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- epekeina.tes.ousiasModérateur
36 — et bête comme je suis, si c'était à refaire, je repiquerais sans doute au truc…
- PointàlaligneExpert
C'était chouette au début !
Depuis cinq ans surtout ça s'est bien dégradé.
Si c'était à refaire je prendrais une autre direction dès le début. Là, je suis trop vieille et trop chargée de famille pour faire les sacrifices financiers que demanderait un changement de carrière.
Edit : j'oubliais : plus de 20 ans.
Et je ne conseillerais plus le métier non plus.
Depuis cinq ans surtout ça s'est bien dégradé.
Si c'était à refaire je prendrais une autre direction dès le début. Là, je suis trop vieille et trop chargée de famille pour faire les sacrifices financiers que demanderait un changement de carrière.
Edit : j'oubliais : plus de 20 ans.
Et je ne conseillerais plus le métier non plus.
- Ajonc35Sage
Moi c'est 40 ans et je dirai la même chose. Mais 40 ans vous vous doutez, j'ai trouvé un autre job et j'attends dans l'usure, le mépris,etc... Mais j'ai encore quelques bons collègues. Rien à attendre des institutions proches (mon etbt) et plus lointaines. Je suis en LEP et bientôt la mixité des publics.zigmag17 a écrit:Trente ans et si c'était à refaire je ferais des études "couteau suisse" pour pouvoir envisager une reconversion aisée maintenant.
Deux mots positifs: jeunesse - transmission.
Trois mots négatifs: usure - pauvreté (de moyens, de salaire) - mépris (de l'institution)
Bon courage à tous.
(par contre sauf foi chevillée au corps, je ne conseillerai pas ce métier qui se dégrade tant sur le fond - les programmes , les exigences -que sur la forme - droit des parents, droits des élèves, droits de la Direction et toi, de plus en plus de devoirs, de travail non reconnus - et sauf à avoir envisagé le "couteau suisse" ou encore , vas voir ailleurs d'abord et tu y viendras plus tard si tu regrettes)
Dommage, d'un métier formidable on est en train d'en faire un paillasson.
- PrezboGrand Maître
VinZT a écrit:24 ans de carrière en lycée, parfois enlisé.
S'il n'y avait que les élèves ça irait, finalement.
Mais les dernières réformes et leur cortège d'injonctions débiles, chronophage et paperassières, leurs thuriféraires déconnectés, m'ont, au sens littéral, fatigué. Et le pire est à venir.
Je déconseillerais donc à tout élève ou étudiant raisonnablement doué d'entrer dans la carrière … surtout que les anciens y seront encore.
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.
Plus sérieusement, 17 ans de carrière "seulement" , mais je partage mot à mot le même ressenti. Et je ferais le même conseil à un lycéen doué pour les études, même si c'est désolant.
- MalacaEsprit éclairé
23 ans.
Pour moi : mobilité, challenge, découverte, richesse.
Mais
1/ c'est une seconde carrière
2/ un peu partout, surtout ailleurs
3/ jamais au même (type de) poste
ça change pas mal de choses ...
Pour moi : mobilité, challenge, découverte, richesse.
Mais
1/ c'est une seconde carrière
2/ un peu partout, surtout ailleurs
3/ jamais au même (type de) poste
ça change pas mal de choses ...
_________________
Ajouter de la vie aux années plutôt que des années à la vie ...
"Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité." A. de Saint-Exupéry
mes rêves, ma réalité ...
- Petit poisNiveau 9
31 ans d'ancienneté et deux mots suffisent = plus envie. Et comme j'ai encore un mot : marre.
- gregforeverGrand sage
21 ans et je passe la pire année de ma carrière avec cette p**** de réforme! Et pourtant j'aime ma matière, j'aime mon établissement,j'aime ma relation aux élèves.... mais je suis fatiguée, épuisée et l'avenir m'inquiète.
- LemmyKHabitué du forum
34ième année. J'aime beaucoup transmettre quelques connaissances en physique-chimie à mes élèves et cette année j'ai un ou deux super groupes. Quant au reste, comment dire :decu: :censure: :pleurs:
Et je suis très inquiet pour un de mes enfants qui a choisi ce métier malgré tous mes avertissements !
Et je suis très inquiet pour un de mes enfants qui a choisi ce métier malgré tous mes avertissements !
- ChoubidouhNiveau 8
Désolé mais... vous me déprimez. Un peu plus.
- Panta RheiExpert
Vingt quatrième année avec des élèves adorables cette année: ce sont eux qui me poussent à me lever le matin. Mais je dois me forcer.
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- zeprofGrand sage
20 ans effectivement (contactuel / stagiaire / titulaire) : j'oscille entre abattement et plaisir malgré tout.
j'aime mon métier, pas ce qui va avec et surtout pas l'image et le statut qu'on lui donne.
je ne le conseillerai désormais à personne... et c'est bien le plus dommage, le travail de sape qui en a été fait a conduit à tout cela.
j'aime mon métier, pas ce qui va avec et surtout pas l'image et le statut qu'on lui donne.
je ne le conseillerai désormais à personne... et c'est bien le plus dommage, le travail de sape qui en a été fait a conduit à tout cela.
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- VoltaireNiveau 10
A la retraite dans une semaine (danse de la joie). Plus de 20 ans d'enseignement, mais je n'ai pas fait que ça. J'ai adoré jusqu'à ce que le métier change radicalement (et à petit feu, comme la grenouille je meurs ébouillantée). J'aime toujours autant enseigner, particulièrement ma discipline, mais je ne le fais plus que rarement dans le cadre de mon métier, et très peu ma discipline. Je n'ai plus d'élève qui veuille devenir prof (il y en avait 2 ou 3 par classe de lycée il y a 20 ans), et s'il y en avait un, je le lui déconseillerais, surtout dans ma discipline (c'est un comble !) où les conditions sont, surtout après la dernière réforme, particulièrement dures.
- CisilHabitué du forum
29 ans d'enseignement + 7 ans pionne, soit 36 ans dans l'EN. J'ai aimé mon métier, j'aime encore ce que je fais, mais je n'ai plus la foi comme avant. Je n'y vais pas en reculant, mais je suis contente de voir qu'il me reste moins de dix ans à faire...
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"Si haut que l’on soit placé, on n’est jamais assis que sur son cul." Montaigne.
"When I went to school, they asked me what I wanted to be when I grew up. I wrote down ‘happy’. They told me I didn’t understand the assignment, and I told them they didn’t understand life.” John Lennon
- issoireNiveau 9
31 ans d’EN, j’aime ce métier ( la transmission) mais honnêtement ce que je préfère c’est le temps libre que j’ai, ou tout du moins le fait que j’arrive à organiser mon temps de travail ( et ne pas poser de RTT pour aller chez le dentiste) Par contre je pense que maintenant pour les futurs enseignants cela va être plus difficile.
- AndmaExpert spécialisé
20 ans.
Alors c'est le tournant de ma carrière : perte de sens, engouement et "bénévolat" qui s'envole.
Toujours plaisir à faire cours, je deviens "sage", dans le bon sens du terme, prise de recul, philosophie, ne pas dramatiser les choses, je me suis construit une forteresse mentale, nécessaire.
Alors c'est le tournant de ma carrière : perte de sens, engouement et "bénévolat" qui s'envole.
Toujours plaisir à faire cours, je deviens "sage", dans le bon sens du terme, prise de recul, philosophie, ne pas dramatiser les choses, je me suis construit une forteresse mentale, nécessaire.
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Nelson Mandela : « en faisant scintiller notre lumière nous offrons la possibilité aux autres d'en faire autant »
- CleroliDoyen
Bientôt 25 ans pour moi et le même état d'esprit que toi.Marlou.Bassboost a écrit:20 ans.
Alors c'est le tournant de ma carrière : perte de sens, engouement et "bénévolat" qui s'envole.
Toujours plaisir à faire cours, je deviens "sage", dans le bon sens du terme, prise de recul, philosophie, ne pas dramatiser les choses, je me suis construit une forteresse mentale, nécessaire.
- gauvain31Empereur
Cleroli a écrit:Bientôt 25 ans pour moi et le même état d'esprit que toi.Marlou.Bassboost a écrit:20 ans.
Alors c'est le tournant de ma carrière : perte de sens, engouement et "bénévolat" qui s'envole.
Toujours plaisir à faire cours, je deviens "sage", dans le bon sens du terme, prise de recul, philosophie, ne pas dramatiser les choses, je me suis construit une forteresse mentale, nécessaire.
Idem, + aucune tâche administrative annexe et j'évite au maximum d'infliger à mes élèves cette perte de sens au niveau des programmes de SVT je m'autorise une lecture "large" du programme officiel histoire de ramener de la cohérence ; j'omets volontairement des notions qui ne servent strictement à rien et qui sont intellectuellement non adaptées au jeunes esprits censés les apprendre : il y a 10 ans, je ne me serais jamais permis une telle liberté; et je crois (enfin j'espère) ma forteresse mentale assez robuste.
- Une passanteEsprit éclairé
presque 20 ans et beaucoup d'amertume.
Si j'avais su je ne serais pas venue. Entre le déclassement social, la casse de l'éducation et l'impuissance à lutter, le bilan est négatif (pourtant, j'ai eu de bons moments).
Maintenant, l'objectif est surtout d'essayer de m'économiser, de bien vivre en dehors du boulot, parce que la retraite, je ne suis pas sûre d'y arriver (67 ans c'est bien au-delà de l'espérance de vie dans ma famille). Je fais mon boulot, pas trop mal, je profite de la vie (sobrement, faute de moyens financiers) et j'essaye de ne pas trop penser à ma mère pour qui devenir enseignant était une véritable ascension sociale (heureusement qu'elle n'est plus là pour me voir galérer financièrement !)
Si j'avais su je ne serais pas venue. Entre le déclassement social, la casse de l'éducation et l'impuissance à lutter, le bilan est négatif (pourtant, j'ai eu de bons moments).
Maintenant, l'objectif est surtout d'essayer de m'économiser, de bien vivre en dehors du boulot, parce que la retraite, je ne suis pas sûre d'y arriver (67 ans c'est bien au-delà de l'espérance de vie dans ma famille). Je fais mon boulot, pas trop mal, je profite de la vie (sobrement, faute de moyens financiers) et j'essaye de ne pas trop penser à ma mère pour qui devenir enseignant était une véritable ascension sociale (heureusement qu'elle n'est plus là pour me voir galérer financièrement !)
- User17095Érudit
27 ans, "plus qu'hier et moins que demain"
La deuxième meilleure décision pro de ma vie a été de passer un concours d'enseignant, la meilleure meilleure a été de passer le perdir. J'aime mon métier, les collégiens, l'établissement, les gens qui y travaillent, et je me concentre sur eux pour ne pas être trop affecté par la déploration qu'inspire le ministère.
Il n'empêche que j'ai une vision plutôt négative du futur, j'ai l'impression de vivre le meilleur. Mais c'est plus une peur globale, de l'état du monde et du pays, j'ai très peur des impacts sur le système éducatif et nos quotidiens professionnels, déjà bien affectés.
La deuxième meilleure décision pro de ma vie a été de passer un concours d'enseignant, la meilleure meilleure a été de passer le perdir. J'aime mon métier, les collégiens, l'établissement, les gens qui y travaillent, et je me concentre sur eux pour ne pas être trop affecté par la déploration qu'inspire le ministère.
Il n'empêche que j'ai une vision plutôt négative du futur, j'ai l'impression de vivre le meilleur. Mais c'est plus une peur globale, de l'état du monde et du pays, j'ai très peur des impacts sur le système éducatif et nos quotidiens professionnels, déjà bien affectés.
- EloahExpert spécialisé
19 ans de carrière ... Sauvée par une reconversion de prof de Lettres à prof doc il y a 10 ans. Seul point négatif : le salaire ... si j'étais restée prof de Lettres, je gagnerais plus et ce n'est pas normal !
- Ajonc35Sage
Je suis curieuse. Tu enseignais quelle matiere?pogonophile a écrit:27 ans, "plus qu'hier et moins que demain"
La deuxième meilleure décision pro de ma vie a été de passer un concours d'enseignant, la meilleure meilleure a été de passer le perdir. J'aime mon métier, les collégiens, l'établissement, les gens qui y travaillent, et je me concentre sur eux pour ne pas être trop affecté par la déploration qu'inspire le ministère.
Il n'empêche que j'ai une vision plutôt négative du futur, j'ai l'impression de vivre le meilleur. Mais c'est plus une peur globale, de l'état du monde et du pays, j'ai très peur des impacts sur le système éducatif et nos quotidiens professionnels, déjà bien affectés.
- SatelliteNiveau 9
23 ans.
Je ne subis pas les impacts de la réforme du lycée puisque j'enseigne en collège (pas épargné non plus d'ailleurs...)
J'ai passé 18 ans sur 23 dans l'itinérance (TA, puis TZR). Je suis en poste fixe depuis 2 ans (je suis dans ma 3ème année dans mon établissement). Je devrais juste souffler, apprécier de me poser. Et j'apprécie hein! (connaître mes classes en juin, mes collègues, le mode de fonctionnement du bahut. J'ai une salle rien que pour moi, cerise sur le gâteau!)
Mais parallèlement à ça, je me découvre cette année fatiguée, démotivée. Une telle amertume ne m'avait jamais habitée jusqu'ici.
Je suis en train de corriger des rédactions de cinquième, ça doit être ça... Un écrit court (texte descriptif, extrêmement guidé), mais je me désespère devant les productions de mes élèves, de bonne volonté pour la plupart. Ponctuation aléatoire, voire absente, conjugaison massacrée, syntaxe systématiquement défaillante, orthographe à l'emporte pièces, le même mot pouvant être écrit de plusieurs manières différentes dans la copie!)
Mes week-ends qui n'en sont pas, mes semaines à plus de 45 h de travail effectif...
Demain, j'aurais peut-être un autre discours (je vis aussi des moments très plaisants, et je sais les reconnaître) et je ne rejette pas en bloc ce que mon métier est devenu (je ne m'imagine pas faire autre chose d'ailleurs). J'aime enseigner, j'apprécie la plupart de mes élèves.
Cependant, j'ai fait la moitié de ma carrière, je me dis que la plus difficile reste peut être à faire, avec une décision de mutation qui devrait améliorer mes conditions de vie personnelle, mais certainement pas professionnelles.
Bref, je vieillis je crois
Pour les 5 mots, je repasserai
Je ne subis pas les impacts de la réforme du lycée puisque j'enseigne en collège (pas épargné non plus d'ailleurs...)
J'ai passé 18 ans sur 23 dans l'itinérance (TA, puis TZR). Je suis en poste fixe depuis 2 ans (je suis dans ma 3ème année dans mon établissement). Je devrais juste souffler, apprécier de me poser. Et j'apprécie hein! (connaître mes classes en juin, mes collègues, le mode de fonctionnement du bahut. J'ai une salle rien que pour moi, cerise sur le gâteau!)
Mais parallèlement à ça, je me découvre cette année fatiguée, démotivée. Une telle amertume ne m'avait jamais habitée jusqu'ici.
Je suis en train de corriger des rédactions de cinquième, ça doit être ça... Un écrit court (texte descriptif, extrêmement guidé), mais je me désespère devant les productions de mes élèves, de bonne volonté pour la plupart. Ponctuation aléatoire, voire absente, conjugaison massacrée, syntaxe systématiquement défaillante, orthographe à l'emporte pièces, le même mot pouvant être écrit de plusieurs manières différentes dans la copie!)
Mes week-ends qui n'en sont pas, mes semaines à plus de 45 h de travail effectif...
Demain, j'aurais peut-être un autre discours (je vis aussi des moments très plaisants, et je sais les reconnaître) et je ne rejette pas en bloc ce que mon métier est devenu (je ne m'imagine pas faire autre chose d'ailleurs). J'aime enseigner, j'apprécie la plupart de mes élèves.
Cependant, j'ai fait la moitié de ma carrière, je me dis que la plus difficile reste peut être à faire, avec une décision de mutation qui devrait améliorer mes conditions de vie personnelle, mais certainement pas professionnelles.
Bref, je vieillis je crois
Pour les 5 mots, je repasserai
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- Hervé HervéFidèle du forum
Trente ans déjà !
Je me suis bien amusé assez longtemps.
Maintenant ça m'ennuie un peu.
Je relativise les nouvelles réformes (j'en ai vu tellement)même si la dernière en LP n'est vraiment pas super.
Je déconseille le métier à mes enfants et neveux du fait de la perte de pouvoir d'achat (je suis en classe exceptionnelle, qu'est-ce que ça doit être pour les débutants....) et du discours anti-prof qui m'ennuie et me fatigue.
Je me suis bien amusé assez longtemps.
Maintenant ça m'ennuie un peu.
Je relativise les nouvelles réformes (j'en ai vu tellement)même si la dernière en LP n'est vraiment pas super.
Je déconseille le métier à mes enfants et neveux du fait de la perte de pouvoir d'achat (je suis en classe exceptionnelle, qu'est-ce que ça doit être pour les débutants....) et du discours anti-prof qui m'ennuie et me fatigue.
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- TmotaNiveau 5
Merci pour vos retours ! Je ne pensais pas en avoir autant.
J'ai comme une impression générale que ce métier est une prison dorée.
J'ai comme une impression générale que ce métier est une prison dorée.
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