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- HORAHabitué du forum
Je précise d'emblée que je ne suis pas adhérente du snalc mais je viens de recevoir sur ma boîte pro un tract de ce syndicat avec le lien suivant :
https://www.snalc.fr/national/article/5013/
J'en cite un extrait :
À force de prendre des coups, les personnels se trouvent de plus en plus dociles.
De cela il en ressort une absence de combativité générale dans l’affirmation de leurs droits ; pire, dans certains cas, on retrouve des excès de zèle, ce qui fait beaucoup de mal à la profession : organisation à répétition de voyages et autres sorties scolaires (tels de vrais voyagistes), multiplication de projets et missions non rémunérés (parfois même en dehors du temps scolaire), développement de la réunionnite… La liste n’est pas exhaustive.
Il est temps de redevenir acteur de votre condition. Ne rentrez plus dans le jeu de la culpabilité, de l’isolement ou du zèle. Travaillez dans l’Education nationale ne doit pas être synonyme de sacrifices ou de bénévolat, d’autant que l’Institution, du moins actuellement, ne reconnaîtra jamais votre travail avec cette dignité à laquelle vous aspirez tant. Prenez confiance. Commencez par pratiquer la grève du zèle en sachant dire non et par nous solliciter pour connaître et affirmer vos droits.
C'est net, c'est clair. Et c'est pertinent.
https://www.snalc.fr/national/article/5013/
J'en cite un extrait :
À force de prendre des coups, les personnels se trouvent de plus en plus dociles.
De cela il en ressort une absence de combativité générale dans l’affirmation de leurs droits ; pire, dans certains cas, on retrouve des excès de zèle, ce qui fait beaucoup de mal à la profession : organisation à répétition de voyages et autres sorties scolaires (tels de vrais voyagistes), multiplication de projets et missions non rémunérés (parfois même en dehors du temps scolaire), développement de la réunionnite… La liste n’est pas exhaustive.
Il est temps de redevenir acteur de votre condition. Ne rentrez plus dans le jeu de la culpabilité, de l’isolement ou du zèle. Travaillez dans l’Education nationale ne doit pas être synonyme de sacrifices ou de bénévolat, d’autant que l’Institution, du moins actuellement, ne reconnaîtra jamais votre travail avec cette dignité à laquelle vous aspirez tant. Prenez confiance. Commencez par pratiquer la grève du zèle en sachant dire non et par nous solliciter pour connaître et affirmer vos droits.
C'est net, c'est clair. Et c'est pertinent.
- CeladonDemi-dieu
Parfaitement. Si en plus ils peuvent corriger la faute d'ortho, ce sera parfait.
- HORAHabitué du forum
Celadon a écrit:Parfaitement. Si en plus ils peuvent corriger la faute d'ortho, ce sera parfait.
Travaillez pour travailler ? Je ne l'avais pas vue, didonke
Remarque, ça en dit long sur le caractère insidieux du conditionnement : travailler, c'est un ordre !
- User7917Niveau 9
Quand je lis les différents messages, je suis surprise que ce soit aussi général ! Même constat pour moi : 25 ans d'enseignement, en BTS, prépa, fac, lycée, collège... Et première année avec l'impression au bout d'une semaine d'avoir perdu tout le bénéfice des vacances ! Première année à commencer à m'intéresser à la reconversion... Du coup, je me lance dans l'agrégation pour retrouver un peu le plaisir de ma matière... Car maintenant, malheureusement, j'ai l'impression de devoir gérer un tas de choses dans la classe, entre tous les enfants avec des troubles, les aménagements multiples, la gestion de classe, les PAP et GEVASCO à remplir, sans compter les multiples réunions... bref, je ne sais plus dans tout cela où je puise encore l'énergie pour prendre du plaisir à enseigner ma matière...
- ZagaraGuide spirituel
Peut-être que ce qui manque le plus est la communication entre enseignants pour se rendre compte que ce qu'on croit être des problèmes personnels sont des problèmes structurels.malo24 a écrit: Quand je lis les différents messages, je suis surprise que ce soit aussi général ! Même constat pour moi : 25 ans d'enseignement, en BTS, prépa, fac, lycée, collège... Et première année avec l'impression au bout d'une semaine d'avoir perdu tout le bénéfice des vacances ! Première année à commencer à m'intéresser à la reconversion... Du coup, je me lance dans l'agrégation pour retrouver un peu le plaisir de ma matière... Car maintenant, malheureusement, j'ai l'impression de devoir gérer un tas de choses dans la classe, entre tous les enfants avec des troubles, les aménagements multiples, la gestion de classe, les PAP et GEVASCO à remplir, sans compter les multiples réunions... bref, je ne sais plus dans tout cela où je puise encore l'énergie pour prendre du plaisir à enseigner ma matière...
- CassiusNiveau 6
Je me permets de relayer un post de @Dhaiphi ici.
« Aujourd'hui, pour me rendre sur mon lieu de travail, j'ai dû expliquer le concept d'école de rattachement à un guetteur.
Une fois le barrage franchi, j'ai découvert que le directeur était en burn-out, ce qui était prévisible : les "commerçants" ont installé le "drive" sur les marches de l'école, le personnel municipal est tellement en sous-effectif que le ménage n'a pas été fait depuis le 12 juin et hier, ils ont envoyé toute l'équipe en formation et il manquait 6 remplaçants...
Comme la collègue d'Ulis* était en ESS*, j'ai pris sa classe, une classe incroyablement difficile. Bien entendu, il ne s'agit pas d'une enseignante spécialisée, c'est juste une débutante qui n'a trouvé que ce poste.
Quand je lui ai refilé sa classe ce midi, je lui ai demandé si les ESS avaient été bonnes, elle m'a répondu qu'elle s'était surtout fait attaquer par tous les intervenants.
Ah oui, sinon, je ne sais pas pourquoi ça sort cette année, mais on découvre que s'il y a autant de déficients intellectuels dans cette école, c'est à cause du saturnisme. Sinon, le drive a fait beaucoup de bruit.
Avant, j'avais peur des confinements, maintenant, j'ai vraiment peur de me prendre une balle. »
- KimberliteExpert
Oh purée... j'ai dû relire pour comprendre précisément... c'est effrayant!
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- Spoiler:
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Un article du Monde: https://www.lemonde.fr/education/article/2019/11/05/taches-plus-nombreuses-pression-du-resultat-tensions-pourquoi-les-enseignants-craquent_6018098_1473685.html
Dispose-t-on d’indicateurs pour en mesurer l’ampleur ? Les effets ? Le « bilan social » du ministère de l’éducation fait état, entre autres chiffres, d’une hausse des démissions que l’institution ne juge pourtant « pas significative » au regard du million de personnels qu’elle emploie. Les syndicats, eux, rivalisent de statistiques. Un enseignant sur trois, selon SE-UNSA, a déjà songé à changer de métier, et neuf sur dix évoquent une charge de travail qui augmente d’année en année.
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Si tu vales valeo.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
https://mobile.francetvinfo.fr/
"Une enquête menée par le syndicat Snes-FSU indique que seules 18% des personnes interrogées sont satisfaites du travail accompli à la fin de leur journée.
Franceinfo révèle en exclusivité l'enquête sur les conditions de travail du personnel éducatif du second degré, menée par le syndicat Snes-FSU. Près de 8 700 enseignants, conseillers principaux d'éducation, assistants d'éducation ou encore accompagnants d'élèves en situation de handicap ont été interrogés. 73% des personnels d'éducation estiment que leur travail a dégradé leur santé ces derniers mois"
"Une enquête menée par le syndicat Snes-FSU indique que seules 18% des personnes interrogées sont satisfaites du travail accompli à la fin de leur journée.
Franceinfo révèle en exclusivité l'enquête sur les conditions de travail du personnel éducatif du second degré, menée par le syndicat Snes-FSU. Près de 8 700 enseignants, conseillers principaux d'éducation, assistants d'éducation ou encore accompagnants d'élèves en situation de handicap ont été interrogés. 73% des personnels d'éducation estiment que leur travail a dégradé leur santé ces derniers mois"
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- almuixeNeoprof expérimenté
angelxxx a écrit:Verdurette a écrit:Et quand (et comment ? ) allons-nous créer un tsunami pour le lui faire comprendre ? En nous unissant vraiment ?
Ce serait le moment, à condition que le nous soit : tous les français.
Tous les enseignants, ça ne sert à rien. Infirmière, service d'urgence, pompier... Rien n'a réussit à faire changer d'avis le gouvernement. Il serait capable d'embaucher des contractuels du jour au lendemain pour nous remplacer, envoyer le police chercher dans enseignants ou je ne sais quoi d’innovant.
Il faudrait par contre qu'on arrive à tous s'unir : pompier, infirmier, postier, enseignant, gilet jaune... Mais ça, c'est pas gagné. Un appel d'un syndicat ne suffira pas. C'est trop clivant. Il faut qu'une personne arrive à lancer l'idée, et être visible, et à convaincre. Et pas une grève juste le samedi, une grève illimitée, à partir de telle date.
Mais il faudrait encore un mot d'ordre clair. Le seul qui me semble possible, c'est la démission de notre président, tant qu'il sera là, rien ne changera. Mais c'est la porte ouverte à un changement pas forcément positif, c'est risqué.
Un mot d'ordre trop compliqué, multiple, c'est ouvrir le dialogue, sauf que le médias et le pouvoir ne faisant qu'un, ce sera un monologue. Et comme le problème est idéologique, les revendications seraient trop complexes.
C'est en effet la bonne question à se poser, celle des buts de guerre.
Demander seulement la démission de Macron, c'est demander à changer de maître.
Il faut changer les règles du jeu, demander une nouvelle constitution qui sera écrite par des représentants du peuple tirés au sort et non élus, pour que cette fois le pouvoir ne nous échappe pas. Certes une constitution, cela ne remplit pas le frigo mais il faut aller à la cause des causes.
- ZagaraGuide spirituel
almuixe a écrit:
C'est en effet la bonne question à se poser, celle des buts de guerre.
Demander seulement la démission de Macron, c'est demander à changer de maître.
Il faut changer les règles du jeu, demander une nouvelle constitution qui sera écrite par des représentants du peuple tirés au sort et non élus, pour que cette fois le pouvoir ne nous échappe pas. Certes une constitution, cela ne remplit pas le frigo mais il faut aller à la cause des causes.
- Spoiler:
+1 avec réserve concernant le tirage au sort, dont l'expérience de la convention citoyenne montre bien qu'il permet aux technocrates/experts/maîtres-de-la-raison de capturer les tirés au sort, de les formater et de les marionnettiser (article de MDP). S'il y a tirage au sort (pour moi, la deuxième chambre, ou la troisième, devrait l'être, a minima), il faut se poser très sérieusement la question : comment informer les tirés au sort sans que les informateurs ne deviennent leurs maîtres ?
- IphigénieProphète
Et aussi comment accepter l’autorité de ces gens tirés au sort si leurs décisions ne sont pas conformes à nos attentes personnelles, ce qui peut arriver: dans la mesure où il y a un rejet massif de l’autorité, comment instaurer des règles? Pour moi c’est la quadrature du cercle...
- ZagaraGuide spirituel
Iphigénie a écrit:Et aussi comment accepter l’autorité de ces gens tirés au sort si leurs décisions ne sont pas conformes à nos attentes personnelles, ce qui peut arriver: dans la mesure où il y a un rejet massif de l’autorité, comment instaurer des règles? Pour moi c’est la quadrature du cercle...
Pour ça que, pour moi, la bonne méthode serait un régime mixte fondé sur la collégialité (par exemple, pas 1 président mais 12 : 1 par mois, un peu comme les Suisses) et le vote direct, rendu très aisé par les outils numériques. Il me semble que le modèle du référendum, prototype mou de la démocratie directe, peut être dépassé et systématisé. Les élus redeviendraient ce qu'ils doivent être : nos serviteurs, nos clampins, nos exécutants, nos hommes-pipis. Virables à tout moment d'un clic, en dehors de leur propre contrôle. Contrôlables, jugeables, enfermables en prison. Il faut un régime qui fasse changer la peur de camp, en la faisant passer sur les épaules des gouvernants et de leurs copains. Parce que c'est dans la peur qu'un représentant pensera au bien commun : dès qu'il est dans son confort de gros riche élu, ça y est, il pense à sa tarte, à sa famille et à ses potes. Je ne crois pas à la gentillesse spontanée des gens, surtout des élus. La démocratie doit être un leviathan inversé, protégeant le peuple contre ses représentants et leurs amis naturels (riches, multinationales, patrons, etc).
Par définition, dès qu'on veut construire une démocratie, s'enclenche mécaniquement une lutte à mort avec l'aristocratie. Si on joue les naïfs en croyant que la démocratie est un projet consensuel dans lequel tout le monde pourrait se retrouver, on laisse la porte ouverte à un détournement du mot "démocratie" par les aristocrates, et on se retrouve en aristocratie élective.
- CeladonDemi-dieu
Il devrait y avoir un juste milieu entre ce qui est et ce que tu proposes, parce que là, aucun candidat ne se présentera et la coercition n'est pas au programme, ou alors il vaut mieux ne rien changer si c'est pour en arriver là...
- KimberliteExpert
Je n'en suis pas si certaine: un autre statut permettrait aux politiques d'être plus respectés et qu'on reconnaisse plus leur travail (j'ai vu ça en Allemagne: les gens sont plus impliqués dans la vie publique et c'est réellement valorisant). Mais avant ça, il faut faire le ménage!Celadon a écrit:Il devrait y avoir un juste milieu entre ce qui est et ce que tu proposes, parce que là, aucun candidat ne se présentera et la coercition n'est pas au programme, ou alors il vaut mieux ne rien changer si c'est pour en arriver là...
Si les salaires restent intéressants, je pense que pas mal de personnes ne cracheraient pas sur l'emploi. Pas mal de nos voisins européens ne fonctionnent pas si mal, avec des responsables élus payés correctement, mais sans les avantages mirobolants de certains.
Si l'on regarde la crise actuelle des maires, le problème ne vient pas tellement du fait qu'ils puissent être jugés, mais plutôt de la répartition des pouvoirs (les maires ne peuvent plus faire grand chose, ils sont confrontés à un tas de règlements qui viennent d'en haut, par contre, en cas de problème, c'est bien pour leur pomme).
Je continue de m'étonner qu'une association comme https://www.anticor.org/ n'ait pas la visibilité qu'elle devrait avoir...
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- Spoiler:
- ZagaraGuide spirituel
Le "juste milieu" est souvent un mythe issu d'un biais cognitif, et surtout dans le domaine des luttes sociales, où dès qu'on gratte un peu, ressurgit la question : manger ou être mangé.
Bien payer les élus est nécessaire oui ; mais les responsabiliser aussi. Et bien payer ne signifie pas leur filer des dorures et des privilèges absurdes. Par exemple, je sais pas si vous êtes déjà allés au Sénat, mais c'est un lieu incroyablement oppressant, ancien régime, couvert de dorures et de privilèges matériellement visibles. La démocratie ne devrait pas se faire dans des palais : ces biens devraient être transformés en musées et les assemblées siéger dans des lieux dépouillés de luxe. Les parlementaires devraient bouffer à une cantoche ordinaire, comme ça se fait dans plein de pays. Toutes ces petites choses participent de la déconnexion des élus : pour avoir envie de viser le bien commun, il faut vivre comme le peuple, pas comme des marquis d'ancien régime. Parce qu'on partage les intérêts des gens qui ont le même style de vie et sociabilités que soi, c'est humain.
Bien payer les élus est nécessaire oui ; mais les responsabiliser aussi. Et bien payer ne signifie pas leur filer des dorures et des privilèges absurdes. Par exemple, je sais pas si vous êtes déjà allés au Sénat, mais c'est un lieu incroyablement oppressant, ancien régime, couvert de dorures et de privilèges matériellement visibles. La démocratie ne devrait pas se faire dans des palais : ces biens devraient être transformés en musées et les assemblées siéger dans des lieux dépouillés de luxe. Les parlementaires devraient bouffer à une cantoche ordinaire, comme ça se fait dans plein de pays. Toutes ces petites choses participent de la déconnexion des élus : pour avoir envie de viser le bien commun, il faut vivre comme le peuple, pas comme des marquis d'ancien régime. Parce qu'on partage les intérêts des gens qui ont le même style de vie et sociabilités que soi, c'est humain.
- CeladonDemi-dieu
Evidemment. Mais si les GJ ne peuvent y arriver, je ne sais pas comment il va falloir opérer pour cette opération chirurgicale qui sera forcément douloureuse.. Je crois que si le mode de fonctionnement d'ancien régime reste si ancré et parvient à se perpétuer, c'est parce qu'il est bien toléré par les Français, sinon il aurait sauté depuis longtemps, les occasions n'ont pas manqué. D'autant plus difficile...
- ZagaraGuide spirituel
Les GJ n'ont pas converti la révolte en révolution parce qu'ils ont été lâchés par les CSP+. Une révolution, c'est quand il y a une jonction entre plusieurs parties de la population, jusqu'à former un bloc majoritaire qui expulse du corps social les élites parasitaires. La révolution est une réaction immunitaire du corps démocratique dans son ensemble. Or, pendant cette année de GJ, on a surtout vu les classes moyennes supérieures leur cracher dessus, ne pas embrayer, se ranger du côté du pouvoir. Il y a bien quelques transfuges (F. Boulo en est un bel exemple, ou le changement d'opinion de @Kimberlite), mais ce n'est pas l'attitude majoritaire des CSP+.
Pire : lorsqu'il s'est agit pour elles de se mobilier (EX par exemple), c'était autant contre le pouvoir que contre les autres mouvements sociaux. A un moment, il faudrait que les bobos comprennent que la barricade, elle se monte à plusieurs ; pas tout seul en respirant des fleurs et en injuriant ses petits camarades.
Pire : lorsqu'il s'est agit pour elles de se mobilier (EX par exemple), c'était autant contre le pouvoir que contre les autres mouvements sociaux. A un moment, il faudrait que les bobos comprennent que la barricade, elle se monte à plusieurs ; pas tout seul en respirant des fleurs et en injuriant ses petits camarades.
- titus06Habitué du forum
Pour en revenir au sujet, la conjonction de plusieurs facteurs peuvent expliquer l'exaspération de la profession ( j'ai pu échanger avec une collègue en lycée qui a été proche du burn out en ce début d'année, pas seulement à cause de la réforme, mais aussi à causes des classes dont elle a hérité) . Après je connais pas mal de collègues qui sont loin de se sentir à bout. J'ai remarqué que le niveau "d'implication" (je mets des guillemets car derrière ce terme, on peut mettre beaucoup de choses) est souvent proportionnel avec le niveau d’exaspération et de mal-être que l'on peut ressentir. Pour simplifier, plus on s'implique, plus on peut être mal.
Par exemple, pour ma part, je me suis senti souvent angoissé et préoccupé l'année de l'application de la réforme de collège (en particulier parce que la direction de l'époque voulaient absolument nous faire passer de l'évaluation chiffrée à l'évaluation par compétences avec ses paliers, ce qui finalement s'est passé).
Là, depuis ce début d'année, j'ai réussi à ne plus me mettre la rate au court bouillon (coucou VanGogh59 ) pour des détails, des "projets", ou des injonctions à la noix (d'où qu'elles viennent), je m'en porte nettement mieux et je n'ai pas l'impression de faire plus mal mon travail qu'avant. Après, je suis dans un établissement où la nouvelle direction ne nous ennuie pas trop et où les conditions de travail ne sont pas mauvaises, donc ça doit aider en partie.
Par exemple, pour ma part, je me suis senti souvent angoissé et préoccupé l'année de l'application de la réforme de collège (en particulier parce que la direction de l'époque voulaient absolument nous faire passer de l'évaluation chiffrée à l'évaluation par compétences avec ses paliers, ce qui finalement s'est passé).
Là, depuis ce début d'année, j'ai réussi à ne plus me mettre la rate au court bouillon (coucou VanGogh59 ) pour des détails, des "projets", ou des injonctions à la noix (d'où qu'elles viennent), je m'en porte nettement mieux et je n'ai pas l'impression de faire plus mal mon travail qu'avant. Après, je suis dans un établissement où la nouvelle direction ne nous ennuie pas trop et où les conditions de travail ne sont pas mauvaises, donc ça doit aider en partie.
- alprechac2Expert
Écusette de Noireuil a écrit:https://mobile.francetvinfo.fr/
"Une enquête menée par le syndicat Snes-FSU indique que seules 18% des personnes interrogées sont satisfaites du travail accompli à la fin de leur journée.
Franceinfo révèle en exclusivité l'enquête sur les conditions de travail du personnel éducatif du second degré, menée par le syndicat Snes-FSU. Près de 8 700 enseignants, conseillers principaux d'éducation, assistants d'éducation ou encore accompagnants d'élèves en situation de handicap ont été interrogés. 73% des personnels d'éducation estiment que leur travail a dégradé leur santé ces derniers mois"
Les résultats de l'enquête :
https://www.snes.edu/IMG/pdf/4p_enquete_metier_snes_rentree_2019_pdf_hd_planche.pdf
« Seule la conscience professionnelle des personnels semble faire tenir un système à bout de souffle. (verbatim)
Conditions d’exercice et évolution des métiers, charge et temps de travail,
reconnaissance salariale sont au cœur des revendications des personnels
d’éducation. Dans le second degré, l’accroissement des effectifs, les
suppressions de postes, la mise en place des réformes successives du
collège puis du lycée ont accru les phénomènes de souffrance au travail, le
sentiment de « mal faire » alors même que l’attachement à la réussite de
tous les élèves constitue le fondement des métiers. »
_________________
Habillez vos petits ! Mise à jour 18/04/2022 :
https://www.neoprofs.org/t120915-vd-fille-6-mois-9-ans-sm-pb-maj-18-04-2022#4574437
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