Rupture conventionnelle dans la FP : des infos ?

CarmenLR a écrit:Tu as donc commencé bien plus jeune que 23 ans pour échapper à la décote ?

J'arrive à un taux de remplacement de 45 % à peu près. Et je crois que nous sommes nombreux dans ce cas là depuis la réforme de 2004...

J'ai commencé l'année de mes 20 ans en tant que maître auxiliaire. Je ne remercierai jamais assez mon professeur qui m'a parlé de ce statut le jour du résultat de mon BTS.

Anecdote, la première année je n'étais pas le plus vieux dans la classe

Cela s'est avéré une excellente idée, effectivement !

Cette décote est un désastre (et je ne parle même pas des projets avortés (?) de réforme) mais je ne me vois pas aller au-delà de 62 ans (s'il est toujours possible de partir à cet âge dans quelques années).

Quand je suis arrivé dans le métier, j'ai remplacé un collègue partant grâce à la CPA. Il avait 57/58 ans et toutes ses années, 37,5 (moi pour le moment je devrais en faire 42,5 pour toucher moins !). Il était usé par le métier. C'est pour cela que j'attends 2024/25 pour demander la RC pour pouvoir partir comme lui et profiter de la vie après cette activité qui est devenue plus qu'usante aujourd'hui.

Le plus terrible c'est de savoir que dans le privé, alors que la Retraite Progressive a été crée, la Cessation Progressive d'Activité de la FP à été supprimée...

Je comprends. Et c'est sans doute une très bonne idée.

Effectivement, la CPA a été supprimée en 2011 et il n'y a eu aucun dispositif de remplacement.

J'estime avoir commencé tôt : 23 ans, c'est plus jeune que la plupart des collègues. Et pourtant, avec la décote, c'est un désastre. 2004 a porté un coup terrible.

En 2025, ce sera trop tôt pour moi pour qu'une CFP soit pertinente.

Faire une estimation sur le calculateur officiel des retraites fait un sacré choc.

Pourquoi 3,14159 a écrit:Quand je suis arrivé dans le métier, j'ai remplacé un collègue partant grâce à la CPA. Il avait 57/58 ans et toutes ses années, 37,5 (moi pour le moment je devrais en faire 42,5 pour toucher moins !). Il était usé par le métier. C'est pour cela que j'attends 2024/25 pour demander la RC pour pouvoir partir comme lui et profiter de la vie après cette activité qui est devenue plus qu'usante aujourd'hui.

Le plus terrible c'est de savoir que dans le privé, alors que la Retraite Progressive a été crée, la Cessation Progressive d'Activité de la FP à été supprimée...

Idem pour moi.... J'attends la re création de la CPA.... Il me semble en avoir entendu parler.... Parce que pour avoir toutes mes années de cotisation, il faut que j'aille jusqu'à 67 ans....

Le retour de la CPA ?
Pour les,agents,ayant atteint 60 ans et 160 trimestres (40 ans de ctisations). Autant dire personne...

CarmenLR a écrit:Le retour de la CPA ?
Pour les,agents,ayant atteint 60 ans et 160 trimestres (40 ans de ctisations). Autant dire personne...

Moi

Je viens de prendre connaissance de la circulaire de juillet. Pouvez-vous m'éclairer sur un détail : la demande de rupture conventionnelle doit-elle être envoyée par la voie hiérarchique (chef d'établissement) ou bien directement au rectorat en recommandé avec A/R? Merci !

Agapé a écrit:Je viens de prendre connaissance de la circulaire de juillet. Pouvez-vous m'éclairer sur un détail : la demande de rupture conventionnelle doit-elle être envoyée par la voie hiérarchique (chef d'établissement) ou bien directement au rectorat en recommandé avec A/R? Merci !

La circulaire indique : "Le demandeur informe l'autre partie par lettre recommandée avec avis de réception ou remise en main propre contre signature (destinataire pour l'administration : le directeur des ressources humaines, le recteur ou le DASEN, le chef d'établissement pour les AESH HT2).

Il n'y a pas lieu de passer par la voie hiérarchique, le décret lui même indiquait "Lorsque la demande émane du fonctionnaire, celle-ci est adressée, au choix de l'intéressé, au service des ressources humaines ou à l'autorité investie du pouvoir de nomination."

Merci Citoyen

Pourquoi 3,14159 a écrit:

gauvain31 a écrit:Il sera intéressant de voir le nombre de demandes secteur par secteur .....

A ce jour 17/124 collègues de mon établissement ont pris RdV au Rectorat. Personnellement j'attendrai fin 2024 pour en faire la demande. En attendant j'observe.

Petit topo de prérentrée. A ma connaissance 14 ont continué le processus (les trois autres ne font plus partie des effectifs de l'établissement). Tous ont été contactés en visio pendant le confinement. Cet été les résultats ont été envoyés. 11 (!!!!) ont reçu un refus pour nécessité de service et 3 un accord avec une proposition basse. 1 seule l'a acceptée (Arts Appliqués, elle n'en pouvait plus (en LP)). Les deux autres se sont ravisés (LV/HG), "pas assez cher mon fils".

Moi je retiens juste les 11 refus dont tous les professionnels ! C'est pô gagné pour mon avenir...

Pourquoi 3,14159 a écrit:

Pourquoi 3,14159 a écrit:

gauvain31 a écrit:Il sera intéressant de voir le nombre de demandes secteur par secteur .....

A ce jour 17/124 collègues de mon établissement ont pris RdV au Rectorat. Personnellement j'attendrai fin 2024 pour en faire la demande. En attendant j'observe.

Petit topo de prérentrée. A ma connaissance 14 ont continué le processus (les trois autres ne font plus partie des effectifs de l'établissement). Tous ont été contactés en visio pendant le confinement. Cet été les résultats ont été envoyés. 11 (!!!!) ont reçu un refus pour nécessité de service et 3 un accord avec une proposition basse. 1 seule l'a acceptée (Arts Appliqués, elle n'en pouvait plus (en LP)). Les deux autres se sont ravisés (LV/HG), "pas assez cher mon fils".

Moi je retiens juste les 11 refus dont tous les professionnels ! C'est pô gagné pour mon avenir...

Constats :

1) Ce n'est pas impossible de l'obtenir, mais les acceptations resteront minoritaires.
2) Les refus pour "nécessité de service", sans autre justification...seront majoritaires.
3) Il sera exceptionnel d'obtenir plus que le minimum.

Je pense que cette nouvelle disposition dans l'Education Nationale inquiète les gestionnaires de ressources humaines (trop de demandes, trop cher...), mais qu'il faut quand même en accepter un peu pour ne pas contrarier Macron.

Le ministre refuse la majorité des ruptures conventionnelles. Des consignes ont été données. On est tellement bien dans l'éducation nationale. Accordées puis mises en attente soit disant pour des raisons budgétaires.

Michel78900 a écrit:Blanquer refuse la majorité des ruptures conventionnelles. Des consignes ont été données en juillet, août. On est tellement bien dans l'éducation nationale. Accordées en juin et toutes mises en attente dans l'académie soit disant pour des raisons budgétaires.

J'ai déjà écrit que ce dispositif ne pouvait avoir le même résultat et intérêt dans la fonction publique que dans le privé. La "patron" du privé peut avoir un intérêt à se débarrasser de salariés en lieu et place de plans sociaux, ou pour se débarrasser de salariés gênants sans risque judiciaires.

Dans la fonction publique il y a la sécurité d'emploi pour une majorité (les fonctionnaires), donc pas de plans sociaux, et l'autorité responsable de la nomination souffre peu des agents publics "gênants". Les agents publics sont gérés administrativement, ce sont des "numéros" pour la hiérarchie. De plus l'Etat paiera les allocations de chômage (jusqu'à 3 ans et plus), ce que n'a pas à faire le "patron" du privé.

Il y a seulement un intérêt dans les administrations ou les fonctionnaires sont en surnombre, pas le cas le plus fréquent, et pas le cas des enseignants.
Il y aura donc plutôt peu de ruptures conventionnelles, et avec l'indemnité minimum, pour les enseignants.
On ne refusera pas tous les cas, car il ne faut pas non plus désavouer Macron, qui s'est un peu planté avec cette disposition.

Michel78900 a écrit:Le ministre refuse la majorité des ruptures conventionnelles. Des consignes ont été données. On est tellement bien dans l'éducation nationale. Accordées puis mises en attente soit disant pour des raisons budgétaires.

Vous me faites peur ! J'ai signé et renvoyé ma convention de rupture il y a une semaine, croyez vous qu'ils puissent refuser pendant le délai de rétractation ?

Karbas a écrit:

Michel78900 a écrit:Le ministre refuse la majorité des ruptures conventionnelles. Des consignes ont été données. On est tellement bien dans l'éducation nationale. Accordées puis mises en attente soit disant pour des raisons budgétaires.

Vous me faites peur ! J'ai signé et renvoyé ma convention de rupture il y a une semaine, croyez vous qu'ils puissent refuser pendant le délai de rétractation ?

Cela, je ne le pense pas. Comme écrit ci dessus, il faut quand même en accorder quelques unes. Il y a aussi des divergences entre rectorats.

Pourriez vous nous préciser votre profil? (ancienneté, type de discipline enseignée, si vous avez un projet ou pas...) et si vous avez obtenu plus que le minimum en indemnité?

Bonjour, PEGC technologie en collège, académie de Bordeaux, 33ans d'ancienneté, pas de projet professionnel, indemnité minimum, mais à un an de la retraite, ça me va très bien, c'est presque une année de salaire...

Karbas a écrit:Bonjour, PEGC technologie en collège, académie de Bordeaux, 33ans d'ancienneté, pas de projet professionnel, indemnité minimum, mais à un an de la retraite, ça me va très bien, c'est presque une année de salaire...

Karbas, merci pour les informations. Je vous ai adressé un message en privé à propos des modalités de la rupture.

Bonjour à tous,

du nouveau pour moi, 1er entretien mercredi prochain, pour ma demande envoyée en juin dernier. Pas de réponse à l'issue, juste un examen de ma demande. Je vous tiendrai au courant.

Bonjour,
Entretien mardi prochain pour ma demande de février .. à suivre

On croise les doigts pour toi !

Je croise les doigts pour vous deux ! En espérant une suite favorable. Mon délai de rétractation est bientôt expiré, plus que quelques jours...

À vous lire ça a l’air de commencer à bouger. De mon côté toujours rien! J’ai envoyé ma demande en février. J’ai renvoyé un mail fin août et il m’a été répondu que l’on reviendrait vers moi dès que l’on en saura plus...

Bonjour,
même réponse que toi Namad, alors que j'ai passé l'entretien en février. Je les relance de temps en temps mais c'est toujours pareil.
On croise les doigts pour que tout ça se mette en route rapidement

CiaoEN a écrit:Bonjour,
même réponse que toi Namad, alors que j'ai passé l'entretien en février. Je les relance de temps en temps mais c'est toujours pareil.
On croise les doigts pour que tout ça se mette en route rapidement

Voici un élément de réponse du ministre de l'action et des comptes publics du 16 juin 2020 à l'assemblée :

" Il est tout à fait compréhensible qu'un temps d'adaptation ait été nécessaire aux employeurs pour ajuster leurs processus RH à ce nouveau dispositif et il est tout à fait concevable qu'un employeur ne souhaite pas promouvoir la rupture conventionnelle au regard de ses préoccupations budgétaires ou en matière d'attractivité RH. Cependant, le cadre réglementaire ne saurait être invoqué comme un motif pour refuser l'examen des demandes effectuées dans les formes requises par les agents publics."

Je ne vois pas pourquoi on ferait durer des mois et des mois la décision. Bien entendu, c'est une faiblesse du texte de loi et du décret, il n'y a pas de délai maxi précisé pour le faire. Une rupture conventionnelle cela peut être aussi pour un projet précis, lequel peut aussi être encadré par des délais (par exemple : une formation). On conçoit que l'époque du confinement ait pu retardé les choses, mais ce ne devrait plus être le cas. Maintenant, cela permet peut-être, aussi, de ne pas se faire refuser sa demande faute de temps d'un examen approfondi : si c'est pour cela...
Donc, oui, croisez les doigts...et tenez nous au courant.