- EuphémiaNiveau 10
Certes, mais encore faut-il aller consulter un médecin, ce que beaucoup ne parviennent pas à faire.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Euphémia a écrit:
Combien d'entre nous tirent sur la corde jusqu'à n'en plus pouvoir, par scrupule, par honte, par peur des critiques ? Combien d'entre nous carburent aux antidépresseurs ou aux anxiolytiques pour tenir le coup ?
Quand je parle d'acte militant, ce n'est pas pour prôner des arrêts maladie indus, mais pour aider ceux qui n'y parviennent pas à sortir de la culpabilité. Nous avons le droit d'exercer notre métier autrement qu'en étant sur les rotules. Exerçons simplement ce droit.
Évitons alors de parler d'acte militant. L'arrêt maladie est décidé par le médecin, ce n'est pas quelque chose que l'on décrète pour "marquer" son ras-le-bol.
- ProvençalLeGauloisExpert
Elberta a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:
Secrétaire administratif.
J'ai eu trois métiers à l'éducation nationale: secrétaire administratif, professeur des écoles et professeur de français.
J'envisage très sérieusement de repasser le concours de SASU (pas celui d'attaché à cause de la formation d'un an loin de sa famille). A l'époque, je n'avais pas aimé ce métier. Aujourd'hui je saurais m'en satisfaire, au moins je ne passerai pas mes journées dans le bruit, à faire de la discipline et à m'épuiser pour essayer de faire travailler trois élèves sur vingt-cinq.
Prenez tous soin de vous
La formation d'un an pour les attachés, c'est seulement pour ceux qui passent le concours de l'IRA, qui est un concours externe.
Il y a également le concours interne d'attaché qui n'implique "que" 3 semaines (3 sessions de 4 jours) de formation à l'IH2EF (nouveau nom de l'ESEN) à Poitiers (avec prise en charge réelle des frais de transport et hébergement et repas pris en charge directement par l'IH2EF, c'est au moins le bon point de cette formation qui est assez collector).
Le concours interne est certes assez sélectif (un peu plus de 3000 candidats présents chaque année pour 80-90 postes environ + 20-30 sur LC très souvent intégralement appelée) mais bien évidemment à la portée d'enseignants.
L'essentiel des postes à la sortie du concours interne d'AAE sont des postes d'adjoint-gestionnaires, quelques uns sont "fondés de pouvoir" (c'est mon cas cette année), c'est à dire adjoint de l'agent comptable, et quelques autres sont en services déconcentrés (DSDEN, rectorat). Affectation nationale dans l'ordre du classement (ça, c'est la théorie, c'est très opaque), mais la plupart des gens arrivent à rester dans leur académie s'ils le souhaitent ou dans l'académie d'à côté.
Bref, c'est à tenter si l'on est pas rebuté par l'administratif, la comptabilité budgétaire et générale et qu'on n'en peut plus de son taf actuel et qu'on peut envisager de travailler au quotidien avec et pour le CDE.
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- LefterisEsprit sacré
Je ne sais pas. As-tu bien tout lâché ? Pour ma part, c'est quasiment physique, impossible de ne pas lâcher de lest, je ne peux plus me concentrer à fond sur mon métier, donc tout lâche par petit morceau pour arriver à assurer l'essentiel. J'ai la rage au bide depuis 2015, et j'irais même jusqu'à dire que ça m'a rendu malade, pour de bon, puis j'ai développé deux infections, et eu un début de lésions ulcéreuses en deux ou trois ans, moi qui n'ai pas été hospitalisé. Les noms de NVB ou Blanquer me donnent des bouffées de haine et des palpitations. N'ayant pas été malade pendant des années, j'ai du mal à ne pas faire le lien. J'ai donc laissé tomber PP, tout projet, toute réunion superflue, si je suis au bout du rouleau ou si mon temps est bouffé par des imprévus, ou en période de réunions, j'espace mes évaluations, voire je les annule (par exemple si en plus on me donne des copies de devoir commun , de brevet blanc...) . Hors de question de bosser jusqu'à minuit tous les jours, de sacrifier mes WE et l'intégralité des vacances.Fenrir a écrit:
Et comment on fait quand on a lâché tout le lest possible et qu'on flirte avec le burn-out depuis la réforme du collège ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- buttersNiveau 4
Poupoutch a écrit:Voilà. Merci.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Euphémia a écrit:Combien d'entre nous tirent sur la corde jusqu'à n'en plus pouvoir, par scrupule, par honte, par peur des critiques ? Combien d'entre nous carburent aux antidépresseurs ou aux anxiolytiques pour tenir le coup ?Poupoutch a écrit:Je comprends l'idée mais... D'une part, un AM n'est pas un acte militant, il acte l'impossibilité pour l'agent d'effectuer son travail. Même si je suis sûre que beaucoup d'entre nous aurait de bonnes raisons de demander un arrêt, je ne crois pas qu'il fale le faire pour ces raisons mais seulement pour se préserver. Par ailleurs, il est si courant d'entendre critiquer le bien-fondé d'un arrêt (parfois jusque sur ce forum) que cela ne ferait que prêter le flanc à cette idée que les profs, quand ils ne sont pas en vacances ou en grève, se mettent en AM.
En revanche, si nous n'avons pas de médecine du travail, nous avons des CHSCT à qui il appartient de faire remonter ce mal être de plus en plus ample des profs.
Quand je parle d'acte militant, ce n'est pas pour prôner des arrêts maladie indus, mais pour aider ceux qui n'y parviennent pas à sortir de la culpabilité. Nous avons le droit d'exercer notre métier autrement qu'en étant sur les rotules. Exerçons simplement ce droit.
Évitons alors de parler d'acte militant. L'arrêt maladie est décidé par le médecin, ce n'est pas quelque chose que l'on décrète pour "marquer" son ras-le-bol.
Accessoirement, on ne carbure pas avec des AD ou des anxio. J'ai les deux, et le mot adéquat serait plutôt on tient. Sans ces médicaments, je ne suis pas capable de me lever ni de sortir de chez moi (pour le coup, rien à voir avec le boulot en particulier, ce sont les fameux restés du burn out s'il y a six ans...). D'ailleurs, mon seul bémol de cette année, c'est d'avoir des journées qui commencent à 13h30. Au contraire de Sphinx, plus j'ai le temps de me poser des questions, plus il est difficile pour moi de sortir de la maison. Les cours à 8h, c'est parfait car je suis trop au radar pour cogiter.
Tous vos témoignages me touchent car je suis aussi concerné, mais surtout celui de Poupoutch, je peux également fonctionner sur les choses basiques, me lever, reprendre vaguement le travail etc.. grâce au AD+anxio d'un burn out il y a un an, mais quand je commence tard dans la journée ce n'est pas bon, au moins le matin je suis en auto-pilote.
Et ce taf était déjà ma reconversion donc, il faut me reconvertir alors que j'ai été détruit il y a pas si longtemps. J'hésite à prendre la rupture conventionnelle de janvier, mais pour quoi faire dans un état pareil.. Bref, courage à tous. En tout cas le 5 décembre je pars en grève illimitée sans vergogne.
- MathadorEmpereur
Trinity a écrit:Dame Jouanne a écrit:Pas d'heure de vaisselle ???? Tu es en collège il me semble, donc normalement elle est d'office...
Bon courage à toi de toute manière
Elle est certes d'office mais est devenue une HSA fléchée dans la DHG et plus une décharge horaire.
Elle reste une réduction de service (article 9 du décret n°2014-940). Si elle s'applique on ne peut donc plus imposer au collègue concerné que 16h ou 19h EDT au lieu de 17h ou 20h.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Baie d'OrNiveau 5
Ce n'est que ma deuxième année d'enseignement et je mets une grande partie de ma fatigue et de mon ras-le-bol là-dessus, mais je ne me souviens pas m'être senti si fatiguée l'an dernier malgré les 3h de route hebdomadaires pour me rendre à l'ESPE. J'ai beaucoup de mal à décrocher et à ne pas penser au travail, aux élèves, aux copies, aux cours à préparer, aux "incidents" plus ou moins graves qui peuvent se produire chaque jours et que moi ou mes collègues subissons. Quand j'ai du temps libre, au lieu de faire des choses qui pourraient me faire penser à autre chose, je viens sur Néo, et les titres des fils qui apparaissent sur la page d'accueil (entre les agressions et les tristes nouvelles de collègues qui mettent fin à leurs jours) n'aident pas à fuir l'atmosphère anxiogène du boulot. Je me dégage une soirée par semaine pour aller pratiquer mon activité sportive préférée, mais depuis la rentrée je n'ai pas beaucoup de temps de cerveau disponible pour la détente, et même pendant le sport, mon esprit se redirige vers le lycée. Vivement vendredi que je puisse vraiment décrocher et me chouchouter un peu !
J'envoie plein de jolies pensées et de courage aux personnes qui ont témoigné ici et qui vont mal. Prenez soin de vous
J'envoie plein de jolies pensées et de courage aux personnes qui ont témoigné ici et qui vont mal. Prenez soin de vous
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Fear no more, says the heart.
- PoupoutchModérateur
Butters, pour ajouter une note positive à mon témoignage, au bout de presque six ans d'AD et après une rechute l'an dernier (une baisse d'AD mal vécue et une collègue vraiment toxique) je suis enfin dans une phase ascendante. Mon psy trouve (et je suis d'accord) que globalement, ça va mieux. J'ai baissé ma dose d'AD de moitié et, si j'ai encore besoin de mon anxio (notamment pour dormir), je suis beaucoup moins angoissée qu'avant. Les insomnies tendent à régresser, mes troubles alimentaires aussi ; je suis plus dynamique et plus sûre de moi qu'avant. Je n'ai plus d'envies suicidaires. Je parviens même peu à peu à revenir à mes anciennes passions, celles qui m'avaient conduite au burn out.butters a écrit:Poupoutch a écrit:Voilà. Merci.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Euphémia a écrit:
Combien d'entre nous tirent sur la corde jusqu'à n'en plus pouvoir, par scrupule, par honte, par peur des critiques ? Combien d'entre nous carburent aux antidépresseurs ou aux anxiolytiques pour tenir le coup ?
Quand je parle d'acte militant, ce n'est pas pour prôner des arrêts maladie indus, mais pour aider ceux qui n'y parviennent pas à sortir de la culpabilité. Nous avons le droit d'exercer notre métier autrement qu'en étant sur les rotules. Exerçons simplement ce droit.
Évitons alors de parler d'acte militant. L'arrêt maladie est décidé par le médecin, ce n'est pas quelque chose que l'on décrète pour "marquer" son ras-le-bol.
Accessoirement, on ne carbure pas avec des AD ou des anxio. J'ai les deux, et le mot adéquat serait plutôt on tient. Sans ces médicaments, je ne suis pas capable de me lever ni de sortir de chez moi (pour le coup, rien à voir avec le boulot en particulier, ce sont les fameux restés du burn out s'il y a six ans...). D'ailleurs, mon seul bémol de cette année, c'est d'avoir des journées qui commencent à 13h30. Au contraire de Sphinx, plus j'ai le temps de me poser des questions, plus il est difficile pour moi de sortir de la maison. Les cours à 8h, c'est parfait car je suis trop au radar pour cogiter.
Tous vos témoignages me touchent car je suis aussi concerné, mais surtout celui de Poupoutch, je peux également fonctionner sur les choses basiques, me lever, reprendre vaguement le travail etc.. grâce au AD+anxio d'un burn out il y a un an, mais quand je commence tard dans la journée ce n'est pas bon, au moins le matin je suis en auto-pilote.
Et ce taf était déjà ma reconversion donc, il faut me reconvertir alors que j'ai été détruit il y a pas si longtemps. J'hésite à prendre la rupture conventionnelle de janvier, mais pour quoi faire dans un état pareil.. Bref, courage à tous. En tout cas le 5 décembre je pars en grève illimitée sans vergogne.
Mon burn out n'était pas lié au secondaire et je suis moi aussi en reconversion, si on peut dire (entrée dans le secondaire à 33 ans) après un parcours assez chaotique. Dans le secondaire, pour l'instant, je vais bien. Évidemment, je suis très en colère contre le ministère, la réforme, la façon dont on nous traite mais pour le moment, cette colère est d'autant plus motrice pour moi que j'ai enfin trouvé des collègues syndiqués qui savent se bouger et fonctionnent comme moi. Même si j'étais dans un établissement que j'ai eu du mal à quitter, je crois que le changement m'a été salutaire. Et pourtant, je ne crois pas que ma cité scolaire soit très demandée, ni qu'elle fasse rêver.
Bref, malgré un contexte ambiant qui pourrait accentuer mon état, ça va plutôt bien.
Ce que je veux dire, c'est qu'on s'en remet et qu'il faut avoir confiance en soi et en ses choix. Quand j'ai fait mon burn out, la seule chose qui m'a fait tenir, c'est d'avoir fixé la date de mon départ, que j'aie ou non le concours. Maintenant, je tiens dans les moments durs parce que j'aime le rapport aux élèves, j'aime faire cours même si c'est loin d'être toujours idyllique et je trouve du sens à ce que je fais malgré les efforts de l'institution pour gommer le sens de ce que nous faisons.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- buttersNiveau 4
Poupoutch a écrit:Butters, pour ajouter une note positive à mon témoignage, au bout de presque six ans d'AD et après une rechute l'an dernier (une baisse d'AD mal vécue et une collègue vraiment toxique) je suis enfin dans une phase ascendante. Mon psy trouve (et je suis d'accord) que globalement, ça va mieux. J'ai baissé ma dose d'AD de moitié et, si j'ai encore besoin de mon anxio (notamment pour dormir), je suis beaucoup moins angoissée qu'avant. Les insomnies tendent à régresser, mes troubles alimentaires aussi ; je suis plus dynamique et plus sûre de moi qu'avant. Je n'ai plus d'envies suicidaires. Je parviens même peu à peu à revenir à mes anciennes passions, celles qui m'avaient conduite au burn out.butters a écrit:Poupoutch a écrit:Voilà. Merci.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:
Évitons alors de parler d'acte militant. L'arrêt maladie est décidé par le médecin, ce n'est pas quelque chose que l'on décrète pour "marquer" son ras-le-bol.
Accessoirement, on ne carbure pas avec des AD ou des anxio. J'ai les deux, et le mot adéquat serait plutôt on tient. Sans ces médicaments, je ne suis pas capable de me lever ni de sortir de chez moi (pour le coup, rien à voir avec le boulot en particulier, ce sont les fameux restés du burn out s'il y a six ans...). D'ailleurs, mon seul bémol de cette année, c'est d'avoir des journées qui commencent à 13h30. Au contraire de Sphinx, plus j'ai le temps de me poser des questions, plus il est difficile pour moi de sortir de la maison. Les cours à 8h, c'est parfait car je suis trop au radar pour cogiter.
Tous vos témoignages me touchent car je suis aussi concerné, mais surtout celui de Poupoutch, je peux également fonctionner sur les choses basiques, me lever, reprendre vaguement le travail etc.. grâce au AD+anxio d'un burn out il y a un an, mais quand je commence tard dans la journée ce n'est pas bon, au moins le matin je suis en auto-pilote.
Et ce taf était déjà ma reconversion donc, il faut me reconvertir alors que j'ai été détruit il y a pas si longtemps. J'hésite à prendre la rupture conventionnelle de janvier, mais pour quoi faire dans un état pareil.. Bref, courage à tous. En tout cas le 5 décembre je pars en grève illimitée sans vergogne.
Mon burn out n'était pas lié au secondaire et je suis moi aussi en reconversion, si on peut dire (entrée dans le secondaire à 33 ans) après un parcours assez chaotique. Dans le secondaire, pour l'instant, je vais bien. Évidemment, je suis très en colère contre le ministère, la réforme, la façon dont on nous traite mais pour le moment, cette colère est d'autant plus motrice pour moi que j'ai enfin trouvé des collègues syndiqués qui savent se bouger et fonctionnent comme moi. Même si j'étais dans un établissement que j'ai eu du mal à quitter, je crois que le changement m'a été salutaire. Et pourtant, je ne crois pas que ma cité scolaire soit très demandée, ni qu'elle fasse rêver.
Bref, malgré un contexte ambiant qui pourrait accentuer mon état, ça va plutôt bien.
Ce que je veux dire, c'est qu'on s'en remet et qu'il faut avoir confiance en soi et en ses choix. Quand j'ai fait mon burn out, la seule chose qui m'a fait tenir, c'est d'avoir fixé la date de mon départ, que j'aie ou non le concours. Maintenant, je tiens dans les moments durs parce que j'aime le rapport aux élèves, j'aime faire cours même si c'est loin d'être toujours idyllique et je trouve du sens à ce que je fais malgré les efforts de l'institution pour gommer le sens de ce que nous faisons.
Merci pour cette note positive. J'ai changé d'académie cette année et je me disais 'ouf, un nouveau départ' mais les ennuis sont vite revenus (avec la fatigue, le fait que je sois encore à fleur de peau), mais finalement je me bats aussi pour les autres collègues qui tiennent sur un fil, je parle de mon histoire sans complexe et je fais au mieux. En fait, je ne supporte plus le conflit et notre métier en est fortement composé, donc à voir, c'est vraiment devoir lutter pour tout (faire sortir les affaires, ouvrir le livre, avoir un peu moins de bruit(oui car le silence c'est juste pas possible) etc..), lutter pour tout ce qui n'a rien avoir avec l'instruction qui est épuisant, et chaque jour de se dire, quelle confrontation va-t-on encore subir..
J'adore ma matière mais je ne supporte plus le public, j'attends qu'on me fasse 'l'honneur' d'un poste PRCE à la fac, mais après toutes mes auditions infructueuses j'attends encore..
Au final voir mes collègues souffrir collectivement, même les vieux de la vieille, autant que les jeunes, etcc... ça me terrifie aussi. En fait voir mes collègues et rigoler un coup en SDP c'est ça ma motivation pour aller au taf. Ou bien un élève qui me demande de lui faire un travail sur un sujet qu'il aime, bref des moments d'oxygène pur.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Sur l'arrêt maladie. Une partie de la difficulté vient du sentiment de tricher et de la culpabilité qui en découle ; nous voulons être sûrs de notre diagnostic avant de recevoir celui du médecin, et même de l'accepter : ai-je vraiment besoin d'un arrêt ? est-ce que je n'exagère pas ? est-ce que je n'ai pas juste envie de me payer des vacances ? Est-ce que je souffre, est-ce que j'imagine souffrir ?
Un ami m'a dit une fois que de toute façon, quand on en est là dans sa tête, c'est qu'il y a une réelle souffrance et que l'arrêt est on ne peut plus justifié.
Un ami m'a dit une fois que de toute façon, quand on en est là dans sa tête, c'est qu'il y a une réelle souffrance et que l'arrêt est on ne peut plus justifié.
- KimberliteExpert
Je viens de vérifier sur mon VS: pour ma part, il est indiqué "Allègement de service pour sujétions d'exercice et/ou pour missions particulières (D.2014-940 et 941). C'est donc bien, si je comprends bien, une décharge...Trinity a écrit:Elle est certes d'office mais est devenue une HSA fléchée dans la DHG et plus une décharge horaire.
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- Spoiler:
- MarxouHabitué du forum
Un témoignage: Une ancienne collègue devenue amie (appelons la Lydia) dans un établissement Rep avec une mixité sociale qui fonctionnait très bien, et un collectif militant qui faisait chaud au coeur: une identité liée à la spécificité du bahut: maintenir coûte que coûte cette mixité sociale et sortir du guetto et de leur déterminisme social, les populations les plus défavorisées du quartier d'à côté. Au point que ce bahut avait très bonne réputation auprès des collègues entrant dans l'académie. ( très bonne ambiance et résultats très honorables: le rêve de la mixité sociale) On y croyait tous.
Las! Le recteur, les autorités, ont permis la construction d'un établissement propre aux classes moyennes favorisées dans le quartier jouxtant cette cité défavorisée; on s'est battu longtemps,( Etait-ce à nous de le faire??? C'est dingue!) alertant sur l'effondrement annoncé de notre bahut et demandant désespérément aux "autorités" des solutions pour préserver un semblant de mixité; autorités qui n'en ont eu absolument rien à foutre;: aucune réponse, rien, nada. Absolument rien.
Bien évidemment, comme nous l'avions prévu ,en 2 ans, ce lycée s'est guettoisé puissance 10... avec des résultats en baisse dramatique et des conditions de travail devenues déplorables, sans compter l'arrivée de profs d'un "nouveau genre", individualistes, odieux, dénigrant toute action collective mais passant leur temps à frétiller devant le CDE pour présenter des projets "déments" réservés à 10 élèves.
J'étais déjà parti (tout le monde a fini par fuir), mais Lydia a voulu rester encore un peu (ça faisait plus de 10 ans qu'elle était là!), par conviction, pour "servir" les plus défavorisés (car c'est quand même ce qui fait sens dans notre boulot au départ non?): elle a fini par craquer: gros "burn out", plus d'un an d'arrêt, et mutation dans un autre établissement. Elle me dit désormais que bien évidemment, elle n'y croit plus, qu'elle ne pense qu'à "sauver sa peau" , que l'EN peut aller se faire mettre puissance 10 000 et que les "décideurs là-haut" sont d'un cynisme criminel... Horrible gâchis que celui de l'éduc nat: à vomir et à pleurer, EN qui finit par plomber les meilleures volontés et tous nous détruire, en nous prenant pour des fantassins (qu'ils n'ont de cesse par ailleurs de mépriser et dénigrer ouvertement aux yeux de la société); fantassins censés "colmater" l'impéritie de leurs propres politiques à courte vue et profs-soldats sommés avec leur unique volonté et "petits bras" , de sauvegarder un restachou de cohésion sociale (encore une fois, sans aide aucune de l'institution qui continue de nous soumettre à la vindicte populaire) . Vous avez vu tout ce qu'on nous demande? Tout en nous méprisant ouvertement! Tout ça ne peut qu'exploser!
Bonne soirée et bon courage à tous: tous vos témoignages m'ont bouleversé.
Las! Le recteur, les autorités, ont permis la construction d'un établissement propre aux classes moyennes favorisées dans le quartier jouxtant cette cité défavorisée; on s'est battu longtemps,( Etait-ce à nous de le faire??? C'est dingue!) alertant sur l'effondrement annoncé de notre bahut et demandant désespérément aux "autorités" des solutions pour préserver un semblant de mixité; autorités qui n'en ont eu absolument rien à foutre;: aucune réponse, rien, nada. Absolument rien.
Bien évidemment, comme nous l'avions prévu ,en 2 ans, ce lycée s'est guettoisé puissance 10... avec des résultats en baisse dramatique et des conditions de travail devenues déplorables, sans compter l'arrivée de profs d'un "nouveau genre", individualistes, odieux, dénigrant toute action collective mais passant leur temps à frétiller devant le CDE pour présenter des projets "déments" réservés à 10 élèves.
J'étais déjà parti (tout le monde a fini par fuir), mais Lydia a voulu rester encore un peu (ça faisait plus de 10 ans qu'elle était là!), par conviction, pour "servir" les plus défavorisés (car c'est quand même ce qui fait sens dans notre boulot au départ non?): elle a fini par craquer: gros "burn out", plus d'un an d'arrêt, et mutation dans un autre établissement. Elle me dit désormais que bien évidemment, elle n'y croit plus, qu'elle ne pense qu'à "sauver sa peau" , que l'EN peut aller se faire mettre puissance 10 000 et que les "décideurs là-haut" sont d'un cynisme criminel... Horrible gâchis que celui de l'éduc nat: à vomir et à pleurer, EN qui finit par plomber les meilleures volontés et tous nous détruire, en nous prenant pour des fantassins (qu'ils n'ont de cesse par ailleurs de mépriser et dénigrer ouvertement aux yeux de la société); fantassins censés "colmater" l'impéritie de leurs propres politiques à courte vue et profs-soldats sommés avec leur unique volonté et "petits bras" , de sauvegarder un restachou de cohésion sociale (encore une fois, sans aide aucune de l'institution qui continue de nous soumettre à la vindicte populaire) . Vous avez vu tout ce qu'on nous demande? Tout en nous méprisant ouvertement! Tout ça ne peut qu'exploser!
Bonne soirée et bon courage à tous: tous vos témoignages m'ont bouleversé.
- LaotziSage
L'article de Libé sur le sujet (il y en a plusieurs autres dans le Libé daté de demain, qui peuvent être visibles en ligne, dont un qui montre la stratégie de diversion de Blanquer avec le voile) : https://www.liberation.fr/france/2019/10/15/profs-on-se-sent-si-seuls-au-quotidien_1757837
Sentiment d’impuissance, frustration, manque de reconnaissance, absence de soutien de la hiérarchie… Le suicide il y a près d’un mois d’une directrice d’école à Pantin a mis en lumière le malaise au sein des personnels de l’éducation nationale. Témoignages.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- lypNiveau 4
Lu l'article. Après la Poste, France Télécom, l'Hôpital... C'est notre tour. C'est vraiment flippant.
- HORAHabitué du forum
Laotzi a écrit:L'article de Libé sur le sujet (il y en a plusieurs autres dans le Libé daté de demain, qui peuvent être visibles en ligne, dont un qui montre la stratégie de diversion de Blanquer avec le voile) : https://www.liberation.fr/france/2019/10/15/profs-on-se-sent-si-seuls-au-quotidien_1757837
Sentiment d’impuissance, frustration, manque de reconnaissance, absence de soutien de la hiérarchie… Le suicide il y a près d’un mois d’une directrice d’école à Pantin a mis en lumière le malaise au sein des personnels de l’éducation nationale. Témoignages.
Je viens de lire cet article :
https://www.liberation.fr/france/2019/10/15/dans-l-education-nationale-il-y-a-une-culpabilite-monstrueuse-a-s-arreter-c-est-un-probleme_1757840
Ce passage me fait réagir : "Sur les solutions mises en place par l’employeur, hormis les médecins de prévention qui sont trop peu nombreux et le réseau PAS, je crois qu’il n’y a pas grand-chose d’autre. Des expérimentations ont été faites autour de groupes de pairs, où des enseignants échangent sur leurs pratiques. Mais c’est très ponctuel et ça n’a pas été généralisé. Ce serait bien de le faire, les enseignants pourraient ainsi mutualiser des problématiques et des remèdes expérimentés par certains. On ne se rend pas compte à quel point les profs sont seuls."
Il y a fort longtemps un stage autour du stress professionnel avait été organisé dans un de mes établissements, avec une psy du PAS justement. Il y avait tout ce qui est préconisé : les échanges entre pairs, l'écoute par un professionnel des relations au travail. Bilan de la journée : des collègues qui s'évaluent selon leur degré d'implication, c'était à celui qui déclarait faire le plus de projets parce qu'il adore son taf qui a du sens, et une psy qui conclut en nous conseillant de "changer de posture" face à notre travail car, voyez-vous, le stress est une réponse adaptative, nous n'avions pas encore trouvé la juste réponse aux contraintes du métier...
Autant dire qu'il est absurde d'attendre quoi que ce soit de consistant de la part de notre employeur, qui s'ingéniera plutôt encore une fois à nous rendre personnellement responsables de la situation.
Notre salut ne peut passer que par une représentation syndicale forte, déterminée, ET / CAR centrée sur la seule défense de nos intérêts professionnels : traitement de fonctionnaires de catégorie A, délimitation des responsabilités (les enseignants ne sont pas responsables des dysfonctionnements du système, ils les subissent).
- pseudo-intelloSage
Il vaut mieux être insuffisant professionnellement qu'en burn-out. Si vous êtes fatigués, si vous bossez trop, faites moins de contrôles (voire pas assez), rendez vos copies quand elles sont corrigées, recyclez vos coursmême s'ils sont perfectibles (tout est perfectible, de toutes manières), n'allez pas vous embourber dans des activités informatiques (sauf les disciplines où c'est obligé) qui impliquent que le réseau ne plante pas, que la bécane ne planque pas, que les élèves retrouvent leurs codes... faites du magistral faites gratter si la classe est trop agitée (ou trop dormeuse), "oubliez" parfois les agrandissements / adaptations / etc des dys quand votre semaine est chargée, bref. Vous êtes mieux vivants que morts, et les élèves gagnent à avoir un prof vivant et présent (même impliqué au minimum) plutôt que mort ou en arrêt long pour burn-out (et potentiellement remplacé au bout de plusieurs semaines par un pimpin qui ne connaît rien au métier).
Personnellement, en étant à 80%, et de ce fait moins souvent dans mon établissement, je m'en sors sans trop de problèmes, et sans surcharge. Ceci dit, pas d'HSA (puisqu'à temps partiel), plus PP, moins de gros devoirs (beaucoup de petits, cependant), ça aide.
Personnellement, en étant à 80%, et de ce fait moins souvent dans mon établissement, je m'en sors sans trop de problèmes, et sans surcharge. Ceci dit, pas d'HSA (puisqu'à temps partiel), plus PP, moins de gros devoirs (beaucoup de petits, cependant), ça aide.
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- gauvain31Empereur
Merci pseudo intello pour ces mots plein de sagesse: c'est ce que je fais aussi . J'écoute mon corps. Je prends mon temps avec les élèves. Ils n'auront pas leur TP corrigé demain car physiquement je ne pouvais pas le corriger tout en préparant mon cours, des exos et de la méthodologie.
Je fais du magistral avec un immense plaisir avec mes élèves de 1ère en prenant mon temps 2h à la suite. Et en faisant plein de dessins de couleurs au tableau. J'adore et je crois qu'ils aiment ça. Je commence à prendre du retard : et ben je m'en tape
Je fais du magistral avec un immense plaisir avec mes élèves de 1ère en prenant mon temps 2h à la suite. Et en faisant plein de dessins de couleurs au tableau. J'adore et je crois qu'ils aiment ça. Je commence à prendre du retard : et ben je m'en tape
- acsyleNiveau 10
pseudo-intello a écrit:Il vaut mieux être insuffisant professionnellement qu'en burn-out. Si vous êtes fatigués, si vous bossez trop, faites moins de contrôles (voire pas assez), rendez vos copies quand elles sont corrigées, recyclez vos coursmême s'ils sont perfectibles (tout est perfectible, de toutes manières), n'allez pas vous embourber dans des activités informatiques (sauf les disciplines où c'est obligé) qui impliquent que le réseau ne plante pas, que la bécane ne planque pas, que les élèves retrouvent leurs codes... faites du magistral faites gratter si la classe est trop agitée (ou trop dormeuse), "oubliez" parfois les agrandissements / adaptations / etc des dys quand votre semaine est chargée, bref. Vous êtes mieux vivants que morts, et les élèves gagnent à avoir un prof vivant et présent (même impliqué au minimum) plutôt que mort ou en arrêt long pour burn-out (et potentiellement remplacé au bout de plusieurs semaines par un pimpin qui ne connaît rien au métier).
Personnellement, en étant à 80%, et de ce fait moins souvent dans mon établissement, je m'en sors sans trop de problèmes, et sans surcharge. Ceci dit, pas d'HSA (puisqu'à temps partiel), plus PP, moins de gros devoirs (beaucoup de petits, cependant), ça aide.
Tellement d'accord avec ça.
Et les autres, par pitié, n'allez pas vous foutre en l'air (au sens propre) pour votre métier. Aucun travail ne mérite d'y laisser sa vie.
- CassiusNiveau 6
Je profite de mon insomnie pour écrire quelques mots. Nous sommes corvéables à merci depuis un moment, en tout cas depuis que je suis dans le métier je n'ai vu que ça.Donc d'un côté on a la mauvaise foi ou le cynisme parce qu'une bonne partie de nos concitoyens pensent que nous sommes des" paresseux qui pourraient faire autre chose si ça nous plait pas" et ce en toute bonne conscience. D'autres "savent" et ne feraient notre métier pour rien au monde, ce qui ne les empêchent pas d’appuyer le flot d'injonctions dont nous sommes l'objet au nom de leurs chérubins, charité bien ordonnée commençant par soi-même. Donc les seuls à pouvoir nous sauver, eh bien c'est nous-même. Et c'est ce qui me déprime le plus, parce que ça n'arrivera pas: donc ou on meurt à la tache ou par miracle on arrive à s'enfuir.
- Petit poisNiveau 9
A mon tour de venir occuper ma nuit ici ! Je me suis couchée à 21h00 hier soir et je veille depuis 00h30 ... attendant l'heure de partir en cours vers 8h50 tout à l'heure ...
Je me retrouve tellement dans les posts que je n'en rajouterai pas à la liste des symptômes qui m'alertent sur l'urgence de prendre du recul. Je m'accroche au fait que vendredi, je pourrai me dire que je ne devrai pas y retourner pendant 15 jours.
Merci à tous ceux qui ont répondu ou commenter ce sujet : je me suis décidée à ne pas aller au collège lundi, pas la force. Je n'ai pas voulu aller chez le médecin. La honte peut être. Ce sera une journée d'absence sans motif. Je m'en fous ! J'y suis retournée hier, à contre cœur. Mais au moins, j'ai trouvé le courage d'y aller les mains dans les poches ! "Non je n'ai pas corrigé vos copies ; oui la photocopie que je distribue est mauvaise mais je n'ai pas refait le montage ; non, je ne peux pas vous aider à répondre aux questions, toutes les réponses sont dans les documents" Et j'ai attendu que l'heure passe !
J'ai découvert que les élèves de la classe suivante avaient été libérés. Je ne sais même pas pourquoi : que je n'avais pas été prévenue ne m'a rien fait ... Ca aurait du me mettre en colère. Juste un soulagement de pouvoir rentrer chez moi encore plus tôt que prévu.
Voilà : j'adopte une position de défense passive : en faire le moins possible sera ma règle d'ici à vendredi 16h30. Point barre.
Courage à ceux et celles qui font l'effort d'y croire encore. Bravo à ceux et celles qui ont pris la décision d'aller voir un médecin !
Je me retrouve tellement dans les posts que je n'en rajouterai pas à la liste des symptômes qui m'alertent sur l'urgence de prendre du recul. Je m'accroche au fait que vendredi, je pourrai me dire que je ne devrai pas y retourner pendant 15 jours.
Merci à tous ceux qui ont répondu ou commenter ce sujet : je me suis décidée à ne pas aller au collège lundi, pas la force. Je n'ai pas voulu aller chez le médecin. La honte peut être. Ce sera une journée d'absence sans motif. Je m'en fous ! J'y suis retournée hier, à contre cœur. Mais au moins, j'ai trouvé le courage d'y aller les mains dans les poches ! "Non je n'ai pas corrigé vos copies ; oui la photocopie que je distribue est mauvaise mais je n'ai pas refait le montage ; non, je ne peux pas vous aider à répondre aux questions, toutes les réponses sont dans les documents" Et j'ai attendu que l'heure passe !
J'ai découvert que les élèves de la classe suivante avaient été libérés. Je ne sais même pas pourquoi : que je n'avais pas été prévenue ne m'a rien fait ... Ca aurait du me mettre en colère. Juste un soulagement de pouvoir rentrer chez moi encore plus tôt que prévu.
Voilà : j'adopte une position de défense passive : en faire le moins possible sera ma règle d'ici à vendredi 16h30. Point barre.
Courage à ceux et celles qui font l'effort d'y croire encore. Bravo à ceux et celles qui ont pris la décision d'aller voir un médecin !
- TrinityEsprit éclairé
Kimberlite a écrit:Je viens de vérifier sur mon VS: pour ma part, il est indiqué "Allègement de service pour sujétions d'exercice et/ou pour missions particulières (D.2014-940 et 941). C'est donc bien, si je comprends bien, une décharge...Trinity a écrit:Elle est certes d'office mais est devenue une HSA fléchée dans la DHG et plus une décharge horaire.
Il semble bien qu'on se fait balader depuis 2 ou 3 ans en SVT et SPC par chez moi. Je n'ai pas été assez attentive. Quand j'en aurai la copie, je regarderai l'intitulé sur mon VS (je l'ai signé hier mais je suis fatiguée, je crois) mais ce n'est pas indiqué la même chose que sur le tien, c'est sûr. ET c'est une info précieuse pour l'année prochaine parce qu'on est limite au niveau HP pour maintenir les 2 postes de chaque matière.
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"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein
- OrlandaFidèle du forum
J’écoute France Inter où notre ministre vient de répondre à la question du grand malaise que, je résume, c’est une question de personne et de façon de voir les choses, qu’il n’y a pas plus de suicides dans l’EN qu’ailleurs, et qu’il ne faut pas occulter le positif, « la réforme du lycée qui offre plus de liberté aux lycéens», les « ecodélégués »[sic].
Je me sens beaucoup mieux: je n’avais jusque là pas songé à lutter contre ma lassitude en me raccrochant aux ecodélégués.
Il nous méprise à ce point. C’est affolant.
Je me sens beaucoup mieux: je n’avais jusque là pas songé à lutter contre ma lassitude en me raccrochant aux ecodélégués.
Il nous méprise à ce point. C’est affolant.
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- VerduretteModérateur
Et quand (et comment ? ) allons-nous créer un tsunami pour le lui faire comprendre ? En nous unissant vraiment ?
- ZagaraGuide spirituel
Les patrons de FR télécom n'avaient ni honte, ni empathie, ni humanité, donc je ne vois pas pourquoi Blanquer, qui est du même moule technocratique, en aurait. Ce serait l'inverse qui serait surprenant.
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