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- William FosterExpert
skindiver a écrit:Il faut peut être faire les choses dans "l'ordre". En parler d'abord avec les principaux interessés avant de demander une inspection de vie scolaire.
Prenons l'exemple de l'enseignant stagiaire qui ne se comporte pas comme il devrait le faire, vous attendez du chef qu'il en discute avec lui pour que ses pratiques évoluent plutot que contacter son IPR en expliquant que cet enseignant ne fait pas l'affaire et qu'il ne faut pas le titulariser.
C'est assez surprenant de voir que lorsqu'il s'agit des personnels de direction il faut tout de suite saisir les inspecteurs/DASEN alors que pour les autres non.
Le bon sens voudrait plutôt qu'on tente d'abord de communiquer et ensuite faire d'autres actions si rien ne bouge.
Autant je suis d'accord avec toi sur la nécessité de dialogue, autant l'exemple du stagiaire me paraît juste ahurissant.
Il faudrait considérer les CdE comme des débutants néophytes ? C'est un gag ?
- Madame-de-PierreHabitué du forum
Pour ma part le chef qui me parlera mal devant mes élèves il est pas né, je me ferais un malin plaisir de lui demander de changer de ton et n' hésiterai pas à répliquer devant ces chères têtes blondes à base de «Merci Mme. Machin pour ce brillant exemple de comment il est inadmissible de s'adresser à un collègue, vous êtes un exemple pour toute la communauté éducative». Ok ça ne calme pas le jeu mais quand on me manque de respect je vois rouge...
- HocamSage
Je ne comprends pas la minimisation faite par certains ici. L'attitude décrite est plus qu'odieuse, et il faut vraiment être d'une grande naïveté et n'avoir jamais vécu ce genre de situation pour imaginer que les choses ne vont pas empirer s'il n'y a pas une réaction d'ampleur. Un adulte qui crie sur un autre devant des élèves, ne s'excuse pas par la suite et en remet une couche le lendemain est un danger public en puissance. C'est atterrant. Nous n'avons pas tous les éléments en main et je ne tirerais non plus de conclusion hâtive sur ce qu'il convient de faire, mais il faut au grand minimum prendre en compte la possibilité que la CDE ait un très gros problème de santé mentale et soit un énorme boulet pour tout le monde.Phylia a écrit:Bonsoir,
Un matin, je suis arrivée dans la salle où je fais cours et ai trouvé la salle très en désordre. Après m'être renseignée, j'ai appris qu'il y avait eu CA la veille, mais que les collègues avaient rangé en partant. Ne comprenant pas ce qui s'était passé, j'ai été voir la Direction pour leur demander de constater. L'adjointe et la principale ont refusé de venir voir et m'ont dit de faire ranger la salle par les élèves. Je leur ai objecté que cela n'était pas leur rôle, ce à quoi la principale s'est mise à me crier dessus, devant les élèves, en m'intimant d'aller faire cours et en ajoutant que je n'avais pas à discuter avec la Direction.
Le lendemain, la Direction a déboulé dans mon cours : "Commission sécurité !" Pas de bonjour ni d'excuse pour déranger le cours, l'adjointe et la principale se sont mises à explorer la salle, déplaçant tables et chaises qui ne leur paraissaient pas à leur place. Puis elles sont parties aussi soudainement qu'elles étaient arrivées, mais dire au revoir ni s'excuser pour le dérangement... Aussi sous le choc que les élèves suite à cette intrusion, je me suis sentie très mal à l'aise (moi qui insiste tellement sur les règles de savoir-vivre !).
- Une passanteEsprit éclairé
Je ne crois pas qu'il y ait eu minimisation, mais relativisation. Que l'attitude soit odieuse, je crois que tout le monde était d'accord avec cela !
- Madame-de-PierreHabitué du forum
Il relativise vachement quand même....
- HocamSage
Non, c'est plus qu'odieux, comme je l'ai écrit. Ton message de la page précédente comme ceux de Pogonophile montrent que vous n'avez pas bien saisi à quel point ce n'est pas juste désagréable de voir débarquer la chef et son adjointe en plein cours, sans la moindre forme de politesse (il ne manquait pas juste bonjour ou juste au revoir, ou juste une explication sommaire, il manquait tout cela à la fois) et que si notre collègue en arrive aux réactions médicales qu'elle décrit, c'est qu'il y a un problème plus large. Ça n'exclut pas de passer par une tentative de dialogue avec la direction avant d'en arriver à des actions plus fortes, mais je ne serais guère optimiste à la place de notre collègue à ce niveau de barbouzerie.Une passante a écrit:Je ne crois pas qu'il y ait eu minimisation, mais relativisation. Que l'attitude soit odieuse, je crois que tout le monde était d'accord avec cela !
- Ajonc35Sage
Je n'ai jamais vécu cette situation avec une Direction, mais je comprends que trouver une salle en désordre est très désagréable surtout quand la veille c'est vous qui y étiez la veille et pour mon cas, je le signale à la vie scolaire qui en fait ce qu'elle veut. Chez nous, les salles sont fermées en dehors des heures de cours et si ce n'est pas un enseignant qui ouvre c'est donc la vie scolaire, pour, le plus souvent de bonnes raisons (nous avons un internat). Par contre notre Direction nous demande de faire en sorte que les salles soient rangées quand nous la quittons et surtout le soir. Donc quand il y a du bazar le lendemain matin, je me protège d'éventuelles remarques et je protège les élèves des foudres de la vie scolaire ( certes nos élèves font des bêtises, mais ils ne sont pas toujours coupables). Le signalement, je le fais aussi, car si les faits sont répétés, je peux monter au créneau. Double protection.Hocam a écrit:Je ne comprends pas la minimisation faite par certains ici. L'attitude décrite est plus qu'odieuse, et il faut vraiment être d'une grande naïveté et n'avoir jamais vécu ce genre de situation pour imaginer que les choses ne vont pas empirer s'il n'y a pas une réaction d'ampleur. Un adulte qui crie sur un autre devant des élèves, ne s'excuse pas par la suite et en remet une couche le lendemain est un danger public en puissance. C'est atterrant. Nous n'avons pas tous les éléments en main et je ne tirerais non plus de conclusion hâtive sur ce qu'il convient de faire, mais il faut au grand minimum prendre en compte la possibilité que la CDE ait un très gros problème de santé mentale et soit un énorme boulet pour tout le monde.Phylia a écrit:Bonsoir,
Un matin, je suis arrivée dans la salle où je fais cours et ai trouvé la salle très en désordre. Après m'être renseignée, j'ai appris qu'il y avait eu CA la veille, mais que les collègues avaient rangé en partant. Ne comprenant pas ce qui s'était passé, j'ai été voir la Direction pour leur demander de constater. L'adjointe et la principale ont refusé de venir voir et m'ont dit de faire ranger la salle par les élèves. Je leur ai objecté que cela n'était pas leur rôle, ce à quoi la principale s'est mise à me crier dessus, devant les élèves, en m'intimant d'aller faire cours et en ajoutant que je n'avais pas à discuter avec la Direction.
Le lendemain, la Direction a déboulé dans mon cours : "Commission sécurité !" Pas de bonjour ni d'excuse pour déranger le cours, l'adjointe et la principale se sont mises à explorer la salle, déplaçant tables et chaises qui ne leur paraissaient pas à leur place. Puis elles sont parties aussi soudainement qu'elles étaient arrivées, mais dire au revoir ni s'excuser pour le dérangement... Aussi sous le choc que les élèves suite à cette intrusion, je me suis sentie très mal à l'aise (moi qui insiste tellement sur les règles de savoir-vivre !).
- Dadoo33Grand sage
Hocam a écrit:Non, c'est plus qu'odieux, comme je l'ai écrit. Ton message de la page précédente comme ceux de Pogonophile montrent que vous n'avez pas bien saisi à quel point ce n'est pas juste désagréable de voir débarquer la chef et son adjointe en plein cours, sans la moindre forme de politesse (il ne manquait pas juste bonjour ou juste au revoir, ou juste une explication sommaire, il manquait tout cela à la fois) et que si notre collègue en arrive aux réactions médicales qu'elle décrit, c'est qu'il y a un problème plus large. Ça n'exclut pas de passer par une tentative de dialogue avec la direction avant d'en arriver à des actions plus fortes, mais je ne serais guère optimiste à la place de notre collègue à ce niveau de barbouzerie.Une passante a écrit:Je ne crois pas qu'il y ait eu minimisation, mais relativisation. Que l'attitude soit odieuse, je crois que tout le monde était d'accord avec cela !
Personne n’a minimisé mais juste expliqué qu’il y a des étapes avant de saisir l’ipr. C’est tout.
Par ailleurs, nous n’avions pas toutes les infos.
Si des médiations ont eu lieu et qu’elles n’ont rien donné, il faut effectivement demander à ce que l’ipr vienne dans l’établissement.
- HocamSage
Je ne parle pas de la nécessité de passer par d'autres étapes avant l'IPR, je suis d'accord avec cela comme je l'ai écrit plus haut.
On peut peut-être oublier le problème anecdotique (à côté du reste) de la salle non rangée, je pense que c'est plutôt ce qui est décrit ensuite qui donne des idées noires à notre collègue. Mais enfin, espérons que nous ayons des nouvelles plus rassurantes par la suite.
On peut peut-être oublier le problème anecdotique (à côté du reste) de la salle non rangée, je pense que c'est plutôt ce qui est décrit ensuite qui donne des idées noires à notre collègue. Mais enfin, espérons que nous ayons des nouvelles plus rassurantes par la suite.
- DalvaVénérable
C'est tout de même faire peu de cas de l'intelligence d'une collègue que de relativiser ou dire cela. C'est partir du principe qu'une collègue qui réagit comme nous l'avons lu et dont la santé est affectée par une simple salle dérangée exagère et réagit de façon disproportionnée.Dadoo33 a écrit:
Par ailleurs, nous n’avions pas toutes les infos.
Quand je lis combien la collègue est touchée pour une salle dérangée et une intrusion malpolie (qui pourrait donc n'être que maladroite), je comprends d'abord qu'il y a un passif, que la collègue n'en peut plus, que c'est la goutte qui fait déborder le vase, et que l'événement rapporté n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
Si ce n'était pas le cas, il faudrait vraiment croire que nous avons des collègues qui se rendent malades parce qu'une fois leur salle est dérangée et qu'une fois on leur a mal parlé.
Ce serait quand même légèrement méprisant pour ces collègues que de ne pas leur attribuer la même capacité de distance et de mesure que celle dont nous prétendons savoir faire preuve.
- tit871Niveau 7
Dadoo33 a écrit:Hocam a écrit:Non, c'est plus qu'odieux, comme je l'ai écrit. Ton message de la page précédente comme ceux de Pogonophile montrent que vous n'avez pas bien saisi à quel point ce n'est pas juste désagréable de voir débarquer la chef et son adjointe en plein cours, sans la moindre forme de politesse (il ne manquait pas juste bonjour ou juste au revoir, ou juste une explication sommaire, il manquait tout cela à la fois) et que si notre collègue en arrive aux réactions médicales qu'elle décrit, c'est qu'il y a un problème plus large. Ça n'exclut pas de passer par une tentative de dialogue avec la direction avant d'en arriver à des actions plus fortes, mais je ne serais guère optimiste à la place de notre collègue à ce niveau de barbouzerie.Une passante a écrit:Je ne crois pas qu'il y ait eu minimisation, mais relativisation. Que l'attitude soit odieuse, je crois que tout le monde était d'accord avec cela !
Personne n’a minimisé mais juste expliqué qu’il y a des étapes avant de saisir l’ipr. C’est tout.
Par ailleurs, nous n’avions pas toutes les infos.
Si des médiations ont eu lieu et qu’elles n’ont rien donné, il faut effectivement demander à ce que l’ipr vienne dans l’établissement.
si, il y a eu minimisation puisque tout un pan du récit ( se faire cirer dessus devant les élèves) a été éludé, c'est quand même pénible de venir sur un site de profs pour de temps à autre avoir un personnel de direction qui est là avec toute sa froideur pour essayer de justifier l'injustifiable!
- User17095Érudit
Effectivement, je confirme, si quelqu'un avait un reproche à te faire, ce ne serait sûrement pas celui-làUne passante a écrit:PS : en conflit ouvert avec ma direction, qu'on ne me taxe pas de complaisance
Et j'ajouterai même que si toi et moi parvenons à peu près à la même conclusion, c'est que nous avons de bonnes chances d'être dans le vrai, parce que ce n'est pas tous les jours.
Il faut garder à l'esprit que le simple fait de passer le concours ne suscite pas immédiatement une très grande expérience, et je crois que nous avons, comme tout le monde, le droit à l'imperfection et à l'erreur. Ceci étant un propos général pas en lien direct avec la situation de départ, mais on a le droit d'être patient et tolérant envers les limites des autres, sans pour autant être taxé de complaisance.William Foster a écrit:Autant je suis d'accord avec toi sur la nécessité de dialogue, autant l'exemple du stagiaire me paraît juste ahurissant.
Il faudrait considérer les CdE comme des débutants néophytes ? C'est un gag ?
Effectivement je suis resté évasif sur la situation de départ, parce que telle que je la comprends, elle n'est pas non plus au top quand on regarde la démarche de l'enseignante, et je ne souhaitais pas la mettre mal à l'aise, l'idée c'était de lui suggérer un dialogue constructif plutôt qu'une déclaration de guerre. Mais soit, allons-y.tit871 a écrit:pourquoi omets-tu de parler de se faire crier dessus devant les élèves? C'est récurrent chez toi de minimiser ce que les profs vivent et c'est pénible!
Si je suis en train de travailler avec l'adjointe, et que je suis interrompu par une enseignante qui me fait remarquer que la salle est restée en vrac après le CA et que c'est pas très sympa pour démarrer la journée, il est probable que mon premier réflexe soit de dire "oups il y a eu un oubli ou un problème, bon on va vous donner un coup de main comme ça c'est fait en deux minutes."
Si en revanche elle arrive avec toute sa classe derrière elle, et me somme de venir faire le constat, sur un ton probablement peu amène puisqu'il y a un mécontentement (certes justifié, mais pas au point de débarquer avec les élèves et de me mettre en porte-à-faux devant eux), je ne suis pas sûr de maintenir la plus exquise courtoisie. Je risque même d'être assez désagréable, parce que si on ne recadre pas un enseignant devant les élèves, je ne sache pas qu'il soit acceptable de me faire recadrer devant eux.
Après, si tu considères que je minimise parce que je ne rentre pas dans le sur-drame et les rodomontades qui consistent à dire des trucs comme :
Ha@_x a écrit:C'est de la dissuasion, les CDE ont horreur de ça, et souvent ça marche, ils ont peur par dessus-tout de se prendre une révolte dans la tronche, pour ça on les débarque, ça arrive..
Madame-de-Pierre a écrit:Pour ma part le chef qui me parlera mal devant mes élèves il est pas né
Hocam a écrit:plus qu'odieuse (...) une réaction d'ampleur. (...)un danger public en puissance. (...) il faut au grand minimum prendre en compte la possibilité que la CDE ait un très gros problème de santé mentale et soit un énorme boulet pour tout le monde.
Eh bien soit, considère-le, sois en désaccord, ça ne justifie pas des saillies comme :
Parce que, ne t'en déplaise, ce n'est pas juste un forum d'enseignants : comme sa description l'indique, il "s'adresse aux professeurs et personnels de l'Education nationale."tit871 a écrit:c'est quand même pénible de venir sur un site de profs pour de temps à autre avoir un personnel de direction qui est là avec toute sa froideur pour essayer de justifier l'injustifiable!
Et donc tu souffriras que je ne verse pas dans la dramatisation à outrance, et que d'ailleurs je ne sois pas le seul.
- PhyliaNiveau 9
Nouvelles précisions : La Principale est une ancienne DRH et n'a jamais enseigné.
Lorsque j'ai demandé de venir constater l'état de la salle, l'adjointe et la principale étaient dans le couloir à regarder les élèves être pris en charge par les enseignants.
J'ajoute que même si j'étais passablement en colère, je sais très bien me maîtriser et m'exprimer sur un ton calme et posé, n'étant pas d'un naturel explosif (loin s'en faut). Je ne suis pas non plus particulièrement fragile psychologiquement (j'ai tout de même une bonne douzaine voire plus d'années d'exercice en ZEP / REP+ dans les départements les plus prisés de la région parisienne), mes seuls arrêts maladies (un par an en moyenne) sont liés a de gros rhumes ou à des grippes et je n'ai pas été malade ni absente depuis plus de deux ans. Les symptômes décrits sont apparus le jour-même et m'ont alertée par leur caractère complètement inhabituel. Depuis la semaine dernière, ça va mieux et j'arrive à faire cours sans me sentir parasitée.
Les faits que je rapporte sont effectivement la goutte d'eau qui a fait déborder la cafetière. S'il fallait rapporter tout ce qui s'est passé depuis l'arrivée de cette Principale, qu'il s'agisse de moi ou des collègues, ou de la manière dont elle s'immisce dans notre travail pédagogique, je pourrais écrire un livre .
Lorsque j'ai demandé de venir constater l'état de la salle, l'adjointe et la principale étaient dans le couloir à regarder les élèves être pris en charge par les enseignants.
J'ajoute que même si j'étais passablement en colère, je sais très bien me maîtriser et m'exprimer sur un ton calme et posé, n'étant pas d'un naturel explosif (loin s'en faut). Je ne suis pas non plus particulièrement fragile psychologiquement (j'ai tout de même une bonne douzaine voire plus d'années d'exercice en ZEP / REP+ dans les départements les plus prisés de la région parisienne), mes seuls arrêts maladies (un par an en moyenne) sont liés a de gros rhumes ou à des grippes et je n'ai pas été malade ni absente depuis plus de deux ans. Les symptômes décrits sont apparus le jour-même et m'ont alertée par leur caractère complètement inhabituel. Depuis la semaine dernière, ça va mieux et j'arrive à faire cours sans me sentir parasitée.
Les faits que je rapporte sont effectivement la goutte d'eau qui a fait déborder la cafetière. S'il fallait rapporter tout ce qui s'est passé depuis l'arrivée de cette Principale, qu'il s'agisse de moi ou des collègues, ou de la manière dont elle s'immisce dans notre travail pédagogique, je pourrais écrire un livre .
- User17095Érudit
Une ancienne DRH qui ne sait pas prendre en compte un mécontentement, c'est ennuyeux effectivement.
Encore une fois : prends le temps d'en discuter avec elles, accompagnée d'un collègue. Au pire, ça ne changera rien.
Encore une fois : prends le temps d'en discuter avec elles, accompagnée d'un collègue. Au pire, ça ne changera rien.
- JennyMédiateur
pogonophile a écrit:Encore une fois : prends le temps d'en discuter avec elles, accompagnée d'un collègue. Au pire, ça ne changera rien.
+1
Toujours commencer par là.
- DalvaVénérable
Bien lire et relire est effectivement une bonne idée.
Franchement, ça arrive de se tromper, autant le reconnaître tout de suite et dire qu'on a mal évalué la situation. Quand on critique un CdE, ce n'est pas la catégorie tout entière qu'on remet en cause.
Phylia a écrit:les relations avec l'équipe de direction sont tendues, depuis l'arrivée de la Principale, il y a quatre ans.
[...]
Suite à ces deux évènements, j'ai développé des symptômes somatiques tels que maux de dos, perte de sommeil, idées noires.
Phylia a écrit:
J'ai trouvé la salle dans un désordre inhabituel, même pour un CA : tables contre le mur du tableau avec une table renversée sur l'une d'elle, chaises empilées derrière la porte d'entrée, bureau inaccessible encombré par des tables déplacées (j'ai pris une photo). Par la suite, j'ai appris qu'après le CA, la Direction avait pris l'apéro avec les parents d'élèves...
Je me suis effectivement rapprochée d'un collègue syndiqué et ai prévu d'aller parler à la Principale avec lui (j'ai préparé un écrit à lui lire pour éviter tout dérapage). J'ai également parlé de ces soucis aux collègues qui ont été aussi choqués par la manière dont la Direction a fait irruption "commission sécurité" dans leur cours.
La question du climat scolaire (sous-entendu : les relations avec la Direction) sera abordée à la prochaine heure syndicale.
Donc, la principale savait la veille que la visite allait avoir lieu, un enseignant lui signale une salle en désordre, et elle ne fait pas le lien avec la visite prévue, sachant que le fait que les élèves risquent de remettre les chaises et tables à la va-vite pourrait poser problème. C'est spécial, comme mode de fonctionnement.Phylia a écrit:La visite officielle de la commission sécurité nous a été annoncée pour l'après-midi.
Phylia a écrit:Je précise également que les faits de départ sont effectivement bénins (des excuses et un minimum de savoir-vivre auraient suffi pour que je remette la salle en place comme je l'ai déjà fait souvent) et ne sont pas à l'origine de mon mal-être et de ma protestation
Phylia a écrit:
Je précise que j'enseigne depuis plus de quinze ans (j'ai arrêté de compter ! ) et que des CDE, ainsi que des N+1 (j'ai également travaillé hors EN), j'en ai vu plein : en revanche, je n'ai jamais vu ou entendu un supérieur s'adresser aux enseignants ou aux collaborateurs comme le fait notre Principale. J'ajoute que je ne suis pas la seule à subir ce type de comportement qui est récurrent - et imprévisible - et le rectorat en a été informé, dès la première année de son arrivée : dans le courant de cette première année, une médiation a eu lieu au rectorat entre la personne concernée et la principale. Voilà ! C'était pour situer le contexte, si cela peut aider à mieux comprendre la situation dans son ensemble !
Phylia a écrit:Nouvelles précisions : La Principale est une ancienne DRH et n'a jamais enseigné.
Lorsque j'ai demandé de venir constater l'état de la salle, l'adjointe et la principale étaient dans le couloir à regarder les élèves être pris en charge par les enseignants.
J'ajoute que même si j'étais passablement en colère, je sais très bien me maîtriser et m'exprimer sur un ton calme et posé, n'étant pas d'un naturel explosif (loin s'en faut). Je ne suis pas non plus particulièrement fragile psychologiquement
Après avoir tout bien relu, on peut encore essayer de croire que c'est un conseil nécessaire -- et judicieux.pogonophile a écrit:Une ancienne DRH qui ne sait pas prendre en compte un mécontentement, c'est ennuyeux effectivement.
Encore une fois : prends le temps d'en discuter avec elles, accompagnée d'un collègue. Au pire, ça ne changera rien.
Franchement, ça arrive de se tromper, autant le reconnaître tout de suite et dire qu'on a mal évalué la situation. Quand on critique un CdE, ce n'est pas la catégorie tout entière qu'on remet en cause.
- mafalda16Modérateur
Sujet ouvert après nettoyage. Merci de reprendre la discussion uniquement sur le thème de ce fil. S'il y a à nouveau des attaques personnelles ce fil sera définitivement fermé ce qui serait bien dommage pour notre collègue qui demande conseil et soutien !
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- ProvenceEnchanteur
Madame-de-Pierre a écrit:Pour ma part le chef qui me parlera mal devant mes élèves il est pas né, je me ferais un malin plaisir de lui demander de changer de ton et n' hésiterai pas à répliquer devant ces chères têtes blondes à base de «Merci Mme. Machin pour ce brillant exemple de comment il est inadmissible de s'adresser à un collègue, vous êtes un exemple pour toute la communauté éducative». Ok ça ne calme pas le jeu mais quand on me manque de respect je vois rouge...
Le jour où tu tomberas sur un chef au comportement irrationnel ou malveillant, tu verras que ce n’est pas si simple.
- buttersNiveau 4
Je suis assez choqué de l'attitude et des propos du CDE. Le problème dans l'EN c'est que le n+1 n'est pas clair. Personnellement au dernier coup fourré de mon CDE j'ai appelé la DPE pour dire qu'il y avait eu un incident et que je ne pouvais pas retourner dans ce boui-boui, j'ai même dit que je voulais bien aller faire le ménage dans mon RAD plutôt que d'y retourner. Bon ça n'a pas fait avancé quoique ce soit, au final mon médecin m'a mis en arrêt (vu les symptômes inquiétants que tu as a cause de ces tensions, réfléchis-y aussi). J'ai contacté la médecine du travail du rectorat qui après avoir reçu mon dossier, ne m'a même pas rappelé.
En gros : rien ne sert à rien dans ce système kafkaïen, mais protège toi au maximum, et si te mettre en dehors d'un environnement hostile de travail est la solution et bien ainsi soit-il.
En gros : rien ne sert à rien dans ce système kafkaïen, mais protège toi au maximum, et si te mettre en dehors d'un environnement hostile de travail est la solution et bien ainsi soit-il.
- DeliaEsprit éclairé
Dans mon île au soleil, il n'en fallait pas davantage pour mettre un établissement en grève : lock-out total jusqu'à la mutation du chef. Dans tous les établissements publics, d'ailleurs. Faut pas se laisser faire !
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- User17095Érudit
Delia a écrit:Dans mon île au soleil, il n'en fallait pas davantage pour mettre un établissement en grève : lock-out total jusqu'à la mutation du chef. Dans tous les établissements publics, d'ailleurs. Faut pas se laisser faire !
C'était l'époque révolue "salle des profs dans la toute puissance."
- DeliaEsprit éclairé
Salle des profs, locaux syndicaux des employés des Postes, salle de repos des hôpitaux...
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- Une passanteEsprit éclairé
pogonophile a écrit:Delia a écrit:Dans mon île au soleil, il n'en fallait pas davantage pour mettre un établissement en grève : lock-out total jusqu'à la mutation du chef. Dans tous les établissements publics, d'ailleurs. Faut pas se laisser faire !
C'était l'époque révolue "salle des profs dans la toute puissance."
Je crains aussi que cette époque n'ait pris fin il y a bien longtemps. L'individualisme est l'un des grands fléaux de l'EN, et si les collègues sont souvent d'accord pour râler en douce, quand il s'agit de se bouger, il n'y a souvent plus grand monde.
Et pour être confrontée à un chef au comportement plus que discutable, je sais aussi que le faire partir n'est pas si simple (à moins qu'un de mes collègues en arrêt ne se décide à s'immoler aux abords de l'établissement, notre situation n'est pas encore estimée suffisamment grave pour que le CHSCT académique ne se déplace, et on n'en est pas au stade du CDE qui "se contente" de crier sur les profs).
- scot69Modérateur
Mon ex CDE était du même genre. Ceux à qui j'en parlais me répondaient souvent "pourquoi vous ne l'avez pas envoyé bouler? pourquoi vous ne lui désobéissiez pas?". Oui, mais ce n'était pas si simple, une dictature comme la sienne s'est mise en place petit à petit, doucement, innocemment, sans que nous ne le réalisions vraiment. Cela fait partie du caractère des manipulateurs et certains sont très forts à ça.
- Madame-de-PierreHabitué du forum
Provence a écrit:Madame-de-Pierre a écrit:Pour ma part le chef qui me parlera mal devant mes élèves il est pas né, je me ferais un malin plaisir de lui demander de changer de ton et n' hésiterai pas à répliquer devant ces chères têtes blondes à base de «Merci Mme. Machin pour ce brillant exemple de comment il est inadmissible de s'adresser à un collègue, vous êtes un exemple pour toute la communauté éducative». Ok ça ne calme pas le jeu mais quand on me manque de respect je vois rouge...
Le jour où tu tomberas sur un chef au comportement irrationnel ou malveillant, tu verras que ce n’est pas si simple.
Je suis déjà tombé sur un chef adjoint malveillant et ça a été très simple au contraire... Maintenant je sais que c'est une situation très difficile à gérer et éprouvante, il faut être entouré.
- William FosterExpert
pogonophile a écrit:Il faut garder à l'esprit que le simple fait de passer le concours ne suscite pas immédiatement une très grande expérience, et je crois que nous avons, comme tout le monde, le droit à l'imperfection et à l'erreur. Ceci étant un propos général pas en lien direct avec la situation de départ, mais on a le droit d'être patient et tolérant envers les limites des autres, sans pour autant être taxé de complaisance.William Foster a écrit:Autant je suis d'accord avec toi sur la nécessité de dialogue, autant l'exemple du stagiaire me paraît juste ahurissant.
Il faudrait considérer les CdE comme des débutants néophytes ? C'est un gag ?
Oui, donc c'est un gag.
Nous ne parlons pas du droit à l'erreur ponctuelle qui tombe sous le sens, et qui se gère par une simple discussion informelle.
Entre un stagiaire ingénu fraîchement sorti de la fac découvrant le monde professionnel, et quelqu'un qui a au moins 5 ans de pratique professionnelle et qui vient de passer un concours comme celui de CdE, il y a... comment dire... bah au moins 5 ans d'ancienneté dans le milieu. Et un concours de plus.
Je ne dis pas qu'il faut condamner tout CdE qui faillirait d'une façon ou d'une autre, mais les considérer comme des grands débutants c'est juste impossible.
Dans le cas présent, Phylia a parlé d'une principale et d'une adjointe, et ce serait quand même un hasard incroyable que les deux viennent juste de passer leur concours...
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
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