoit un salaire brut mensuel de 2 731,95 €. La contribution employeur pour la pension versée aux retraités est actuellement de 2 029,29 €. Demain avec le régime universel, elle ne serait plus que de 460,93 €. Le gain pour le ministère est donc de 1 568,36 €.

Ainsi, quand le gouvernement parle d’indemnités ou de primes pour les enseignants, cela ne lui coûtera rien, au contraire !
Par ailleurs, il ne donne aucun détail : combien ? pour quels agents ? dans combien de temps ? Ce qui est sûr, c’est qu’il compte remettre en cause les statuts.

Ce qui est certain, c’est que le gouvernement veut économiser des dizaines de milliards d’euros sur les pensions des fonctionnaires : pour le seul ministère de l’Éducation nationale, environ 16,3 milliards par an ne seraient pas versés dans la caisse du régime universel. A ce rythme, dans quelques années, un gouvernement pourrait constater que la caisse de retraite du régime universel est en déficit et qu’il faut donc baisser la valeur du point !"

Bien que la notion de « contribution employeur » dans la FPE relève de la comptabilité analytique et ne reflète pas la réalité d'une caisse de retraite, on a ici une estimation de l'argent que l'on perd (en considérant le total traitements-pensions sur une carrière) avec cette réforme. Cela légitime donc que l'on (ou du moins les syndicats « réformistes » qui sont favorables à la retraite par points) réclame la réattribution totale de cette réduction de la contribution employeur vers notre régime indemnitaire.