Direction dans la toute-puissance

Seifer a écrit:Je n'ai aucun début de complaisance avec les personnes présentant un comportement de harceleur, pour une raison simple : ça peut tuer.

Question occultée depuis le début de ce fil, ou presque, quand un collègue vient présenter son cas et une souffrance.
Le harcèlement tue.
La surcharge de travail tue.
Le mépris tue.

Il s'agit de questions sérieuses, et il y a beaucoup trop de suicides liés au travail dans notre merveilleuse maison.

Le pire c'est qu'on continue à y aller, tous les jours, malgré le mépris ou la condescendance du chef (très rare) , de l'IPR (fréquente) , du DASEN (constante) ,du Rectorat (permanente), du Ministère (totale) de l'Etat (affligeante ).

J'ai plus de 20 ans de métier et croisé bon nombre de cde : souvent des très bons et emphatiques, solidaires dans notre quotidien professionnel. A de rares occasions, des erreurs de casting :

 - un reclus dans son bureau du lundi au vendredi parce que boycotté par les enseignants pour son "incompétence",
 - une sympa un peu pleurnicharde dépassée par les problèmes d'"incivilités" dans sa ZEP,
 - un caractériel qui braquait la moindre réserve à son égard : plus personne ne mouftait...il faisait la peau à tout le monde, mais quand son établissement a distribué les mauvais sujets mathématiques lors d'une session du baccalauréat (j'étais dans le couloir quand je l'ai entendu se faire remonter les bretelles au téléphone laissé en haut parleur pour son adjoint présent dans son bureau...hi, hi), il se fit plus discret le nombril sur pattes, Dans un lycée précédent, il avait été bloqué par les professeurs dans son bureau en protestation.
 - un cas pathologique véritablement qui parlait "d'aller aux chiottes" quand il allait en salle es profs (dixit sa secrétaire) et qui suscita une grève totale du personnel et une inspection générale. En région parisienne, ce fut déjà le cas une fois précédente. Il fut rétrogradé. Un nuisible.

Je me demande toujours comment ces gens pathologiques réussissent à être maintenus en place.

Phylia a écrit:Bonsoir à tous !
Merci à Mafalda16 d'avoir rouvert ce sujet et à vous pour vos réponses et vos conseils.  
Concernant mes élèves, il n'y a pas eu de conséquence et il n'y en aura pas. L'épisode s'est déroulé devant une classe de troisième que j'avais en groupe et qui ne pose pas de problème.

Bon, ça, c'est déjà une bonne nouvelle et un point de réglé!

Je prévois prochainement de prendre rendez-vous avec la principale pour lui lire ce que je pense de sa manière de faire et de nous parler. Je serai accompagnée d'un collègue syndiqué qui aura relu avec moi ce que je compte lui dire. Bref, rien de très nouveau jusqu'à présent : j'avance lentement mes pions et j'essaie d'anticiper les coups !

Ça me semble une bonne stratégie: un collègue pour t'accompagner, un texte écrit pour contrôler ce que tu as à en dire. Je pense que ça devrait éviter que la principale en question ne se mette à nouveau en colère et ne se mette à crier. Si jamais elle le fait, tu ne seras pas seule et tu auras un témoin de la chose. Et sinon, tu auras dit ce que tu avais à dire.

amalricu a écrit:
 - un cas pathologique véritablement qui parlait "d'aller aux chiottes" quand il allait en salle es profs (dixit sa secrétaire) et qui suscita une grève totale du personnelet une inspection générale. En région parisienne, ce fut déjà le cas une fois précédente.

Donc, ça se fait aussi dans l'Hexagone

Y a eu ça pas loin de chez moi l'an dernier. La personne est toujours CDE mais rétrogradée (je pense) adjointe dans un autre établissement.

Donc, cela ne date pas du temps où les souris couraient moins vite.

Quelques nouvelles :  aujourd'hui avait lieu l'heure syndicale mensuelle. Les problèmes avec la Direction ont été évoqués et j'ai dit que je comptais faire remonter les agissements de la Principale au Rectorat.
Il a été convenu qu'un courrier collectif serait envoyé : nous verrons prochainement comment nous organiser. La prochaine heure syndicale aura lieu le 03 décembre (semaine prochaine) : d'ici-là, je vais rédiger une ébauche de courrier.
La suite au prochain épisode !
Ah ! Et entrevue accompagnée avec la principale la semaine prochaine, si on arrive à trouver un créneau.

[quote="Ha@_x"]

Seifer a écrit:Je n'ai aucun début de complaisance avec les personnes présentant un comportement de harceleur, pour une raison simple : ça peut tuer.

Question occultée depuis le début de ce fil, ou presque, quand un collègue vient présenter son cas et une souffrance.
Le harcèlement tue.
La surcharge de travail tue.
Le mépris tue.

Il s'agit de questions sérieuses, et il y a beaucoup trop de suicides liés au travail dans notre merveilleuse maison.

Le pire c'est qu'on continue à y aller, tous les jours, malgré le mépris ou la condescendance du chef (très rare) , de l'IPR (fréquente) , du DASEN (constante) ,du Rectorat (permanente), du Ministère (totale) de l'Etat (affligeante ).[/quote]

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