- KilmenyEmpereur
Objet d'étude (poésie) ne signifie pas parcours (Alchimie poétique : la boue et l'or)
- VivivavaNiveau 10
Je remonte ce fil pour avoir vos réactions sur les oraux blancs, si vous en faites passer.
Ici, c'est profondément décourageant, alors que nous avons mis beaucoup l'accent sur la préparation, que nous ne sommes pas contre le retour à l'explication et que nous avons pris le parti de considérer favorablement la présentation personnelle d'une oeuvre.
Nous avons décidé de compter la réponse à la question de grammaire en bonus. Heureusement, car on entend des horreurs, qui tiennent en 20 secondes.
Les explications sont très souvent sans fil directeur, donc difficiles à suivre, et on entend le plus souvent une paraphrase laborieuse qui ne débouche quasiment pas sur des interprétations, quasiment aucun intérêt pour l'écriture ou alors pour dire "il y a un adjectif ; il y a un substantif".
Les lectures sont monocordes, les textes massacrés par des difficultés de déchiffrage, et cela dure, dure... (avant, on coupait pour ne pas mettre davantage l'élève en difficulté).
Les présentations d'oeuvres sont des resucées de pages wikipédia, les élèves se montrent la plupart du temps incapables de justifier leur choix et de personnaliser l'entretien en renvoyant à d'autres passages que ceux étudiés en explication linéaire.
Bref, nous nous ennuyons ferme face à des élèves qui semblent n'être intéressés par aucun texte. Ce qui pouvait être un moment agréable d'échange sur la lecture, la beauté d'un texte ou d'une oeuvre, semble avoir disparu.
Il faut dire aussi que les élèves sont particulièrement stressés par ces oraux, et éteints par la fatigue.
Dites-moi que ce n'est pas aussi faible chez vous, et que vous avez encore de beaux moments d'échange avec les élèves !
Ici, c'est profondément décourageant, alors que nous avons mis beaucoup l'accent sur la préparation, que nous ne sommes pas contre le retour à l'explication et que nous avons pris le parti de considérer favorablement la présentation personnelle d'une oeuvre.
Nous avons décidé de compter la réponse à la question de grammaire en bonus. Heureusement, car on entend des horreurs, qui tiennent en 20 secondes.
Les explications sont très souvent sans fil directeur, donc difficiles à suivre, et on entend le plus souvent une paraphrase laborieuse qui ne débouche quasiment pas sur des interprétations, quasiment aucun intérêt pour l'écriture ou alors pour dire "il y a un adjectif ; il y a un substantif".
Les lectures sont monocordes, les textes massacrés par des difficultés de déchiffrage, et cela dure, dure... (avant, on coupait pour ne pas mettre davantage l'élève en difficulté).
Les présentations d'oeuvres sont des resucées de pages wikipédia, les élèves se montrent la plupart du temps incapables de justifier leur choix et de personnaliser l'entretien en renvoyant à d'autres passages que ceux étudiés en explication linéaire.
Bref, nous nous ennuyons ferme face à des élèves qui semblent n'être intéressés par aucun texte. Ce qui pouvait être un moment agréable d'échange sur la lecture, la beauté d'un texte ou d'une oeuvre, semble avoir disparu.
Il faut dire aussi que les élèves sont particulièrement stressés par ces oraux, et éteints par la fatigue.
Dites-moi que ce n'est pas aussi faible chez vous, et que vous avez encore de beaux moments d'échange avec les élèves !
- MehitabelVénérable
Mais Vivivava, tu vivais, avant la réforme, les oraux comme des moments d'échange agréables ? Les candidats n'ânonnaient-ils pas leurs LA apprises par coeur, tombant nécessairement à côté de la question posée par l'examinateur ? Tu parles de beaux moments d'échanges sur des textes littéraires : titulaire depuis 2009, je n'en ai vécu à aucun oral blanc ou EAF. J'ai toujours trouvé l'exercice profondément ennuyeux pour les candidats et l'examinateur. C'est une purge totale cette épreuve.
Je ne m'attends pas à ce que soit différent en juin. Et lors de mon propre bac de français, je crains également de ne pas avoir offert un beau moment d'échange sur La Fontaine à mon propre examinateur...
Je ne m'attends pas à ce que soit différent en juin. Et lors de mon propre bac de français, je crains également de ne pas avoir offert un beau moment d'échange sur La Fontaine à mon propre examinateur...
- DorineHabitué du forum
C'est vrai pour la première partie. LA ou EL, le résultat sera le même et finalement, ce n'est pas plus mal qu'il n'y ait plus de question : les élèves auront le droit de réciter ou de faire semblant d'analyser.
En revanche, lors de l'entretien, on pouvait parfois avoir des échanges "intéressants", parler des spectacles vus, des tableaux et comme ça dépendait des descriptifs, c'était assez varié. Là ça sera très limité et répétitif.
En revanche, lors de l'entretien, on pouvait parfois avoir des échanges "intéressants", parler des spectacles vus, des tableaux et comme ça dépendait des descriptifs, c'était assez varié. Là ça sera très limité et répétitif.
- IphigénieProphète
Moi mon plus beau moment d’échange ce fut avec ce candidat livide m’avertissant, pour ne pas que je m’inquiète, qu’il avait une gastro et qu’avec l’anxiété de l’examen il pouvait vomir au tout moment: j’ai été tellement humaine que ça ne s’est pas produit.
Pardon pour cette confidence en HS
Pardon pour cette confidence en HS
- ysabelDevin
Vivivava a écrit:Je remonte ce fil pour avoir vos réactions sur les oraux blancs, si vous en faites passer.
Ici, c'est profondément décourageant, alors que nous avons mis beaucoup l'accent sur la préparation, que nous ne sommes pas contre le retour à l'explication et que nous avons pris le parti de considérer favorablement la présentation personnelle d'une oeuvre.
Nous avons décidé de compter la réponse à la question de grammaire en bonus. Heureusement, car on entend des horreurs, qui tiennent en 20 secondes.
Les explications sont très souvent sans fil directeur, donc difficiles à suivre, et on entend le plus souvent une paraphrase laborieuse qui ne débouche quasiment pas sur des interprétations, quasiment aucun intérêt pour l'écriture ou alors pour dire "il y a un adjectif ; il y a un substantif".
Les lectures sont monocordes, les textes massacrés par des difficultés de déchiffrage, et cela dure, dure... (avant, on coupait pour ne pas mettre davantage l'élève en difficulté).
Les présentations d'oeuvres sont des resucées de pages wikipédia, les élèves se montrent la plupart du temps incapables de justifier leur choix et de personnaliser l'entretien en renvoyant à d'autres passages que ceux étudiés en explication linéaire.
Bref, nous nous ennuyons ferme face à des élèves qui semblent n'être intéressés par aucun texte. Ce qui pouvait être un moment agréable d'échange sur la lecture, la beauté d'un texte ou d'une oeuvre, semble avoir disparu.
Il faut dire aussi que les élèves sont particulièrement stressés par ces oraux, et éteints par la fatigue.
Dites-moi que ce n'est pas aussi faible chez vous, et que vous avez encore de beaux moments d'échange avec les élèves !
C'est comme d'habitude… les oraux sont un long moment d'ennui ponctué par moment d'un candidat intéressant.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- glucheNiveau 10
Nos oraux blancs ont été repoussés en mars, à destance des E3C.
L'ennui, pour moi, ne vient pas de la répétition mais de l'inanité du propos.Dorine a écrit: c'était assez varié. Là ça sera très limité et répétitif.
Voilà!ysabel a écrit:C'est comme d'habitude… les oraux sont un long moment d'ennui ponctué par moment d'un candidat intéressant.
- VivivavaNiveau 10
J'en conclus, d'après vos retours, que j'avais eu de la chance jusqu'ici.
Je ne parle pas des conditions de passation, qui ont toujours été très mauvaises.
Oui, j'ai vécu de beaux moments lors des oraux ; bien sûr pas avec l'ensemble des élèves, mais enfin, il n'était pas rare d'entendre des exposés certes récités, mais plus incarnés, moins éteints ; et lors de l'entretien, oui, il y avait aussi des échanges intéressants, parce qu'en dix minutes on avait la possibilité de diriger l'élève vers des choses où on pouvait un peu le repêcher s'il se plantait. Comme dans l'entretien nouvelle formule il faut attendre que l'élève ait fini sa présentation - un résumé de l'oeuvre - et qu'il reste 5 minutes, qu'il faut rester sur l'oeuvre avec un élargissement minimal, et rebondir sur ce que l'élève a dit, c'est la double peine pour l'élève (et pour nous aussi par la même occasion).
Enfin, on passe son temps sur sa montre pour vérifier que l'explication laisse un peu de temps pour la grammaire sans savoir combien de temps la réponse demandera, et pour compter les 8 minutes d'entretien en veillant à ce que l'élève ne dépasse pas plus de la moitié du temps pour sa présentation ; difficile de se sortir de l'habitude des dix minutes / dix minutes.
Autre chose : là où j'enseigne, presque aucun élève ne sait comment défendre un point de vue sur une oeuvre (pour citer le BO). Si l'oeuvre est celle étudiée en classe, on écoute une récitation du point de vue du prof. Si c'est la lecture cursive, elle a été préparée quand l'élève est seul, le plus souvent, donc mal.
Les rares qui savent parler personnellement d'une oeuvre, cela les gonfle de le faire ; une élève m'a dit aujourd'hui qu'elle n'avait pas envie de parler de son amour de la lecture, profondément intime, dans une situation scolaire, et je la comprends. L'obligation de montrer quelque chose de personnel, étendue à tous, conduit à des simulations pires qu'avant ; je veux dire par là que lorsqu'on ne devait pas attendre à ce point un plaisir de lecture, lorsque celui-ci survenait, il était sincère, plein de fraîcheur et donc plus agréable que lorsqu'il est la norme attendue.
Je ne parle pas des conditions de passation, qui ont toujours été très mauvaises.
Oui, j'ai vécu de beaux moments lors des oraux ; bien sûr pas avec l'ensemble des élèves, mais enfin, il n'était pas rare d'entendre des exposés certes récités, mais plus incarnés, moins éteints ; et lors de l'entretien, oui, il y avait aussi des échanges intéressants, parce qu'en dix minutes on avait la possibilité de diriger l'élève vers des choses où on pouvait un peu le repêcher s'il se plantait. Comme dans l'entretien nouvelle formule il faut attendre que l'élève ait fini sa présentation - un résumé de l'oeuvre - et qu'il reste 5 minutes, qu'il faut rester sur l'oeuvre avec un élargissement minimal, et rebondir sur ce que l'élève a dit, c'est la double peine pour l'élève (et pour nous aussi par la même occasion).
Enfin, on passe son temps sur sa montre pour vérifier que l'explication laisse un peu de temps pour la grammaire sans savoir combien de temps la réponse demandera, et pour compter les 8 minutes d'entretien en veillant à ce que l'élève ne dépasse pas plus de la moitié du temps pour sa présentation ; difficile de se sortir de l'habitude des dix minutes / dix minutes.
Autre chose : là où j'enseigne, presque aucun élève ne sait comment défendre un point de vue sur une oeuvre (pour citer le BO). Si l'oeuvre est celle étudiée en classe, on écoute une récitation du point de vue du prof. Si c'est la lecture cursive, elle a été préparée quand l'élève est seul, le plus souvent, donc mal.
Les rares qui savent parler personnellement d'une oeuvre, cela les gonfle de le faire ; une élève m'a dit aujourd'hui qu'elle n'avait pas envie de parler de son amour de la lecture, profondément intime, dans une situation scolaire, et je la comprends. L'obligation de montrer quelque chose de personnel, étendue à tous, conduit à des simulations pires qu'avant ; je veux dire par là que lorsqu'on ne devait pas attendre à ce point un plaisir de lecture, lorsque celui-ci survenait, il était sincère, plein de fraîcheur et donc plus agréable que lorsqu'il est la norme attendue.
- IphigénieProphète
Oui mais bon, ça on peut le dire pour tout exercice: a-t-on envie de sortir ses tripes devant un professeur pour lui montrer qu'on a compris ce qu'était la passion amoureuse ou l'angoisse de la mort, du temps , ou de la vieillesse, quand vous serez bien vieille etc, il y a un moment où il faut bien prendre un examen comme un "jeu" avec ses règles : si on veut des règles qui permettent à chacun d'exhaler son moi profond on n'est pas sorti de l'auberge, non?Vivivava a écrit:J'en conclus, d'après vos retours, que j'avais eu de la chance jusqu'ici.
Je ne parle pas des conditions de passation, qui ont toujours été très mauvaises.
Oui, j'ai vécu de beaux moments lors des oraux ; bien sûr pas avec l'ensemble des élèves, mais enfin, il n'était pas rare d'entendre des exposés certes récités, mais plus incarnés, moins éteints ; et lors de l'entretien, oui, il y avait aussi des échanges intéressants, parce qu'en dix minutes on avait la possibilité de diriger l'élève vers des choses où on pouvait un peu le repêcher s'il se plantait. Comme dans l'entretien nouvelle formule il faut attendre que l'élève ait fini sa présentation - un résumé de l'oeuvre - et qu'il reste 5 minutes, qu'il faut rester sur l'oeuvre avec un élargissement minimal, et rebondir sur ce que l'élève a dit, c'est la double peine pour l'élève (et pour nous aussi par la même occasion).
Enfin, on passe son temps sur sa montre pour vérifier que l'explication laisse un peu de temps pour la grammaire sans savoir combien de temps la réponse demandera, et pour compter les 8 minutes d'entretien en veillant à ce que l'élève ne dépasse pas plus de la moitié du temps pour sa présentation ; difficile de se sortir de l'habitude des dix minutes / dix minutes.
Autre chose : là où j'enseigne, presque aucun élève ne sait comment défendre un point de vue sur une oeuvre (pour citer le BO). Si l'oeuvre est celle étudiée en classe, on écoute une récitation du point de vue du prof. Si c'est la lecture cursive, elle a été préparée quand l'élève est seul, le plus souvent, donc mal.
Les rares qui savent parler personnellement d'une oeuvre, cela les gonfle de le faire ; une élève m'a dit aujourd'hui qu'elle n'avait pas envie de parler de son amour de la lecture, profondément intime, dans une situation scolaire, et je la comprends. L'obligation de montrer quelque chose de personnel, étendue à tous, conduit à des simulations pires qu'avant ; je veux dire par là que lorsqu'on ne devait pas attendre à ce point un plaisir de lecture, lorsque celui-ci survenait, il était sincère, plein de fraîcheur et donc plus agréable que lorsqu'il est la norme attendue.
et en plus est-ce bien notre rôle ? On a à juger de compétences, pas de l'être profond des candidats, heureusement! Je ne suis pas sûre qu'un examen soit fait pour passer des moments stimulants, en fait.
- cecile23Niveau 10
Je suis d'accord avec Viviana, notre IPR nous présente l'entretien nouvelle mouture comme une révolution, comme un espace où enfin l'élève va parler de son vrai ressenti, de sa rencontre intime avec l'oeuvre, de la façon dont elle l'a transformé-e en tant qu'individu etc... Il y a donc bien une incitation au déballage personnel. Ce qui pouvait arriver avant de façon impromptue et sincère est désormais institutionnalisé, ce qui rend l'ensemble assez déplacé il me semble.
- IphigénieProphète
cecile23 a écrit:Je suis d'accord avec Viviana, notre IPR nous présente l'entretien nouvelle mouture comme une révolution, comme un espace où enfin l'élève va parler de son vrai ressenti, de sa rencontre intime avec l'oeuvre, de la façon dont elle l'a transformé-e en tant qu'individu etc... Il y a donc bien une incitation au déballage personnel. Ce qui pouvait arriver avant de façon impromptue et sincère est désormais institutionnalisé, ce qui rend l'ensemble assez déplacé il me semble.
Ce n’est que la parole d’un IPR. Elle passe après le bon sens de l’examinateur pour pallier les défauts des règles et non en rajouter;)
- cecile23Niveau 10
Certes, mais sur les quatre critères d'évaluation de l'entretien dans le B.O., trois concernent des compétences de communication. Je suis en vadrouille et ne peux développer davantage, mais ce B.O invite quand même beaucoup à "blablater" autour de l'oeuvre et des ressentis...
- IphigénieProphète
« Ressentis » on ignore, blablater c’est ce que nous faisons tous. :lol:
Et « bien » blablater, comme on le lui a appris, c’est bon pour l’EAF: mais le cours de français ne se réduit pas à l’EAF fort heureusement
Et « bien » blablater, comme on le lui a appris, c’est bon pour l’EAF: mais le cours de français ne se réduit pas à l’EAF fort heureusement
- VivivavaNiveau 10
Si cela relevait d'une parole d'inspecteur, on pourrait, en invoquant le BO, s'asseoir dessus (surtout quand c'est appelé "ressenti", ce qui donne la nausée) ; mais cette incitation au déballage est bien dans le BO du 25 avril 2019. Je ne suis pas d'accord avec cette incitation, mais elle est bien inscrite.Iphigénie a écrit:cecile23 a écrit:Je suis d'accord avec Viviana, notre IPR nous présente l'entretien nouvelle mouture comme une révolution, comme un espace où enfin l'élève va parler de son vrai ressenti, de sa rencontre intime avec l'oeuvre, de la façon dont elle l'a transformé-e en tant qu'individu etc... Il y a donc bien une incitation au déballage personnel. Ce qui pouvait arriver avant de façon impromptue et sincère est désormais institutionnalisé, ce qui rend l'ensemble assez déplacé il me semble.
Ce n’est que la parole d’un IPR. Elle passe après le bon sens de l’examinateur pour pallier les défauts des règles et non en rajouter;)
- IsidoriaDoyen
J'ai eu une formation plutôt intéressante jeudi, où le formateur nous a proposé un jeu de rôle par groupes: un prof qui joue un élève, un prof qui joue un examinateur, un troisième qui observe pour voir les changements par rapport aux anciens oraux. J'ai joué un élève: j'ai donc pendant deux minutes présenté mon choix (j'ai choisi une lecture cursive) et j'ai trouvé qu'en deux minutes on disait déjà beaucoup. La collègue qui jouait l'examinateur m'a ensuite posé des questions sur mon ressenti, sur les passages préférés, d'imaginer une couverture pour cette oeuvre,...
J'ai bien aimé, et c'est intéressant de se mettre en condition.
Sinon pour l'écrit, il nous a bien dit: un texte sur un objet d'étude dans les bornes de l'objet d'étude, mais hors des thématiques des trois parcours. Trois sujets de dissertation sur un objet d'étude, qui peut être le même que celui du commentaire mais pas nécessairement.
J'ai bien aimé, et c'est intéressant de se mettre en condition.
Sinon pour l'écrit, il nous a bien dit: un texte sur un objet d'étude dans les bornes de l'objet d'étude, mais hors des thématiques des trois parcours. Trois sujets de dissertation sur un objet d'étude, qui peut être le même que celui du commentaire mais pas nécessairement.
- Clecle78Esprit sacré
Dis donc on était au même stage Isidoria! Personnellement j'ai observé ( peut-être toi?) et bien rigolé, mais je ne suis pas sûre que ce soit équivalent à un oral d'élève lambda...
- IsidoriaDoyen
J’ai parlé de W ou le souvenir d’enfance de Perec. C’était moi? Je suis à l'étranger.
- Clecle78Esprit sacré
Non visiblement ce n'était pas toi . On dirait que les formateurs se sont donné le mot Isidoria !
- asoph17Niveau 4
les collègues qui corrigent les E3C sont confrontés aux mêmes problèmes. Les résultats sont très en dessous des attentes et ils sont confrontés à un cruel dilemme : remonter les notes pour ne pas pénaliser et dégouter les élèves ou les laisser sans retouche pour montrer les limites de cette réforme quitte à "sacrifier" une génération d'élèves. Mais déjà l'administration et le rectorat font pression sur les correcteurs. Ce sera pareil pour l'épreuve de français, on na nous inviter à la bienveillance, on nous bombardera de messages pour nous forcer à remonter nos notes, pas de vague ! Et nous, nous aurons fait souffrir nos élèves pendant un an pour rien, ou presque ; nous aurons dégouté une majorité d'élève de la littérature (tous n'ont pas la fibre littéraire au départ ! ). Seront ils meilleurs lecteurs en fin de première, sauront ils mieux écrire, sauront ils mieux s'exprimer à l'oral et défendre un point de vue ? J'en doute ! Et pourtant n'était ce pas l'objectif de cette réforme très ambitieuse ? Quel gâchis ! tant d'énergie et de temps passé à essayer de concilier les incohérences de cette réforme pour ce résultat ! c'est désespérant.
_________________
ASoph
- KilmenyEmpereur
Ils sauront sans doute écrire plus vite...
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- VivivavaNiveau 10
Pas mieux !asoph17 a écrit:les collègues qui corrigent les E3C sont confrontés aux mêmes problèmes. Les résultats sont très en dessous des attentes et ils sont confrontés à un cruel dilemme : remonter les notes pour ne pas pénaliser et dégouter les élèves ou les laisser sans retouche pour montrer les limites de cette réforme quitte à "sacrifier" une génération d'élèves. Mais déjà l'administration et le rectorat font pression sur les correcteurs. Ce sera pareil pour l'épreuve de français, on na nous inviter à la bienveillance, on nous bombardera de messages pour nous forcer à remonter nos notes, pas de vague ! Et nous, nous aurons fait souffrir nos élèves pendant un an pour rien, ou presque ; nous aurons dégouté une majorité d'élève de la littérature (tous n'ont pas la fibre littéraire au départ ! ). Seront ils meilleurs lecteurs en fin de première, sauront ils mieux écrire, sauront ils mieux s'exprimer à l'oral et défendre un point de vue ? J'en doute ! Et pourtant n'était ce pas l'objectif de cette réforme très ambitieuse ? Quel gâchis ! tant d'énergie et de temps passé à essayer de concilier les incohérences de cette réforme pour ce résultat ! c'est désespérant.
On dégoûte encore plus de la littérature qu'auparavant, et quand on le dit aux IPR ils font semblant de ne pas comprendre, pour mieux nous dire à la fin qu'il faudra mettre de bonnes notes.
- The PaperNiveau 10
Après la présentation d'une oeuvre en deuxième partie de l'oral, est-ce que vous ne faites que rebondir sur ce qu'a dit l'élève (demande d’approfondissement, de clarification), ou est-ce que vous préparez à l'avance une série de questions que vous comptez lui poser ?
_________________
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"Cahier de Douai" + étude https://www.amazon.fr/dp/B0CF4CWMPH
Etude du Menteur de Corneille : https://www.amazon.fr/dp/B0DG31W66J
Etude du "Malade imaginaire" https://www.amazon.fr/dp/B08D54RDYF
Etude de la "Déclaration des droits de la femme" : https://www.amazon.fr/dp/B09B7DHTXP
Etude de "La princesse de Clèves" : https://www.amazon.fr/dp/B07VWGR4L4
"Bataille de dames" + étude https://www.amazon.fr/dp/B09FC7XCW4
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"Bisclavret" et "Le laüstic" + dossier sur le loup https://www.amazon.fr/dp/B0CGL84111
- InvitéInvité
Dixit les IPR de mon académie, il ne faudra en effet que s'appuyer sur ce qu'aura présenté l'élève, car il n'est pas question de connaître parfaitement toutes les lectures cursives de chacun des candidats.The Paper a écrit:Après la présentation d'une oeuvre en deuxième partie de l'oral, est-ce que vous ne faites que rebondir sur ce qu'a dit l'élève (demande d’approfondissement, de clarification), ou est-ce que vous préparez à l'avance une série de questions que vous comptez lui poser ?
- The PaperNiveau 10
On ne peut pas poser des questions même très générales, du genre "Les poèmes sont-ils en vrac ou y a-t-il une structure dans Les Contemplations ?" si l'élève n'en a pas dit un mot ?
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- InvitéInvité
Je suppose que rien ne nous empêche de poser les questions qu'on veut. Si l'on connaît bien l’œuvre présentée, autrement dit les œuvres au programme, pourquoi pas. Mais s'il s'agit de livres que l'on ne connaît pas ou peu, il faudra bien s'appuyer sur ce que dit l'élève. . .
- Clecle78Esprit sacré
Beaucoup de "on dit", " l'ipr a dit" ... Rien de très concret ni de très contraignant en réalité. Vu la diversité de réponses d'un ipr ou d'une académie à l'autre, chacun fera comme il voudra ou pourra je pense ...
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