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- CésarionNiveau 6
A lire sur le café pédagogique : "L’absence de revalorisation salariale, alors que l’écart de rémunération entre les enseignants et les autres professions est considérablement plus élevé pour les titulaires d’un master que pour ceux d’une licence, a probablement joué un rôle important dans le choix des candidats. Ces résultats suggèrent de recruter à nouveau les enseignants au niveau licence. Mais ils appellent également à s’interroger sur la rémunération, les conditions de travail et, plus généralement, sur les facteurs d’attractivité de la profession. La qualité de l’éducation de plusieurs générations est en jeu et il est urgent que ces questions reçoivent l’attention qu’elles méritent" (étude publiée par la Fondation Jean Jaurès, Mélina Hillion, chargée d’études à la Dares, démontre la masterisation introduite en 2011 pour le recrutement des enseignants).
Source : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/07/19072019Article636991238826493879.aspx
Source : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/07/19072019Article636991238826493879.aspx
- ycombeMonarque
Césarion a écrit:A lire sur le café pédagogique : "L’absence de revalorisation salariale, alors que l’écart de rémunération entre les enseignants et les autres professions est considérablement plus élevé pour les titulaires d’un master que pour ceux d’une licence, a probablement joué un rôle important dans le choix des candidats. Ces résultats suggèrent de recruter à nouveau les enseignants au niveau licence. Mais ils appellent également à s’interroger sur la rémunération, les conditions de travail et, plus généralement, sur les facteurs d’attractivité de la profession. La qualité de l’éducation de plusieurs générations est en jeu et il est urgent que ces questions reçoivent l’attention qu’elles méritent" (étude publiée par la Fondation Jean Jaurès, Mélina Hillion, chargée d’études à la Dares, démontre la masterisation introduite en 2011 pour le recrutement des enseignants).
Source : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/07/19072019Article636991238826493879.aspx
Je propose de recruter les enseignants niveau DNB, comme ça, l'écart de rémunération sera en faveur des enseignants.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- IphigénieProphète
bah oui!
fallait deséconomistes socialistes pour penser ça. (la masterisation, c'est Sarko, donc...)
fallait des
- MathadorEmpereur
Évidemment qu'il faut recruter les certifiés et les PE au niveau licence. Pour rappel, les officiers de police et les inspecteurs des finances, grades analogues à celui de certifié de classe normale, sont recrutés au niveau licence, et cela ne les empêche pas de recruter des candidats compétents.
Ah oui, petit détail: via le régime indemnitaire, les deux grades hors EN que j'ai cités sont bien mieux payés. Je me demande si cela pourrait avoir un lien avec les difficultés de recrutement côté EN…
Ah oui, petit détail: via le régime indemnitaire, les deux grades hors EN que j'ai cités sont bien mieux payés. Je me demande si cela pourrait avoir un lien avec les difficultés de recrutement côté EN…
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- NLM76Grand Maître
Ben oui, il faut recruter au niveau licence. D'une part c'est préférable pour la future retraite de nos futurs collègues, d'autre part la mise en file d'attente des futurs professeurs n'apporte rien de rien.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- ddalcatelNiveau 9
Avec une telle proposition, c'est certain, la revalorisation est proche !
- MathadorEmpereur
Il y a un autre problème causé par la mastérisation, c'est que l'on recrute des contractuels détenteurs d'une licence qui se retrouvent ainsi incapables de se présenter aux concours pendant 3 ans.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- PhyNiveau 1
J'ai eu le caplp maths-sciences (avec 20 en MSP) cette année mais pas le M1 meef donc je suis un peu d'accord.
- VerduretteModérateur
Ce qui a l'air de peiner le plus le Café péda, c'est "l'embourgeoisement des enseignants". Le niveau, j'ai l'impression qu'ils s'en f... un peu. Et comme je pense que les élèves qui passaient le concours de l'Ecole Normale en fin de troisième dans les années 1970 avaient des connaissances plus solides que les PE mastérisés d'aujourd'hui, comment dire ?
Je ne parlerai pas du second degré, que je ne connais pas.
Je ne parlerai pas du second degré, que je ne connais pas.
- IphigénieProphète
C'est très different de pré recruter façon IPES et de baisser le niveau de recrutement:: recréer les Ipes, ce serait la seule bonne solution, et on le sait.( concours à bac+1 ou 2 et financement des études pendant 3 voire 4 années- pour mémoire -et inclus pour les retraites)
on tourne toujours autour du pot pour chercher comment moins debourser. Ou comment transformer un pre recrutement en manne de travailleurs sous payés et corvéables sous prétexte de formation sur le terrain....
Vu le niveau actuel de licence, ca laisse rêveur sur l'avenir de la profession.
on tourne toujours autour du pot pour chercher comment moins debourser. Ou comment transformer un pre recrutement en manne de travailleurs sous payés et corvéables sous prétexte de formation sur le terrain....
Vu le niveau actuel de licence, ca laisse rêveur sur l'avenir de la profession.
- acsyleNiveau 10
La mastérisation c'est surtout pour retarder l'arrivée de nouveaux fonctionnaires à payer sur le marché de l'emploi. Voilà. Ah, et aussi parce qu'il faut faire du tout européen donc on a voulu aligner le métier dessus et ça a donné des dérives comme l'obligation de passer des certifications de langue même quand tu veux enseigner une matière différente. Une si grande réussite qu’officiellement ils le demandaient pour s'inscrire au CAPES mais qu'officieusement personne n'allait vérifier si tu l'avais. Mes profs de facs nous racontaient que les étudiants en fac de sciences étant mauvais en langue, ça leur flinguait leur réussite alors qu'ils brillaient dans les matières scientifiques. Du coup on se demandait moi et mes camarades de promo ce qui devait se passer si on avait le M2+ le CAPES+ le stage mais pas la certification de langue...ou d'informatique (le fameux c2i2e, gratuit la première fois, 200 euros en cas d'échec pour le repasser). J'ai passé différents coups de fil et j'ai eu la réponse officielle : il ne se passe rien. On peut pas enlever la titularisation à quelqu'un ne possédant pas la certif de langue et/ou le c2i2e.
La mastérisation ? Une grosse blague dans sa mise en place, complètement à l'arrache. Comme l'obligation de faire (l'année où c'est arrivé) non pas un, mais bien DEUX mémoires universitaires (un en M1, un en M2). Ils ont changé ça direct l'année suivante, maintenant c'est un mémoire en deux ans, mais j'ai eu le "plaisir" de faire partie de cette génération qui a subi la double peine (mémoire universitaire pour quoi faire ? Plutôt que de nous faire passer des heures sur ce truc machin, n'aurait-il pas mieux valu nous donner une vraie formation ?? Ah mais j'oubliais que le mot qui était dans presque toutes les bouches de nos profs de fac, c’était le mot "recherche". )
Le master ne m'a permis qu'à recevoir une bonne formation à la préparation du CAPES (donnée par un seul mais excellent prof). C'est tout. Mon savoir disciplinaire c'est avec la licence que je l'ai acquis. Le reste du master c’était, on le sentait tous comme ça, du pur remplissage.
Non payé pendant ces deux années.
Deux années en plus à attendre la retraite.
Aucune compensation financière pour enseigner aujourd'hui avec un diplôme me validant deux années de plus que d'autres collègues. C'est pas de la jalousie hein, juste que j'estime que ça donne encore plus au master une simple valeur de papier.
Bref, l'intérêt de la mastérisation, c'est comme d'habitude un intérêt purement économique. A noter que beaucoup de profs de ma fac se sont révoltés contre ça, et qu'ils ont perdu, malheureusement.
La mastérisation ? Une grosse blague dans sa mise en place, complètement à l'arrache. Comme l'obligation de faire (l'année où c'est arrivé) non pas un, mais bien DEUX mémoires universitaires (un en M1, un en M2). Ils ont changé ça direct l'année suivante, maintenant c'est un mémoire en deux ans, mais j'ai eu le "plaisir" de faire partie de cette génération qui a subi la double peine (mémoire universitaire pour quoi faire ? Plutôt que de nous faire passer des heures sur ce truc machin, n'aurait-il pas mieux valu nous donner une vraie formation ?? Ah mais j'oubliais que le mot qui était dans presque toutes les bouches de nos profs de fac, c’était le mot "recherche". )
Le master ne m'a permis qu'à recevoir une bonne formation à la préparation du CAPES (donnée par un seul mais excellent prof). C'est tout. Mon savoir disciplinaire c'est avec la licence que je l'ai acquis. Le reste du master c’était, on le sentait tous comme ça, du pur remplissage.
Non payé pendant ces deux années.
Deux années en plus à attendre la retraite.
Aucune compensation financière pour enseigner aujourd'hui avec un diplôme me validant deux années de plus que d'autres collègues. C'est pas de la jalousie hein, juste que j'estime que ça donne encore plus au master une simple valeur de papier.
Bref, l'intérêt de la mastérisation, c'est comme d'habitude un intérêt purement économique. A noter que beaucoup de profs de ma fac se sont révoltés contre ça, et qu'ils ont perdu, malheureusement.
- MathadorEmpereur
Si la paye et les conditions de travail étaient corrects le niveau de la licence et celui de concours seraient décorrélés.Iphigénie a écrit:Vu le niveau actuel de licence, ca laisse rêveur sur l'avenir de la profession.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- IphigénieProphète
Non, avec la masterisation, on a utilisé les étudiants, par les stages, en fonction en réalité de contractuels, payés à mi temps ou sous payés à plein temps....sous pretexte qu'ils étaient en formation, seuls devant des élèves!
Et l'embrouille c'est d'avoir créé de faux master" enseignement" parce qu'effectivement, le master c'est bien l'initiation a la recherche sur un sujet de spécialité, comme les très anciennes maîtrises, jadis requises pour passer l'agreg.
Et l'embrouille c'est d'avoir créé de faux master" enseignement" parce qu'effectivement, le master c'est bien l'initiation a la recherche sur un sujet de spécialité, comme les très anciennes maîtrises, jadis requises pour passer l'agreg.
- Panta RheiExpert
Je vais parler de l'anglais. Certes, il existe des exceptions, mais si l'on regarde le guide de l'étudiant de mon université, l'on est forcé de constater que les premiers semestres d'un "anglicistes" sont utilisés pour enseigner tout ce qui ne l'a pas été dans le secondaire. En anglais et en français. On appelle cela du renforcement, de la méthodologie...
La lecture des rapports du Jury est à ce titre édifiante! A de jeunes adultes, qui préparent un concours d'enseignement de l'anglais, l'on rappelle qu'il faut mettre un -s à la troisième personne du singulier, que l'on ne peut pas dire *an important information (sic), que goes et does ne se prononcent avec le même phonème...
Je n'ose imaginer ce que cela donnerait en fin de L3, ou même ce que cela donnera en L2 (si j'ai bien suivi). A force de négliger l'enseignement de langue (grammaire, vocabulaire), comment faire de la linguistique énonciative, de la phonographématique (...) en L1.
J'espère de tout coeur qu'avec les nouveaux horaires de SPE, les futurs anglicistes vont se refaire un niveau.
La lecture des rapports du Jury est à ce titre édifiante! A de jeunes adultes, qui préparent un concours d'enseignement de l'anglais, l'on rappelle qu'il faut mettre un -s à la troisième personne du singulier, que l'on ne peut pas dire *an important information (sic), que goes et does ne se prononcent avec le même phonème...
Je n'ose imaginer ce que cela donnerait en fin de L3, ou même ce que cela donnera en L2 (si j'ai bien suivi). A force de négliger l'enseignement de langue (grammaire, vocabulaire), comment faire de la linguistique énonciative, de la phonographématique (...) en L1.
J'espère de tout coeur qu'avec les nouveaux horaires de SPE, les futurs anglicistes vont se refaire un niveau.
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- JacqGuide spirituel
acsyle a écrit: [...]
Le master ne m'a permis qu'à recevoir une bonne formation à la préparation du CAPES (donnée par un seul mais excellent prof). C'est tout. Mon savoir disciplinaire c'est avec la licence que je l'ai acquis. Le reste du master c’était, on le sentait tous comme ça, du pur remplissage.
Non payé pendant ces deux années.
Deux années en plus à attendre la retraite.
Aucune compensation financière pour enseigner aujourd'hui avec un diplôme me validant deux années de plus que d'autres collègues. C'est pas de la jalousie hein, juste que j'estime que ça donne encore plus au master une simple valeur de papier.
Bref, l'intérêt de la mastérisation, c'est comme d'habitude un intérêt purement économique. A noter que beaucoup de profs de ma fac se sont révoltés contre ça, et qu'ils ont perdu, malheureusement.
Tu as tout à fait raison. Toi tu n'étais pas payé, mais par contre ces deux années permettaient de justifier le salaires de ceux qui encadraient le master. Il a bien fallu les caser quelque part ceux-là.
Jalousie entre l'ancienne version et la version master 2 ? Je pense que si tu dois m'envier quelque chose c'est d'avoir après ma licence passé une véritable maîtrise et pas un "master 1 ou 2" à moitié bidon et effectué de véritables recherches DISCIPLINAIRES (mais le disciplinaire, ce n'est pas bien maintenant, pas bien du tout) particulièrement agréables. Ensuite, lors de l'année de titularisation nous avions un petit mémoire à rendre, bien inutile aussi. Pour ce qui est de la maîtrise d'une langue étrangère, il y a aurait une solution simple : avoir un niveau bac correct !
Surtout "à l'époque" on ne nous bassinait pas avec les Sciences de l'Edu qui ne servent qu'à produire les personnes qui nous pondent maintenant des réformes de l'EN totalement hallucinantes, sans rapport avec le terrain. Enfin, il faut bien justifier le salaire de ces gens qui n'ont jamais vu un élève et n'en verront jamais un !
- JacqGuide spirituel
Panta Rhei a écrit:Je vais parler de l'anglais. Certes, il existe des exceptions, mais si l'on regarde le guide de l'étudiant de mon université, l'on est forcé de constater que les premiers semestres d'un "anglicistes" sont utilisés pour enseigner tout ce qui ne l'a pas été dans le secondaire. En anglais et en français. On appelle cela du renforcement, de la méthodologie...
La lecture des rapports du Jury est à ce titre édifiante! A de jeunes adultes, qui préparent un concours d'enseignement de l'anglais, l'on rappelle qu'il faut mettre un -s à la troisième personne du singulier, que l'on ne peut pas dire *an important information (sic), que goes et does ne se prononcent avec le même phonème...
Je n'ose imaginer ce que cela donnerait en fin de L3, ou même ce que cela donnera en L2 (si j'ai bien suivi). A force de négliger l'enseignement de langue (grammaire, vocabulaire), comment faire de la linguistique énonciative, de la phonographématique (...) en L1.
J'espère de tout coeur qu'avec les nouveaux horaires de SPE, les futurs anglicistes vont se refaire un niveau.
Nous en revenons au niveau du bac... explication principale de la "masterisation" (avec l'harmonisation européenne). Autre différence, lorsque je suis entré en faculté (histoire-géo) nous commencions directement le disciplinaire pur et dur (exception : une heure de math -statistiques appliquées, une heure d'anglais totalement inutile car sans rapport avec l'histoire géo, et une option lettres - là encore sans rapport avec l'histoire) et nous ne passions pas des semestres à choisir des spécialités pour s'assurer de notre choix d'orientation. J'espère que cela a changé un peu à la fac mais j'ai un doute lorsque l'on voit le niveau de pas mal de bacheliers. Après, ne pas idéaliser. A "mon époque" les amphis en décembre avaient perdu 1/4 à 1/3 des étudiants...
- MathadorEmpereur
Je dirais que la priorité est plutôt de cesser d'attribuer aux stagiaires un service de titulaire même partiel, ce qui est indigne de la catégorie A. Oserait-on attribuer un dossier de contrôle fiscal à un inspecteur des finances stagiaire le premier jour ?Iphigénie a écrit:C'est très different de pré recruter façon IPES et de baisser le niveau de recrutement:: recréer les Ipes, ce serait la seule bonne solution, et on le sait.( concours à bac+1 ou 2 et financement des études pendant 3 voire 4 années- pour mémoire -et inclus pour les retraites)
on tourne toujours autour du pot pour chercher comment moins debourser. Ou comment transformer un pre recrutement en manne de travailleurs sous payés et corvéables sous prétexte de formation sur le terrain....
Vu le niveau actuel de licence, ca laisse rêveur sur l'avenir de la profession.
Tu parles de la session 2014 exceptionnelle ?Iphigénie a écrit:Non, avec la masterisation, on a utilisé les étudiants, par les stages, en fonction en réalité de contractuels, payés à mi temps ou sous payés à plein temps....sous pretexte qu'ils étaient en formation, seuls devant des élèves!
L'enjeu ne se limite pas aux étudiants tout droit sortis de l'université; dans les concours on trouve aussi des candidats en reconversion et des étrangers. Pourquoi empêcherait-on un licencié des années 90 ou un américain ayant un BA de littérature française (et une double nationalité avec l'UE) de candidater à cause du niveau affligeant des licences actuelles en France ? Avec un concours qui se déroule correctement (ce qui implique une revalorisation conséquente de la paye et des conditions de travail) les licenciés récents ayant un niveau affligeant seraient naturellement écartés au moment des épreuves.Panta Rhei a écrit:Je vais parler de l'anglais. Certes, il existe des exceptions, mais si l'on regarde le guide de l'étudiant de mon université, l'on est forcé de constater que les premiers semestres d'un "anglicistes" sont utilisés pour enseigner tout ce qui ne l'a pas été dans le secondaire. En anglais et en français. On appelle cela du renforcement, de la méthodologie...
La lecture des rapports du Jury est à ce titre édifiante! A de jeunes adultes, qui préparent un concours d'enseignement de l'anglais, l'on rappelle qu'il faut mettre un -s à la troisième personne du singulier, que l'on ne peut pas dire *an important information (sic), que goes et does ne se prononcent avec le même phonème...
Je n'ose imaginer ce que cela donnerait en fin de L3, ou même ce que cela donnera en L2 (si j'ai bien suivi). A force de négliger l'enseignement de langue (grammaire, vocabulaire), comment faire de la linguistique énonciative, de la phonographématique (...) en L1.
J'espère de tout coeur qu'avec les nouveaux horaires de SPE, les futurs anglicistes vont se refaire un niveau.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- IphigénieProphète
C'est certain que dans ce domaine comme ailleurs, si on veut la qualité il faut y mettre le prix: le reste n'est que consequence..
On peut tourner en rond longtemps....y a pas.
On peut tourner en rond longtemps....y a pas.
- Cube²Niveau 5
Quand j'étais plus jeune (primaire-collège), je voulais être prof (de quoi, je ne savais pas vraiment, mais prof). Et quand je suis arrivée au lycée, j'ai vu qu'il faudrait désormais avoir un bac+5 pour ce métier. J'avoue que c'est à cause de ces études longues que j'ai laissé tomber le métier de prof.
Autant j'aurai pu faire 3 ans, autant 5 ans ne me paraissaient pas envisageables.
Autant j'aurai pu faire 3 ans, autant 5 ans ne me paraissaient pas envisageables.
- IphigénieProphète
Cube² a écrit:Quand j'étais plus jeune (primaire-collège), je voulais être prof (de quoi, je ne savais pas vraiment, mais prof). Et quand je suis arrivée au lycée, j'ai vu qu'il faudrait désormais avoir un bac+5 pour faire ça. J'avoue que c'est à cause de ces études longues que j'ai laissé tomber le métier de prof.
Autant j'aurai pu faire 3 ans, autant 5 ans ne me paraissaient pas envisageables.
bah j'aurais bien fait médecine à bac+4 et non +10. Ah ben non, j'aurais été infirmière.
- kroutuNiveau 6
Iphigénie a écrit:Cube² a écrit:Quand j'étais plus jeune (primaire-collège), je voulais être prof (de quoi, je ne savais pas vraiment, mais prof). Et quand je suis arrivée au lycée, j'ai vu qu'il faudrait désormais avoir un bac+5 pour faire ça. J'avoue que c'est à cause de ces études longues que j'ai laissé tomber le métier de prof.
Autant j'aurai pu faire 3 ans, autant 5 ans ne me paraissaient pas envisageables.
bah j'aurais bien fait médecine à bac+4 et non +10. Ah ben non, j'aurais été infirmière.
C'est un peu caricatural de comparer quelqu'un qui décide de renoncer à son ambition lorsque le temps d'études demandé est rallongé avec une situation parfaitement fictive.
- IphigénieProphète
c'est que je trouve un peu caricatural de vouloir faire prof mais pas des études longues: mais j'ai peut-être mal compris.kroutu a écrit:Iphigénie a écrit:Cube² a écrit:Quand j'étais plus jeune (primaire-collège), je voulais être prof (de quoi, je ne savais pas vraiment, mais prof). Et quand je suis arrivée au lycée, j'ai vu qu'il faudrait désormais avoir un bac+5 pour faire ça. J'avoue que c'est à cause de ces études longues que j'ai laissé tomber le métier de prof.
Autant j'aurai pu faire 3 ans, autant 5 ans ne me paraissaient pas envisageables.
bah j'aurais bien fait médecine à bac+4 et non +10. Ah ben non, j'aurais été infirmière.
C'est un peu caricatural de comparer quelqu'un qui décide de renoncer à son ambition lorsque le temps d'études demandé est rallongé avec une situation parfaitement fictive.
- Cube²Niveau 5
@Iphigénie : Je ne vois pas ce qu'il y a de si problématique dans mon choix. J'ai toujours beaucoup aimé l'école, j'ai été une (très) bonne élève, mais je ne me suis jamais sentie prête à faire de longues études. Peut-être que mon envie d'être prof n'était pas si forte que ça au final... Mais pour moi, la durée des études était quelque chose d'important.
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Salariée dans le privé, en questionnement quant à l'intégration de l'EN (CAPLP Eco-Gestion ou SAENES)
- sylvie57Fidèle du forum
Cube² a écrit:@Iphigénie : Je ne vois pas ce qu'il y a de si problématique dans mon choix. J'ai toujours beaucoup aimé l'école, j'ai été une (très) bonne élève, mais je ne me suis jamais sentie prête à faire de longues études. Peut-être que mon envie d'être prof n'était pas si forte que ça au final... Mais pour moi, la durée des études était quelque chose d'important.
Je ne comprends pas bien. Tu n'as pas fait les études pour être enseignant mais tu es, ici, sur un site de profs.Tu es vacataire en éco-gestion, alors ?
- Cube²Niveau 5
@sylvie57 J'ai indiqué dans ma présentation mon statut : Je suis secrétaire comptable dans le privé, en questionnement quant à intégrer l'EN (soit en eco-gestion, soit SAENES)
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Salariée dans le privé, en questionnement quant à l'intégration de l'EN (CAPLP Eco-Gestion ou SAENES)
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