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- User5455Niveau 5
Kilmeny a écrit:The Paper a écrit:La Fontaine fait exception. C'est le seul pour lequel on a l'obligation de rester dans le même siècle dans le parcours. En revanche, on prend une oeuvre d'un autre siècle pour la cursive.
Non, pas du tout. Où vois-tu cette obligation ? On peut bien traiter des Fables du XVIème ou du XVIIIème pour montrer comment La Fontaine s'insère dans l'histoire littéraire.
Je comprends comme The Paper. L'intitulé du parcours qui accompagne l'étude des Fables de La Fontaine est "Imagination et pensée au XVIIe siècle". Il me semble donc que nous sommes invités à ne pas sortir du XVIIe siècle dans le parcours. C'est le seul intitulé de parcours qui s'accompagne d'une limite temporelle ; d'où l'idée selon laquelle "La Fontaine fait exception".
- IsidoriaDoyen
Pour le fait d'interroger sur une oeuvre que je n'avais pas lue, ça m'est arrivé, car j'enseigne à l'étranger et que nous n'avons matériellement pas le temps de nous procurer les oeuvres pour l'oral entre le moment où l'on reçoit les descriptifs et les oraux. J'ai toujours, malgré tout, préparé l'oral en faisant des recherches et le cas échéant en en discutant avec quelqu'un qui l'avait lu. Je crois avoir été capable d'évaluer si un élève avait lu une oeuvre ou non. Un élève qui récite une page internet et un qui a vraiment lu ne disent pas du tout la même chose, et pas de la même manière. A la question "as-tu aimé cette lecture", certains se décomposent et bafouillent. Il ne s'agit pas, à mon sens, à l'oral, d'une évaluation de type agrégation, mais bien de juger si l'élève a acquis des compétences de lecture et de capacité de rendre compte de sa lecture. Evidemment certaines questions pointues sont écartées d'office quand on n'a pas lu, c'est sûr, mais demander ce qu'il a pensé de la lecture, s'il a aimé le personnage, s'il s'est identifié ou non est malgré tout tout à fait faisable.
L'année dernière, j'ai reçu 11 descriptifs, j'ai interrogé 70 élèves, j'avais en plus les copies et les oraux de théâtre à préparer, alors de nouveau je n'ai pas lu les oeuvres que je ne connaissais pas, le dernier Sylvie Germain, ou le dernier Alexis Michalik (et encore, celui-là je l'avais vu au théâtre), mais j'ai quand même réussi à voir si l'élève l'avait lu ou non. Et d'ailleurs, relisez-vous les oeuvres que vous avez lues il y a un moment? Parce que pour être honnête même sur un classique que je connais il m'arrive de m'embrouiller un peu dans l'intrigue. Or si on doit lire ou relire toutes les oeuvres de chaque descriptif, ça va vite être absolument impossible.
Et puis, je ne sais pas comment ça se passe en France, mais il est quand même régulier qu'un élève avoue ne pas avoir lu l'oeuvre. Soit il explique pourquoi, et ce qui a bloqué sa lecture, ce qui peut être une base de dialogue intéressante, soit il n'a rien fait de l'année et de toute façon son discours est creux et l'entretien est difficile.
Bref, pour résumer je ne dis absolument pas qu'il ne faut pas lire les oeuvres pour les oraux, mais que face à un principe de réalité il peut arriver qu'on ne le fasse pas et que ça n'empêche pas de poser quatre/cinq questions pour voir si l'élève a lu ou non ce dont il parle.
Pour l'écrit en revanche, j'ai l'intention de relire toutes les oeuvres du programme, mais franchement, je me demande quand je vais en avoir le temps.
L'année dernière, j'ai reçu 11 descriptifs, j'ai interrogé 70 élèves, j'avais en plus les copies et les oraux de théâtre à préparer, alors de nouveau je n'ai pas lu les oeuvres que je ne connaissais pas, le dernier Sylvie Germain, ou le dernier Alexis Michalik (et encore, celui-là je l'avais vu au théâtre), mais j'ai quand même réussi à voir si l'élève l'avait lu ou non. Et d'ailleurs, relisez-vous les oeuvres que vous avez lues il y a un moment? Parce que pour être honnête même sur un classique que je connais il m'arrive de m'embrouiller un peu dans l'intrigue. Or si on doit lire ou relire toutes les oeuvres de chaque descriptif, ça va vite être absolument impossible.
Et puis, je ne sais pas comment ça se passe en France, mais il est quand même régulier qu'un élève avoue ne pas avoir lu l'oeuvre. Soit il explique pourquoi, et ce qui a bloqué sa lecture, ce qui peut être une base de dialogue intéressante, soit il n'a rien fait de l'année et de toute façon son discours est creux et l'entretien est difficile.
Bref, pour résumer je ne dis absolument pas qu'il ne faut pas lire les oeuvres pour les oraux, mais que face à un principe de réalité il peut arriver qu'on ne le fasse pas et que ça n'empêche pas de poser quatre/cinq questions pour voir si l'élève a lu ou non ce dont il parle.
Pour l'écrit en revanche, j'ai l'intention de relire toutes les oeuvres du programme, mais franchement, je me demande quand je vais en avoir le temps.
- roxanneOracle
Enfin, là, il s'agit d'une œuvre choisie qui plus est. On peut tout de même espérer que ce soit lu.
- IphigénieProphète
+100!Isidoria a écrit:Pour le fait d'interroger sur une oeuvre que je n'avais pas lue, ça m'est arrivé, car j'enseigne à l'étranger et que nous n'avons matériellement pas le temps de nous procurer les oeuvres pour l'oral entre le moment où l'on reçoit les descriptifs et les oraux. J'ai toujours malgré tout préparer l'oral en faisant des recherches et le cas échéant en en discutant avec quelqu'un qui l'avait lu. Je crois avoir été capable d'évaluer si un élève avait lu une oeuvre ou non. Un élève qui récite une page internet et un qui a vraiment lu ne disent pas du tout la même chose, et pas de la même manière. A la question "as-tu aimé cette lecture", certains se décomposent et bafouillent. Il ne s'agit pas, à mon sens, à l'oral, d'une évaluation de type agrégation, mais bien de juger si l'élève a acquis des compétences de lecture et de capacité de rendre compte de sa lecture. Evidemment certaines questions pointues sont écartées d'office quand on n'a pas lu, c'est sûr, mais demander ce qu'il a pensé de la lecture, s'il a aimé le personnage, s'il s'est identifié ou non est malgré tout tout à fait faisable.
L'année dernière, j'ai reçu 11 descriptifs, j'ai interrogé 70 élèves, j'avais en plus les copies et les oraux de théâtre à préparer, alors de nouveau je n'ai pas lu les oeuvres que je ne connaissais pas, le dernier Sylvie Germain, ou le dernier Alexis Michalik (et encore, celui-là je l'avais vu au théâtre), mais j'ai quand même réussi à voir si l'élève l'avait lu ou non. Et d'ailleurs, relisez-vous les oeuvres que vous avez lues il y a un moment? Parce que pour être honnête même sur un classique que je connais il m'arrive de m'embrouiller un peu dans l'intrigue. Or si on doit lire ou relire toutes les oeuvres de chaque descriptif, ça va vite être absolument impossible.
Et puis, je ne sais pas comment ça se passe en France, mais il est quand même régulier qu'un élève avoue ne pas avoir lu l'oeuvre. Soit il explique pourquoi, et ce qui a bloqué sa lecture, ce qui peut être une base de dialogue intéressante, soit il n'a rien fait de l'année et de toute façon son discours est creux et l'entretien est difficile.
Bref, pour résumer je ne dis absolument pas qu'il ne faut pas lire les oeuvres pour les oraux, mais que face à un principe de réalité il peut arriver qu'on ne le fasse pas et que ça n'empêche pas de poser quatre/cinq questions pour voir si l'élève a lu ou non ce dont il parle.
Pour l'écrit en revanche, j'ai l'intention de relire toutes les oeuvres du programme, mais franchement, je me demande quand je vais en avoir le temps.
- gregforeverGrand sage
Vous me permettrez de penser que ce qui est scandaleux et impossible c'est d'avoir autant de descriptifs à traiter et pas de laisser le choix entre 2 oeuvres à un élève! Dans mon académie on a en moyenne 3 descriptifs pour 7 jours d'interrogation orale, donc c'est nettement plus gérable!
- IphigénieProphète
Pour moi ce qui estgregforever a écrit:Vous me permettrez de penser que ce qui est scandaleux et impossible c'est d'avoir autant de descriptifs à traiter et pas de laisser le choix entre 2 oeuvres à un élève! Dans mon académie on a en moyenne 3 descriptifs pour 7 jours d'interrogation orale, donc c'est nettement plus gérable!
- trompettemarineMonarque
J'avoue que lorsque les programmes ont paru, j'étais persuadée qu'ils allaient entraîner la fin des descriptifs. Je me suis trompée : donc, on va continuer à imprimer, entasser, faire travailler des tas de gens (administration comprise)... pour pas grand chose de significatif.
Beaucoup de feuilles pour rien...
On nous ressasse sans cesse l'équité des candidats pour justifier les conditions délirantes et éreintantes de passation des examens.
Mais quand des examinateurs sont nommés à la dernière minute, il n'y a plus d'équité de traitement (si tant est que cela existe vraiment). Il faudrait que personne n'ait les descriptifs à préparer, tous les examinateurs seraient à égalité, cela ferait moins de travail et clarifierait peut-être aussi l'évaluation.
Beaucoup de feuilles pour rien...
On nous ressasse sans cesse l'équité des candidats pour justifier les conditions délirantes et éreintantes de passation des examens.
Mais quand des examinateurs sont nommés à la dernière minute, il n'y a plus d'équité de traitement (si tant est que cela existe vraiment). Il faudrait que personne n'ait les descriptifs à préparer, tous les examinateurs seraient à égalité, cela ferait moins de travail et clarifierait peut-être aussi l'évaluation.
- liroxNiveau 6
gregforever a écrit:Vous me permettrez de penser que ce qui est scandaleux et impossible c'est d'avoir autant de descriptifs à traiter et pas de laisser le choix entre 2 oeuvres à un élève! Dans mon académie on a en moyenne 3 descriptifs pour 7 jours d'interrogation orale, donc c'est nettement plus gérable!
En effet, ça doit être plus gérable. Ici aussi on avait de 7 à 11 descriptifs pour 70 élèves sur 5 jours d'interrogation.
- gregforeverGrand sage
C'est dingue! nous interrogeons par classe entière donc à 30/35 par classe en général on ne dépasse pas 3 classes (parfois 2 seulement) et en série techno une classe ou deux de plus; maximum déjà fait 90 élèves en 7 jours (depuis le changement de rythme car avant à 8 élèves par demi-journée c'était plus)lirox a écrit:gregforever a écrit:Vous me permettrez de penser que ce qui est scandaleux et impossible c'est d'avoir autant de descriptifs à traiter et pas de laisser le choix entre 2 oeuvres à un élève! Dans mon académie on a en moyenne 3 descriptifs pour 7 jours d'interrogation orale, donc c'est nettement plus gérable!
En effet, ça doit être plus gérable. Ici aussi on avait de 7 à 11 descriptifs pour 70 élèves sur 5 jours d'interrogation.
- VivivavaNiveau 10
Dans les académies franciliennes c'est l'inverse qui est préconisé : il semblerait que plus les classes sont interrogées par un trop petit nombre d'interrogateurs, plus les notes sont "sévères". De plus, cela permet d'éviter les recours (il y a eu toute une classe Bachibac qui a fait un recours contre un professeur qui était le seul à l'interroger).gregforever a écrit:C'est dingue! nous interrogeons par classe entière donc à 30/35 par classe en général on ne dépasse pas 3 classes (parfois 2 seulement) et en série techno une classe ou deux de plus; maximum déjà fait 90 élèves en 7 jours (depuis le changement de rythme car avant à 8 élèves par demi-journée c'était plus)lirox a écrit:gregforever a écrit:Vous me permettrez de penser que ce qui est scandaleux et impossible c'est d'avoir autant de descriptifs à traiter et pas de laisser le choix entre 2 oeuvres à un élève! Dans mon académie on a en moyenne 3 descriptifs pour 7 jours d'interrogation orale, donc c'est nettement plus gérable!
En effet, ça doit être plus gérable. Ici aussi on avait de 7 à 11 descriptifs pour 70 élèves sur 5 jours d'interrogation.
Moi j'ai besoin de (re)lire souvent, car j'oublie les livres que j'ai lus si je ne les ai pas étudiés en classe. Il m'est même arrivé de faire des fiches de lecture d'oeuvres figurant dans les descriptifs pour l'oral, qui m'ont bien servi ensuite à ne pas relire les oeuvres.
- gregforeverGrand sage
Ha oui? Ici on pense que pour une question d'équité toute la classe doit avoir le même examinateur.... comme quoi....L'harmonisation au niveau national pour un examen national ça serait une bonne idée!
- IsidoriaDoyen
Pour la lecture, avez-vous lu cet article: LEttres vives: la lecture par arpentages ?
Je n’aurais jamais imaginé faire ça, pas sûr d’ailleurs d'être convaincue de le faire mais ça me fait réfléchir.
Je n’aurais jamais imaginé faire ça, pas sûr d’ailleurs d'être convaincue de le faire mais ça me fait réfléchir.
- gregforeverGrand sage
Ce n'est pas inintéressant; sans aller jusqu'à déchirer le livre: si chacun a le sien (même sans l'avoir lu en entier) ce n'est pas difficile de "distribuer" les pages!
- IsidoriaDoyen
Oui, l'idée de déchirer un livre m’horrifie mais pour entrer dans la lecture, l’idée que chaque élève s’approprie un passage différent et partagé son interprétation et ses hypothèses me paraît intéressante.
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