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- NadejdaGrand sage
Pour répondre à la question de départ, dans mon collège, une collègue s'occupe en début d'année scolaire d'informer les PP de tous les PAP/PPS/PPRE-Passerelle en cours et dépose dans les casiers les dossiers qu'il faudrait donc renouveler. Elle centralise les dossiers (stockés ensuite dans le bureau du PA), s'entretient régulièrement avec le médecin scolaire et met à notre disposition sur l'ENT des exemples d'adaptations suivant les troubles ou handicaps. C'est au PP ensuite de prendre contact avec la famille et de voir avec ses collègues les aménagements qu'ils estiment utiles et faisables. C'est donc le PP qui voit la famille avant la Toussaint pour la signature du renouvellement de PAP et qui dépose ensuite dans les casiers de "son" équipe une photocopie du PAP.
L'ouverture d'un nouveau PAP peut venir de la famille ou d'inquiétudes de collègues mais dans tous les cas le PAP ne peut être mis en place sans l'accord du médecin scolaire (qui demande des bilans orthos, des exemples de copies...).
Le PPRE mis en place sur une courte période, c'est encore autre chose (difficultés dans une matière, problèmes de méthode...) ; là encore le PP rencontre la famille pour en proposer un.
L'ouverture d'un nouveau PAP peut venir de la famille ou d'inquiétudes de collègues mais dans tous les cas le PAP ne peut être mis en place sans l'accord du médecin scolaire (qui demande des bilans orthos, des exemples de copies...).
Le PPRE mis en place sur une courte période, c'est encore autre chose (difficultés dans une matière, problèmes de méthode...) ; là encore le PP rencontre la famille pour en proposer un.
- DicloniaExpert
mathmax a écrit:VdW, combien de PAP as-tu à prendre en compte ? Combien d'heures par semaine consacres-tu à leur gestion et aux adaptations pour ceux de tes élèves qui en relèvent ? Considères tu que cette part de ton travail devrait donner lieu à rémunération ? Es-tu prêt à doubler ta charge de travail pour mieux répondre à toutes les situations de handicap que tu rencontres ?
J'allais justement demander comment tu faisais, toi, vdw, pour faire tous les aménagements exigés et qui "conviennent" aux parents ?
Je pense qu'au lieu d'être sur la défensive (pour ne pas dire autre chose), nous donner des exemples concrets de tes aménagements pour les élèves serait plus productifs et utiles dans la conversation !
- HildeNiveau 6
Bonjour, je me permets de faire remonter ce fil car j'ai un doute à propos d'un élève de 2nde qui a un PAP pour "douleurs et fatigabilité, dysorthographie".
Dans ma classe en histoire-géo, cet élève bénéficie d'un tiers-temps OU BIEN (et c'est en réalité le plus souvent le cas) d'un coefficient multiplicateur sur sa note, sachant que je prends déjà pas en compte ses fautes d'orthographes, effectivement nombreuses. Du fait de ce coefficient, mon élève a une moyenne raisonnable, autour de 12 ; sans la multiplication par 1,3 il aurait plutôt une moyenne de 9-10, sachant que je trouve que j'ai tendance à noter trop gentiment (je suis stagiaire et compte corriger ce travers à l'avenir). Cet élève est certainement dysorthographique, mais sa syntaxe aussi est flottante et globalement la rédaction n'est pas son fort, car ses phrases sont souvent confuses. Il a aussi un peu de mal à suivre en classe ; ses réponses à l'oral par exemple sont souvent à côté de la plaque.
Je ne sais pas si je suis la seule à appliquer ce fameux coefficient, mais il se trouve que ma matière est celle où il a la meilleure moyenne...donc, en spécialité pour l'an prochain, il a demandé l'HGGSP. On va me demander mon avis au conseil de classe. Je ne sais pas quoi faire. A titre personnel, j'aurais tendance à dire qu'il n'y a pas vraiment sa place ; on demande quand même aux élèves de cette spécialité de bien savoir rédiger, non ?! D'autant qu'au bac, il n'aura pas de coef multiplicateur mais bien un tiers temps, ce qui va à mon sens le plomber : ce n'est pas en écrivant +33% de phrases bancales qu'il va forcément améliorer sa note.
Cela dit, je ne me vois pas trop arriver au conseil de classe et dire qu'il ne doit sa moyenne raisonnable qu'à un coef multiplicateur qui flatte ses résultats. Que feriez-vous à ma place ?
Dans ma classe en histoire-géo, cet élève bénéficie d'un tiers-temps OU BIEN (et c'est en réalité le plus souvent le cas) d'un coefficient multiplicateur sur sa note, sachant que je prends déjà pas en compte ses fautes d'orthographes, effectivement nombreuses. Du fait de ce coefficient, mon élève a une moyenne raisonnable, autour de 12 ; sans la multiplication par 1,3 il aurait plutôt une moyenne de 9-10, sachant que je trouve que j'ai tendance à noter trop gentiment (je suis stagiaire et compte corriger ce travers à l'avenir). Cet élève est certainement dysorthographique, mais sa syntaxe aussi est flottante et globalement la rédaction n'est pas son fort, car ses phrases sont souvent confuses. Il a aussi un peu de mal à suivre en classe ; ses réponses à l'oral par exemple sont souvent à côté de la plaque.
Je ne sais pas si je suis la seule à appliquer ce fameux coefficient, mais il se trouve que ma matière est celle où il a la meilleure moyenne...donc, en spécialité pour l'an prochain, il a demandé l'HGGSP. On va me demander mon avis au conseil de classe. Je ne sais pas quoi faire. A titre personnel, j'aurais tendance à dire qu'il n'y a pas vraiment sa place ; on demande quand même aux élèves de cette spécialité de bien savoir rédiger, non ?! D'autant qu'au bac, il n'aura pas de coef multiplicateur mais bien un tiers temps, ce qui va à mon sens le plomber : ce n'est pas en écrivant +33% de phrases bancales qu'il va forcément améliorer sa note.
Cela dit, je ne me vois pas trop arriver au conseil de classe et dire qu'il ne doit sa moyenne raisonnable qu'à un coef multiplicateur qui flatte ses résultats. Que feriez-vous à ma place ?
- Charles-MauriceNiveau 10
Il faut dire la vérité sur le niveau de l'élève. Nous avons une obligation de conseil en matière d'orientation, ce n'est pas lui rendre service que de le laisser s'engager dans une voie qui ne lui permettra pas de réussir.
- *Fifi*Modérateur
Sans parler de coefficient, tu peux dire que ton barème est adapté vu que tu ne peux pas mettre de tiers-temps. Sinon mettre moins de questions plutôt qu’un coefficient ?
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- LogonautaNiveau 4
Je pense que tu dois te montrer aussi honnête que possible. Si j’étais toi, je dirais simplement au conseil que j’ai opté pour un coefficient «multiplicateur» (un coefficient n’est-il pas toujours multiplicateur ?), mais que je me suis rendu compte que cela faussait les résultats de l’élève, et qu’avec ce recul, j’opterais pour un autre type de compensation (des questions moins nombreuses, à défaut de temps supplémentaire). Tu es stagiaire, tu as le droit d’essayer des choses et de te tromper !
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Adore ici l’écho qu’adorait Pythagore
- HildeNiveau 6
Le problème, c'est que je ne peux pas toujours (pas souvent, en fait) mettre moins de questions : une dissertation ou une analyse de documents, ça forme un tout.
Pfff...je déteste ce système de coef multiplicateur mais c'est ce qui est imposé dans mon lycée quand on ne peut pas faire de tiers-temps. ça me semble tout à fait trompeur pour tout le monde : les profs, l'élève concerné et ses parents. Sans compter que ce n'est pas très juste pour les autres élèves, qui fournissent parfois un travail meilleur mais moins bien noté, du coup !
Et puis bon, ne pas compter les fautes d'orthographe pour les dysorthographiques ne me gêne pas, mais fermer les yeux sur une syntaxe complètement bancale j'ai un peu plus de mal. :/
Pfff...je déteste ce système de coef multiplicateur mais c'est ce qui est imposé dans mon lycée quand on ne peut pas faire de tiers-temps. ça me semble tout à fait trompeur pour tout le monde : les profs, l'élève concerné et ses parents. Sans compter que ce n'est pas très juste pour les autres élèves, qui fournissent parfois un travail meilleur mais moins bien noté, du coup !
Et puis bon, ne pas compter les fautes d'orthographe pour les dysorthographiques ne me gêne pas, mais fermer les yeux sur une syntaxe complètement bancale j'ai un peu plus de mal. :/
- LogonautaNiveau 4
Pour les dissertations, on peut envisager de ne faire rédiger qu’une partie (la thèse ou l’antithèse, si c’est similaire au français — je ne sais plus à quoi ressemble une disserte d’histoire). Pour ce qui est de l’étude de doc, proposer moins de documents ? Après, si c’est imposé par le lycée, ne te prends pas la tête et applique ! C’est le lycée qui fausse les résultats, pas toi. Ton élève ne sera ni le premier ni le dernier à entrer dans une filière avec une moyenne bidonnée : notre institution s’en est fait une spécialité. Quand tu seras bien installé dans un établissement, tu pourras proposer de changer ces compensations si tu les trouves injustes et que tu trouves un écho parmi tes collègues.
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- JennyMédiateur
C'est compliqué, on n'a pas le raisonnement en entier.
Je demande en général une partie ou deux sous forme de plan détaillé : arguments + exemples non rédigés ou citations avec premier mot/dernier mot et lignes + explication non rédigée pour une des parties. Je limite la rédaction ou je fais le tiers temps.
L'étude de docs, c'est un ou deux docs.
Je demande en général une partie ou deux sous forme de plan détaillé : arguments + exemples non rédigés ou citations avec premier mot/dernier mot et lignes + explication non rédigée pour une des parties. Je limite la rédaction ou je fais le tiers temps.
L'étude de docs, c'est un ou deux docs.
- HildeNiveau 6
Bonjour, je me permets de relancer ce topic car j'ai une question concernant une élève de la classe dont je suis PP, en 2nde.
Une mère d'élève est venue me voir en rdv pour me parler des difficultés de sa fille. Elle a du mal à comprendre les consignes ; visiblement elle travaille sérieusement mais a beaucoup de mal à cerner les sujets qu'on lui donne. Sa tendance est de recracher son cours intégralement, ce qui évidemment l'expose à des hors-sujets très pénalisants.
Je n'ai pas trop su quoi dire à la mère : ça ne me semble pas relever des cas habituels pour lesquels on met en place des PAP. J'ai conseillé un travail spécifique sur la méthode des exercices types composition (analyser un sujet etc). Un collègue m'a cependant suggérer de proposer un PAP. Qu'en pensez-vous ? Je ne sais pas si ça lui serait utile. En même temps j'étais un peu gênée de ne rien avoir à proposer comme solution à part des conseils du type "il faut travailler la méthode"...
Je précise que je débute, à la fois comme professeur d'HG et comme PP. J'apprends sur le tas le job de PP, qu'on m'a refilé en mode patate chaude.
Une mère d'élève est venue me voir en rdv pour me parler des difficultés de sa fille. Elle a du mal à comprendre les consignes ; visiblement elle travaille sérieusement mais a beaucoup de mal à cerner les sujets qu'on lui donne. Sa tendance est de recracher son cours intégralement, ce qui évidemment l'expose à des hors-sujets très pénalisants.
Je n'ai pas trop su quoi dire à la mère : ça ne me semble pas relever des cas habituels pour lesquels on met en place des PAP. J'ai conseillé un travail spécifique sur la méthode des exercices types composition (analyser un sujet etc). Un collègue m'a cependant suggérer de proposer un PAP. Qu'en pensez-vous ? Je ne sais pas si ça lui serait utile. En même temps j'étais un peu gênée de ne rien avoir à proposer comme solution à part des conseils du type "il faut travailler la méthode"...
Je précise que je débute, à la fois comme professeur d'HG et comme PP. J'apprends sur le tas le job de PP, qu'on m'a refilé en mode patate chaude.
- henrietteMédiateur
Un PAP doit être validé par le médecin scolaire et proposer des aménagements pour palier un trouble spécifique des apprentissages clairement identifié. Ce que tu décris ne semble en effet pas vraiment être un TSA.
Consulte le dossier de l'élève pour voir si quelque chose avait été mis en place au collège, et voir aussi les remarques des enseignants qui l'ont eue.
Consulte le dossier de l'élève pour voir si quelque chose avait été mis en place au collège, et voir aussi les remarques des enseignants qui l'ont eue.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- GanbatteHabitué du forum
Hilde a écrit:Bonjour, je me permets de relancer ce topic car j'ai une question concernant une élève de la classe dont je suis PP, en 2nde.
Une mère d'élève est venue me voir en rdv pour me parler des difficultés de sa fille. Elle a du mal à comprendre les consignes ; visiblement elle travaille sérieusement mais a beaucoup de mal à cerner les sujets qu'on lui donne. Sa tendance est de recracher son cours intégralement, ce qui évidemment l'expose à des hors-sujets très pénalisants.
Je n'ai pas trop su quoi dire à la mère : ça ne me semble pas relever des cas habituels pour lesquels on met en place des PAP. J'ai conseillé un travail spécifique sur la méthode des exercices types composition (analyser un sujet etc). Un collègue m'a cependant suggérer de proposer un PAP. Qu'en pensez-vous ? Je ne sais pas si ça lui serait utile. En même temps j'étais un peu gênée de ne rien avoir à proposer comme solution à part des conseils du type "il faut travailler la méthode"...
Je précise que je débute, à la fois comme professeur d'HG et comme PP. J'apprends sur le tas le job de PP, qu'on m'a refilé en mode patate chaude.
Si on est sur du médical, et qu'il y a des soins, cela justifie un PAP : le rôle du médecin scolaire est de transcrire en adaptations scolaires le diagnostic fait par les soignants de l'élève. Vraisemblablement il y en avait un en troisième.
Si on est sur de l'apprentissage, cela relève plutôt d'un PPRE : ce dispositif est fréquent dans le premier degré, rare en collège, je n'en ai jamais vu en lycée.
Pour faire les choses vraiment bien (mais encore faut-il en avoir le temps), cela peut être intéressant de se rapprocher de son PP en troisième, pour voir ce qui avait été mis en place avec le discours d'un professionnel, plutôt que celui de la famille.
- farfallaEmpereur
Hilde a écrit:Bonjour, je me permets de relancer ce topic car j'ai une question concernant une élève de la classe dont je suis PP, en 2nde.
Une mère d'élève est venue me voir en rdv pour me parler des difficultés de sa fille. Elle a du mal à comprendre les consignes ; visiblement elle travaille sérieusement mais a beaucoup de mal à cerner les sujets qu'on lui donne. Sa tendance est de recracher son cours intégralement, ce qui évidemment l'expose à des hors-sujets très pénalisants.
Je n'ai pas trop su quoi dire à la mère : ça ne me semble pas relever des cas habituels pour lesquels on met en place des PAP. J'ai conseillé un travail spécifique sur la méthode des exercices types composition (analyser un sujet etc). Un collègue m'a cependant suggérer de proposer un PAP. Qu'en pensez-vous ? Je ne sais pas si ça lui serait utile. En même temps j'étais un peu gênée de ne rien avoir à proposer comme solution à part des conseils du type "il faut travailler la méthode"...
Je précise que je débute, à la fois comme professeur d'HG et comme PP. J'apprends sur le tas le job de PP, qu'on m'a refilé en mode patate chaude.
Regarde son dossier, est-ce qu’il y a un PPRE ? Des documents médicaux ? Si oui, tu auras des précisions pour la suite. La mère a-t-elle évoqué des RDV médicaux en cours ou anciens ?
Si non, essayez tout simplement de lui demander de reformuler les consignes en classe pour les autres et vous verrez ainsi si le problème vient de là. Est-ce juste du mal à s’adapter à de nouvelles méthodes ou des problèmes de compréhension plus complexes.
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"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- JennyMédiateur
J’ai bien des élèves avec des PPRE au lycée. Mais ça pose le problème des examens, en général, pour ceux de mes élèves, ce sont surtout des EdT aménagés.
Il faut demander s’il y a un suivi médical pour le PAP en effet.
Pour le PPRE : https://eduscol.education.fr/858/les-programmes-personnalises-de-reussite-educative
Il faut demander s’il y a un suivi médical pour le PAP en effet.
Pour le PPRE : https://eduscol.education.fr/858/les-programmes-personnalises-de-reussite-educative
- UntitledNiveau 8
Lagomorphe a écrit:
Je ne voudrais pas faire dévier le fil, mais je commence à voir rouge quand on me parle de formation des enseignants. Comme si c'était la solution automatique à tous les problèmes de l'éducation nationale. Les professeurs sont des êtres humains qui ne peuvent réaliser qu'un certain volume de boulot dans une journée. Pas des smartphones dans lesquels il suffit de charger une application pour bénéficier d'une fonctionnalité nouvelle pour pas un rond. Et même un smartphone surchargé d'applications tournant en tache de fond finit par fléchir de la batterie. Une formation à la prise en charge des élèves à besoins particuliers, même de qualité, ne supprimera pas la charge de travail supplémentaire qu'implique cette prise en charge.
Je ne vois dans ce domaine que deux solutions honnêtes:
- soit on forme quelques professeurs spécialement pour ça, et ils effectuent, à temps plein, le boulot d'adaptation aux divers PAP d'un établissement.
- soit on forme l'ensemble des professeurs, et on leur fait bénéficier d'une décharge équivalente au temps que nécessitent les adaptations des PAP de leurs classes.
Evidemment, ça coûterait des sous, donc c'est une utopie.
Je voulais juste faire remonter cela. Lagomorphe, vous avez quelque chose de prévu dans les 12 prochains mois ?! Je pense que nous allons prochainement avoir besoin d'un nouveau ministre de l’Éducation
_________________
« Los pájaros nacidos en jaula creen que volar es una enfermedad. »
- HildeNiveau 6
Merci pour vos réponses !
Où consulter le dossier scolaire de l'élève? Je ne le trouve pas dans Pronote, est-ce que le dossier du collège est censé s'y trouver ?
La mère de cette élève m'a dit que des tests avaient été faits, mais qu'aucun trouble dys n'avait été trouvé. Elle ne m'a parlé d'aucun trouble médical avéré. L'élève a bénéficié de différenciation au collège (reformulation des consignes notamment) mais en dehors de tout plan spécifique si j'ai bien compris...
Je ne sais pas si elle a forcé le passage en 2nde.
Où consulter le dossier scolaire de l'élève? Je ne le trouve pas dans Pronote, est-ce que le dossier du collège est censé s'y trouver ?
La mère de cette élève m'a dit que des tests avaient été faits, mais qu'aucun trouble dys n'avait été trouvé. Elle ne m'a parlé d'aucun trouble médical avéré. L'élève a bénéficié de différenciation au collège (reformulation des consignes notamment) mais en dehors de tout plan spécifique si j'ai bien compris...
Je ne sais pas si elle a forcé le passage en 2nde.
- JennyMédiateur
Si elle n'a aucun trouble, elle n'aura pas d'aménagement pour les examens. Il faut sans doute réfléchir à une réorientation si elle n'a pas le niveau suffisant pour suivre ou à la voie techno si ça tient un minimum la route. Des mini-stages en pro sont possibles.
- HildeNiveau 6
Je vais regarder pour un PPRE et peut-être essayer d'appeler sa PP de 3e.
Pour la voie pro/techno, pour l'instant l'élève et sa mère n'ont pas du tout l'air d'envisager ça : elle veut devenir psychologue.
Pour la voie pro/techno, pour l'instant l'élève et sa mère n'ont pas du tout l'air d'envisager ça : elle veut devenir psychologue.
- LagomorpheFidèle du forum
Untitled a écrit:Lagomorphe a écrit:
Je ne voudrais pas faire dévier le fil, mais je commence à voir rouge quand on me parle de formation des enseignants. Comme si c'était la solution automatique à tous les problèmes de l'éducation nationale. Les professeurs sont des êtres humains qui ne peuvent réaliser qu'un certain volume de boulot dans une journée. Pas des smartphones dans lesquels il suffit de charger une application pour bénéficier d'une fonctionnalité nouvelle pour pas un rond. Et même un smartphone surchargé d'applications tournant en tache de fond finit par fléchir de la batterie. Une formation à la prise en charge des élèves à besoins particuliers, même de qualité, ne supprimera pas la charge de travail supplémentaire qu'implique cette prise en charge.
Je ne vois dans ce domaine que deux solutions honnêtes:
- soit on forme quelques professeurs spécialement pour ça, et ils effectuent, à temps plein, le boulot d'adaptation aux divers PAP d'un établissement.
- soit on forme l'ensemble des professeurs, et on leur fait bénéficier d'une décharge équivalente au temps que nécessitent les adaptations des PAP de leurs classes.
Evidemment, ça coûterait des sous, donc c'est une utopie.
Je voulais juste faire remonter cela. Lagomorphe, vous avez quelque chose de prévu dans les 12 prochains mois ?! Je pense que nous allons prochainement avoir besoin d'un nouveau ministre de l’Éducation
Je prends ça comme un compliment mais la place est prise...par une ministre qui d'entrée de jeu a placé "le besoin de formation continue des enseignants" parmi ses priorités (et j'imagine que dans sa tête attalienne cette formation s'entend hors temps scolaire). Et dans l'hypothèse farfelue selon laquelle je me téléporterais rue de Grenelle, j'aurais un bon paquet de mesures en tête qui risquent de fâcher beaucoup de monde (pas les enseignants, mais les corps d'inspection et une bonne partie des rectorats vont pleurer; les personnels de direction aussi un peu au début parce que certaines mesures vont écorcher leur égo, puis comprendront que leur vie est beaucoup plus facile après les réformes Lagomorphe qu'avant).
Une idée de module de formation (initiale) cependant: "Comment résister à la culpabilisation systématique des enseignants par tout le monde: élèves, parents, chefs d'établissement, médias et café du commerce ?". On prévoit bien des cours d'empathie pour les élèves... Parce que je ne compte plus le nombre de fois où j'ai entendu des collègues râler contre les PAP avec l'argument "oui mais je ne suis pas formé à...". Ce qui sous-entend que les adaptations personnalisées tous azimuts feraient partie de notre boulot, et que si on y arrive pas ce n'est pas parce qu'on est des méchants, c'est la faute au manque de formation. Désolé mais formé ou pas, ce n'est pas le problème. Le problème c'est "je ne suis pas payé pour...". Et la méchanceté n'est pas du côté des enseignants, qui font ce qu'ils peuvent, mais du ministère qui via ses PAP entend faire prendre en charge les adaptations nécessaires aux élèves à besoins éducatifs particuliers par les enseignants sans embaucher et sans dépenser un centime.
Un exemple concret de conséquence qui montre l'absurdité de la situation actuelle:
- l'année dernière, une collègue-copine (même matière/corps/échelon) avait grosso modo le même service que moi (autant d'HSA)
- j'avais dans une classe un élève hémiplégique, avec PPS, fauteuil roulant et super AESH qui gérait tout. Je ne m'en suis pas préoccupé plus que ça, tout fonctionnait très bien, même les TP. Inclusion réussie, pour une fois, et élève-peluche-choupi probablement content d'être traité comme tout le monde.
- ma collègue a écopé de la classe-à-option-bizarre qui permet de contourner la carte scolaire, souvent utilisée par les parents d'élèves particuliers pour obtenir le bon-lycée-bien-propret: 14 PAP sur 34 élèves, des tiers-temps, des A3, des polices spécifiques, des reformulations orales de consignes, des silence total en devoir sinon problème de concentration, des droits de faire des pauses en devoir décomptées du temps de composition, des devoirs sur ordinateurs, la totale.
Ma collègue a fait ce qu'elle a pu, sincèrement, je l'ai admirée. Et pourtant:
- elle s'est prise certains parents sur le râble. Bah oui certaines adaptations sont incompatibles: silence/reformulation; d'autres sont inapplicables: format A3 quand la seule imprimante capable de le sortir est en panne, prolonger le temps de composition en DS d'une durée égale aux pauses (imprévisibles) quand on a cours après, surtout quand on doit en plus récupérer 4 devoirs sur clé USB à la fin du DS.
- au bas mot, elle bossait 5 h par semaine de plus que moi pour se fader toutes ces adaptations.
- pire encore si l'on décompte son absence de pause entre deux cours: elle a passé l'année à courir de salle en salle.
- mais évidemment, elle n'était pas payée un centime de plus.
Elle est passée où l'égalité de traitement entre fonctionnaires de même corps/échelon ? Dès lors qu'on ouvre la porte à du travail supplémentaire, ni décompté, ni rémunéré, ni même clairement prévu dans le statut, on fonce dans l'inégalité arbitraire entre collègues.
- Charles-MauriceNiveau 10
Exactement. Nous sommes payés par pour faire x heures de cours à x classes de 30/35. Pas pour donner des cours particuliers à 120 élèves, sinon le tarif horaire ne serait pas du tout le même.
Donc le travail supplémentaire gratuit, c'est non. Les adaptations destinées à la prise en charge des besoins particuliers relèvent de l'institution. Ou alors nous avons une prime par individu pris en charge.
Donc le travail supplémentaire gratuit, c'est non. Les adaptations destinées à la prise en charge des besoins particuliers relèvent de l'institution. Ou alors nous avons une prime par individu pris en charge.
- henrietteMédiateur
Pour consulter le dossier scolaire, rapproche-toi du secrétariat de ton lycée.Hilde a écrit:Merci pour vos réponses !
Où consulter le dossier scolaire de l'élève? Je ne le trouve pas dans Pronote, est-ce que le dossier du collège est censé s'y trouver ?
La mère de cette élève m'a dit que des tests avaient été faits, mais qu'aucun trouble dys n'avait été trouvé. Elle ne m'a parlé d'aucun trouble médical avéré. L'élève a bénéficié de différenciation au collège (reformulation des consignes notamment) mais en dehors de tout plan spécifique si j'ai bien compris...
Je ne sais pas si elle a forcé le passage en 2nde.
Il faut en effet bien expliquer à la mère de cette élève qu'aucun aménagement ne pourra être mis en place pour le bac en l'absence de troubles diagnostiqués. Il faut que l'élève trouve une stratégie pour y arriver seule lorsqu'elle sera en examen.
Donc de l'aide peut être donnée de façon ponctuelle mais elle doit aller en diminuant pour que la jeune fille s'habitue à faire seule.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- lene75Prophète
Charles-Maurice a écrit:Les adaptations destinées à la prise en charge des besoins particuliers relèvent de l'institution.
C'est-à-dire qu'en fait, normalement, c'est le cas, c'est à ça que servent les AESH, les SESSAD, sauf que... pas assez d'AESH, pas assez de places en SESSAD, en plus les SESSAD n'arrivent pas à recruter parce que les professionnels y sont payés au lance-pierre.
Conversation en ESS :
"SESSAD : Il faut adapter les documents.
Question à la cantonade : Qui ? Qui va faire les adaptations ?
SESSAD : Nous."
Ce qui n'est pas apparu dans la conversation : le SESSAD nous a annoncé qu'il allait nous lâcher sous peu, parce que liste d'attente. Donc après, qui ?
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
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