- MaellerpÉrudit
En effet j'y suis prête. Mais depuis que j'ai fait celles contre la réforme, que je me suis opposée dans le vide au PPCR, qu'on m'a traitée de menteuse quand j'exposais mes arguments en me disant que je ne comprenais rien à rien... je me préserve. Chez nous il faut savoir que certains syndiqués poussent à la grève tout en ne la faisant pas eux-mêmes parce-que fin de mois difficile toussah toussah. Alors j'estime que ma position en vaut bien une autre.
Et mon binôme fera bien ce qu'il voudra à ce moment là.
Et mon binôme fera bien ce qu'il voudra à ce moment là.
- Madame_ProfEsprit sacré
Ok. Mais, il ne s'agissait pas de grèves des examens.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
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- User17095Érudit
Madame_Prof a écrit:Tu ne crois pas que si tout le monde se dit qu'il se déclarera gréviste s'il voit que les autres sont en grève, alors il n'y aura personne en grève ? Tu sembles prête à faire grève. C'est tellement dommage de ne pas le faire au motif de "ne pas lâcher ton binôme". Je ne te juge pas hein, mais avec tout ce qui nous tombe sur la gueule...
L'été va arriver, il ne se sera sûrement pas passé grand chose. Et les années qui viennent s'annoncent vraiment difficiles.
Enfin ce n'est pas comme si cette grève allait changer quoi que ce soit...
- LefterisEsprit sacré
Foutez-vous en grève et on n'en parle plus. Il manque 100 € à la fin du mois, ce que je conçois ? Vous donnez trois ou quatre cours particuliers et c'est rattrapé. Je viens d'en donner plusieurs, gratos, pour des amis, avant le bac. Faites la même chose contre biftons. La demande existe. (D'où quand même l'intérêt de continuer à faire croire que le brevet et le bac sont de vrais diplômes... ).
Maintenant il va falloir penser au-delà : grève des rentrées, grève du zèle, grève des projets...
Maintenant il va falloir penser au-delà : grève des rentrées, grève du zèle, grève des projets...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Madame_ProfEsprit sacré
pogonophile a écrit:Madame_Prof a écrit:Tu ne crois pas que si tout le monde se dit qu'il se déclarera gréviste s'il voit que les autres sont en grève, alors il n'y aura personne en grève ? Tu sembles prête à faire grève. C'est tellement dommage de ne pas le faire au motif de "ne pas lâcher ton binôme". Je ne te juge pas hein, mais avec tout ce qui nous tombe sur la gueule...
L'été va arriver, il ne se sera sûrement pas passé grand chose. Et les années qui viennent s'annoncent vraiment difficiles.
Enfin ce n'est pas comme si cette grève allait changer quoi que ce soit...
Si les résultats du Bac ou du DNB sont publiés en retard, ça fera son petit effet. Mais bon, la phrase que tu viens d'écrire, c'est le raisonnement suivi par 80% de la profession qui ne fait jamais le moindre effort militant. Tu es concerné aussi par la casse du statut de fonctionnaire et les réformes inégalitaires qui vont plomber nos élèves de quartiers moins favorisés. Que fais-tu pour lutter ?
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- User17095Érudit
Je ne sais pas devoir te rendre des comptes, et je suis dans une profession où il n'est pas possible de lutter de cette manière là.
@Lefteris a raison : c'est au-delà de ce petit rendez-vous estival qu'il faut penser.
@Lefteris a raison : c'est au-delà de ce petit rendez-vous estival qu'il faut penser.
- Madame_ProfEsprit sacré
C'est une vraie question. Par curiosité. Justement, que peut faire un CdE ? C'est terrible ce que tu viens d'écrire. Vous êtes muselés ?!
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- pseudo-intelloSage
Des chefs de centre en grève, ça peut tout de même être un joli coup.
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- User17095Érudit
Pas grand chose, compte-tenu du fait que le droit de grève existe mais ne dégage pas de la responsabilité de l'EPLE.
Par ailleurs, le devoir de loyauté n'est pas compatible avec le fait d'aller manifester avec les personnels.
Enfin ce n'est pas dans la culture du métier, peut-être parce qu'il faut déjà éponger les râleries des autres au quotidien.
Il y a un peu plus de relations avec le cabinet du ministre, les communiqués syndicaux sont davantage lus parce que plus parcimonieux, et une manifestation environ tous les quinze ans - qui a plus souvent son effet, par exemple à Rennes au printemps avec le départ de la rectrice.
En revanche, il est clair que le ministre a perdu la confiance des cadres. On entend de plus en plus de grondements dans ses cercles professionnels, des remarques raides en réunion, et de la résistance passive - des oublis feints, ou des désobéissances argumentées. Les courroies se grippent. Peut-être une rupture proche.
@pseudo-intello
Alors ça gronde mais pas au point d'oublier les bases hein...
Par ailleurs, le devoir de loyauté n'est pas compatible avec le fait d'aller manifester avec les personnels.
Enfin ce n'est pas dans la culture du métier, peut-être parce qu'il faut déjà éponger les râleries des autres au quotidien.
Il y a un peu plus de relations avec le cabinet du ministre, les communiqués syndicaux sont davantage lus parce que plus parcimonieux, et une manifestation environ tous les quinze ans - qui a plus souvent son effet, par exemple à Rennes au printemps avec le départ de la rectrice.
En revanche, il est clair que le ministre a perdu la confiance des cadres. On entend de plus en plus de grondements dans ses cercles professionnels, des remarques raides en réunion, et de la résistance passive - des oublis feints, ou des désobéissances argumentées. Les courroies se grippent. Peut-être une rupture proche.
@pseudo-intello
Alors ça gronde mais pas au point d'oublier les bases hein...
- pseudo-intelloSage
J'ai peut-être utilisé le mauvais mots. J'aurais dû dire : "collègue coordo".
Si les heureux élus à se fader les consignes de bienveillance la veille avec l'inspection (et, dans notre académie, le barème local plus généreux que le barème national) font grève le jour de la correction, c'est autrement plus enquiquinant que des correcteurs lambda.
Si les heureux élus à se fader les consignes de bienveillance la veille avec l'inspection (et, dans notre académie, le barème local plus généreux que le barème national) font grève le jour de la correction, c'est autrement plus enquiquinant que des correcteurs lambda.
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- Madame_ProfEsprit sacré
Merci pour cette réponse pogonophile.
Tout à fait pseudo-intello !
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- MaellerpÉrudit
pseudo-intello a écrit:J'ai peut-être utilisé le mauvais mots. J'aurais dû dire : "collègue coordo".
Si les heureux élus à se fader les consignes de bienveillance la veille avec l'inspection (et, dans notre académie, le barème local plus généreux que le barème national) font grève le jour de la correction, c'est autrement plus enquiquinant que des correcteurs lambda.
Non. Pardon, mais j'ai lu sur un autre fil que je ne retrouve malheureusement pas que le coordo avait fait grève et tout le monde était bien content de pouvoir partir plus tôt car pas de réunion d'entente pour retarder les corrections. Ce qui aurait enquiquiné, c'est que tout le monde décide de suivre le coordo. Un coordo qui fait grève ce ne sont qu'une dizaine de copies à répartir et du temps gagné pour tout le monde.
Alors je vais me préserver, je n'ai pas la force ni l'envie d'essayer de bouger 35 correcteurs, et j'aviserai quand j'y serai.
C'est pas bien ? C'est pas grave, voter pour le PPCR et pour la suppression de la prime pour 3 HSA sans compensation c'était pas bien non plus. On va me dire que je mélange tout, sans doute, mais maintenant les grands mouvements censés apporter le bien à tout le monde, où les négociations ont lieu loin du prof lambda qui en subit les conséquences je m'en méfie, je suis devenue beaucoup plus égoïste
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