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- Marc SmithNiveau 6
La priorité selon moi est de revaloriser la voie professionnelle d'urgence, mais enseignant dans le général, je ne suis pas spécialiste du sujet.
Conserver un système de filière : pourquoi pas même si l'actuel est perfectible.
Mais surtout, que les familles et les élèves n'aient pas leur mot à dire sur la décision du conseil de classe : l'équipe pédagogique devrait être la seule compétente pour décider si l'élève est en capacité de suivre telle ou telle filière, si elle pense qu'un redoublement pourrait éventuellement être profitable, ou si le projet est totalement irréaliste : si c'est non, c'est non. De là renforcer le rôle des COP.
Beaucoup d'études sociologiques montre que les pays qui ont ce système scolaire sont plus égalitaires car les enseignants ont une objectivité et une connaissance des aptitudes de l'élève beaucoup plus neutre que celles de leur parents ! (je pense notamment à une étude de Raymond Boudon comparant les systèmes scolaires français et suisse démontrais que le système suisse était beaucoup plus égalitaire que celui de la France).
Bien sûr un tel modèle doit s'accompagner de beaucoup plus de système de passerelles dans le supérieur, car rien n'est écrit entre l'âge de 15 ans et de 18 ans...
Conserver un système de filière : pourquoi pas même si l'actuel est perfectible.
Mais surtout, que les familles et les élèves n'aient pas leur mot à dire sur la décision du conseil de classe : l'équipe pédagogique devrait être la seule compétente pour décider si l'élève est en capacité de suivre telle ou telle filière, si elle pense qu'un redoublement pourrait éventuellement être profitable, ou si le projet est totalement irréaliste : si c'est non, c'est non. De là renforcer le rôle des COP.
Beaucoup d'études sociologiques montre que les pays qui ont ce système scolaire sont plus égalitaires car les enseignants ont une objectivité et une connaissance des aptitudes de l'élève beaucoup plus neutre que celles de leur parents ! (je pense notamment à une étude de Raymond Boudon comparant les systèmes scolaires français et suisse démontrais que le système suisse était beaucoup plus égalitaire que celui de la France).
Bien sûr un tel modèle doit s'accompagner de beaucoup plus de système de passerelles dans le supérieur, car rien n'est écrit entre l'âge de 15 ans et de 18 ans...
- MathadorEmpereur
Pofekko a écrit:Bonjour,
si vous étiez ministre de l'EN, quelle réforme du bac auriez-vous proposé (si vous en aviez proposé une évidemment)?
Option 1: les filières d'il y a longtemps, avec secondes A, C et T.
Option 2: amender la réforme actuelle avec les changements suivants:
-2 spécialités uniquement, dont les maths ne font pas partie
-les spécialités correspondent à de vraies matières, pas de chimère
-en 1ère, les heures de 3ème spécialité deviennent 3h de maths + 1h30 de LV supplémentaires
-EA de sciences et d'HG en 1ère
-en Terminale, les 5h de tronc commun libérées devient 3h de maths et 2h de LV supplémentaires
-option maths renforcées (passage de 3h/3h à 5h/6h) avec programmes entièrement séparés et financement direct dans la DG sans rogner dans la marge; obligatoire au moins pour la spécialité PC
-pour apaiser les journalistes grincheux qui hurleraient à l'hégémonie des maths/la sélection par les maths, possibilité pour les « purs littéraires » de remplacer les maths par du grec ancien
-toutes les épreuves en fin d'année (1ère et/ou Terminale), classement des vœux dans Parcoursup, grand oral converti en 2 oraux de chaque matière de spécialité (ou supprimé); suppression des ECA de LV au profit d'un écrit ancienne formule + CO sur sujets nationaux
-maintien des programmes actuels (sauf pour les spécialités chimériques) et sélection à l'entrée en 2nde GT selon la capacité à suivre ces programmes.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- PonocratesExpert spécialisé
Je suis d'accord avec la plupart de ce qui a été dit - mention à Anaxagore.
Voici néanmoins une proposition.
Suppression du baccalauréat en tant que tel: une attestation de suivi avec les moyennes obtenues à la fin de l'année= bulletin de l'ensemble de l'année.
Suppression de l'obligation scolaire jusqu'à 18 ans. En parallèle, obligation de l'État pour tout jeune de moins de 25 ans qui a travaillé au moins 3 ans de l'aider à passer le nouveau "bac" avec une vraie bourse- celle qui permet de vivre- si ses parents ne peuvent pas remplir leur obligation alimentaire pendant cette période- et/ou loi qui oblige les ascendants à assister les enfants qui tentent une reprise d'études: aides naturellement conditionnées à une assiduité sans faille...
Rétablissement en filière pro du cap, bep, bac pro - 4 ans- menant en BTS, éventuellement en IUT.
En fin de terminale: passage de quatre matières obligatoires: français, mathématiques - de base- , histoire/géographie LV 1- je reviens plus loin sur ces épreuves. Les résultats sont intégrés au bulletin d'ensemble de l'année
En général et technologique: création d'une année supplémentaire, propédeutique, accessible uniquement sur décision du conseil de classe et si obtention de la moyenne aux quatre épreuves obligatoires. Pas de recours possible.
La seconde est indifférenciée, première et terminale préparent aux épreuves obligatoires, terminale et propédeutique aux matières optionnelles.
Les matières optionnelles - eps, littérature, mathématiques supérieures, informatiques, lV1 renforcée, LV2, LV3, droit, économie, gestion, latin, grec, musique etc (pas taper je sais que j'en oublie) sont à choisir en fonction du parcours souhaité dans le supérieur. - avec affichage très clair de la part de tous les acteurs de leurs attendus précis en matière d'options- avec liberté pour chaque élève de faire son parcours.
Obligation de l'État de fournir les conditions matérielles nécessaires au suivi des options désirées, si les résultats depuis la 3e concordent avec les choix de l'élève.Pas de redoublement proposé entre la fin de la troisième et la terminale - s'ils veulent aller dans le mur...Le conseil de classe détermine le passage en seconde pro ou générale et technologique, en fonction des voeux mais surtout des résultats de l'élève.
Le nouveau baccalauréat ( matière générale + options) est fortement individualisé - en fonction des parcours- et n'est donc utilisable pour aller dans le supérieur que l'année qui suit son obtention - sauf leucémie ou catastrophe familiale.
Mais l'on peut garder le bénéfice des matières générales à vie- on ne repasse que les options, en fonction de ce dans quoi on veut s'inscrire.
Les épreuves sont conçues - écrit/oral- par des enseignants du Supérieur - bts, universités, cpge, iut, ifsi...- en concertation, sous la responsabilité d'enseignants chercheurs - recevant une décharge substantielle et étant valorisés pour ce rôle - et sont nationales. L'inspection n'intervient à aucun moment, les services du rectorat sont mis à contribution pour l'organisation matérielle -centres de correction, convocations élèves, enseignants. Les enseignants du secondaire sont détachés auprès du supérieur durant cette période et ne répondent qu'aux présidents de jury -enseignants-chercheurs.
Les quatre épreuves générales se déroulent en terminale la dernière semaine de juin.Il n'y a plus de conseils de classe qu'en terminale - pour le passage en propédeutique. Et ils se déroulent l'avant-dernière semaine de cours= reconquête du mois de juin.
Les épreuves optionnelles de l'année de propédeutique se déroulent durant une semaine banalisée au mois de mai -hors vacances.
Cette semaine est utilisable pour des activités hors établissement par les enseignants non concernés par les corrections et les surveillances- je pouffe- et par tous ceux qui veulent venir parler à nos cher élèves toute l'année pour toutes les préventions de toutes sortes: ils les font venir chez eux, avec émargement obligatoire. Semaine d'activités bénévoles auprès d'associations, de stages de découvertes, de travail en autonomie, de travail sur l'orientation en seconde - avec des vrais conseillers d'orientation dont c'est le métier. Bref une semaine d'autonomisation avec obligation d'activités pour les secondes et les premières. Une semaine de révision en autonomie pour les Terminales.
Les résultats sont communiqués au début du mois de juin - pour nous laisser le temps de corriger- et permettent aux établissements du supérieur de mouliner les résultats et de donner les affectations à la fin du mois de juin.
[Merci d'avoir assisté à ma TED Talk ]
Voici néanmoins une proposition.
Suppression du baccalauréat en tant que tel: une attestation de suivi avec les moyennes obtenues à la fin de l'année= bulletin de l'ensemble de l'année.
Suppression de l'obligation scolaire jusqu'à 18 ans. En parallèle, obligation de l'État pour tout jeune de moins de 25 ans qui a travaillé au moins 3 ans de l'aider à passer le nouveau "bac" avec une vraie bourse- celle qui permet de vivre- si ses parents ne peuvent pas remplir leur obligation alimentaire pendant cette période- et/ou loi qui oblige les ascendants à assister les enfants qui tentent une reprise d'études: aides naturellement conditionnées à une assiduité sans faille...
Rétablissement en filière pro du cap, bep, bac pro - 4 ans- menant en BTS, éventuellement en IUT.
En fin de terminale: passage de quatre matières obligatoires: français, mathématiques - de base- , histoire/géographie LV 1- je reviens plus loin sur ces épreuves. Les résultats sont intégrés au bulletin d'ensemble de l'année
En général et technologique: création d'une année supplémentaire, propédeutique, accessible uniquement sur décision du conseil de classe et si obtention de la moyenne aux quatre épreuves obligatoires. Pas de recours possible.
La seconde est indifférenciée, première et terminale préparent aux épreuves obligatoires, terminale et propédeutique aux matières optionnelles.
Les matières optionnelles - eps, littérature, mathématiques supérieures, informatiques, lV1 renforcée, LV2, LV3, droit, économie, gestion, latin, grec, musique etc (pas taper je sais que j'en oublie) sont à choisir en fonction du parcours souhaité dans le supérieur. - avec affichage très clair de la part de tous les acteurs de leurs attendus précis en matière d'options- avec liberté pour chaque élève de faire son parcours.
Obligation de l'État de fournir les conditions matérielles nécessaires au suivi des options désirées, si les résultats depuis la 3e concordent avec les choix de l'élève.Pas de redoublement proposé entre la fin de la troisième et la terminale - s'ils veulent aller dans le mur...Le conseil de classe détermine le passage en seconde pro ou générale et technologique, en fonction des voeux mais surtout des résultats de l'élève.
Le nouveau baccalauréat ( matière générale + options) est fortement individualisé - en fonction des parcours- et n'est donc utilisable pour aller dans le supérieur que l'année qui suit son obtention - sauf leucémie ou catastrophe familiale.
Mais l'on peut garder le bénéfice des matières générales à vie- on ne repasse que les options, en fonction de ce dans quoi on veut s'inscrire.
Les épreuves sont conçues - écrit/oral- par des enseignants du Supérieur - bts, universités, cpge, iut, ifsi...- en concertation, sous la responsabilité d'enseignants chercheurs - recevant une décharge substantielle et étant valorisés pour ce rôle - et sont nationales. L'inspection n'intervient à aucun moment, les services du rectorat sont mis à contribution pour l'organisation matérielle -centres de correction, convocations élèves, enseignants. Les enseignants du secondaire sont détachés auprès du supérieur durant cette période et ne répondent qu'aux présidents de jury -enseignants-chercheurs.
Les quatre épreuves générales se déroulent en terminale la dernière semaine de juin.Il n'y a plus de conseils de classe qu'en terminale - pour le passage en propédeutique. Et ils se déroulent l'avant-dernière semaine de cours= reconquête du mois de juin.
Les épreuves optionnelles de l'année de propédeutique se déroulent durant une semaine banalisée au mois de mai -hors vacances.
Cette semaine est utilisable pour des activités hors établissement par les enseignants non concernés par les corrections et les surveillances- je pouffe- et par tous ceux qui veulent venir parler à nos cher élèves toute l'année pour toutes les préventions de toutes sortes: ils les font venir chez eux, avec émargement obligatoire. Semaine d'activités bénévoles auprès d'associations, de stages de découvertes, de travail en autonomie, de travail sur l'orientation en seconde - avec des vrais conseillers d'orientation dont c'est le métier. Bref une semaine d'autonomisation avec obligation d'activités pour les secondes et les premières. Une semaine de révision en autonomie pour les Terminales.
Les résultats sont communiqués au début du mois de juin - pour nous laisser le temps de corriger- et permettent aux établissements du supérieur de mouliner les résultats et de donner les affectations à la fin du mois de juin.
[Merci d'avoir assisté à ma TED Talk ]
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- Pat BÉrudit
Pas mal, pas mal.... Y'a de la créativité !
Bon, moi je vais faire très classique : retour à des filières (qui correspondent finalement assez bien aux voies du supérieur et aux métiers) : à dominante maths/physique, à dominante phy/bio (avec maths), à dominante maths/info, à dominantes santé/social, à dominante éco/langues (commerce international), à dominante littéraire... bref un peu ce qui existait à l'époque des bacs A, B, C, D, E, mais en spécialisant davantage les bacs scientifiques (pour éviter que ça n'attire des élèves à la recherche d'une "voie royale" mais sans appétence pour les sciences).
Un gros examen national final dans toutes les matières (ou éventuellement, pas toutes, mais les matières dominantes de la filière + français HG maths anglais obligatoirement pour tous -le programme n'étant pas le même selon les filières, et le français passé en première) : le même partout et en même temps, avec des coefficients en fonction des matières dominantes et aussi des notes éliminatoires (du genre en-dessous de 5, obligation de repasser le bac, ou au moins cette matière l'an prochain). Que cet examen ait lieu pendant la première quinzaine de juin pour que les résultats soient pris en compte pour l'orientation (et de façon bien plus importante que le contrôle continu), c'est tout à fait faisable avec un bon algorithme en demandant aux candidats de hiérarchiser leurs voeux.
Si vraiment ils ont peur qu'on s'ennuie en juin ou si c'est trop tard pour les prendre en compte : on peut passer l'examen fin mai, et que le mois de juin soit consacré à des remises à niveau et compléments au choix de l'élève, liés à l'orientation qu'il a choisie ; on peut aussi imaginer une session de rattrapage fin juin pour les élèves ayant eu la moyenne générale mais une note éliminatoire dans une matière (ils repasseraient juste cette matière après remise à niveau pendant le mois de juin)
Et surtout, que la correction de cet examen n'ait pas de consigne officielle du genre "80% de réussite" / "12 de moyenne"... Qu'il y ait un barème fixé nationalement et appliqué par tous, mais pas trop coulant (ni trop exigeant.... bref, qui corresponde simplement aux attendus du programme), et qu'ion admette que certains établissements n'ont que 65% de réussite et d'autres 98%, sans inciter les collègues à remonter leurs notes.
Rien de révolutionnaire... juste inspiré de l'ancien système.
Bon, moi je vais faire très classique : retour à des filières (qui correspondent finalement assez bien aux voies du supérieur et aux métiers) : à dominante maths/physique, à dominante phy/bio (avec maths), à dominante maths/info, à dominantes santé/social, à dominante éco/langues (commerce international), à dominante littéraire... bref un peu ce qui existait à l'époque des bacs A, B, C, D, E, mais en spécialisant davantage les bacs scientifiques (pour éviter que ça n'attire des élèves à la recherche d'une "voie royale" mais sans appétence pour les sciences).
Un gros examen national final dans toutes les matières (ou éventuellement, pas toutes, mais les matières dominantes de la filière + français HG maths anglais obligatoirement pour tous -le programme n'étant pas le même selon les filières, et le français passé en première) : le même partout et en même temps, avec des coefficients en fonction des matières dominantes et aussi des notes éliminatoires (du genre en-dessous de 5, obligation de repasser le bac, ou au moins cette matière l'an prochain). Que cet examen ait lieu pendant la première quinzaine de juin pour que les résultats soient pris en compte pour l'orientation (et de façon bien plus importante que le contrôle continu), c'est tout à fait faisable avec un bon algorithme en demandant aux candidats de hiérarchiser leurs voeux.
Si vraiment ils ont peur qu'on s'ennuie en juin ou si c'est trop tard pour les prendre en compte : on peut passer l'examen fin mai, et que le mois de juin soit consacré à des remises à niveau et compléments au choix de l'élève, liés à l'orientation qu'il a choisie ; on peut aussi imaginer une session de rattrapage fin juin pour les élèves ayant eu la moyenne générale mais une note éliminatoire dans une matière (ils repasseraient juste cette matière après remise à niveau pendant le mois de juin)
Et surtout, que la correction de cet examen n'ait pas de consigne officielle du genre "80% de réussite" / "12 de moyenne"... Qu'il y ait un barème fixé nationalement et appliqué par tous, mais pas trop coulant (ni trop exigeant.... bref, qui corresponde simplement aux attendus du programme), et qu'ion admette que certains établissements n'ont que 65% de réussite et d'autres 98%, sans inciter les collègues à remonter leurs notes.
Rien de révolutionnaire... juste inspiré de l'ancien système.
- SlinkyNiveau 10
Marc Smith a écrit: Mais surtout, que les familles et les élèves n'aient pas leur mot à dire sur la décision du conseil de classe : l'équipe pédagogique devrait être la seule compétente pour décider si l'élève est en capacité de suivre telle ou telle filière, si elle pense qu'un redoublement pourrait éventuellement être profitable, ou si le projet est totalement irréaliste : si c'est non, c'est non. De là renforcer le rôle des COP.
Ce n'est pas faux...Cependant, l'équipe pédagogique doit avoir un rôle de conseil, d'accompagnement et non décisionnaire. Il y a des élèves qui se réveillent tardivement et d'autres qui s'enfoncent (mais ils ont tenté - dans la vie, il ne faut jamais avoir de regrets). Je pense que nul n'est habilité à dicter à un élève son projet d'orientation. Deux exemples : excellent élève encouragé fortement par les profs pour faire une prépa MPSI (car la fac c'est mal...) -> explosion en plein vol en octobre car la pression était trop difficile à supporter.
Une élève faible en sciences fondamentales en TS -> réussite de la PACES du premier coup. Elle deviendra médecin.
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Her steps--slow, deliberate, and challenging, the set of her sleek head and her slender shoulders, the swing of her straight body, the slight swaying of her hips, are more deadly than all the leopard skins and languors of the old-time vampire. Here is Slinky!
- LédisséEsprit sacré
Tu parles là de choix d'études. Il me semble que c'est fort différent de ce qu'évoque Marc Smith. On ne saurait imposer une classe prépa, ni interdire un concours : les élèves-devenant-étudiants sont bien libres. En revanche, il est pénible pour tout le monde (professeurs et élèves) et contreproductif pour l'élève en question de laisser passer un élève faible dans la voie générale, ou dans une filière où il prend des tôles depuis des années. S'il tient à cette orientation, ce qu'il faudrait, c'est qu'il puisse - ce qui montrerait sa détermination, car en effet, il y en a qui se redressent - refaire une année pour consolider les connaissances dont il aura besoin dans la voie qu'il veut, et/ou utiliser une passerelle d'une voie à l'autre. Je trouve que les passerelles ne sont pas assez développées en France : elles permettraient justement des changements d'avis, des rattrapages, pour ceux qui manquaient juste de maturité, ou qui se sont enfin mis au travail, ou qui ont eu la révélation, etc.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- SlinkyNiveau 10
Le choix d'études est tout de même déterminé par l'orientation précédente. L'élève qui n'était pas bonne en maths/physique n'aurait pas été admise en S avec ce système oui/non de la part du conseil. Un élève faible en 3ème peut se mettre à travailler en seconde. Il faut parfois peu de choses. Je sais bien que ce n'est pas la majorité; attention à ne pas fermer des portes trop tôt.
D'accord pour les passerelles.
D'accord pour les passerelles.
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- IphigénieProphète
D'accord sur l'absence et l'hypocrisie des passerelles...
SInon, pour les réformes, qu'on arrête d'en faire pendant 10 ans, en fac, en prépa, au lycée et au collège sauf en augmentant les salaires pour rendre le métier attractif à haut niveau d'études;
et qu'on mette, côté élèves, absolument tous les moyens sur le primaire, après un vrai bilan qui ne soit pas idéologique, et en écoutant ce que disent les professeurs des écoles actuels, et les professeurs de collège actuels: qu'est-ce qui ne fonctionne pas? quelles bases ne sont pas suffisamment assimilées?
On corrige tout ça et on regarde après la suite, si nécessaire.
C'est pas économique ça?
SInon, pour les réformes, qu'on arrête d'en faire pendant 10 ans, en fac, en prépa, au lycée et au collège sauf en augmentant les salaires pour rendre le métier attractif à haut niveau d'études;
et qu'on mette, côté élèves, absolument tous les moyens sur le primaire, après un vrai bilan qui ne soit pas idéologique, et en écoutant ce que disent les professeurs des écoles actuels, et les professeurs de collège actuels: qu'est-ce qui ne fonctionne pas? quelles bases ne sont pas suffisamment assimilées?
On corrige tout ça et on regarde après la suite, si nécessaire.
C'est pas économique ça?
- Marc SmithNiveau 6
LadyC a écrit:Tu parles là de choix d'études. Il me semble que c'est fort différent de ce qu'évoque Marc Smith. On ne saurait imposer une classe prépa, ni interdire un concours : les élèves-devenant-étudiants sont bien libres. En revanche, il est pénible pour tout le monde (professeurs et élèves) et contreproductif pour l'élève en question de laisser passer un élève faible dans la voie générale, ou dans une filière où il prend des tôles depuis des années. S'il tient à cette orientation, ce qu'il faudrait, c'est qu'il puisse - ce qui montrerait sa détermination, car en effet, il y en a qui se redressent - refaire une année pour consolider les connaissances dont il aura besoin dans la voie qu'il veut, et/ou utiliser une passerelle d'une voie à l'autre. Je trouve que les passerelles ne sont pas assez développées en France : elles permettraient justement des changements d'avis, des rattrapages, pour ceux qui manquaient juste de maturité, ou qui se sont enfin mis au travail, ou qui ont eu la révélation, etc.
Tout à fait, la théorie à laquelle je fais référence est résumée par Raymond Boudon dans cette vidéo : https://www.dailymotion.com/video/xh57si
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"Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu'ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme."
A. Smith (1776)
"Moins tu manges, tu bois, tu achètes des livres, moins tu vas au théâtre, au bal, au cabaret, moins tu penses, tu aimes, tu fais de la théorie, moins tu chantes, tu parles, tu fais de l'escrime, etc., et plus tu épargnes, plus tu augmentes ton trésor que ne mangeront ni les mites ni la poussière, ton capital."
K. Marx (1844)
- zigmag17Guide spirituel
Si le ministre me demandait de lui proposer ma réforme idéale du bac (et bac pro hein! ), je lui suggérerais d'abord de bien vouloir me considérer comme une adulte professionnelle digne d'être écoutée, respectée et considérée, non comme une gamine capricieuse et inconséquente qui raconte des mensonges parce que c'est de son âge et dont on peut se gausser devant les journalistes sans qu'il se passe rien.
Je viens de voir l'extrait proposé sur une autre fil de MONSIEUR le ministre à l'antenne sur une radio, ridiculisant nos revendications, nous faisant passer pour des gugusses. Attitude outrageante, qui cherche à nous infantiliser et à nous rabaisser.
Je trouve cela écoeurant, et irresponsable de la part d'un homme d'Etat.
Que cette video n'a-t-elle point été relayée par d'autres antennes, afin que les gens voient le mépris avec lequel nous sommes traités. Edifiant.
C'est bien ce monsieur qui prône le respect, la bie....llance, les "valeurs de la République"? Ca me donne envie de vomir.
Après seulement, quand nous serions à même d'être sûrs que le ministre est prêt à nous écouter comme des personnes pas moins dignes d'intérêt que d'autres (et responsables, et je l'espère, pertinentes), je pourrais lui proposer plein d'idées pour la réforme.
Je viens de voir l'extrait proposé sur une autre fil de MONSIEUR le ministre à l'antenne sur une radio, ridiculisant nos revendications, nous faisant passer pour des gugusses. Attitude outrageante, qui cherche à nous infantiliser et à nous rabaisser.
Je trouve cela écoeurant, et irresponsable de la part d'un homme d'Etat.
Que cette video n'a-t-elle point été relayée par d'autres antennes, afin que les gens voient le mépris avec lequel nous sommes traités. Edifiant.
C'est bien ce monsieur qui prône le respect, la bie....llance, les "valeurs de la République"? Ca me donne envie de vomir.
Après seulement, quand nous serions à même d'être sûrs que le ministre est prêt à nous écouter comme des personnes pas moins dignes d'intérêt que d'autres (et responsables, et je l'espère, pertinentes), je pourrais lui proposer plein d'idées pour la réforme.
- CasparProphète
Zigmag tu es une ventilatrice d'angoisse qui raconte des bobards. C'est de la pipe tout ça.
- zigmag17Guide spirituel
Je me vautre dans le marécage de la colère pour mieux surnager sur l'étang des revendications... C'est beau comme du Rimbaud!!
Sans blague, tout cela m'agace au plus haut point. J'attends de voir le ministre des Transports faire la même chose avec les routiers le jour où ils monteront au créneau. Quelque chose me dit que si cela advient, eux n'en resteront pas là...
Sans blague, tout cela m'agace au plus haut point. J'attends de voir le ministre des Transports faire la même chose avec les routiers le jour où ils monteront au créneau. Quelque chose me dit que si cela advient, eux n'en resteront pas là...
- MathadorEmpereur
Caspar a écrit:Zigmag tu es une ventilatrice d'angoisse qui raconte des bobards. C'est de la pipe tout ça.
En macronien cela se dit « des craques ». Il va falloir que tu continues de t'entraîner au thème .
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- zigmag17Guide spirituel
C'est pas faux "en même temps"...
- JacqGuide spirituel
Quoi lui dire ?
D'aller se faire ....... puisque je sais que quelque soit la fausse concertation il n'écoutera rien et fera ce qu'ont prévu les technocrates de l'EN qui n'ont jamais eu un élève en face à face, comme lui.
D'aller se faire ....... puisque je sais que quelque soit la fausse concertation il n'écoutera rien et fera ce qu'ont prévu les technocrates de l'EN qui n'ont jamais eu un élève en face à face, comme lui.
- CasparProphète
Mathador a écrit:Caspar a écrit:Zigmag tu es une ventilatrice d'angoisse qui raconte des bobards. C'est de la pipe tout ça.
En macronien cela se dit « des craques ». Il va falloir que tu continues de t'entraîner au thème .
Non non, Blanquer a bien parlé de "bobards". J'ai juste ajouté une macronade parmi les blanquérismes.
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