- stenchMonarque
sifi a écrit:Je vais aller voir ça.
J'ai entendu que des enseignants de mon secteur ont écrit officiellement aux IPR pour les informer qu'ils ne ferons que 20 textes, et non 24. Nous envisageons de faire de même (et donc, 2 textes de parcours et non 3).
Nous sommes 13 professeurs de Lettres à avoir écrit une lettre de ce type dans mon établissement(en fait, c'était plus -trop pour moi- modéré, on a demandé à nos IPR s'il était possible, pour pouvoir faire convenablement notre travail, de s'en tenir à 20 textes). Nous n'avons eu ni accusé de réception, ni bien entendu de réponse.
Heureux de voir que ces mêmes IPR ont visiblement eu nombre de courriers du même type.
- stenchMonarque
sifi a écrit:Je vais aller voir ça.
J'ai entendu que des enseignants de mon secteur ont écrit officiellement aux IPR pour les informer qu'ils ne ferons que 20 textes, et non 24. Nous envisageons de faire de même (et donc, 2 textes de parcours et non 3).
Nous sommes 13 professeurs de Lettres à avoir écrit une lettre de ce type dans mon établissement(en fait, c'était plus -trop pour moi- modéré, on a demandé à nos IPR s'il était possible, pour pouvoir faire convenablement notre travail, de s'en tenir à 20 textes). Nous n'avons eu ni accusé de réception, ni bien entendu de réponse.
Heureux de voir que ces mêmes IPR ont visiblement eu nombre de courriers du même type.
_________________
"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- MehitabelVénérable
Avant le changement d'épreuves, les élèves pouvaient être interrogés sur n'importe quelle partie de l'OI du descriptif : est-ce que c'est toujours le cas ? Peuvent-ils être interrogés hors liste ?
- KilmenyEmpereur
Non, plus de hors liste.
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- stenchMonarque
Mehitabel a écrit:Avant le changement d'épreuves, les élèves pouvaient être interrogés sur n'importe quelle partie de l'OI du descriptif : est-ce que c'est toujours le cas ? Peuvent-ils être interrogés hors liste ?
Je n'ai rien vu de tel dans les programmes. Comme l'idée est de ne plus les faire réfléchir (apprendre par coeur et recracher, technique rendue possible par la disparition de la question) ce serait contraire à cette logique de les interroger sur un extrait non vu en classe...
_________________
"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- Une passanteEsprit éclairé
The Paper a écrit:Après trois semaines de cours, dans mon lycée, tous les profs de Première ont décidé de ne faire que deux textes dans les parcours (quitte, évidemment, à compléter en fin d'année s'il nous reste du temps pour le faire).
Par ailleurs, quelqu'un sur ce forum a posté récemment un lien pour une pétition dont l'une des revendications est de revenir à 20 textes au lieu de 24 (je l'ai signée mais je n'ai plus le lien).
je la remets :lien pétition
- sifiÉrudit
C'est peut-être de vous que j'ai entendu parler!
En tout cas, ça risque de faire des émules puisque nous nous posons sérieusement la question...
Pétition signée.
En tout cas, ça risque de faire des émules puisque nous nous posons sérieusement la question...
Pétition signée.
- OrlandaFidèle du forum
Ici, nous n'avons rien formalisé, mais nous sommes tous bien d'accord pour dire que nous ne ferons pas plus de 20 explications de texte, pour la simple et bonne raison que le contraire est impossible.
_________________
"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- ysabelDevin
Après un mois de cours, toute l'équipe pédagogique de lettres (une petite dizaine) est déjà en retard en 1ère…
Lors de notre "formation" lundi le maître mot de l'IPR et des formateurs fut "gagner du temps" ce que je trouve totalement aberrant puisque justement l'enseignement devrait être quelque chose où l'on peut prendre son temps.
Comme je n'ai que des techno, les parcours qui me restent à faire (je boucle celui de la littérature d'idées) seront très, très rapides puisque pas de dissertation : un corpus de quelques textes vus en classe rapidement et 2 EL.
Quand je vois comment écrivent une grande partie de mes ST2S, je ne vois pas comment ces élèves seront en mesure de faire une contraction/essai ou même un commentaire.
Lors de notre "formation" lundi le maître mot de l'IPR et des formateurs fut "gagner du temps" ce que je trouve totalement aberrant puisque justement l'enseignement devrait être quelque chose où l'on peut prendre son temps.
Comme je n'ai que des techno, les parcours qui me restent à faire (je boucle celui de la littérature d'idées) seront très, très rapides puisque pas de dissertation : un corpus de quelques textes vus en classe rapidement et 2 EL.
Quand je vois comment écrivent une grande partie de mes ST2S, je ne vois pas comment ces élèves seront en mesure de faire une contraction/essai ou même un commentaire.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- User5455Niveau 5
The Paper a écrit:Après trois semaines de cours, dans mon lycée, tous les profs de Première ont décidé de ne faire que deux textes dans les parcours (quitte, évidemment, à compléter en fin d'année s'il nous reste du temps pour le faire).
A titre personnel, j'ai pris la même décision.
ysabel a écrit: Lors de notre "formation" lundi le maître mot de l'IPR et des formateurs fut "gagner du temps" ce que je trouve totalement aberrant puisque justement l'enseignement devrait être quelque chose où l'on peut prendre son temps.
Moi aussi je trouve cela aberrant et je n'en vois pas du tout l'intérêt. Il y a quelque temps, un membre du forum avait évoqué le peu de plaisir qu'il prenait à enseigner en se pressant en permanence, et le peu de plaisir qu'il y avait pour les élèves à travailler dans ces conditions. Je partage totalement ce point de vue, et je le regrette.
Je crois avoir dépassé le stade de la colère. Les attentes de l'EN n'engendrent plus chez moi qu'une profonde incompréhension.
- sifiÉrudit
J'ai vraiment cette impression aussi. Je me réjouissais d'avoir des premières. J'ai une classe super sympa, avec qui j'ai un bon contact (je suis leur PP). Ils sont curieux et ouverts, mais plutôt désarçonnés par la difficulté de l’œuvre (La Princesse de Clèves): ils ont besoin d'éléments de contexte, tout simplement sur la vie de l'époque, posent beaucoup de questions... auxquelles je réponds avec plaisir.
Mais à côté de ça, je suis obligée de les presser, d'accélérer, de leur donner du travail en plus, au risque de les dégoûter rapidement. J'ai toujours en arrière-plan le temps qui passe, au lieu de prendre le temps de lire ensemble (parfois juste de lire des extraits et d'en discuter ensemble!). C'est triste.
C'est la plus grosse œuvre de l'année, les autres seront plus courtes, donc je peux me dire que je passe un peu plus de temps dessus, sachant qu'ils seront plus rapides par la suite, mais cela ne suffit pas...
Mais à côté de ça, je suis obligée de les presser, d'accélérer, de leur donner du travail en plus, au risque de les dégoûter rapidement. J'ai toujours en arrière-plan le temps qui passe, au lieu de prendre le temps de lire ensemble (parfois juste de lire des extraits et d'en discuter ensemble!). C'est triste.
C'est la plus grosse œuvre de l'année, les autres seront plus courtes, donc je peux me dire que je passe un peu plus de temps dessus, sachant qu'ils seront plus rapides par la suite, mais cela ne suffit pas...
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
J'ai décidé de ne pas presser les élèves inutilement faute de les perdre tous. C'est une classe de première générale sérieuse avec d'ailleurs de bons éléments: malgré tout j'entame juste la 3e explication, je n'ai pas vraiment fait de langue. Je mets l'accent sur la réception de l’œuvre et sa compréhension, j'aborde la méthode, et je leur ai dit que nous ferions au mieux mais que comme à l'impossible nul n'est tenu, le descriptif sera ce qu'il sera.
Et je suis verte quand je vois que dans la lettre des inspecteurs en réponse aux nombreuses questions qui leur ont été adressées, il y a l'idée qu'il est "raisonnable" de ne pas passer plus de deux heures sur une explication. Raisonnable pour qui? Et est-ce que les élèves seront capables de tenir 8 mn d'explication orale en ayant tout fait au pas de charge?
Je ne me plierai pas à ce diktat irréaliste et contreproductif des 24 textes.
Et je suis verte quand je vois que dans la lettre des inspecteurs en réponse aux nombreuses questions qui leur ont été adressées, il y a l'idée qu'il est "raisonnable" de ne pas passer plus de deux heures sur une explication. Raisonnable pour qui? Et est-ce que les élèves seront capables de tenir 8 mn d'explication orale en ayant tout fait au pas de charge?
Je ne me plierai pas à ce diktat irréaliste et contreproductif des 24 textes.
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- VivivavaNiveau 10
Chez nous ils croient que cela peut se faire en une heure. En une heure, on a à peine le temps de vérifier que le texte est compris, alors l'expliquer, hein…
- sifiÉrudit
Il me faut environ 4 heures pour une explication. Soit une semaine. En revanche, quand on a terminé, je vois qu'ils ont compris et adhéré.
Plus j'y réfléchis, et plus je me dis que je vais faire 2 textes pour le parcours. Et si, par miracle, à la fin de l'année il reste un peu de temps je peux toujours en ajouter l'un ou l'autre qui fera office de révision du parcours. Non mais.
Plus j'y réfléchis, et plus je me dis que je vais faire 2 textes pour le parcours. Et si, par miracle, à la fin de l'année il reste un peu de temps je peux toujours en ajouter l'un ou l'autre qui fera office de révision du parcours. Non mais.
- User5455Niveau 5
La lecture des différents messages qui précèdent me rassure. Je suis dans la même situation que vous tous, et je partage votre point de vue.
- KhorsabadNiveau 6
ysabel a écrit:Comme je n'ai que des techno, les parcours qui me restent à faire (je boucle celui de la littérature d'idées) seront très, très rapides puisque pas de dissertation : un corpus de quelques textes vus en classe rapidement et 2 EL.
Quand je vois comment écrivent une grande partie de mes ST2S, je ne vois pas comment ces élèves seront en mesure de faire une contraction/essai ou même un commentaire.
Par curiosité Ysabel, où en es-tu avec tes techno ? Je commence doucement à paniquer, je suis seulement dans la 2ème EL du parcours et je n'ai pas encore commencé ma première OI... On a fait un gros morceau avec l'EL d'"une charogne" et un gros bloc d'histoire littéraire, mais le temps passe si vite et les élèves ont tellement de questions...
Merci !
- TivinouDoyen
Avec les techno, pour ma part, je n'avance pas. J'ai fait:
- De l'histoire littéraire : Montaigne, les grandes découvertes... avec des docs complémentaires.
- Une EL et la methode.
- Une phrase en grammaire et la méthode.
- Lecture suivie du chapitre "des cannibales".
Je n'ai commencé ni le résumé ni l'essai.
Voilà.
- De l'histoire littéraire : Montaigne, les grandes découvertes... avec des docs complémentaires.
- Une EL et la methode.
- Une phrase en grammaire et la méthode.
- Lecture suivie du chapitre "des cannibales".
Je n'ai commencé ni le résumé ni l'essai.
Voilà.
- ysabelDevin
Aux vacances j'aurai fini le parcours "notre monde vient d'en trouver un autre" avec ses deux EL et pas mal de textes et connaissances sur l'Autre à côté. Question méthodologie on aura fait la contraction de texte (une à faire durant les vacances) - mais avant cela revu argumentation thèse, argument, exemple), énonciation modalisation, structuration d'un texte - , l'EL, et le paragraphe d'analyse littéraire + la méthode de l'intro.
En grammaire, pas vraiment beaucoup de choses : rappel sur classes et fonctions (mais bon, vu ce qu'ils en savaient, ce qui a été fait, c'est comme pisser dans un violon). un point sur l'adjectif qualificatif (surtout quand il faut s'y intéresser dans un texte - ça c'est compris), rappel sur valeur temps et modes (pfff !) et une première approche des subordonnées circonstancielles avec celles de temps et de concession (texte de EL1).
Comme est conçue l'épreuve de français maintenant, je dirai que j'ai balisé pour l'essai (et il y aura les contractions/essais durant l'année en plus)… Montaigne va être expédié en 3 semaines après les vacances (je doute qu'un élève le prenne pour l'oral)
Pour les autres parcours : 2 semaines chacun (2 EL + qq textes vus en TD + documents histoire littéraire sur Moodle).
Pour gagner du temps à partir de maintenant : je distribue le texte de l'EL + biographie + doc pour situer le texte, comprendre l'extrait (ou je mets sur Moodle) : ils me préparent l'intro (sauf l'enjeu du texte à trouver ensemble en classe). J'en ramasse 5 et je mets la correction via l'ent.
Cela permet de passer directement au texte.
Dès que j'aurai fini EL2, je ne prendrai pas plus de 2 heures par EL. Si elle n'est pas finie, les élèves termineront chez eux (en 1 semaine), j'en ramasserai 5 et correction sur l'ent.
Bref, je devrais réussir à faire 16 EL si je ne suis pas malade…
En grammaire, pas vraiment beaucoup de choses : rappel sur classes et fonctions (mais bon, vu ce qu'ils en savaient, ce qui a été fait, c'est comme pisser dans un violon). un point sur l'adjectif qualificatif (surtout quand il faut s'y intéresser dans un texte - ça c'est compris), rappel sur valeur temps et modes (pfff !) et une première approche des subordonnées circonstancielles avec celles de temps et de concession (texte de EL1).
Comme est conçue l'épreuve de français maintenant, je dirai que j'ai balisé pour l'essai (et il y aura les contractions/essais durant l'année en plus)… Montaigne va être expédié en 3 semaines après les vacances (je doute qu'un élève le prenne pour l'oral)
Pour les autres parcours : 2 semaines chacun (2 EL + qq textes vus en TD + documents histoire littéraire sur Moodle).
Pour gagner du temps à partir de maintenant : je distribue le texte de l'EL + biographie + doc pour situer le texte, comprendre l'extrait (ou je mets sur Moodle) : ils me préparent l'intro (sauf l'enjeu du texte à trouver ensemble en classe). J'en ramasse 5 et je mets la correction via l'ent.
Cela permet de passer directement au texte.
Dès que j'aurai fini EL2, je ne prendrai pas plus de 2 heures par EL. Si elle n'est pas finie, les élèves termineront chez eux (en 1 semaine), j'en ramasserai 5 et correction sur l'ent.
Bref, je devrais réussir à faire 16 EL si je ne suis pas malade…
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- KhorsabadNiveau 6
Merci à vous deux... je vois que nous sommes dans la même galère et que l’annee va être tendue et épuisante !
Ysabel, je suis bizarrement rassurée de voir que tu as du reprendre les bases en grammaire, ça va être la même chose ici... pour le moment je me contente de faire quelques rappels / explications hors cours véritable, quand l’occasion se présente (c’est à dire très -trop- souvent).
Ysabel, je suis bizarrement rassurée de voir que tu as du reprendre les bases en grammaire, ça va être la même chose ici... pour le moment je me contente de faire quelques rappels / explications hors cours véritable, quand l’occasion se présente (c’est à dire très -trop- souvent).
- sifiÉrudit
Le souci c'est qu'on se retrouve avec des 1res qui n'ont plus fait vraiment de grammaire (au sens formel du terme) depuis plus d'un an. Pour peu qu'ils aient déjà eu quelques bases avant... et on doit embrayer sur un programme qu'ils n'ont pas suivi en seconde...
- User5455Niveau 5
Je me demande si nous ne nous inquiétons pas un peu trop pour la grammaire. Certes, il s'agit de quelque chose de nouveau pour les élèves qui passent l'EAF, et dans une moindre mesure, il s'agit aussi de quelque chose d'un peu nouveau pour ceux qui sont en lycée depuis longtemps. Cela dit, la grammaire ne représente que 2 points sur 20 lors de l'épreuve orale. Elle ne représente donc pas plus que l'introduction et la lecture à voix haute. Or, je ne suis pas certain que les élèves soient plus à l'aise avec cet aspect de l'épreuve, en particulier lorsqu'il s'agit de lire des vers. Pourtant, nous parlons bien moins de cette partie de l'épreuve que de la grammaire. Comme souvent avec notre matière, les élèves et leurs enseignants sont invités à travailler beaucoup pour pas grand-chose. Deux points sur une épreuve coefficient 5 dans un ensemble qui ne compte que pour 60%, cela ne représente vraiment rien du tout. Je ne suis donc pas certain qu'il faille se mettre la rate au court-bouillon, d'autant plus qu'en français il est rare que nous mettions 0 à une question. Je suis prêt à parier que les élèves arriveront toujours à bredouiller quelque chose qui leur vaudra presque automatiquement 0, 5 ou 1 sur 2, autrement dit le quart ou la moitié du nombre de points à gagner.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Je suis bien d'accord avec ça.Et pour ma part je ne poserai pas de questions compliquées, non plus. Hors de question de me torturer les méninges et / ou de chercher à piéger les élèves.
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- MehitabelVénérable
Pinocchio a écrit:Je me demande si nous ne nous inquiétons pas un peu trop pour la grammaire. Certes, il s'agit de quelque chose de nouveau pour les élèves qui passent l'EAF, et dans une moindre mesure, il s'agit aussi de quelque chose d'un peu nouveau pour ceux qui sont en lycée depuis longtemps. Cela dit, la grammaire ne représente que 2 points sur 20 lors de l'épreuve orale. Elle ne représente donc pas plus que l'introduction et la lecture à voix haute. Or, je ne suis pas certain que les élèves soient plus à l'aise avec cet aspect de l'épreuve, en particulier lorsqu'il s'agit de lire des vers. Pourtant, nous parlons bien moins de cette partie de l'épreuve que de la grammaire. Comme souvent avec notre matière, les élèves et leurs enseignants sont invités à travailler beaucoup pour pas grand-chose. Deux points sur une épreuve coefficient 5 dans un ensemble qui ne compte que pour 60%, cela ne représente vraiment rien du tout. Je ne suis donc pas certain qu'il faille se mettre la rate au court-bouillon, d'autant plus qu'en français il est rare que nous mettions 0 à une question. Je suis prêt à parier que les élèves arriveront toujours à bredouiller quelque chose qui leur vaudra presque automatiquement 0, 5 ou 1 sur 2, autrement dit le quart ou la moitié du nombre de points à gagner.
Je partage totalement cet avis, je n'ai d'ailleurs pas commencé la grammaire, et n'en suis pas préoccupée outre mesure pour la simple et bonne raison que je sais d'avance que ceux qui sont bons, le sont également en grammaire, et les connaissances sont fixées, ceux pour qui la grammaire a toujours représenté un truc vide de sens jamais intégré, et bien ce n'est pas cette année que cela changera car je n'en ai matériellement pas le temps, ni même soyons franc, l'envie.
Je remercie ceux qui m'ont répondu pour ma question sur l'oral.
- MehitabelVénérable
Je profite de ce topic pour poser la question à mille francs : Avez-vous des plages horaires de devoirs de 4h prévues dans vos établissements ? Qui surveille ? A raison de combien de devoirs/an ? A quel moment ? Et la dernière question qui n'est que pure provocation : les EDT des élèves ont-ils été pensés pour libérer les premières au même moment pour ces devoirs. Oui, je sais, j'en vois qui sont morts de rire devant leur écran :lol: un vieux fond d'utopie qui m'habite encore sans doute
- LilypimsGrand sage
Deux fois dans l'année (une fois en janvier, une fois en avril), l'établissement organise un bac blanc de 4h. La demi-journée est banalisée ; ce sont les professeurs qui devaient avoir les élèves en cours qui les surveillent. La première fois, il s'agit d'un créneau commun à toutes les classes de première qui permet à chaque professeur de donner un devoir type bac. La deuxième fois, le sujet est commun à toutes les classes.
Rien d'autre n'est prévu pour les classes de première.
Rien d'autre n'est prévu pour les classes de première.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- stenchMonarque
Mehitabel a écrit:Je profite de ce topic pour poser la question à mille francs : Avez-vous des plages horaires de devoirs de 4h prévues dans vos établissements ? Qui surveille ? A raison de combien de devoirs/an ? A quel moment ? Et la dernière question qui n'est que pure provocation : les EDT des élèves ont-ils été pensés pour libérer les premières au même moment pour ces devoirs. Oui, je sais, j'en vois qui sont morts de rire devant leur écran :lol: un vieux fond d'utopie qui m'habite encore sans doute
Je crois que c'est le truc le plus RIDICULE que notre IPR nous a dit pendant la formation : il faut, dans l'année de première, au moins huit devoirs de 4h en français. Soit on le fait sur nos cours (techniquement, on fait comment ?) et donc on passe déjà huit semaines à faire des évaluations (puisque l'horaire est de 4h semaine) soit on prend sur les matières des autres qui vont bien entendu accepter.
_________________
"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum