[Café péda] Voie professionnelle et apprentissage : le vade-mecum qui gâche les vacances

Nous pouvons parier que Manolita n'a pas d'enfant, ou dispose d'un conjoint ayant beaucoup de temps libre, ou qu'elle a des finances lui permettant de facilement payer des frais de garde. Je ne vois pas trop, sinon, comment elle fait pour trouver un EDT flexible "génial" (au départ, j'avais cru à de l'ironie, mais apparemment pas).

K.

ManolitaF a écrit: [...]

Je me recentre donc sur les échanges liés à la pédagogie et à la pratique professionnelle, bien plus intéressants.

Allez, la vie - même professionnelle - est belle quand même.

Belle soirée

C'est dommage, nous aurions sans doute souhaité avoir autre chose que des messages publicitaires...

Belle [???? je ne sais toujours pas ce que cela veut dire, sans réponse, mais en tout en tout cas c'est super pour présenter la météo...] soirée à tous  !

Je réponds aux remarques sur l'EDT flexible.

J'avais un certain nombre d'heures de LHG à faire sur l'année.
En fait il existait un emploi du temps hebdomadaire type mais on le modulait à l'avance en fonction des besoins. Parfois on ne le faisait pas car il n'y avait pas besoin et on suivait l'EDT type.

Quand les élèves, par exemple, avaient besoin de préparer leur CCF de maths, je laissais mes créneaux de LHG au collègue de maths. Par contre en fin d'année, après leur CCF ils n'avaient plus de cours de maths mais plus d'heures en LHG pour préparer l'examen...

Quand je dis que les élèves participaient : les élèves pouvaient venir voir leur PP ou un enseignant disciplinaire et demander à avoir plus de cours dans une matière pour surmonter des difficultés ou moins d'heures pour se consacrer à une matière en particulier (réalisation des dossiers pour les langues par exemple). Nous aussi, on pouvait modifier l'EDT entre collègues en fonction des besoins : par exemple, plutôt que de perdre des heures lorsqu'il y avait convocation à une formation, je les cédais à un collège puis les assurait plus tard. Je pouvais aller en formation sans pénaliser les jeunes.

La flexibilité, dans une certaine mesure (l'intérêt du service devant bien sûr primer), pouvait aussi servir pour convenances personnelles.

Il m'est arrivé de ne pas assurer de LHG pendant 3 semaines et d'avoir par la suite une ou deux semaines avec davantage d'heures.

L'important c'était d'avoir son compteur d'heures annuel à jour en fin d'année.

Cela nécessite une bonne entente dans l'équipe (tous les profs étaient volontaires), un PP et un chef d'établissement qui suivent pour éviter les dérives.

Comme l'EDT s'adaptait aux besoins des élèves, les élèves s'impliquaient davantage.

Pour les stages, justement, comme mon EDT était flexible, si j'avais besoin d'y consacrer une AM, je pouvais le faire, pas d'enfermement dans un EDT fixe et routinier. Je n'ai jamais fait de visites de stage pendant les vacances.

Voilà, c'est un retour d'expérience sur une forme d'annualisation. Si d'autres ont vécu une annualisation, ils ont peut-être eu un vécu différent... . Tous les collègues avec qui j'ai bossé de cette manière ont apprécié et demandaient à le faire chaque année.

Voilà j'arrête là car je fais dériver maladroitement le thème de la discussion qui portait sur l'apprentissage en LP.

Belle soirée

Non, tu ne dérives pas.... au contraire... Tu es bien dans le sujet.
Maintenant il faut lire les avis aussi de ceux qui ont une autre expérience, qui ont de l'expérience, et ne pas juger sur une expérience personnelle...
Par contre toujours aucune  présentation dans la  section adéquate ....

Jacq : j'arrive pas à trouver la rubrique de présentation. Je suis myope mais quand même... Elle est dans quelle partie du forum ? Je viens de le parcourir et je n'ai rien vu.

Belle soirée

Pour la présentation, c'est ici:
https://www.neoprofs.org/f26-votre-presentation

Effectivement, ce que tu décris comme flexibilité semble avantageux. Mais comme tu l'expliques, il faut une bonne coordination entre enseignants... et on peut imaginer aussi combien ça peut facilement tourner à l'enfer pour certains (j'imagine qu'en pro aussi certains ont des postes sur plusieurs établissements... il doit aussi y avoir des enseignants stagiaires, non?).

Il existe, en effet, différentes expériences. La mienne est celle d'une spectatrice et je constate que les formateurs, du CFA voisin, sont corvéables entre 8 h30 et 17 h 30. Ils se connectent chaque dimanche soir au cas où le lundi matin où ils n'avaient pas cours, leur EDT n'ait pas changé ( cela est arrivé à un formateur qui ne se connecte que rarement sur la messagerie - y compris perso), ils nous disent que normalement cette semaine est cool mais que l'on peut s'attendre à tout. Il ne faut pas que les apprentis soient libres car la Région contrôle heure par heure ( il y a un logiciel pour cela). Les remplacements sont nombreux et je ne suis pas sûre que toutes les heures soient payées. Il faut qu'ils fassent les entretiens de recrutement en dehors de ces heures.
Le public est aussi difficile, ils en parlent peu mais parfois au détour d'une conversation, ils se lâchent. Dans un des post il est dit que les apprentis ne rendent compte qu'à leur patron, ce qui est faux car il y a un temps en entreprise et un temps en centre, mais dans les faits c'est ce qu'il se passe et certains patrons ou maitres d'apprentissage ne sont pas tendres avec les formateurs et surtout d'EG. Les élèves en FI ont un interlocuteur, nous, et ce n'est déjà pas facile alors avec deux.
Il est évident que plus on monte dans la hiérarchie des diplômes, plus cela doit être facile quoique, j'ai des doutes. Mais des CAP en FI et en apprentissage, une usine à gaz.
Nos penseurs, là-haut prennent les références des école du supérieur où la mixité existe et fonctionne ( car les apprentis s'adaptent et non l'inverse), mais avec nos publics y compris des BTS ( cette année notre lycée a fait l'expérience avec quelques BTS en apprentissage : 1- Ils avaient fait un tour en fac 2- ils étaient motivés 3 - ils étaient autonomes et cela a fonctionné, mais quand la mixité sera complète avec des étudiants moins motivés, performants, matures, j'ai des doutes). On va encore descendre.
Je ne sais pas si j'ai été claire. Je crois que cela correspond à ce qui nous est proposé pour les années à venir en LEP: un fourre-tout.

Je pense même que manolita trouve la co-intervention géniale et le chef-d'œuvre extraordinaire.

Ce n'est pas de la co-intervention mais de la co-animation Cath.  Pour  rappel le terme a été modifié suite à la polémique engendrée (nous ne sommes pas des animateurs) mais le contenu n'a pas été modifié.
Bon, notre camarade très motivée ne semble pas apprécier la "co-discussion" par contre ni la mixité des avis .

Comment ça, Jacq ? Je n'ai entendu parler de ça nulle part.

L'expression d'origine était "co-animation", il a été changé en "co-intervention" dans la mouture finale. Je ne peux pas t'en dire plus, un seul mot ayant été changé mais le terme d'origine était "co-animation".

Ah, le terme en vigueur est donc bien co-intervention ? Je croyais qu'il y avait eu un changement.

Aucun de mes appareils n'accepte le terme "co-intervention", d'ailleurs, il est toujours souligné en rouge.