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- DesolationRowEmpereur
Elle est magnifique, cette planche !
- SphinxProphète
C'est parce qu'en réalité c'est du Astérix de la grande époque, c'est un recueil des histoires courtes parues dans Pilote
Mais quand même on a jugé en 2003 au moment de la parution en album que ce devait être lisible par tout public...
Mais quand même on a jugé en 2003 au moment de la parution en album que ce devait être lisible par tout public...
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- sifiÉrudit
J'ai déjà eu cette question aussi "mais madame, ça sert à quoi d'apprendre tous ces mots"? (Pour autant que je me souvienne c'étaient des mots comme "contradiction", "polémique", etc...).
Ils n'ont absolument pas conscience de la pauvreté de leur vocabulaire, et ne comprennent pas pourquoi il faudrait l'enrichir...
Ils n'ont absolument pas conscience de la pauvreté de leur vocabulaire, et ne comprennent pas pourquoi il faudrait l'enrichir...
- IphigénieProphète
Qui les emploie devant eux? Quel est le vocabulaire de la majorité des médias qu’ils fréquentent?
Pour le coup nous ( enfin l’école, qui n’est plus « nous » depuis des lustres dans ses choix ....) marchons sur la tête depuis longtemps: on simplifie les livres, on voudrait sans cesse ramener les élèves à leur réalité, renvoyer les apprentissages essentiels sur le long terme et les maintenir leur monde bien clos et on finit par s’étonner qu’ils ne connaissent rien en-dehors de leur quotidien...
Pour le coup nous ( enfin l’école, qui n’est plus « nous » depuis des lustres dans ses choix ....) marchons sur la tête depuis longtemps: on simplifie les livres, on voudrait sans cesse ramener les élèves à leur réalité, renvoyer les apprentissages essentiels sur le long terme et les maintenir leur monde bien clos et on finit par s’étonner qu’ils ne connaissent rien en-dehors de leur quotidien...
- piescoModérateur
De "l'élève au centre des apprentissages", on est vite passé à "l'élève, nombril des apprentissages".
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Tiens, je lis un emploi de "tirer le diable par la queue" sur Twitter. Bon, j'hésite à publier la capture, c'est assez fleuri.
- SacapusHabitué du forum
Je ne prétends pas très bien m'y connaitre, mais cette expression n'appartient-elle pas à l'origine à des milieux populaires?Elyas a écrit:J'étais à la messe (oui, bon d'accord) et en discutant avant, j'ai employé l'expression "pas piqué des hannetons". Presque personne ne la connaissait. Pourtant le niveau d'étude est très élevé et ils sont tous issus de familles cossues pour la plupart et de mon âge. C'était rigolo.
- DeliaEsprit éclairé
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Tiens, je lis un emploi de "tirer le diable par la queue" sur Twitter. Bon, j'hésite à publier la capture, c'est assez fleuri.
Philippe de Broca y a déjà pensé !
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- Philomène87Grand sage
Sacapus a écrit:Je ne prétends pas très bien m'y connaitre, mais cette expression n'appartient-elle pas à l'origine à des milieux populaires?Elyas a écrit:J'étais à la messe (oui, bon d'accord) et en discutant avant, j'ai employé l'expression "pas piqué des hannetons". Presque personne ne la connaissait. Pourtant le niveau d'étude est très élevé et ils sont tous issus de familles cossues pour la plupart et de mon âge. C'était rigolo.
C'est ce que m'avait dit la collègue qui m'avait expliqué cette expression.
- Thalia de GMédiateur
Par populaires tu entends ruraux ?Sacapus a écrit:Je ne prétends pas très bien m'y connaitre, mais cette expression n'appartient-elle pas à l'origine à des milieux populaires?Elyas a écrit:J'étais à la messe (oui, bon d'accord) et en discutant avant, j'ai employé l'expression "pas piqué des hannetons". Presque personne ne la connaissait. Pourtant le niveau d'étude est très élevé et ils sont tous issus de familles cossues pour la plupart et de mon âge. C'était rigolo.
Au début des années 60, je vivais dans la bonne ville de Grenoble et quand je rentrais de l'école, début primaire, il m'arrivait d'en attraper que je rangeais dans une boîte d'allumettes. Ces insectes ont disparu de la ville depuis.
Peut-être ai-je ainsi participé à leur éradication.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- SacapusHabitué du forum
Populaire citadin ou populaire rural, peu importe. Par "populaire", je veux parler de quelque-chose qui s'oppose à "bourgeois", ou à la population de "familles cossues" dont parle Élyas.
Ça expliquerait.
Ça expliquerait.
- IphigénieProphète
C’est une expression qui ne s’employait pas partout. Je l´ai découverte en « montant » géographiquement, avec sa variante plus populaire encore: « pas piqué des vers » mais ni l’une ni l’autre ne m’était connue.Thalia de G a écrit:Par populaires tu entends ruraux ?Sacapus a écrit:Je ne prétends pas très bien m'y connaitre, mais cette expression n'appartient-elle pas à l'origine à des milieux populaires?Elyas a écrit:J'étais à la messe (oui, bon d'accord) et en discutant avant, j'ai employé l'expression "pas piqué des hannetons". Presque personne ne la connaissait. Pourtant le niveau d'étude est très élevé et ils sont tous issus de familles cossues pour la plupart et de mon âge. C'était rigolo.
Au début des années 60, je vivais dans la bonne ville de Grenoble et quand je rentrais de l'école, début primaire, il m'arrivait d'en attraper que je rangeais dans une boîte d'allumettes. Ces insectes ont disparu de la ville depuis.
Peut-être ai-je ainsi participé à leur éradication.
Après je ne suis sans doute pas une référence: j’ai appris aujourd’hui sur le fil réforme de l’eaf que l’expression « une solution de continuité » voulait dire pour un chirurgien « rupture de continuité. »...
- DesolationRowEmpereur
Ça m'étonne que tu ne l'aies jamais entendue ; c'est une expression(très pédante) qui traîne dans tous les ouvrages de critique littéraire ou presque, pour dire simplement rupture, parce que pourquoi dire en un mot que tout le monde comprend ce qu'on peut dire en trois ?
- VinZTDoyen
Voilà ce qui arrive quand les littéraires digèrent mal le vocabulaire mathématique
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- RogerMartinBon génie
Tu m'étonnes... Je me suis insurgée récemment contre l'usage de "boucle récursive" employé à contresens, mais beaucoup de collègues se jettent avec délices sur ces âneries.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
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Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- bas-médiévisteNiveau 9
En géographie, on nous colle du "positive/negative feedback" à toutes les sauces. Mais de l'anglicisme ou de sa traduction (entre la peste et le choléra), j'ignore ce qui est le pire.
"Boucle de rétroaction positive/négative", en français ça fait vilainement cuistre...
"Boucle de rétroaction positive/négative", en français ça fait vilainement cuistre...
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"Les instructions émanant des socio-pédagogues infestant les cabinets ministériels depuis plusieurs années sont un charabia dont le pathos infernal mériterait d'être traduit en français afin d'en saisir tout le sel lorsque l'on sait qu'il vise un enseignement destiné, je vous le rappelle, à des enfants." (Goubert, 1984)
- DalvaVénérable
J'aimerais bien comprendre quand même comment "solution de continuité" peut signifier "rupture" : on cherche à résoudre la continuité et la seule solution est la rupture ? Mais en quoi la continuité devrait-elle être résolue ? ou dissoute ? c'est mal, la continuité ?
Edit : j'ai bien compris pourquoi l'expression signifie ce qu'elle signifie. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi elle s'est construite ainsi, ou pourquoi elle est utilisée ainsi.
(J'ai dernièrement (et étourdiment) proposé aux collègues de préparer un verbatim de certaines bonnes interventions face à Blanquer et Philippe lors du "débat" de vendredi dernier.)
Edit : j'ai bien compris pourquoi l'expression signifie ce qu'elle signifie. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi elle s'est construite ainsi, ou pourquoi elle est utilisée ainsi.
Tant qu'on ne te le dit pas en salle des profs...zigmag17 a écrit:Je me suis entendu dire ce matin par une élève de terminale bac pro: "On comprend rien vous parlez trop français" .
Un grog et au lit
(J'ai dernièrement (et étourdiment) proposé aux collègues de préparer un verbatim de certaines bonnes interventions face à Blanquer et Philippe lors du "débat" de vendredi dernier.)
- RogerMartinBon génie
C'est la même racine que dans un médicament soluble (cassable) dans l'eau. Solution est à prendre au sens de rupture, c'est prétentieux et je ne suis pas certaine que même les matheux l'emploient vraiment dans ce sens (au sens de discontinuité : ils emploient plutôt ce terme-là je dirais, non ?).
Comme on peut "étendre" la continuité d'une fonction pour pouvoir la considérer comme dérivable par ex., le matheux local est même assez certain qu'il a déjà rencontré l'expression dans le sens exactement inverse
Joie
Comme on peut "étendre" la continuité d'une fonction pour pouvoir la considérer comme dérivable par ex., le matheux local est même assez certain qu'il a déjà rencontré l'expression dans le sens exactement inverse
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- DalvaVénérable
Ah non mais le "solution", je l'ai bien compris. C'est le "de continuité", que j'ai pas bien compris. Solution comme dissolution, quoi, en gros. Mais pourquoi dissoudre la continuité ? Pourquoi la rupter ?
Il faut être disruptif !
Je m'égare.
Il faut être disruptif !
Je m'égare.
- AlbiusNiveau 10
Dorine a écrit:Super cette planche, Sphinx ! Je ne connaissais pas. J'adore Astérix mais je me suis arrêtée aux années 90.
Je possède ce recueil. Il y est indiqué que la planche originelle date en fait de mars 1973.
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La littérature, comme toute forme d'art, est l'aveu que la vie ne suffit pas. F. Pessoa
- RogerMartinBon génie
Dalva a écrit:Ah non mais le "solution", je l'ai bien compris. C'est le "de continuité", que j'ai pas bien compris. Solution comme dissolution, quoi, en gros. Mais pourquoi dissoudre la continuité ? Pourquoi la rupter ?
Il faut être disruptif !
Je m'égare.
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- SacapusHabitué du forum
Je ne crois pas que l'expression ait un quelconque rapport avec les maths. Elle semble dater du XIVe siècle, bien avant les considérations bourbakistes des mathématiques modernes.RogerMartin a écrit:C'est la même racine que dans un médicament soluble (cassable) dans l'eau. Solution est à prendre au sens de rupture, c'est prétentieux et je ne suis pas certaine que même les matheux l'emploient vraiment dans ce sens (au sens de discontinuité : ils emploient plutôt ce terme-là je dirais, non ?).
Comme on peut "étendre" la continuité d'une fonction pour pouvoir la considérer comme dérivable par ex., le matheux local est même assez certain qu'il a déjà rencontré l'expression dans le sens exactement inverse
Joie
Il s'agit probablement d'un calque mot-à-mot d'une phraséologie latine en latin de renaissance.
- IphigénieProphète
Moi qui n'ai cheché que sur wiki il y est dit que cela vient du langage chirurgical avec en exemple" la solution de continuité d'un os": une fracture quoi. Peut-être le vocabulaire de Galien?
- DesolationRowEmpereur
J'ai une attestation chez Angela de Fulginio, dans les Instructiones. Rien avant.
- Mélusine2Niveau 10
RogerMartin a écrit:C'est la même racine que dans un médicament soluble (cassable) dans l'eau. Solution est à prendre au sens de rupture, c'est prétentieux et je ne suis pas certaine que même les matheux l'emploient vraiment dans ce sens (au sens de discontinuité : ils emploient plutôt ce terme-là je dirais, non ?).
Comme on peut "étendre" la continuité d'une fonction pour pouvoir la considérer comme dérivable par ex., le matheux local est même assez certain qu'il a déjà rencontré l'expression dans le sens exactement inverse
Joie
A mon humble avis, ce sont plutôt les chimistes que les matheux : tu peux faire une solution de sel dans l'eau pour faire cuire des nouilles, par exemple. C'est bien proche de "soluble", pile poil, mais pas du tout de cassable : le sel, ou la continuité, se dissolvent.
Et je ne vois pas bien pourquoi ce serait prétentieux
- SacapusHabitué du forum
Une recherche Google donne quelques extraits intéressants de textes latins qui emploient la locution "solutio continuitatis" dans des usages médicaux.
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