Les professeurs devront se former pendant les vacances, même les grandes...

trompettemarine a écrit:En fait, ils commencent le processus "orange".

Ça marche, j'ai déjà eu plusieurs fois envie d'en  finir à cause de ce métier sans avenir.
L'année prochaine sera peut-être  la bonne.

Ça doit rester ou devenir un moyen de subsister, Trompettemarine. Ne te laisse pas atteindre outre mesure. Je sais bien que c'est facile à dire et que mon message ne t'apporte pas grand chose mais tu m'inquiètes.

Il y avait l'incitation douce à la démission, dans le processus France Telecom ?
Parce que l'idée de s'en aller est devenue presque "normale"... Quand j'ai commencé à travailler, soit c'était lors de l'année de stage, soit quand on était titulaire depuis quelques années cette décision restait plus qu'exceptionnelle.
Gel chronique du point d'indice, formation obligatoire pendant les vacances ( 1 : vacances qui servaient à récupérer ou travailler, donc exit cette récupération et cette avance dans le travail, donc dégradation, encore... 2 : l'effet psychologique d'une réponse aussi à côté de la plaque à une souffrance réelle dans l'exercice de ce métier est désastreux), réformes ineptes du bac et du lycée, "nouveaux publics"... On parie que le nombre de démissions va exploser ?

Pour démissionner il faut en avoir les moyens hélas. Si l'on nous donnait des opportunités de reconversion sans parcours d'obstacles, nous serions nombreux à nous en emparer. L'Institution n'est pas folle, elle le sait. Elle ne le fera jamais. Démissionner signifie abandonner ses droits, il y faut du cran et des plans B. Un seul salaire, la maison pour laquelle le prêt court toujours, des lendemains incertains... autant de raisons pour ne pas déchirer tout de suite sa feuille de route.
Dans le secteur bancaire, des plans de départ ont été proposés; une de mes connaissances en a "profité": plus très loin de la retraite, plus de frais liés à sa maison, plus d'enfant à charge, prime de départ suffisante pour lui assurer des années convenables et sans pression. Elle a accepté, et s'en trouve très heureuse.
Si l'on me propose la même chose, je prends -je ferai des sacrifices sur le shopping :lol:- , je vivrai un peu juste, mais à moi la liberté.
Démissionner, si je gagne au loto. Sinon, trop risqué.

@Trompettemarine Tu as vraiment pensé mettre fin à tes jours à cause du boulot ? ou seulement à démissionner ?

Lilypims a écrit:

trompettemarine a écrit:En fait, ils commencent le processus "orange".

Ça marche, j'ai déjà eu plusieurs fois envie d'en  finir à cause de ce métier sans avenir.
L'année prochaine sera peut-être  la bonne.

Ça doit rester ou devenir un moyen de subsister, Trompettemarine. Ne te laisse pas atteindre outre mesure. Je sais bien que c'est facile à dire et que mon message ne t'apporte pas grand chose mais tu m'inquiètes.

@lilypims et Almuixe.
Ça va passer. Ça finit toujours pas passer. Pardon d'avoir fait dévier le topic.

trompettemarine a écrit:

Lilypims a écrit:

trompettemarine a écrit:En fait, ils commencent le processus "orange".

Ça marche, j'ai déjà eu plusieurs fois envie d'en  finir à cause de ce métier sans avenir.
L'année prochaine sera peut-être  la bonne.

Ça doit rester ou devenir un moyen de subsister, Trompettemarine. Ne te laisse pas atteindre outre mesure. Je sais bien que c'est facile à dire et que mon message ne t'apporte pas grand chose mais tu m'inquiètes.

@lilypims et Almuixe.
Ça va passer. Ça finit toujours pas passer. Pardon d'avoir fait dévier le topic.

Mais non, ne t'excuse pas ; ça fait du bien d'en parler. Prends soin de toi.

zigmag17 a écrit:Pour démissionner il faut en avoir les moyens hélas. Si l'on nous donnait des opportunités de reconversion sans parcours d'obstacles, nous serions nombreux à  nous en emparer. L'Institution n'est pas folle, elle le sait.  Elle ne le fera jamais. Démissionner signifie abandonner ses droits, il y faut du cran et des plans B. Un seul salaire, la maison pour laquelle le prêt court toujours, des lendemains incertains... autant de raisons pour ne pas déchirer tout de suite sa feuille de route.
Dans le secteur bancaire, des plans de départ ont été proposés; une de mes connaissances en a "profité": plus très loin de la retraite, plus de frais liés à sa maison, plus d'enfant à charge, prime de départ suffisante pour lui assurer des années convenables et sans pression. Elle a accepté, et s'en trouve très heureuse.
Si l'on me propose la même chose, je prends -je ferai des sacrifices sur le shopping :lol:- , je vivrai un peu juste, mais à moi la liberté.
Démissionner, si je gagne au loto. Sinon, trop risqué.

Une collègue vient justement de me parler d'un collègue ayant demandé un RDV au rectorat pour négocier son départ, seulement 6 mois de salaire brut pour son indemnité car trop de monde demande à partir.
Il lui reste 6 ans à faire donc il va certainement rester en poste, contraint et forcé.

stanleymilgram a écrit:

Sauf erreur, les syndicats étaient globalement POUR la réforme du collège au nom de l'égalité.
La réforme du collège est une CATASTROPHE.

Faux.
Vrai.

Trompette

J'amènerai mes gosses en formation.

stanleymilgram a écrit:Sauf erreur, les syndicats étaient globalement POUR la réforme du collège au nom de l'égalité.
La réforme du collège est une CATASTROPHE.

Erreur de ta part effectivement, les syndicats représentant 80 % des enseignants étaient contre, seuls l'UNSA et la CFDT étaient pour.

celitian a écrit:Une collègue vient justement de me parler d'un collègue ayant demandé un RDV au rectorat pour négocier son départ, seulement 6 mois de salaire brut pour son indemnité car trop de monde demande à partir.
Il lui reste 6 ans à faire donc il va certainement rester en poste, contraint et forcé.

Ca existe ça !? 

Celitian: il y a peu, quelqu'un m'a dit (pas Carla; je ne sais plus qui ) que dans le meilleur des cas l'on pouvait prétendre en cas de départ à deux ans de salaire brut. Mais je crois qu'il s'agissait de l'IVD (indemnité volontaire de départ) qui suppose que l'on ait déjà amorcé une reconversion pour se mettre à notre compte; pas d'une démission. A moins que je n'aie pas bien compris. Six mois de salaire brut... Dans tous les cas il faut avoir les reins solides.
Trompettemarine: Pense à toi, la santé d'abord

Oui avec ma collègue, nous avions aussi entendu que l'indemnité pouvait aller jusqu'à 2 ans de salaire brut donc là 6 mois...

Tellement dérisoire que cela en devient ridicule. Il faut croire que tout fainéants et incompétents que nous soyons, le ministère veut nous garder à tout prix! (c'est le cas de le dire). Comme c'est bizarre...

Et si on vous obligeait à prendre une semaine sur vos vacances pour faire une formation, vous seriez d’accord ? Cette proposition indécente, c’est celle que Jean-Michel Blanquer vient de faire aux enseignants.
[...]
Une idée pourtant balayée par… le ministère lui-même : selon la Depp (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance), le temps de travail hebdomadaire moyen des profs s’établit à 44 heures ; et ils travaillent déjà, en moyenne, onze jours (soit deux semaines ouvrées) sur leur temps de vacances. Pas encore assez, apparemment, pour le ministre.

https://www.humanite.fr/education-blanquer-sen-prend-aux-vacances-des-profs-673818

On vient de faire un sondage...

:lol:

Fenrir a écrit:J'amènerai mes gosses en formation.

Moi je leur pourrirai par tous les moyens leur formation, si je ne trouve pas un moyen de l'esquiver, ce qui sera évidemment mon premier soin. S'il y a formation, c'est qu'il y a formateurs. Et si des formateurs acceptent de se faire pourrir leur vacances toute en pourrissant les autres, ils méritent largement d'être méprisés ouvertement. Nous sommes en état de conflit social permanent, il n'y a aucune raison de faire le moindre cadeau à l'ennemi, fût-ce un simple fantassin.

ylm a écrit:

stanleymilgram a écrit:Sauf erreur, les syndicats étaient globalement POUR la réforme du collège au nom de l'égalité.
La réforme du collège est une CATASTROPHE.

Erreur de ta part effectivement, les syndicats représentant 80 % des enseignants étaient contre, seuls l'UNSA et la CFDT étaient pour.

Exact, et ce pourcentage était assez fidèlement reflété par les pétitions académiques et locales. Un peu plus de 80 % dans mon établissement où il n'y a pas, loin s'en faut, ce taux de syndiqués.

Et ceux qui réservent leurs vacances, comment feront-ils ? J'ai réservé pour février et avril et je peux vous dire que si on m'oblige à aller en formation, je me mettrais en maladie ! Ils ne sont vraiment pas bien !

Il faut arrêter avec cette expression : « me mettre en maladie ».

Aujourd'hui plusieurs élèves m'annoncent qu'ils ne seront pas là mardi, alors qu'il y a cours, car ils partent en vacances, et se justifient (ou plutôt répondent avec hauteur à mes questions) en avançant que c'est plus pratique maintenant... Et nous on devrait travailler et être en formation sur les vacances?

Jenny a écrit:Il faut arrêter avec cette expression : « me mettre en maladie ».

C'est comme ça que l'on dit... Et je pense que je ne serais pas le seul !

Je pensais que c’était un médecin qui décidait (et même que des gens vraiment malades doivent se justifier longuement en cas de contrôle...)

Non, et c'est factuellement faux. C'est le médecin qui met en arrêt maladie, parce qu'il le juge nécessaire en fonction de notre état. "Se" mettre en arrêt maladie revient à donner raison aux gens qui voient les enseignants comme des feignasses qui s'écoutent trop et qui demanderaient un arrêt chez leur médecin.

Edit : Jenny