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- VolubilysGrand sage
Sans être nul ou détester la matière, il est vrai que d'y avoir rencontré des difficultés aide à l'enseigner, car on comprend mieux les élèves en difficultés.muon a écrit:au contraire, c'est très tendance, les IPR doivent adorer.Danska a écrit:Consacrer sa vie à une discipline qu'on déteste, c'est tout de même une forme raffiné de masochisme
Plus on est nul dans une matière, plus on est à même de comprendre les élèves en difficulté....parait-il
Dans les matières où on comprend tout instinctivement, où tout est évident, il est bien plus difficile de se mettre à la place de l'élève qui peine à comprendre, on ne comprend pas ce qu'il ne comprend pas...
Sans vivre à l'époque de Zola, ce qu'elle décrit est courant à l'école primaire, l'absence de chauffage, la vermine, la crasse, les locaux vétustes, le non équipement des classes... ben c'est c'est le quotidien de beaucoup d'école.Lord Steven a écrit:Cette Marion à part vendre son bouquin elle a vécu sous Zola? Un seul manuel et des crottes de rats, franchement....
- DanskaProphète
Volubilys a écrit:Sans être nul ou détester la matière, il est vrai que d'y avoir rencontré des difficultés aide à l'enseigner, car on comprend mieux les élèves en difficultés.muon a écrit:au contraire, c'est très tendance, les IPR doivent adorer.Danska a écrit:Consacrer sa vie à une discipline qu'on déteste, c'est tout de même une forme raffiné de masochisme
Plus on est nul dans une matière, plus on est à même de comprendre les élèves en difficulté....parait-il
Dans les matières où on comprend tout instinctivement, où tout est évident, il est bien plus difficile de se mettre à la place de l'élève qui peine à comprendre, on ne comprend pas ce qu'il ne comprend pas...
Enfin, au bout d'un moment, on finit quand même par saisir les points qui posent problème à beaucoup d'élèves, même si pour nous ça paraît simple... C'est plus ou moins la base du métier, de rendre accessible des savoirs "savants" au plus grand nombre !
Et si vraiment on ne comprend pas ce que l'élève n'arrive pas à saisir, on peut aussi le faire reformuler lui-même ce qu'il a compris, travailler par le biais d'exercices différents, le renvoyer à des manuels ou des documentaires qui expliquent différemment, etc.
- jésusFidèle du forum
Pour le dernier post, oui on peut changer de matière sans retourner à la fac, c'est possible.
Sinon, personnellement, j'ai inversé le " game" .
Je fais partie d'une génération qui a passé des concours exigeants en période de disette de poste.
J'ai été contractuel, j'ai été un peu vacciné la précarité du métier. ( au total 5 ans, au moins)
Je me suis reconverti dans le culturel , j'ai essayé de repasser les concours pendant mes périodes des travail ( compliqué, mais je suis allé deux fois à l'oral)
Et je garde sous le coude la possibilité de revenir dans l'enseignement le jour où je verrais un meilleur alignement de planète.
Après, critiquer les personnes qui vont aux concours en touriste, je comprends. Mais, pour ce qui me concerne, j'ai eu des écrits et des concours en touriste, sans bosser. Au talent ( en vérité, à l'expérience, et cela fait du bien) . Si les reconvertis ont des notes honorables, ils doivent avoir des neurones qui fonctionnent, et une tête bien faite, ne vous en déplaise. Si on a un travail un minimum intellectuel , on n'est pas mort pour la science à 40 balais parce qu'on a bossé 10 dans le privé. ( 10 ans , ça passe vite, et on peut faire plein de truc, plus riches que des années de fac , oui, c'est possible)
Il faut rompre avec l'idée que les reconvertis sont forcément dilettantes et incompétents. Quand j'étais étudiant, même dire qu'on avait envie de faire autre chose que son domaine d'études était mal perçu. Aujourd'hui , beaucoup doivent regretter de ne pas avoir une autre corde à leur arc. ( Personnellement, quand je vois certains ne même pas profiter d'une thèse ou de recherche pour aller voir ailleurs et se garder une voie de bifurcation, je ne comprends pas, c'est un autre débat)
Là, dans les faits, je me sentirai capable de prendre un emploi de prof, tout comme je pourrais gérer la médiation culturelle d'un musée, être chargé de mission culture pour une collectivité, tenir l'accueil d'un lieu culturel , à niveau égal de compétence et d'expérience.
Est-ce que je ferais déshonneur au métier de professeur ? Parce que, à part être tombé sur de mauvaises années en terme de poste offert au concours, je ne vois pas en quoi je serais incapable de tenir le rôle de professeur , avec un minimum de formation, de serrage de fesses lors de l'année de stage.
Cela me ferait mal qu'on me dise le contraire sur la simple base de mon parcours ou de ma démarche professionnelle.
Réclamer le droit de se reconvertir quand on est enseignant devrait aller de pair avec la tolérance envers les reconvertis qui se dirigent vers l'enseignement.
Après, c'est une question de choix, qui signifie qu'on doit faire le deuil d'autre chose. Là, malgré ma motivation, avec les dernières réformes, la paie qui ne progresse pas, j'en viens à faire le deuil du métier d'enseignant ( en l'état)
Sinon, personnellement, j'ai inversé le " game" .
Je fais partie d'une génération qui a passé des concours exigeants en période de disette de poste.
J'ai été contractuel, j'ai été un peu vacciné la précarité du métier. ( au total 5 ans, au moins)
Je me suis reconverti dans le culturel , j'ai essayé de repasser les concours pendant mes périodes des travail ( compliqué, mais je suis allé deux fois à l'oral)
Et je garde sous le coude la possibilité de revenir dans l'enseignement le jour où je verrais un meilleur alignement de planète.
Après, critiquer les personnes qui vont aux concours en touriste, je comprends. Mais, pour ce qui me concerne, j'ai eu des écrits et des concours en touriste, sans bosser. Au talent ( en vérité, à l'expérience, et cela fait du bien) . Si les reconvertis ont des notes honorables, ils doivent avoir des neurones qui fonctionnent, et une tête bien faite, ne vous en déplaise. Si on a un travail un minimum intellectuel , on n'est pas mort pour la science à 40 balais parce qu'on a bossé 10 dans le privé. ( 10 ans , ça passe vite, et on peut faire plein de truc, plus riches que des années de fac , oui, c'est possible)
Il faut rompre avec l'idée que les reconvertis sont forcément dilettantes et incompétents. Quand j'étais étudiant, même dire qu'on avait envie de faire autre chose que son domaine d'études était mal perçu. Aujourd'hui , beaucoup doivent regretter de ne pas avoir une autre corde à leur arc. ( Personnellement, quand je vois certains ne même pas profiter d'une thèse ou de recherche pour aller voir ailleurs et se garder une voie de bifurcation, je ne comprends pas, c'est un autre débat)
Là, dans les faits, je me sentirai capable de prendre un emploi de prof, tout comme je pourrais gérer la médiation culturelle d'un musée, être chargé de mission culture pour une collectivité, tenir l'accueil d'un lieu culturel , à niveau égal de compétence et d'expérience.
Est-ce que je ferais déshonneur au métier de professeur ? Parce que, à part être tombé sur de mauvaises années en terme de poste offert au concours, je ne vois pas en quoi je serais incapable de tenir le rôle de professeur , avec un minimum de formation, de serrage de fesses lors de l'année de stage.
Cela me ferait mal qu'on me dise le contraire sur la simple base de mon parcours ou de ma démarche professionnelle.
Réclamer le droit de se reconvertir quand on est enseignant devrait aller de pair avec la tolérance envers les reconvertis qui se dirigent vers l'enseignement.
Après, c'est une question de choix, qui signifie qu'on doit faire le deuil d'autre chose. Là, malgré ma motivation, avec les dernières réformes, la paie qui ne progresse pas, j'en viens à faire le deuil du métier d'enseignant ( en l'état)
- VolubilysGrand sage
Danska a écrit:Volubilys a écrit:Sans être nul ou détester la matière, il est vrai que d'y avoir rencontré des difficultés aide à l'enseigner, car on comprend mieux les élèves en difficultés.muon a écrit:au contraire, c'est très tendance, les IPR doivent adorer.Danska a écrit:Consacrer sa vie à une discipline qu'on déteste, c'est tout de même une forme raffiné de masochisme
Plus on est nul dans une matière, plus on est à même de comprendre les élèves en difficulté....parait-il
Dans les matières où on comprend tout instinctivement, où tout est évident, il est bien plus difficile de se mettre à la place de l'élève qui peine à comprendre, on ne comprend pas ce qu'il ne comprend pas...
Enfin, au bout d'un moment, on finit quand même par saisir les points qui posent problème à beaucoup d'élèves, même si pour nous ça paraît simple... C'est plus ou moins la base du métier, de rendre accessible des savoirs "savants" au plus grand nombre !
Et si vraiment on ne comprend pas ce que l'élève n'arrive pas à saisir, on peut aussi le faire reformuler lui-même ce qu'il a compris, travailler par le biais d'exercices différents, le renvoyer à des manuels ou des documentaires qui expliquent différemment, etc.
Avec de l'expérience on finit par savoir les notions qui bloquent, certes... mais pas le sentiment de la difficulté, de vivre en apnée sans comprendre...
L'élève n'est pas forcément capable de dire ce qu'il a compris ou non, il peut être juste submergé par le brouillard et le sentiment d'incompréhension, écraser de se sentir nul.
Ca ne vous arrive jamais que l'élève vous réponde juste qu'il n'a rien compris? ou même juste qu'il ne réponde pas?
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- BalthazaardVénérable
Volubilys a écrit:Danska a écrit:Volubilys a écrit:Sans être nul ou détester la matière, il est vrai que d'y avoir rencontré des difficultés aide à l'enseigner, car on comprend mieux les élèves en difficultés.muon a écrit:
au contraire, c'est très tendance, les IPR doivent adorer.
Plus on est nul dans une matière, plus on est à même de comprendre les élèves en difficulté....parait-il
Dans les matières où on comprend tout instinctivement, où tout est évident, il est bien plus difficile de se mettre à la place de l'élève qui peine à comprendre, on ne comprend pas ce qu'il ne comprend pas...
Enfin, au bout d'un moment, on finit quand même par saisir les points qui posent problème à beaucoup d'élèves, même si pour nous ça paraît simple... C'est plus ou moins la base du métier, de rendre accessible des savoirs "savants" au plus grand nombre !
Et si vraiment on ne comprend pas ce que l'élève n'arrive pas à saisir, on peut aussi le faire reformuler lui-même ce qu'il a compris, travailler par le biais d'exercices différents, le renvoyer à des manuels ou des documentaires qui expliquent différemment, etc.
Avec de l'expérience on finit par savoir les notions qui bloquent, certes... mais pas le sentiment de la difficulté, de vivre en apnée sans comprendre...
L'élève n'est pas forcément capable de dire ce qu'il a compris ou non, il peut être juste submergé par le brouillard et le sentiment d'incompréhension, écraser de se sentir nul.
Ca ne vous arrive jamais que l'élève vous réponde juste qu'il n'a rien compris? ou même juste qu'il ne réponde pas?
Ce qui pour moi, mais vous ne serez pas d'accord, traduit avant tout une paresse intellectuelle avérée. D'entrée de jeu, au premier contact je dis huut et for que ce genre de déclaration n'amènera aucune réponse ni commentaire de ma part mais que par contre je suis disposé à prendre tout le temps qu'il faudra pour éclairer une demande sur un point précis. je fais le parallèle avec quelqu'un qui irait chez le médecin en déclarant " je suis malade" sans aucune autre précision...même les plus bornés ne trouvent rien à redire.. cela dit c'est dans la classe, pas sur ce forum.
- VolubilysGrand sage
C'est justement pour éviter ce type de discours qu'il est bon d'avoir vécu la difficulté, pour comprendre qu'elle ne vient pas uniquement de la paresse et du manque de travail, car ce que vous décrivez est complètement faux en fait, quand on ne comprend pas, il est très difficile de verbaliser ce que l'on comprend et encore moins ce que l'on ne comprend pas.Balthazaard a écrit:
Ce qui pour moi, mais vous ne serez pas d'accord, traduit avant tout une paresse intellectuelle avérée. D'entrée de jeu, au premier contact je dis huut et for que ce genre de déclaration n'amènera aucune réponse ni commentaire de ma part mais que par contre je suis disposé à prendre tout le temps qu'il faudra pour éclairer une demande sur un point précis. je fais le parallèle avec quelqu'un qui irait chez le médecin en déclarant " je suis malade" sans aucune autre précision...même les plus bornés ne trouvent rien à redire.. cela dit c'est dans la classe, pas sur ce forum.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- DanskaProphète
Volubilys a écrit:Danska a écrit:Volubilys a écrit:Sans être nul ou détester la matière, il est vrai que d'y avoir rencontré des difficultés aide à l'enseigner, car on comprend mieux les élèves en difficultés.muon a écrit:
au contraire, c'est très tendance, les IPR doivent adorer.
Plus on est nul dans une matière, plus on est à même de comprendre les élèves en difficulté....parait-il
Dans les matières où on comprend tout instinctivement, où tout est évident, il est bien plus difficile de se mettre à la place de l'élève qui peine à comprendre, on ne comprend pas ce qu'il ne comprend pas...
Enfin, au bout d'un moment, on finit quand même par saisir les points qui posent problème à beaucoup d'élèves, même si pour nous ça paraît simple... C'est plus ou moins la base du métier, de rendre accessible des savoirs "savants" au plus grand nombre !
Et si vraiment on ne comprend pas ce que l'élève n'arrive pas à saisir, on peut aussi le faire reformuler lui-même ce qu'il a compris, travailler par le biais d'exercices différents, le renvoyer à des manuels ou des documentaires qui expliquent différemment, etc.
Avec de l'expérience on finit par savoir les notions qui bloquent, certes... mais pas le sentiment de la difficulté, de vivre en apnée sans comprendre...
L'élève n'est pas forcément capable de dire ce qu'il a compris ou non, il peut être juste submergé par le brouillard et le sentiment d'incompréhension, écraser de se sentir nul.
Ca ne vous arrive jamais que l'élève vous réponde juste qu'il n'a rien compris? ou même juste qu'il ne réponde pas?
Se sentir écrasé par la difficulté, je pense que tout le monde a connu ce sentiment un jour ou l'autre. Mais je ne vois pas pourquoi il faudrait que ce soit dans sa discipline en particulier... Typiquement, je suis particulièrement mauvaise en allemand malgré des années de cours au collège puis au lycée ; je comprends très bien comment on peut rester paralysé devant la question d'un enseignant quand on a l'impression de ne rien savoir, mais le fait est que je n'ai pas poussé le vice jusqu'à me spécialiser en allemand.
Quant à l'élève qui n'a "rien compris", je trouve la métaphore avec le médecin excellente, au contraire : en général, ça se traduit surtout par "je ne sais pas trop ce que j'ai compris et je n'ai pas envie de me "ridiculiser" en essayant de retranscrire si j'ai en fait mal compris". Ou alors, l'élève n'a effectivement rien compris, mais alors c'est parce qu'il a des lacunes énormes qui datent des années précédentes et donc rien à faire dans cette classe.
- Ma'amÉrudit
C'est aussi une question d'âge, les petits ont plus de difficultés à verbaliser ce qu'ils n'ont pas compris que des élèves plus grands.
- SphinxProphète
En général j'essaie de découper. "C'est impossible que tu n'aies rien compris. Tu es en 5e, tu es intelligent, tu as forcément compris des choses. Ça [insérer ici le point le plus facile de l'énoncé] tu as compris ? Bon. Ça aussi ? Bon." Découper en toutes petites unités, les faire reformuler au besoin. Une fois sur deux l'élève se rend compte qu'il comprend tout et qu'il a juste lu la phrase en diagonale, l'autre fois sur deux on arrive à trouver ensemble le point qui bloque, sauf cas de grosse provoc (auquel cas pardon mais là c'est "débrouille-toi").
J'ai eu un seul cas d'élève avec qui ça n'a pas marché, au sens où à chaque fois on arrivait à débrouiller les choses ensemble (et ça prenait un temps pas possible et une attention que je n'avais pas la possibilité de lui consacrer systématiquement, ayant 28 autres zozos à aider/surveiller) mais ça ne lui donnait pas plus confiance pour autant et il fallait tout recommencer la fois d'après, mais c'était un cas clinique (avait décidé qu'il était nul, passait son temps à se dévaloriser et à manger des trucs dégoûtants (bouts de papier y compris trouvés dans la poubelle, etc), nous avait été signalé comme potentiellement suicidaire par l'école). Au demeurant quand on le menaçait de le faire revenir en retenue pour faire le travail, magiquement il comprenait tout et produisait un travail tout à fait honorable.
J'ai eu un seul cas d'élève avec qui ça n'a pas marché, au sens où à chaque fois on arrivait à débrouiller les choses ensemble (et ça prenait un temps pas possible et une attention que je n'avais pas la possibilité de lui consacrer systématiquement, ayant 28 autres zozos à aider/surveiller) mais ça ne lui donnait pas plus confiance pour autant et il fallait tout recommencer la fois d'après, mais c'était un cas clinique (avait décidé qu'il était nul, passait son temps à se dévaloriser et à manger des trucs dégoûtants (bouts de papier y compris trouvés dans la poubelle, etc), nous avait été signalé comme potentiellement suicidaire par l'école). Au demeurant quand on le menaçait de le faire revenir en retenue pour faire le travail, magiquement il comprenait tout et produisait un travail tout à fait honorable.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- marypopNiveau 9
bon j'ose à peine intervenir sur ce fil car ... je me reconnais pas mal dans ces interviews puisque je suis un peu dans le même cas.
Le brown out, ou quête de sens, cadre au bout de > 20 ans, avec un gros salaire je connais.
Et donc ce sentiment de choisir un métier "utile" plutôt que de faire des projets qui ne serviront à rien, je comprends.
Sur le reste, j'avoue que j'ai moi aussi été un peu déstabilisée à l'oral qu'on ne m'ait pas demandé ma motivation à faire ce métier.
On nous pose des questions auxquelles il est difficile de répondre sans avoir fait un Master1 MEEF, mais qui, à mon sens, ne permettent pas de faire un vrai tri sur les "bons" enseignants.
En gros, on nous demande un bachotage sur les valeurs de l'école, les rôles de chacun dans un établissement, ce genre de choses, mais cela reste très théorique et attendu. (toujours à mon sens subjectif).
D'ailleurs, on ne m'a posé aucune question académique à l'oral (il n'y en avait qu'à l'écrit) et cela m'a surprise aussi.
Maintenant, je suis sur un poste où cela a du sens (pour moi) les CAPET ou CAPLP, avoir une expérience pro avant (dans le même secteur) permet à mon sens de boucler une boucle, et d'apporter aux élèves / étudiants autre chose, qui est complémentaire avec les matières générales.
Et pour le reste, oui, je suis consciente que non je n'aurai pas plus de temps libre (même si j'espère plus de souplesse dans l'organisation de mon temps dans la semaine en dehors des heures devant élèves).
Pour autant, nombre de gens à qui je parle de reconversion ont d'abord l'idée que "ah ben tu vas avoir du temps libre" ...
Donc perso, ces articles qui cassent un peu les idées reçues, sans être non plus dans la caricature, je les trouve assez justes.
Le brown out, ou quête de sens, cadre au bout de > 20 ans, avec un gros salaire je connais.
Et donc ce sentiment de choisir un métier "utile" plutôt que de faire des projets qui ne serviront à rien, je comprends.
Sur le reste, j'avoue que j'ai moi aussi été un peu déstabilisée à l'oral qu'on ne m'ait pas demandé ma motivation à faire ce métier.
On nous pose des questions auxquelles il est difficile de répondre sans avoir fait un Master1 MEEF, mais qui, à mon sens, ne permettent pas de faire un vrai tri sur les "bons" enseignants.
En gros, on nous demande un bachotage sur les valeurs de l'école, les rôles de chacun dans un établissement, ce genre de choses, mais cela reste très théorique et attendu. (toujours à mon sens subjectif).
D'ailleurs, on ne m'a posé aucune question académique à l'oral (il n'y en avait qu'à l'écrit) et cela m'a surprise aussi.
Maintenant, je suis sur un poste où cela a du sens (pour moi) les CAPET ou CAPLP, avoir une expérience pro avant (dans le même secteur) permet à mon sens de boucler une boucle, et d'apporter aux élèves / étudiants autre chose, qui est complémentaire avec les matières générales.
Et pour le reste, oui, je suis consciente que non je n'aurai pas plus de temps libre (même si j'espère plus de souplesse dans l'organisation de mon temps dans la semaine en dehors des heures devant élèves).
Pour autant, nombre de gens à qui je parle de reconversion ont d'abord l'idée que "ah ben tu vas avoir du temps libre" ...
Donc perso, ces articles qui cassent un peu les idées reçues, sans être non plus dans la caricature, je les trouve assez justes.
- jésusFidèle du forum
Même chose, le mythe du temps libre...
C'est bien plutôt l'autonomie, la relative liberté ( pour que ce que j'en ai connu en philo), le contact avec un jeune public, la transmission de connaissance, la vie intellectuelle utilisée dans le travail qui fait que cela reste un métier plus intéressant qu'un travail de bureau...que les vacances en tant que tel.
C'est bien plutôt l'autonomie, la relative liberté ( pour que ce que j'en ai connu en philo), le contact avec un jeune public, la transmission de connaissance, la vie intellectuelle utilisée dans le travail qui fait que cela reste un métier plus intéressant qu'un travail de bureau...que les vacances en tant que tel.
- VolubilysGrand sage
Justement, que ce soit dans la discipline que l'on enseigne est important, car quand on explique quelque chose qui nous semble évident et qui a toujours coulé de source pour nous, on oublie complètement les difficultés qu'on a ailleurs.Danska a écrit:
Se sentir écrasé par la difficulté, je pense que tout le monde a connu ce sentiment un jour ou l'autre. Mais je ne vois pas pourquoi il faudrait que ce soit dans sa discipline en particulier... Typiquement, je suis particulièrement mauvaise en allemand malgré des années de cours au collège puis au lycée ; je comprends très bien comment on peut rester paralysé devant la question d'un enseignant quand on a l'impression de ne rien savoir, mais le fait est que je n'ai pas poussé le vice jusqu'à me spécialiser en allemand.
Quant à l'élève qui n'a "rien compris", je trouve la métaphore avec le médecin excellente, au contraire : en général, ça se traduit surtout par "je ne sais pas trop ce que j'ai compris et je n'ai pas envie de me "ridiculiser" en essayant de retranscrire si j'ai en fait mal compris". Ou alors, l'élève n'a effectivement rien compris, mais alors c'est parce qu'il a des lacunes énormes qui datent des années précédentes et donc rien à faire dans cette classe.
Je suis un quiche en langue, ben quand j'enseigne les sciences, domaine où j'ai des facilités, j'oublie complètement ce que c'est que ne pas comprendre.
Par ailleurs, j'ai eu beaucoup de mal à apprendre à lire, j'en garde des souvenirs cuisants, et quand j'enseigne la lecture j'ai en tête ces souvenirs qui résonnent encore, je sais ce que c'est d'être en difficulté de lecture, d'être à leur place, ce qui m'aident à mieux prendre en compte les élèves qui peinent, leurs sentiments, pour les encourager, les soutenir.... et éviter de penser qu'ils sont juste paresseux et qu'ils ne font pas d'efforts.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- LefterisEsprit sacré
C'est beau comme un spot de l'EN, ces témoignages bien choisis.
Moi aussi j'ai viré lof pour lof, et malgré ma situation antérieure bien pourrie, je le regrette. Hormis le fait que j'ai été reclassé étant ex-fonctionnaire catégorie A et que je n'ai perdu "que" 33 % de mon traitement. Si le détachement avait pu durer plus qu'une année, le temps de régler les difficultés ayant provoqué mon départ, je ne serais pas sur ce forum.
Moi aussi j'ai viré lof pour lof, et malgré ma situation antérieure bien pourrie, je le regrette. Hormis le fait que j'ai été reclassé étant ex-fonctionnaire catégorie A et que je n'ai perdu "que" 33 % de mon traitement. Si le détachement avait pu durer plus qu'une année, le temps de régler les difficultés ayant provoqué mon départ, je ne serais pas sur ce forum.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- SimeonNiveau 10
marypop a écrit:
Sur le reste, j'avoue que j'ai moi aussi été un peu déstabilisée à l'oral qu'on ne m'ait pas demandé ma motivation à faire ce métier.
Discourir sur ses motivations devrait être un critère de sélection ? Pipoter à ce sujet me parait assez simple.
marypop a écrit:
On nous pose des questions auxquelles il est difficile de répondre sans avoir fait un Master1 MEEF, mais qui, à mon sens, ne permettent pas de faire un vrai tri sur les "bons" enseignants.
On est d'accord qu'il y a trop et de plus en plus de blah blah ad hoc, au détriment du disciplinaire.
- LefterisEsprit sacré
Evidemment, le même pipeau que celui pour les entretiens d'embauche, les postes à profil etc. Pourquoi doit-on absolument faire état d'une "vocation"? On bosse pour gagner sa croûte et l'essentiel est de faire son boulot, d'en être capable, et notamment par de solides connaissances disciplinaires. Sinon, c'est du brassage de vent.Simeon a écrit:
Discourir sur ses motivations devrait être un critère de sélection ? Pipoter à ce sujet me parait assez simple.
On est d'accord qu'il y a trop et de plus en plus de blah blah ad hoc, au détriment du disciplinaire.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- PoupoutchModérateur
Oui, mais on en revient au cœur du problème de cet article : tu as quitté un poste que tu pouvais garder et qui a priori avait au moins l'avantage d'un salaire plus élevé. La plupart des gens de l'article n'ont en fait rien quitté. Ce serait comme considérer que j'ai tout quitté en choisissant de passer le capes alors que j'avais un poste d'assistante de gestion dans une entreprise privée, à temps partiel, poste que par ailleurs je détestais. (alors, certes, il y a eu un choix et re-certes, on m'a proposé un temps plein assorti d'une promotion qui aurait pu me faire gagner bien plus que ce que je gagne à présent). Mais choisir de passer le capes ou de devenir contractuel quand on s'emmerde dans un job, quand on a été licencié ou quand on a dû arrêter pour cause de maladie, ce n'est pas exactement "tout quitter".Lefteris a écrit:C'est beau comme un spot de l'EN, ces témoignages bien choisis.
Moi aussi j'ai viré lof pour lof, et malgré ma situation antérieure bien pourrie, je le regrette. Hormis le fait que j'ai été reclassé étant ex-fonctionnaire catégorie A et que je n'ai perdu "que" 33 % de mon traitement. Si le détachement avait pu durer plus qu'une année, le temps de régler les difficultés ayant provoqué mon départ, je ne serais pas sur ce forum.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- ZagaraGuide spirituel
"Tout quitter" est juste une formule de journaliste pour faire cliquer sur l'article. C'est du titrage.
- LefterisEsprit sacré
Il y a beaucoup d'implicite dans l'article : "tout quitter" évoque l'image d'un sacrifice , d'un apostolat, d'une retraite dans la Thébaïde ou je ne sais quoi. Ce qui sous-entend également que le métier de professeur demande ce gendre d'aspirations, sans aucune considération pour le salaire. En filigrane, on peut lire aussi une sorte de publicité: "vous voyez, ce métier dont les étudiants se détournent, des gens mûrs, ayant réfléchi, l'adoptent. C'est donc pas si mal".Poupoutch a écrit:
Oui, mais on en revient au cœur du problème de cet article : tu as quitté un poste que tu pouvais garder et qui a priori avait au moins l'avantage d'un salaire plus élevé. La plupart des gens de l'article n'ont en fait rien quitté. Ce serait comme considérer que j'ai tout quitté en choisissant de passer le capes alors que j'avais un poste d'assistante de gestion dans une entreprise privée, à temps partiel, poste que par ailleurs je détestais. (alors, certes, il y a eu un choix et re-certes, on m'a proposé un temps plein assorti d'une promotion qui aurait pu me faire gagner bien plus que ce que je gagne à présent). Mais choisir de passer le capes ou de devenir contractuel quand on s'emmerde dans un job, quand on a été licencié ou quand on a dû arrêter pour cause de maladie, ce n'est pas exactement "tout quitter".
Il ne manque plus que le poncif des "étoiles dans les yeux des élèves".
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ZagaraGuide spirituel
Ou alors c'est juste un pigiste qui a cherché un titre accrocheur pour faire du clic.
- RogerMartinBon génie
Oh mais ne t'inquiète pas, la case est cochée :Lefteris a écrit:Il y a beaucoup d'implicite dans l'article : "tout quitter" évoque l'image d'un sacrifice , d'un apostolat, d'une retraite dans la Thébaïde ou je ne sais quoi. Ce qui sous-entend également que le métier de professeur demande ce gendre d'aspirations, sans aucune considération pour le salaire. En filigrane, on peut lire aussi une sorte de publicité: "vous voyez, ce métier dont les étudiants se détournent, des gens mûrs, ayant réfléchi, l'adoptent. C'est donc pas si mal".Poupoutch a écrit:
Oui, mais on en revient au cœur du problème de cet article : tu as quitté un poste que tu pouvais garder et qui a priori avait au moins l'avantage d'un salaire plus élevé. La plupart des gens de l'article n'ont en fait rien quitté. Ce serait comme considérer que j'ai tout quitté en choisissant de passer le capes alors que j'avais un poste d'assistante de gestion dans une entreprise privée, à temps partiel, poste que par ailleurs je détestais. (alors, certes, il y a eu un choix et re-certes, on m'a proposé un temps plein assorti d'une promotion qui aurait pu me faire gagner bien plus que ce que je gagne à présent). Mais choisir de passer le capes ou de devenir contractuel quand on s'emmerde dans un job, quand on a été licencié ou quand on a dû arrêter pour cause de maladie, ce n'est pas exactement "tout quitter".
Il ne manque plus que le poncif des "étoiles dans les yeux des élèves".
je n’avais jamais rien connu d’aussi cool dans ma vie professionnelle que ce moment, en juin dernier, où mes élèves sont venus me remercier. Ça fait oublier tout le reste.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- DanskaProphète
Mais c'est encore le plus beau des salaires, ce moment où un élève sur les 150 de l'année t'envoie un mail pour te remercier et te souhaiter de bonnes vacances ! Qui peut bien se soucier d'argent après ça ?
Bon, ok, je n'ai pas encore réussi à en convaincre mon banquier ni mon bailleur, ces vils pragmatiques attachés aux choses bassement matérielles ; mais je ne désespère pas, ça viendra !
Bon, ok, je n'ai pas encore réussi à en convaincre mon banquier ni mon bailleur, ces vils pragmatiques attachés aux choses bassement matérielles ; mais je ne désespère pas, ça viendra !
- marypopNiveau 9
Lefteris a écrit:Evidemment, le même pipeau que celui pour les entretiens d'embauche, les postes à profil etc. Pourquoi doit-on absolument faire état d'une "vocation"? On bosse pour gagner sa croûte et l'essentiel est de faire son boulot, d'en être capable, et notamment par de solides connaissances disciplinaires. Sinon, c'est du brassage de vent.Simeon a écrit:
Discourir sur ses motivations devrait être un critère de sélection ? Pipoter à ce sujet me parait assez simple.
On est d'accord qu'il y a trop et de plus en plus de blah blah ad hoc, au détriment du disciplinaire.
Disons que quand on nous demande "comment allez-vous gérer un élève qui refuse d'enlever sa casquette" on n'est déjà pas sur les connaissances disciplinaires.
Dans ce cas, quitte à juger des "soft skills" lors de cet oral, il ne serait pas aberrant de poser des questions sur pourquoi on veut faire ce métier.
Cela permettrait de pipoter mais ni plus ni moins que sur les valeurs de l'école et de la république.
- pseudo-intelloSage
On est au moins sur une situation du vécu.
La question est pertinente, d'ailleurs ; c'est dommage qu'on n'attende une réponse pipeau du type "je lui réexplique les règles avec bienveillance".
La question est pertinente, d'ailleurs ; c'est dommage qu'on n'attende une réponse pipeau du type "je lui réexplique les règles avec bienveillance".
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- marypopNiveau 9
Je comprends ton avis !
Vu de l'extérieur, et considérant que les lauréats du concours sont accompagnées à l'INSPE lors de leur année de stage, précisément pour apprendre à gérer ce type de situation, cela peut avoir un côté surprenant.
En fait, plus que les questions type 'entretien d'embauche' ce qui personnellement m'a surprise c'est qu'on ne m'a posé aucune question académique / disciplinaire à l'oral.
J'avais l'impression que c'était cela que l'on allait juger, ma compréhension à un niveau demandé (Licence) et ma capacité à expliquer les concepts au niveau des élèves.
Finalement tout a été concentré sur des sujets de gestion de classe / de méthode d'enseignement mais sur un point de vue très théorique, ou encore l'utilisation des TICs, l'usage ou non d'un manuel, etc etc.
Vu de l'extérieur, et considérant que les lauréats du concours sont accompagnées à l'INSPE lors de leur année de stage, précisément pour apprendre à gérer ce type de situation, cela peut avoir un côté surprenant.
En fait, plus que les questions type 'entretien d'embauche' ce qui personnellement m'a surprise c'est qu'on ne m'a posé aucune question académique / disciplinaire à l'oral.
J'avais l'impression que c'était cela que l'on allait juger, ma compréhension à un niveau demandé (Licence) et ma capacité à expliquer les concepts au niveau des élèves.
Finalement tout a été concentré sur des sujets de gestion de classe / de méthode d'enseignement mais sur un point de vue très théorique, ou encore l'utilisation des TICs, l'usage ou non d'un manuel, etc etc.
- BalthazaardVénérable
Réservé au abonnés, hélas....mais ce titre me parait plus réaliste!!!
https://www.ledauphine.com/isere-sud/2019/09/02/elle-a-claque-la-porte-de-l-education-nationale
https://www.ledauphine.com/isere-sud/2019/09/02/elle-a-claque-la-porte-de-l-education-nationale
- jésusFidèle du forum
Les journalistes parlent de la rentrée chaque année, c'est un marronnier, ça ne veut pas dire qu'ils s'intéressent soudainement au sort des profs.
Ils s'intéressent au muguet le 1er mai, au foie gras à Noël. Il se serait de bon ton de s'en préoccuper plus le reste du temps.
Ils s'intéressent au muguet le 1er mai, au foie gras à Noël. Il se serait de bon ton de s'en préoccuper plus le reste du temps.
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