- A TuinVénérable
La question de départ est bizarre car elle pourrait s'appliquer à tout le monde : si tout le monde était rentier, je pense que peu de gens iraient travailler.
Le travail tel qu'il est à l'heure actuelle, c'est pour gagner des sous pour payer les factures, manger et pouvoir faire quelques loisirs.
Si l'argent ruisselait naturellement, le seul critère qui me ferait aller travailler, ce serait pour l'aspect social : voir des gens, interagir, se sortir du quotidien. Mais on peut trouver la même chose en mieux en allant faire du bénévolat dans une association.
Le travail tel qu'il est à l'heure actuelle, c'est pour gagner des sous pour payer les factures, manger et pouvoir faire quelques loisirs.
Si l'argent ruisselait naturellement, le seul critère qui me ferait aller travailler, ce serait pour l'aspect social : voir des gens, interagir, se sortir du quotidien. Mais on peut trouver la même chose en mieux en allant faire du bénévolat dans une association.
- PonocratesExpert spécialisé
Je n'en suis pas sûre: il n'y a qu'à voir tous ceux qui donnent de leur temps, de leur énergie en étant bénévole.A Tuin a écrit:La question de départ est bizarre car elle pourrait s'appliquer à tout le monde : si tout le monde était rentier, je pense que peu de gens iraient travailler.
C'est toute la question soulevée par l'idée d'un revenu universel. Je suis sans doute une grande rêveuse, mais je pense que des gens auraient une activité. Sauf qu'au lieu de faire des trucs qui n'ont pas de sens pour eux, ils pourraient se consacrer à quelque chose qui leur permette réellement de s'épanouir. Ce serait la fin des bullshit jobs, la fin des cadences infernales. Il y a des gens qui aiment ce qu'ils font, mais qui ne supportent pas les conditions actuelles: je doute que beaucoup de médecins abandonneraient le soin, que tous les cuisiniers arrêteraient la restauration et je pense que pour beaucoup nous aimons l'expérience de transmission. Ce qui manque actuellement au monde du travail, à la société dans son ensemble, c'est le respect de l'individu et le souci de son bien-être. On en parle beaucoup, on se targue de le mettre au centre. Si le travail était à nouveau senti comme quelque chose que l'on offre à la communauté, pour le bien de tous - dont cette communauté n'est pas quitte simplement parce que le travailleur reçoit un salaire- cela restaurerait peut-être un climat social propice à ce que le plus grand nombre ait envie de participer.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- angelxxxÉrudit
Avec un revenu universel, je continuerai de travailler comme maintenant. Si j'étais riche, je pense que j'arrêterai complètement. J'aime enseigner mais il y a bien d'autres activités qui me procurent plus de plaisir.
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Je rêve d’un revenu universel moi aussi.
Il y a beaucoup d’emplois qui sont plus néfastes qu’utiles, ne serait-ce que d’un point de vue écologique. Des études ont établi que nous ne devrions pas travailler plus de 2 jours par semaine !
Je rêve pour tout le monde de ce que j’essaie de mettre en place pour moi.
Je suis prête à voter pour un programme qui offre cette possibilité à tous !
Il y a beaucoup d’emplois qui sont plus néfastes qu’utiles, ne serait-ce que d’un point de vue écologique. Des études ont établi que nous ne devrions pas travailler plus de 2 jours par semaine !
Je rêve pour tout le monde de ce que j’essaie de mettre en place pour moi.
Je suis prête à voter pour un programme qui offre cette possibilité à tous !
- HocamSage
Je me lève car, sinon, le secrétariat m'appelle. Je préfèrerais rester au lit.
- JennyMédiateur
Hocam a écrit:Je me lève car, sinon, le secrétariat m'appelle. Je préfèrerais rester au lit.
C'est pas faux !
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Hocam a écrit:Je me lève car, sinon, le secrétariat m'appelle. Je préfèrerais rester au lit.
Alors ça, ça m’est arrivé plus d’une fois, au sortir d’une longue maladie, quand j’avais le sommeil complètement déréglé !!! Mme Uneodyssée, je crois que vous ne vous êtes pas réveillée… Je vous laisse imaginer la confusion qui était la mienne !
- BaldredSage
Redoutable question pour moi dont la deuxième partie ne pose pas de problème, mais la première...
Cela aura été le cauchemar de la vie, avoir un métier qui commence à l'aube, et même avant. Je fais partie de cette minorité qui n'est pas du matin. Allez expliquer ça a un adjoint sans qu'il vous prenne pour le dernier des paresseux ou des fêtards. Je ne me couche pas avant une heure du mat, alors les réveils à 6 pour aller prendre un métro plus un train puis un bus....
Faire cours cela n'est rien, faire cours la belle affaire... Mais se lever oh se lever....
Cela aura été le cauchemar de la vie, avoir un métier qui commence à l'aube, et même avant. Je fais partie de cette minorité qui n'est pas du matin. Allez expliquer ça a un adjoint sans qu'il vous prenne pour le dernier des paresseux ou des fêtards. Je ne me couche pas avant une heure du mat, alors les réveils à 6 pour aller prendre un métro plus un train puis un bus....
Faire cours cela n'est rien, faire cours la belle affaire... Mais se lever oh se lever....
- JennyMédiateur
Une année, j'ai remplacé un collègue avec un EDT adapté qui commençait donc au plus tôt à 11h. J'adorais mon EDT, ça ne me faisait rien de finir à 18/19H.
- BaldredSage
Mon rêve... Mais pas possible au collège où partir tôt est une religionJenny a écrit:
Une année, j'ai remplacé un collègue avec un EDT adapté qui commençait donc au plus tôt à 11h. J'adorais mon EDT, ça ne me faisait rien de finir à 18/19H.
- InvitéInvité
Baldred a écrit:Redoutable question pour moi dont la deuxième partie ne pose pas de problème, mais la première...
Cela aura été le cauchemar de la vie, avoir un métier qui commence à l'aube, et même avant. Je fais partie de cette minorité qui n'est pas du matin. Allez expliquer ça a un adjoint sans qu'il vous prenne pour le dernier des paresseux ou des fêtards. Je ne me couche pas avant une heure du mat, alors les réveils à 6 pour aller prendre un métro plus un train puis un bus....
Faire cours cela n'est rien, faire cours la belle affaire... Mais se lever oh se lever....
Ah ben tout pareil ! Noctambule insomniaque, je demande toujours à travailler en priorité l'après-midi, et comme je suis l'une des rares à demander cela apparemment, on me l'a souvent accordé.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Il est assez évident que, si l'on se lève le matin à des heures indues et nuisibles à la santé mentale et physique, c'est qu'on ne peut pas faire autrement. Que ce soit pendant ma scolarité ou dans mon gagne-pain, j'ai toujours trouvé particulièrement stupide de faire cours, en hiver, à partir de 8 heures du matin. Si ça n'était pas pour un argent, du reste compté, mais dont j'ai besoin, on ne m'y verrait certainement pas. D'ailleurs, il ne m'est jamais arrivé de venir au turbin de bon matin un jour où j'avais oublié n'avoir pas cours — ce qui me paraît une confirmation.
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Si tu vales valeo.
- JennyMédiateur
Baldred a écrit:Mon rêve... Mais pas possible au collège où partir tôt est une religionJenny a écrit:
Une année, j'ai remplacé un collègue avec un EDT adapté qui commençait donc au plus tôt à 11h. J'adorais mon EDT, ça ne me faisait rien de finir à 18/19H.
Effectivement, c'est plus facile au lycée, surtout quand le lycée ferme tard.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
epekeina.tes.ousias a écrit:Il est assez évident que, si l'on se lève le matin à des heures indues et nuisibles à la santé mentale et physique, c'est qu'on ne peut pas faire autrement. Que ce soit pendant ma scolarité ou dans mon gagne-pain, j'ai toujours trouvé particulièrement stupide de faire cours, en hiver, à partir de 8 heures du matin. Si ça n'était pas pour un argent, du reste compté, mais dont j'ai besoin, on ne m'y verrait certainement pas. D'ailleurs, il ne m'est jamais arrivé de venir au turbin de bon matin un jour où j'avais oublié n'avoir pas cours — ce qui me paraît une confirmation.
D’accord ; d’ailleurs on devrait adapter les EDT au cœur de l’hiver !
Quand je pense que lors de la consultation sur l’heure d’été, la majorité des répondants choisissait, justement, l’heure d’été, la plus cruelle en termes de levers matutinaux… Heureusement que ce projet semble avoir été oublié…
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Qui n'a jamais vu la tête que font les tout petits, en maternelle, lorsqu'ils arrivent en classe au mois de janvier (surtout dans ces classes carrelées et éclairées au néon), aura du mal à le comprendre. Chacun peut pourtant le vérifier fort régulièrement en ne mettant pas son réveil pour observer à quelle heure se produit son éveil: c'est fort rarement à de pareils horaires en hiver, et plus souvent en été. J'en reviens donc à mon appréciation première: si ça n'était pas pour l'argent, on ne m'y verrait jamais (et comme ça n'est pas pour beaucoup d'argent, je suis presque certain de discerner en moi dans un odieux mélange de d'avarice et de sottise).
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Si tu vales valeo.
- ditaNeoprof expérimenté
Avarice et sottise ? Je ne comprends pas pourquoi.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
dita a écrit:Avarice et sottise ? Je ne comprends pas pourquoi.
Hé bien, si encore je me levais pour gagner beaucoup d'argent, ça ne serait pas de la sottise — mais comme c'est pour une rémunération pas spécialement élevée, ce doit être aussi et surtout par avarice.
C'est un souvenir de l'une des répliques de Pierre Richard dans le nanard Je sais tout mais je ne dirai rien aux ouvriers de l'usine d'armement de son père (Bernard Blier): “si encore vous veniez travailler pour gagner beaucoup d'argent, mais là, c'est de la mesquinerie” (de mémoire).
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Si tu vales valeo.
- Prof NazaireNiveau 3
Je me lève pour sentir l'air frais au guidon de mon scooter, retrouver mes élèves que j'aime d'un amour qui me transcende, leur parler de choses intéressantes qui marqueront leur vie et parfois de les éduquer. Quelle chance inestimable que d'avoir un lieu pour professer et instruire des êtres qui sont là pour apprendre de moi.
(et non, ce n'est pas du second degré)
(et non, ce n'est pas du second degré)
- ditaNeoprof expérimenté
Ah, merci, c'est drôle, en effet !epekeina.tes.ousias a écrit:dita a écrit:Avarice et sottise ? Je ne comprends pas pourquoi.
Hé bien, si encore je me levais pour gagner beaucoup d'argent, ça ne serait pas de la sottise — mais comme c'est pour une rémunération pas spécialement élevée, ce doit être aussi et surtout par avarice.
C'est un souvenir de l'une des répliques de Pierre Richard dans le nanard Je sais tout mais je ne dirai rien aux ouvriers de l'usine d'armement de son père (Bernard Blier): “si encore vous veniez travailler pour gagner beaucoup d'argent, mais là, c'est de la mesquinerie” (de mémoire).
- stenchMonarque
Je me lève uniquement parce que ça me permet de toucher un peu d'argent. Absolument plus rien d'autre ne me motive depuis quelques années.
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"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- dansesNiveau 9
Je me lève avec l’idée exclusive de gagner suffisamment d’argent pour permettre à ma fille d’éviter d’être prof. Cela seul me motive. En temps de vacances, j’ai bien sûr beaucoup d’autres sources d’énergie.
- DesolationRowEmpereur
Si je devenais soudainement millionnaire (utinam), cela me permettrait de régler immédiatement un certain nombre de problèmes pratiques qui traînent et me compliquent l'existence, et ça me libérerait l'esprit de la pénible obligation de faire mes comptes. Mais comme 1. je ne suis pas bon à grand chose d'autre qu'à parler de littérature, et 2. j'ai besoin d'avoir l'impression d'accomplir quelque chose, je n'arrêterais pas, je pense, de travailler. Je me laisserais peut-être un an pour ne faire que jouer aux échecs et voir à quel niveau je suis susceptible de parvenir en travaillant sérieusement là-dessus, mais je ne vois pas quoi trop faire d'autre. Lire et jouer aux échecs, mes occupations sont quand même très futiles
Là, tout de suite, je me dis bien que j'irais vivre à la campagne en alternant entre lire dans le jardin et aller boire des cafés au village d'à côté, mais je ne suis pas certain que ça me suffirait très longtemps.
Là, tout de suite, je me dis bien que j'irais vivre à la campagne en alternant entre lire dans le jardin et aller boire des cafés au village d'à côté, mais je ne suis pas certain que ça me suffirait très longtemps.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
DesolationRow a écrit:Si je devenais soudainement millionnaire (utinam), cela me permettrait de régler immédiatement un certain nombre de problèmes pratiques qui traînent et me compliquent l'existence, et ça me libérerait l'esprit de la pénible obligation de faire mes comptes. Mais comme 1. je ne suis pas bon à grand chose d'autre qu'à parler de littérature, et 2. j'ai besoin d'avoir l'impression d'accomplir quelque chose, je n'arrêterais pas, je pense, de travailler. Je me laisserais peut-être un an pour ne faire que jouer aux échecs et voir à quel niveau je suis susceptible de parvenir en travaillant sérieusement là-dessus, mais je ne vois pas quoi trop faire d'autre. Lire et jouer aux échecs, mes occupations sont quand même très futiles
Pour ma part, je continuerais à lire et même à écrire — mais en adoptant après coup la stratégie du poète de Pondichéry préconisée par Diderot. Ça, promener mon chien, gratter ma guitare, écouter de la musique et rêvasser, cela devrait amplement suffire à déborder le temps entièrement libre.
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Si tu vales valeo.
- DesolationRowEmpereur
Tu as plus de force d’âme et de sagesse que moi.
Mais je ne désespère pas de m’améliorer en vieillissant (et paf).
Mais je ne désespère pas de m’améliorer en vieillissant (et paf).
- epekeina.tes.ousiasModérateur
DesolationRow a écrit:Tu as plus de force d’âme et de sagesse que moi.
Mais je ne désespère pas de m’améliorer en vieillissant (et paf).
C'est plutôt que, trouvant déjà fort probable il y a 40 ans que mon cas ne s'arrangerait pas, je pense en avoir la confirmation.
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Si tu vales valeo.
- ditaNeoprof expérimenté
Je ne vis vraiment que lorsque je suis à la maison, que je cours en forêt avec mon chien, le travail est juste alimentaire. Mais si je vis bien, c'est grâce à ma famille, aisée.
- Au bout de combien d'heures de cours, d'affilée ou non, vous écroulez-vous à la fin d'une journée de cours ?
- Que faire face à une élève qui vous fixe (pour vous déstabiliser) ?
- Que répondre à des élèves qui vous demandent pourquoi vous étiez absent ?
- (ESPE 1er degré) Les cours d'arts plastiques : ça se passe comment ?
- Pourquoi avez vous choisi de faire CDE ?
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