- ValorNiveau 9
Je lis aussi Saramago (L'aveuglement) en ce moment pour le défi n°28 et je dois dire que ma lecture est lente et peu confortable du fait de la mise en page et de la syntaxe : peu de ponctuation, d'énormes paragraphes sans respiration…dans une recherche d'oppression imitative. Le pire, ce sont les dialogues : pas de marquages typographiques et de retours à la ligne pour signaler la prise de parole et les changements d'interlocuteurs… Bref, une lecture intéressante mais exigeante.
Cela me change de la fluidité de Gioconda de Nikos Kokantzis (défi n°43), court roman racontant, avec beaucoup de sensualité, les premiers émois amoureux de deux adolescents, Gioconda et Nikos, à Thessalonique pendant l'Occupation allemande. Certes, l'Histoire se chargera de séparer cruellement les deux amoureux (Gioconda étant Juive) mais au moins auront-ils connu l'amour fou et l'ivresse de l'étreinte des corps.
Récit autobiographique touchant et agréable à lire.
Cela me change de la fluidité de Gioconda de Nikos Kokantzis (défi n°43), court roman racontant, avec beaucoup de sensualité, les premiers émois amoureux de deux adolescents, Gioconda et Nikos, à Thessalonique pendant l'Occupation allemande. Certes, l'Histoire se chargera de séparer cruellement les deux amoureux (Gioconda étant Juive) mais au moins auront-ils connu l'amour fou et l'ivresse de l'étreinte des corps.
Récit autobiographique touchant et agréable à lire.
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Coucou tout le monde !
Tout d'abord, un petit mot pour rassurer je ne sais plus quelle participante (désolée !) : chacun va a son rythme, et moi aussi j'arrive "seulement" à la moitié !
J'ai un peu avancé, donc :
- ¨Pour le défi n°38 (Un livre dont le titre contient une apostrophe), j'ai lu "L'Amour et la folie" de P. Colas. Je l'avais acheté il y a environ un an, je pense : c'est le premier d'une série de roman policier dont le héros et enquêteur est Jean de La Fontaine. J'avais déjà lu la série avec O. Wilde, que j'avais beaucoup aimée. J'ai bien accroché, essentiellement en raison de la manière dont l'auteur sait nous plonger dans l'univers du personnage : on est dans la tête de Jean, avec ses rêveries (les passages où il imagine , en plein dîner, les convives sous les traits d'animaux sont assez drôles !), son humeur fantasque et son humour délicat. Je m'attendais à une intrigue policière un peu légère, ou disons secondaire, et bien non : c'est plutôt bien construit, plein de suspense et finalement surprenant, malgré le huis-clos qui limite le nombre de suspects. Bref, une très agréable rencontre, qui a mis un peu de fraîcheur dans une période d'orientation 3ème bien chargée ! J'ai cherché le tome 2, mais je ne l'ai pas encore trouvé ...
- Pour le défi n°45 (Un livre lu par un autre participant lors du défi 2018 ou 2019), j'ai lu "Le lambeau" de P. Lançon, livre que je guettais à la médiathèque depuis un petit moment. Je ne sais plus quelle participante l'a lu ... mais j'ai vu le CR en tout début d'année, me semble-t-il. J' ai beaucoup aimé ce livre, que j'ai vraiment dévoré. J'ai particulièrement apprécié le fait que l'attentat soit assez vite raconté pour se concentrer sur l'essentiel : l'après. Ni misérabilisme, ni héroïsme, simplement le parcours médical et psychologique d'un homme, avec son passé, si lointain,et son futur, qui, pour l'instant, n'existe pas. L'auteur parvient très bien à nous faire sentir l'urgence du repli sur soi, la nécessité absolue de se tisser "un petit cocon protecteur", qu'il ne veut plus quitter. J'ai trouvé que c'était un récit honnête, émouvant et courageux car il montre la grande vulnérabilité de l'homme, et les ressources incommensurables qu'il puise, au fil des opérations, dans quelques livres-fétiches ("La montagne magique" de T. Mann, la mort d la grand-mère, chez Proust ...), dans la musique (celle de Bach l'accompagne sans cesse) et dans les rapports humains (sa famille, ses amis, ses soignants). Un très beau livre.
- Pour le défi n°9 (Un livre qui fait partie de la sélection des Incos ou du défi Babelio), j'ai lu "Nos coeurs tordus" de S. Vidal et M. Causse. J'avoue que ce défi m'a un peu embêté, car j'ai du mal avec la litté jeunesse ... ou plus exactement j'ai toujours beaucoup de mal à m'y mettre. Mais ma super documentaliste m'a trouvé ce bouquin que j'ai lu d'une traite ! C'est l'histoire de Vlad, un garçon de 15 ans, plutôt mignon, plutôt bien dans sa tête et dans sa vie, compte tenu de sa maladie : il a été privé d'oxygène à cause du cordon ombilical à la naissance et a des mouvements incontrôlés des mains, le corps "tout tordu" et la démarche boitillante. Vlad arrive dans un nouveau collège, et il n'est pas le seul : une classe ULIS ouvre, avec plein d'élèves plutôt atypiques pour les autres collégiens. Il y a, parmi eux, Dylan, un petit 6ème atteint de trisomie et Mathilde, une ado paraplégique et écorchée vive. Vlad se lie très vite avec le cancre de la classe dans laquelle il est inclus, Saïd, et à la très belle Lou, dont il tombe amoureux ... Mais Lou est "normale" et en couple avec le beau Morgan, qui ne l'est pas moins... Chaque chapitre raconte, du point de vue d'un des personnages, le déroulement de cette année scolaire particulière et de leur rencontre, d'une manière ou d'une autre, avec l'amour ... C'est très prenant, très bien vu et raconté, avec en filigrane un constat : handicapé ou pas, un ado, c'est un ado ! Et on dit merci à la doc !
Tout d'abord, un petit mot pour rassurer je ne sais plus quelle participante (désolée !) : chacun va a son rythme, et moi aussi j'arrive "seulement" à la moitié !
J'ai un peu avancé, donc :
- ¨Pour le défi n°38 (Un livre dont le titre contient une apostrophe), j'ai lu "L'Amour et la folie" de P. Colas. Je l'avais acheté il y a environ un an, je pense : c'est le premier d'une série de roman policier dont le héros et enquêteur est Jean de La Fontaine. J'avais déjà lu la série avec O. Wilde, que j'avais beaucoup aimée. J'ai bien accroché, essentiellement en raison de la manière dont l'auteur sait nous plonger dans l'univers du personnage : on est dans la tête de Jean, avec ses rêveries (les passages où il imagine , en plein dîner, les convives sous les traits d'animaux sont assez drôles !), son humeur fantasque et son humour délicat. Je m'attendais à une intrigue policière un peu légère, ou disons secondaire, et bien non : c'est plutôt bien construit, plein de suspense et finalement surprenant, malgré le huis-clos qui limite le nombre de suspects. Bref, une très agréable rencontre, qui a mis un peu de fraîcheur dans une période d'orientation 3ème bien chargée ! J'ai cherché le tome 2, mais je ne l'ai pas encore trouvé ...
- Pour le défi n°45 (Un livre lu par un autre participant lors du défi 2018 ou 2019), j'ai lu "Le lambeau" de P. Lançon, livre que je guettais à la médiathèque depuis un petit moment. Je ne sais plus quelle participante l'a lu ... mais j'ai vu le CR en tout début d'année, me semble-t-il. J' ai beaucoup aimé ce livre, que j'ai vraiment dévoré. J'ai particulièrement apprécié le fait que l'attentat soit assez vite raconté pour se concentrer sur l'essentiel : l'après. Ni misérabilisme, ni héroïsme, simplement le parcours médical et psychologique d'un homme, avec son passé, si lointain,et son futur, qui, pour l'instant, n'existe pas. L'auteur parvient très bien à nous faire sentir l'urgence du repli sur soi, la nécessité absolue de se tisser "un petit cocon protecteur", qu'il ne veut plus quitter. J'ai trouvé que c'était un récit honnête, émouvant et courageux car il montre la grande vulnérabilité de l'homme, et les ressources incommensurables qu'il puise, au fil des opérations, dans quelques livres-fétiches ("La montagne magique" de T. Mann, la mort d la grand-mère, chez Proust ...), dans la musique (celle de Bach l'accompagne sans cesse) et dans les rapports humains (sa famille, ses amis, ses soignants). Un très beau livre.
- Pour le défi n°9 (Un livre qui fait partie de la sélection des Incos ou du défi Babelio), j'ai lu "Nos coeurs tordus" de S. Vidal et M. Causse. J'avoue que ce défi m'a un peu embêté, car j'ai du mal avec la litté jeunesse ... ou plus exactement j'ai toujours beaucoup de mal à m'y mettre. Mais ma super documentaliste m'a trouvé ce bouquin que j'ai lu d'une traite ! C'est l'histoire de Vlad, un garçon de 15 ans, plutôt mignon, plutôt bien dans sa tête et dans sa vie, compte tenu de sa maladie : il a été privé d'oxygène à cause du cordon ombilical à la naissance et a des mouvements incontrôlés des mains, le corps "tout tordu" et la démarche boitillante. Vlad arrive dans un nouveau collège, et il n'est pas le seul : une classe ULIS ouvre, avec plein d'élèves plutôt atypiques pour les autres collégiens. Il y a, parmi eux, Dylan, un petit 6ème atteint de trisomie et Mathilde, une ado paraplégique et écorchée vive. Vlad se lie très vite avec le cancre de la classe dans laquelle il est inclus, Saïd, et à la très belle Lou, dont il tombe amoureux ... Mais Lou est "normale" et en couple avec le beau Morgan, qui ne l'est pas moins... Chaque chapitre raconte, du point de vue d'un des personnages, le déroulement de cette année scolaire particulière et de leur rencontre, d'une manière ou d'une autre, avec l'amour ... C'est très prenant, très bien vu et raconté, avec en filigrane un constat : handicapé ou pas, un ado, c'est un ado ! Et on dit merci à la doc !
- TremereNiveau 9
Bonjour !
J'arrive à une période du défi où je commence à peiner un peu. Il y a plein d'autres livres qui me font de l’œil mais qui ne cadrent nulle part, des livres que je dois lire pour le boulot et qui vont me prendre un peu de temps, je me demande si je vais avoir la volonté de le terminer. Il y a quatre ans, j'avais laissé tomber en août. Je crois que je vais bientôt m'octroyer une petite pause de quelques semaines. On va voir...
J'ai bouclé mon trentième défi et j'ai commencé un livre dont l'auteur est né le même mois que moi, mais alors, quelle galère ! C'est moi où il faut être né en février ou en mai pour devenir écrivain ? Et la date de naissance précise devrait être obligatoire sur wikipedia ! Qu'est-ce que je me suis embêtée avec ça !
Pour le défi des cinq sens, j'ai casé Le Convoi de l'eau d'Akira Yoshimura. Des ouvriers construisent un barrage dans une montagne où vit un peuple à l'écart de la civilisation. Ils s'observent de loin en loin. Les uns dynamitent, les autres réparent. Les uns profanent, les autres honorent. Parmi les ouvriers, un homme. Il a commis l'irréparable dans le passé et est hanté par son acte, malgré la peine qu'il a purgée. Il admire ces formes qu'il devine sur l'autre flanc de la montagne, leur doux entêtement, leur respect des traditions. Dans cette bouillante agitation, la violence et la mort s'invitent, mais le silence s'impose et le calme demeure. Les réactions des personnages sont intenses mais mesurées, rien ne perturbe l'atmosphère feutrée de la montagne. C'est lent, c'est poétique. Un roman assez étonnant (cela dit, je ne connais que très peu la littérature japonaise) mais on peut rester un peu sur notre faim.
Et j'ai donc commencé hier Le Sang des Atrides, un roman policier qui se passe à Dignes, avec des personnages hauts en couleur. Déjà deux morts :lol:
J'arrive à une période du défi où je commence à peiner un peu. Il y a plein d'autres livres qui me font de l’œil mais qui ne cadrent nulle part, des livres que je dois lire pour le boulot et qui vont me prendre un peu de temps, je me demande si je vais avoir la volonté de le terminer. Il y a quatre ans, j'avais laissé tomber en août. Je crois que je vais bientôt m'octroyer une petite pause de quelques semaines. On va voir...
J'ai bouclé mon trentième défi et j'ai commencé un livre dont l'auteur est né le même mois que moi, mais alors, quelle galère ! C'est moi où il faut être né en février ou en mai pour devenir écrivain ? Et la date de naissance précise devrait être obligatoire sur wikipedia ! Qu'est-ce que je me suis embêtée avec ça !
Pour le défi des cinq sens, j'ai casé Le Convoi de l'eau d'Akira Yoshimura. Des ouvriers construisent un barrage dans une montagne où vit un peuple à l'écart de la civilisation. Ils s'observent de loin en loin. Les uns dynamitent, les autres réparent. Les uns profanent, les autres honorent. Parmi les ouvriers, un homme. Il a commis l'irréparable dans le passé et est hanté par son acte, malgré la peine qu'il a purgée. Il admire ces formes qu'il devine sur l'autre flanc de la montagne, leur doux entêtement, leur respect des traditions. Dans cette bouillante agitation, la violence et la mort s'invitent, mais le silence s'impose et le calme demeure. Les réactions des personnages sont intenses mais mesurées, rien ne perturbe l'atmosphère feutrée de la montagne. C'est lent, c'est poétique. Un roman assez étonnant (cela dit, je ne connais que très peu la littérature japonaise) mais on peut rester un peu sur notre faim.
Et j'ai donc commencé hier Le Sang des Atrides, un roman policier qui se passe à Dignes, avec des personnages hauts en couleur. Déjà deux morts :lol:
- nicole 86Expert spécialisé
Pour trouver un écrivain né le même mois que vous :
https://www.jesuismort.com/cimetiere/ecrivain-et-ecrivaine/date-naissance/mois-septembre
https://www.jesuismort.com/cimetiere/ecrivain-et-ecrivaine/date-naissance/mois-septembre
- cléliaFidèle du forum
Tremere, moi aussi je stagne. Si j'ai bien avancé les premiers mois, je ne valide plus grand chose depuis deux mois : je participe à un prix littéraire de ma médiathèque et rien ne rentre dans le défi. Je me dis que je pourrais m'y remettre plus tard, pendant les grandes vacances. Après tout, on n'est qu'au mois de juin, à peine à la moitié.
_________________
Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Ah oui, pour le défi "de l'écrivain né le même mois que vous", moi aussi j'ai galéré : j'ai jamais trouvé le mois de septembre aussi pourri ... alors que bon, il est pas super super vendeur chez nous
- TremereNiveau 9
nicole 86 a écrit:Pour trouver un écrivain né le même mois que vous :
https://www.jesuismort.com/cimetiere/ecrivain-et-ecrivaine/date-naissance/mois-septembre
Ah merci, Nicole ! Ça c'est pratique ! Le pire, c'est que je suis quasi sûre que quelqu'un avait déjà évoqué ce site et que j'y étais allée. Quand je pense que je me suis embêtée à vérifier une par une les dates de naissance des auteurs des livres qui me plaisaient, en me disant que je n'avais qu'une chance sur douze...
Agrippina furiosa a écrit:Ah oui, pour le défi "de l'écrivain né le même mois que vous", moi aussi j'ai galéré : j'ai jamais trouvé le mois de septembre aussi pourri ... alors que bon, il est pas super super vendeur chez nous
Team septembre aussi ! Que des médiocres nés ce mois-ci. Bon y a quand même Agatha Christie ! Et nous
- FrisouilleEnchanteur
Amaliah a écrit:Frisouille, tu lis lequel?
Tous les noms, l'histoire d'un obscur gratte-papier dans un univers à la Kafka chargé dans le Conservatoire d'enregistrer les vies et les morts de ses contemporains. Un jour il tombe sur la fiche d'identité d'une femme inconnue et décide de mener l'enquête sur son existence. Ceci l'amène à s'affranchir des règles qui régissaient son existence.
L'histoire n'est pas fort palpitante et l'écriture, tout en longs blocs, assez fastidieuse.
J'aurais dû essayer de trouver un polar portugais.
- IlianaGrand sage
Tremere a écrit:nicole 86 a écrit:Pour trouver un écrivain né le même mois que vous :
https://www.jesuismort.com/cimetiere/ecrivain-et-ecrivaine/date-naissance/mois-septembre
Ah merci, Nicole ! Ça c'est pratique ! Le pire, c'est que je suis quasi sûre que quelqu'un avait déjà évoqué ce site et que j'y étais allée. Quand je pense que je me suis embêtée à vérifier une par une les dates de naissance des auteurs des livres qui me plaisaient, en me disant que je n'avais qu'une chance sur douze...Agrippina furiosa a écrit:Ah oui, pour le défi "de l'écrivain né le même mois que vous", moi aussi j'ai galéré : j'ai jamais trouvé le mois de septembre aussi pourri ... alors que bon, il est pas super super vendeur chez nous
Team septembre aussi ! Que des médiocres nés ce mois-ci. Bon y a quand même Agatha Christie ! Et nous
Ahah, même problème pour moi aussi !
_________________
Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Oui, j'avais vu pour tante Agatha, mais j'en ai lu énormément quand j'étais ado, et comme je relisais beaucoup ... je me souviens encore des coupables !!!
- DeliaEsprit éclairé
Albertine Sarrasin était née en septembre : « Septembre, mois de moi... » a-t-elle écrit.
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- AmaliahEmpereur
Frisouille, je vois...
J'ai lu L'Aveuglement de Saramago pour un défi antérieur (Nobel de littérature), je m'étais demandé si j'allais surmonter l'écriture en longs paragraphes sans ponctuation et finalement cet univers glauque m'avait happée et c'est une lecture que je retiens dans les lectures qui m'ont marquée. Par contre, cette année j'ai lu pour ce défi Les Intermittences de la mort du même auteur qui m'a royalement barbée. Je l'ai finalement mis dans "livre qui rompt le 4e mur".
Je viens enfin de finir Jusqu'à ce que les Pierres deviennent douces comme l'eau d'Antonio Lobo Antunes, autre auteur portugais. Une lecture difficile en raison de l'écriture (décidément deux auteurs portugais, deux écritures difficiles). Une famille se réunit dans le village des ancêtres pour tuer le cochon (Frisouille, je sais que là, je t'ai perdue... Je pense à Règne animal! ). La mère se meurt lentement d'un cancer du rein, le père n'est jamais vraiment rentré d'Angola où il a été envoyé pendant la guerre et d'où il a ramené un jeune garçon noir qu'il a adopté et élevé comme son propre fils... après avoir tué et mutilé les véritables parents de cet enfant. Le fils en question se rend lui aussi dans le village, accompagné de sa compagne qui le méprise sans cesse. Il ne manque à ce tableau que la soeur cadette, personnage distant et mutique qui semble n'avoir rien de commun avec tout ce petit monde.
L'écriture est absolument déroutante, novatrice mais difficile, d'autant que le roman fait près de 600 pages : on dirait un immense monologue qui passe des pensées obsessionnelles d'un personnage à l'autre avec très peu de ponctuation, de très longs paragraphes souvent entrecoupés d'une réplique qui vient s'insérer parfois même à l'intérieur d'une phrase, voire d'un mot. Une écriture à l'image en fin de compte de la névrose et du traumatisme de tous ces personnages.
J'ai commencé Le Capitaine Fracasse sur ma Kindle. Je dois dire que je ne suis pas très emballée pour le moment.
Je vais aussi commencer Ourika qu'on a reçu en specimen au collège et qui évoque l'esclavage. Il m'en restera 6 après ces deux-là.
Heureusement je lis d'autres livres à côté, qui ne rentrent pas dans le défi mais qui me sont plus agréables.
J'ai lu L'Aveuglement de Saramago pour un défi antérieur (Nobel de littérature), je m'étais demandé si j'allais surmonter l'écriture en longs paragraphes sans ponctuation et finalement cet univers glauque m'avait happée et c'est une lecture que je retiens dans les lectures qui m'ont marquée. Par contre, cette année j'ai lu pour ce défi Les Intermittences de la mort du même auteur qui m'a royalement barbée. Je l'ai finalement mis dans "livre qui rompt le 4e mur".
Je viens enfin de finir Jusqu'à ce que les Pierres deviennent douces comme l'eau d'Antonio Lobo Antunes, autre auteur portugais. Une lecture difficile en raison de l'écriture (décidément deux auteurs portugais, deux écritures difficiles). Une famille se réunit dans le village des ancêtres pour tuer le cochon (Frisouille, je sais que là, je t'ai perdue... Je pense à Règne animal! ). La mère se meurt lentement d'un cancer du rein, le père n'est jamais vraiment rentré d'Angola où il a été envoyé pendant la guerre et d'où il a ramené un jeune garçon noir qu'il a adopté et élevé comme son propre fils... après avoir tué et mutilé les véritables parents de cet enfant. Le fils en question se rend lui aussi dans le village, accompagné de sa compagne qui le méprise sans cesse. Il ne manque à ce tableau que la soeur cadette, personnage distant et mutique qui semble n'avoir rien de commun avec tout ce petit monde.
L'écriture est absolument déroutante, novatrice mais difficile, d'autant que le roman fait près de 600 pages : on dirait un immense monologue qui passe des pensées obsessionnelles d'un personnage à l'autre avec très peu de ponctuation, de très longs paragraphes souvent entrecoupés d'une réplique qui vient s'insérer parfois même à l'intérieur d'une phrase, voire d'un mot. Une écriture à l'image en fin de compte de la névrose et du traumatisme de tous ces personnages.
J'ai commencé Le Capitaine Fracasse sur ma Kindle. Je dois dire que je ne suis pas très emballée pour le moment.
Je vais aussi commencer Ourika qu'on a reçu en specimen au collège et qui évoque l'esclavage. Il m'en restera 6 après ces deux-là.
Heureusement je lis d'autres livres à côté, qui ne rentrent pas dans le défi mais qui me sont plus agréables.
- SphinxProphète
Delia a écrit:Albertine Sarrasin était née en septembre : « Septembre, mois de moi... » a-t-elle écrit.
Edgar Rice Burroughs, Blaise Cendrars, Michel Serres (1er septembre)
Guillaume Long (BD) (3 septembre)
Chateaubriand, Antonin Artaud, Richard Wright (4 septembre)
Julien Green, Andrea Camilleri, Roland C. Wagner (6 septembre)
Tristan Bernard (7 septembre)
Arioste, Frédéric Mistral, Alfred Jarry (8 septembre)
Cesare Pavese (9)
Georges Bataille (10)
Pierre de Ronsard, D. H. Lawrence (11)
Manara (BD) (12)
Roald Dahl (13)
Michel Butor (14)
Marco Polo, La Rochefoucauld, James Fenimore Cooper, Agatha Christie, Norman Spinrad (15)
Nancy Huston (16)
Condorcet (17)
Bernard Werber (18)
William Golding (19)
Frédéric Beigbeder (21)
Mézières (BD) (23)
Charles-Ferdinand Ramuz, F Scott Fitzgerald (24)
Jacques Martin (BD), William Faulkner (25)
T. S. Eliot (26)
Prosper Mérimée, Dona Leon (28)
Cervantes, Paul Féval (29)
Truman Capote, Elie Wiesel, (30).
Et bien d'autres : j'ai fait vite donc j'en ai certainement loupé, et je n'ai noté que ceux que je connaissais. Je ne sais pas ce que vous reprochez à ce pauvre mois de septembre !
Wikipedia a une page par jour de l'année https://fr.wikipedia.org/wiki/1er_septembre avec tous les événements survenus ce jour-là y compris les naissances et les décès importants.
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- JennyMédiateur
+1.
Ron Rash est aussi né en septembre, je recommande vivement. Du roman noir qui se passe généralement dans les Appalaches, avec souvent une dimension écologiste. Par le vent pleuré et Une terre d'ombre sont très bien.
Ron Rash est aussi né en septembre, je recommande vivement. Du roman noir qui se passe généralement dans les Appalaches, avec souvent une dimension écologiste. Par le vent pleuré et Une terre d'ombre sont très bien.
- Escargot GéantNiveau 8
Salut moi je viens de commencer "des milliards de tapis de cheveux" de Andreas Eschbach né en septembre c'est vraiment super!
- DerborenceModérateur
Je ne participe pas au défi mais je viens y piocher quelques idées de lecture.Jenny a écrit:+1.
Ron Rash est aussi né en septembre, je recommande vivement. Du roman noir qui se passe généralement dans les Appalaches, avec souvent une dimension écologiste. Par le vent pleuré et Une terre d'ombre sont très bien.
Je confirme pour Ron Rash : j'ai lu Le Chant de la Tamassee, roman mêlant drame familial et écologie.
Pour Ramuz, je conseille Derborence ou La Grande Peur dans la montagne.Sphinx a écrit:Charles-Ferdinand Ramuz, F Scott Fitzgerald (24)Delia a écrit:Albertine Sarrasin était née en septembre : « Septembre, mois de moi... » a-t-elle écrit.
_________________
"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- FrisouilleEnchanteur
Amaliah
Tiens, tu me fais penser que j'ai reçu en spécimen un roman jeunesse abordant la question de l'esclavage. Voilà qui fera l'affaire.
Tiens, tu me fais penser que j'ai reçu en spécimen un roman jeunesse abordant la question de l'esclavage. Voilà qui fera l'affaire.
- JennyMédiateur
Derborence a écrit:Je ne participe pas au défi mais je viens y piocher quelques idées de lecture.Jenny a écrit:+1.
Ron Rash est aussi né en septembre, je recommande vivement. Du roman noir qui se passe généralement dans les Appalaches, avec souvent une dimension écologiste. Par le vent pleuré et Une terre d'ombre sont très bien.
Je confirme pour Ron Rash : j'ai lu Le Chant de la Tamassee, roman mêlant drame familial et écologie.
Je ne l'ai pas encore lu. Il faut que je m'achète les autres... quand j'aurais vidé un peu ma PAL.
Serena, c'est aussi très bien (mais très sombre). C'est sur un couple d'exploitants forestiers qui s'oppose par tous les moyens à un projet de parc national.
- ValorNiveau 9
Je déteste faire cela mais je l'ai abandonné au bout d'une cinquantaine de pages et suis toujours en plein "aveuglement". Je ne me trouve pas très bon public en ce moment. C'est certainement dû à la pression et à la fatigue de fin d'année.Amaliah a écrit:J'ai commencé Le Capitaine Fracasse sur ma Kindle. Je dois dire que je ne suis pas très emballée pour le moment.
Je vais aussi commencer Ourika qu'on a reçu en specimen au collège et qui évoque l'esclavage. Il m'en restera 6 après ces deux-là.
Heureusement je lis d'autres livres à côté, qui ne rentrent pas dans le défi mais qui me sont plus agréables.
- AmaliahEmpereur
Pour ma part, j'ai souvent l'impression d'être en décalage, par exemple je n'ai pas du tout accroché à la Lettre à Helga qui a été encensée unanimement sur ce topic.
J'en suis à 20% du capitaine Fracasse, je vais donc aller jusqu'au bout.
Ourika de Claire de Duras, auteur des Lumières dont j'ignorais tout jusqu'à il y a quelques jours, est très bref. Ouf, je vais remplir rapidement ce défi parce que j'ai enchaîné Notre-Dame-de-Paris, La Cousine Bette, le Portugais dont je parlais plus haut, pas facile du tout, Fracasse, bref des lectures longues.
J'en suis à 20% du capitaine Fracasse, je vais donc aller jusqu'au bout.
Ourika de Claire de Duras, auteur des Lumières dont j'ignorais tout jusqu'à il y a quelques jours, est très bref. Ouf, je vais remplir rapidement ce défi parce que j'ai enchaîné Notre-Dame-de-Paris, La Cousine Bette, le Portugais dont je parlais plus haut, pas facile du tout, Fracasse, bref des lectures longues.
- IlianaGrand sage
Ah merci, Sphinx et Jenny !
Effectivement, je n'avais pas trouvé tous ces noms, on devrait trouver de quoi faire
Ici j'ai validé le défi 48. Un livre dont l'histoire contient un procès, avec Article 353 du code pénal, de Tanguy Viel.
Le livre prend la forme d'un dialogue entre l'accusé du meurtre d'un entrepreneur véreux et le juge. C'est un récit d'une grande humanité, qui m'a beaucoup touchée, même s'il est aussi assez désespérant. La relation que l'accusé entretient avec son fils, la façon dont elle se délite depuis l'enfance, l'aveuglement face à des faits qu'on ne peut pas croire, la vengeance simple et froide, il y a beaucoup de choses dans cette histoire. Je n'en dis pas plus, mais il y a aussi beaucoup de surprises, et j'ai souvent eu du mal à poser le livre (qui se lit très rapidement, par ailleurs).
Effectivement, je n'avais pas trouvé tous ces noms, on devrait trouver de quoi faire
Ici j'ai validé le défi 48. Un livre dont l'histoire contient un procès, avec Article 353 du code pénal, de Tanguy Viel.
Le livre prend la forme d'un dialogue entre l'accusé du meurtre d'un entrepreneur véreux et le juge. C'est un récit d'une grande humanité, qui m'a beaucoup touchée, même s'il est aussi assez désespérant. La relation que l'accusé entretient avec son fils, la façon dont elle se délite depuis l'enfance, l'aveuglement face à des faits qu'on ne peut pas croire, la vengeance simple et froide, il y a beaucoup de choses dans cette histoire. Je n'en dis pas plus, mais il y a aussi beaucoup de surprises, et j'ai souvent eu du mal à poser le livre (qui se lit très rapidement, par ailleurs).
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Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 25, un classique du XIXe siècle, j'ai choisi Sans famille d’Hector Malot (1878). J’ai eu beaucoup de plaisir à lire les aventures douloureuses et palpitantes de Rémi : j’ai apprécié le charme suranné du roman où les personnages sont bons ou méchants, ses rebondissements et ses incroyables coïncidences, l’apprentissage que Rémi fait de la vie, les liens qu'il tisse... Je ne regrette pas mon choix.
- JennyMédiateur
Pour le défi 44, Un livre écrit par un auteur dont l'initiale du nom rapporte 10 points au scrabble - Marguerite Yourcenar - Mémoires d'Hadrien
Hadrien, à la fin de sa vie, revient sur sa vie dans une longue lettre adressée à Marc-Aurèle, son petit-fils adoptif. Il relate ses voyages, ses actions, sa passion pour son favori Antinous et son désespoir après sa mort. Il fait le bilan de sa vie à un moment où les douleurs cardiaques et son affaiblissement lui laissent entrevoir sa mort future. Il tente de préserver son héritage de paix en préparant sa succession...
Un très beau roman, qui m'a plongée dans l'Antiquité.
Les carnets de notes du livre reviennent sur la longue écriture du roman.
Hadrien, à la fin de sa vie, revient sur sa vie dans une longue lettre adressée à Marc-Aurèle, son petit-fils adoptif. Il relate ses voyages, ses actions, sa passion pour son favori Antinous et son désespoir après sa mort. Il fait le bilan de sa vie à un moment où les douleurs cardiaques et son affaiblissement lui laissent entrevoir sa mort future. Il tente de préserver son héritage de paix en préparant sa succession...
Un très beau roman, qui m'a plongée dans l'Antiquité.
Les carnets de notes du livre reviennent sur la longue écriture du roman.
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 38, un livre dont le titre contient une apostrophe : Journal d'un apprenti moine zen de Giei Sato.
Il s'agit plutôt de notes sur la vie quotidienne que d'un vrai journal, chaque chapitre, illustré d'un dessin souvent plein d'humour, occupe deux pages. Je ne connais rien au bouddhisme zen mais j'ai noté à la fois des similitudes avec la vie des moines chrétiens et des dissemblances. Bref, j'ai passé quelques douces heures en compagnie de ce texte écrit en 1966 et traduit par un religieux catholique, un livre emprunté à la médiathèque que j'aimerais conserver (je suis passionnée par ce qui tourne autour du monachisme). Amateurs d'action s'abstenir !
Il s'agit plutôt de notes sur la vie quotidienne que d'un vrai journal, chaque chapitre, illustré d'un dessin souvent plein d'humour, occupe deux pages. Je ne connais rien au bouddhisme zen mais j'ai noté à la fois des similitudes avec la vie des moines chrétiens et des dissemblances. Bref, j'ai passé quelques douces heures en compagnie de ce texte écrit en 1966 et traduit par un religieux catholique, un livre emprunté à la médiathèque que j'aimerais conserver (je suis passionnée par ce qui tourne autour du monachisme). Amateurs d'action s'abstenir !
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