Arrêt pendant les grandes vacances ?

Bonjour à tous,

J'ai été victime d'un accident de la route pour lequel je devrais être en arrêt suite au rdv chez le médecin. Pour calculer mon indemnité en dommages corporels, mon assurance me demande si je suis en arrêt et si je perds en salaire mais je me demande pourquoi être en arrêt quand on est en vacances scolaires?  Je trouve pas judicieux d'utiliser maintenant les 90 jours auxquels on peut prétendre, on sait jamais s'il y aura des complications par la suite.  Quelqu'un a déjà vécu une expérience similaire?  Merci de votre aide.

Moi non mais une collègue oui : elle a eu un gros pépin de santé qui a débute en août, opération, hospitalisation, le congé a débuté à ce moment là et comme ça a duré suite aux complications elle a vite été en mi-traitement. Je trouve scandaleux qu'on nous compte les vacances dans le congé maladie mais comme il y a le certificat médical et les dates des interventions, on ne peut rien faire.

Mais les jours de congés ne sont pas récupérables pour autant, je suppose ?

Non, effectivement.

Je viens faire chorus : j'ai été hospitalisée pendant les vacances, à plusieurs reprises. Lorsque le jour de carence était en vigueur, mon salaire a été ponctionné, alors que personne ne s'était aperçu de mon absence à l'Educ' Nat'...
Bon courage à toi, et bon rétablissement

Touche pas à ma SEGPA a écrit:Je viens faire chorus : j'ai été hospitalisée pendant les vacances, à plusieurs reprises. Lorsque le jour de carence était en vigueur, mon salaire a été ponctionné, alors que personne ne s'était aperçu de mon absence à l'Educ' Nat'...
Bon courage à toi, et bon rétablissement

Alors là c'est vraiment scandaleux ! Nous ponctionner alors qu'on est en vacances...si ce n'est pas une injustice ça !

On peut refuser d'etre arrété et continuer à travailler?

J'ai ete dans ce cas. Arretee depuis février, je suis arrivée très vite aux 90 jours car évidemment les vacances sont comptées dans le quota... Effectivement c'est problématique car niveau paperasserie, c'est lourd!

Merci pour vos réponses. Alors il vaut mieux rester en soins pour l'instant et garder les 90 jours pour les urgences, si j'ai saisi. Ce sera mon assureur qui sera content, vu que je tiens le coup sans arrêt. Il n'aura pas à prendre en charge mes dommages corporels...Des conseils ?

J'ai eu un accident en septembre, nécéssitant d'être arrêtée plus de 90 jours.
En promettant à mon médecin de me tenir tranquille pendant les vacances, il l'avait arrêté la veille de ces dernières (celles de Noël) sachant que je reprenais à la rentrée de janvier...J'avais quand même dépassé les 90 jours, de peu mais sur mon salaire je l'ai vu!

Même si tu n'es pas en arrêt, tu n'as pas le droit à quelque chose de la part de l'assurance?

Dans le cadre d'une future indemnisation si tu n'es pas responsable de l'accident, la durée de l'arrêt sera prise en compte pour la détermination du montant.

vérifie quand même que, comme tu es en procédure avec (contre ?) une assurance que le fait de débuter ton arrêt plus longtemps après l'accident ne te porte pas préjudice (pas de lien avec l'accident puisque pas tout de suite ou autre)

Une hypothèse qui est peut-être idiote parce que je n'y connais rien : l'assurance ne peut-elle pas se contenter d'un arrêt signé par le médecin mais pas transmis au rectorat ? Le médecin pourrait faire par exemple un arrêt jusqu'à un ou deux jours avant la fin des vacances puis si besoin un nouvel arrêt à compter de ka rentrée comme s'il y avait eu rechute (et donc sans la mention «renouvellement»)

lene75 a écrit:Une hypothèse qui est peut-être idiote parce que je n'y connais rien : l'assurance ne peut-elle pas se contenter d'un arrêt signé par le médecin mais pas transmis au rectorat ? Le médecin pourrait faire par exemple un arrêt jusqu'à un ou deux jours avant la fin des vacances puis si besoin un nouvel arrêt à compter de ka rentrée comme s'il y avait eu rechute (et donc sans la mention «renouvellement»)

J'allais dire la même chose! Sauf que si il y a un nouvel arrêt prolongement il faudra transmettre le premier au rectorat!
Et je me demande d'ailleurs si au niveau assurance ils ne peuvent pas se contenter d'un certificats d'ITT (interruption temporaire de travail) comme par exemple quand on est victime d'une agression.

Faut-il déclarer un arrêt de 3 semaines pendant les grandes vacances ? Est-ce qu'on peut percevoir quelque chose ? Cet arrêt va jusqu'à la première semaine après la rentrée mais si je le peux, j'éviterai peut-être d'être absente la première semaine...

Nous sommes vraiment mal lotis en tant que professeurs. Ma femme est tombée malade pendant ses vacances d'été 2015, 3 semaines. Elle a eu un arrêt de maladie de 5 jours qui a eu pour effet de transformer 5 jours de congé en 5 jours de maladie. Elle a donc eu 5 jours de congé à rattraper. Bien sûr elle fait partie d'un groupe qui couvre les jours de carence.

Bonjour Loulita,
Pour ce qui est de l'assurance, normalement, l'indemnisation se fait sur un certificat d'ITT fourni par l'hôpital/le médecin. Sinon, comment pourrait-on indemniser les gens qui ne travaillent pas/plus?
Pour l'arrêt, si tu ne le transmets pas au rectorat, il ne sera pas comptabilisé ; rien n'empêche donc que tu t'en fasses faire un et que tu le gardes pour toi (il faut veiller à ce qu'il ne soit pas télétransmis en revanche, mais que ce soit un exemplaire papier).
Prune, si tu es certaine de reprendre à la rentrée, tu ne transmets pas ton arrêt. Dans le cas contraire, il faut sans doute le transmettre. Si tu le fais et que tu décides de reprendre plus tôt que la date prévue, personne ne t'en voudra.

Edit : et bon rétablissement !

Ne peut-on pas tout simplement dire au médecin: je suis en congés, je n'ai pas besoin d'arrêt.

Bien sûr que si ! Mon médecin me le dit d'office, d'ailleurs : "ce sont les vacances, je ne vous fais pas d'arrêt?".

pareil ! ça m'est arrivé plusieurs fois de dire à mon toubib "inutile de me faire un arrêt, je ne bosse pas demain" ou "inutile de m'arrêter, ce sont les vacances"

Je découvre le sujet un peu tard...
Il me semble (je suis presque sûre mais vu que c'est pas moi et vu que cette histoire date, je n'en mettrais pas ma main à couper non plus) qu'une collègue à qui c'était arrivé avait refusé l'arrêt, disant au médecin qu'elle ne le transmettrait pas et expliquant pourquoi.
Elle nous avait prévenus qu'elle ne ferait pas la rentrée, elle avait aussi prévenu les chefs, qui avaient fait une demande au rectorat (je crois que la situation a empiré et qu'aujourd'hui le rectorat ne bougerait pas le petit doigt sans avoir l'arrêt, mais à l'époque, ils ont prévu le coup, même s'ils ont évidemment attendu l'arrêt pour officialiser le remplacement).
Dès le jour de la rentrée, elle avait obtenu un arrêt et l'avait transmis.
Du coup elle avait eu un arrêt moins long, elle avait quand même "perdu ses vacances", comme c'est le cas quand on est grippé pendant les vacances, ça peut arriver à tout le monde, ça, mais au moins elle n'avait pas été considéré en arrêt pendant les dites vacances !

Je ne sais pas comment ça se passerait aujourd'hui, mais je ne vois pas qui peut vous obliger à envoyer l'arrêt au rectorat, donc il suffit d'être claire avec le médecin : il refusera généralement d'antidater (ils n'ont pas le droit de le faire), mais il peut prévoir une visite éclair pour donner l'arrêt à la rentrée...

Bonjour,

Je voulais vous remercier pour vos réponses.  Finalement, j'ai eu des complications et j'ai dû être arrêtée. Il aurait fallu ne pas renoncer à mon arrêt initial pour que le responsable de l'accident soit puni comme il le mérite.

Merci encore.

bonjour,
une question dans le même domaine: en cas d arret de travail pour maladie ordinaire, que faut il envoyer et à qui?
merci

Il faut donner le certificat du médecin à la secrétaire de l'établissement, et c'est elle qui transmet à qui de droit.

Loulita a écrit:Bonjour,

Je voulais vous remercier pour vos réponses.  Finalement, j'ai eu des complications et j'ai dû être arrêtée. Il aurait fallu ne pas renoncer à mon arrêt initial pour que le responsable de l'accident soit puni comme il le mérite.

Merci encore.

Non, il aurait fallu un certificat d'ITT, et non un arrêt de travail. Comment indemniserait-on les enfants, les retraités ou les chômeurs?
Peux-tu revoir ton médecin pour en discuter avec lui?