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Elaïna
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par Elaïna Dim 26 Mai 2019 - 11:38
Trompettemarine, des pensées pour toi.
Je ne sais pas si ça te consolera ou si ça confirmera ton sentiment, mais chez nous, ce n'est pas que le latin et le grec qui morflent. Dans mon lycée, c'est la suppression amorcée du chinois (un des rares trucs qui nous rendaient un peu attractifs par rapport au privé...).
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par gauvain31 Dim 26 Mai 2019 - 11:42
Elaïna a écrit:Trompettemarine, des pensées pour toi.
Je ne sais pas si ça te consolera ou si ça confirmera ton sentiment, mais chez nous, ce n'est pas que le latin et le grec qui morflent. Dans mon lycée, c'est la suppression amorcée du chinois (un des rares trucs qui nous rendaient un peu attractifs par rapport au privé...).

Chez nous le Chinois tient par la seule volonté du proviseur pour amener des élèves de l'extérieur, mais la collègue de Russe partie il y a quelques temps n'a jamais été remplacée. Le Latin et le Grec sont maintenus par contre
Rendash
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par Rendash Dim 26 Mai 2019 - 11:51
pogonophile a écrit:
Rendash a écrit:
pogonophile a écrit:C'est gentil de m'expliquer comment je devrais faire mon métier


Mais non, voyons : on t'accompagne. Il paraît que tous les CDE qui ont bénéficié d'un tel accompagnement s'en sont montrés ravis.

Toute cette pertinence me decoifferait si le temps n'avait pas fait ses ravages. Ah @Rendash, toujours là pour enrichir le débat !


Peut-être devrais-tu essayer de te faire des cheveux pour les collègues qui souffrent de voir leur métier réduit à néant.

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
henriette
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par henriette Dim 26 Mai 2019 - 12:02
Les différends entre membres se règlent en MP, merci.

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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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par User17095 Dim 26 Mai 2019 - 12:06
Celadon a écrit:Quand on voit un pays comme le Brésil suivre le même chemin, ça n'interpelle pas sur la nature du gouvernement ?

Je crois que c'est aller un peu vite en besogne que de lire une volonté concertée (j'insiste sur le mot) de démolir les LCA.
Si c'était le cas, il n'y aurait pas d'enseignement de spécialité en 1ere, ni de circulaire de janvier 18. Je veux dire, rien n'obligeait à le faire : si les LCA étaient restées une simple option avec la réforme, s'en serait-on aperçu ?

Je penche plus sur une volonté actuelle de les réduire pour les réserver à certains, afin de bien distinguer le bon grain et l'ivraie.

Dans tous les cas, tant qu'il n'y aura pas une politique cohérente et affirmée, ça restera insatisfaisant pour tout le monde.

@henriette
J'édite dans ce cas, et il serait préférable de faire de même plus haut, parce que ahem.
Iphigénie
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par Iphigénie Dim 26 Mai 2019 - 12:13
je penche plus sur une volonté actuelle de les réduire pour les réserver à certains, afin de bien distinguer le bon grain et l'ivraie.
Je pense que c’est typiquement ce qu’on veut faire croire: bouh c’est mal le bon grain séparé de l’ivraie...
Ça fait quand même belle lurette, en tout cas par chez nous, que ce n’est vraiment pas le latin qui est la cause de la séparation des futurs traders et des futurs gilets jaunes...
( pardon pour l’intelligence très artificielle de mon correcteur téléphone...)


Dernière édition par Iphigénie le Dim 26 Mai 2019 - 12:17, édité 3 fois
henriette
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par henriette Dim 26 Mai 2019 - 12:14
Ce découragement, ce constat sysiphéen que rien n'est jamais acquis, que chaque année le rocher a roulé en bas de la montagne et qu'il faut recommencer en priant que ça tienne un an de plus, c'est absolument horrible.
Personne qui n'a eu à se vendre auprès d'élèves année après année, en étant regardé depuis la réforme NVB comme l'empêcheur d'avoir des 1/2 groupes, comme l'emmerdeur de service pour les EDT, ne peut vraiment comprendre ce vertige de l'absurde qui peut nous saisir par moment.
Moi aussi, un des ces quatre matins - et je pense que ce sera d'autant plus violent que ce sera à la fois soudain et le fruit d'une accumulation sur des décennies - j'enverrai tout balader.
Et le CDE qui viendra me dire alors que le latin ça prend sur la marge et ça fait des barrettes trop compliquées avec section euro et ça remplit les permanences mais que non on peut pas les regrouper car ça fait des classes élitistes (alors même que les bilangues/CHAM/etc., eux, sont tous ensemble...), je risque de l'envoyer se faire voir chez les grecs.

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par User17095 Dim 26 Mai 2019 - 12:21
L'éthique dans la constitution des classes ne peut pas être à double vitesse : si on répartit les "LCAistes", on répartit aussi les bilangues et autres groupes à profil solide, au moins sur 2-3 classes.
Les horaires aménages, bon c'est encore autre chose puisque précisément c'est une question d'horaires.

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par Iphigénie Dim 26 Mai 2019 - 12:27
pogonophile a écrit:L'éthique dans la constitution des classes ne peut pas être à double vitesse : si on répartit les "LCAistes", on répartit aussi les bilangues et autres groupes à profil solide, au moins sur 2-3 classes.
Les horaires aménages, bon c'est encore autre chose puisque précisément c'est une question d'horaires.

Question d’étique surtout...le dogme de la double vitesse non éthique dans le service public est tellement bénéfique au hors public...
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Cath
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par Cath Dim 26 Mai 2019 - 12:28
henriette a écrit:Le recteur Beignier est très favorable aux LCA. En séminaire à la MMSH en janvier à Aix, il avait demandé publiquement de lui faire remonter via les IPR tous les problèmes de fermetures/refus d'ouverture d'option qu'on pouvait rencontrer dans nos établissements.
Donc à ta place je ferais remonter le souci à A.G. pour qu'il remonte au recteur au besoin.

Nous l'avons connu comme recteur et les élèves faisaient euro + latin sans problème (même s'ils n'étaient que 3 dans tout l'établissement à cumuler les deux).
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par User17095 Dim 26 Mai 2019 - 12:40
Iphigénie a écrit:
je penche plus sur une volonté actuelle de les réduire pour les réserver à certains, afin de bien distinguer le bon grain et l'ivraie.
Je pense que c’est typiquement ce qu’on veut faire croire: bouh c’est mal le bon grain séparé de l’ivraie...
Ça fait quand même belle lurette, en tout cas par chez nous, que ce n’est vraiment pas le latin qui est la cause de la séparation des futurs traders et des futurs gilets jaunes...
( pardon pour l’intelligence très artificielle de mon correcteur téléphone...)

C'est tout de même une conception bien ancrée dans la tête des parents.
Je ne compte pas le nombre de dialogues qui pourraient se résumer à ça :
"Je veux que mon enfant fasse latin l'an prochain pour être dans une bonne classe.
- Il y a de la place en latin je l'inscris pas de problème, mais il sera dans une classe ordinaire, comme les autres.
- Mais à quoi ça sert alors de faire du latin ?
- A plein de choses, s'enrichir culturellement, mieux connaître le français, améliorer son raisonnement...
- C'est bien joli, mais comme trucs utiles, y a quoi alors ?"
C'est pour ça que j'ai tenu à maintenir une initiation en 5e, pour que le choix vienne des élèves, en connaissance de cause, et moins des parents, pour des raisons qu'on pourrait qualifier de mercantiles.
Rendash
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par Rendash Dim 26 Mai 2019 - 13:00
henriette a écrit:Ce découragement, ce constat sysiphéen que rien n'est jamais acquis, que chaque année le rocher a roulé en bas de la montagne et qu'il faut recommencer en priant que ça tienne un an de plus, c'est absolument horrible.
Personne qui n'a eu à se vendre auprès d'élèves année après année, en étant regardé depuis la réforme NVB comme l'empêcheur d'avoir des 1/2 groupes, comme l'emmerdeur de service pour les EDT, ne peut vraiment comprendre ce vertige de l'absurde qui peut nous saisir par moment.
Moi aussi, un des ces quatre matins - et je pense que ce sera d'autant plus violent que ce sera à la fois soudain et le fruit d'une accumulation sur des décennies - j'enverrai tout balader.
Et le CDE qui viendra me dire alors que le latin ça prend sur la marge et ça fait des barrettes trop compliquées avec section euro et ça remplit les permanences mais que non on peut pas les regrouper car ça fait des classes élitistes (alors même que les bilangues/CHAM/etc., eux, sont tous ensemble...), je risque de l'envoyer se faire voir chez les grecs.

Le nôtre a été plus honnête : il a simplement expliqué que le latin ne présentait pas d'intérêt.
C'est vrai, quoi, du latin à des mômes de REP+, et quoi, encore Rolling Eyes
Heureusement qu'il n'est pas très combatif et qu'il a plié devant la réaction indignée des collègues.


Iphigénie a écrit:
je penche plus sur une volonté actuelle de les réduire pour les réserver à certains, afin de bien distinguer le bon grain et l'ivraie.
Je pense que c’est typiquement ce qu’on veut faire croire: bouh c’est mal le bon grain séparé de l’ivraie...


C'est sans doute la pire des hypocrisies de Mme Vallaud-Belkacem et de ses thuriféraires : sous couvert de mettre à "disposition de tous" une option "jusqu'alors élitiste", la sucrer petit à petit dans les établissements les plus défavorisés, en mettant en concurrence "le latingrec" avec d'autres choses.
Notons que le ministre actuel fait au moins aussi bien dans l'hypocrisie, en prétendant vouloir redonner de l'importance aux langues anciennes sans rien changer à ce que ses prédécesseurs ont fait.

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
A rebours
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par A rebours Dim 26 Mai 2019 - 13:15
henriette a écrit:Ce découragement, ce constat sysiphéen que rien n'est jamais acquis, que chaque année le rocher a roulé en bas de la montagne et qu'il faut recommencer en priant que ça tienne un an de plus, c'est absolument horrible.
Personne qui n'a eu à se vendre auprès d'élèves année après année, en étant regardé depuis la réforme NVB comme l'empêcheur d'avoir des 1/2 groupes, comme l'emmerdeur de service pour les EDT, ne peut vraiment comprendre ce vertige de l'absurde qui peut nous saisir par moment.
Moi aussi, un des ces quatre matins - et je pense que ce sera d'autant plus violent que ce sera à la fois soudain et le fruit d'une accumulation sur des décennies - j'enverrai tout balader.
Et le CDE qui viendra me dire alors que le latin ça prend sur la marge et ça fait des barrettes trop compliquées avec section euro et ça remplit les permanences mais que non on peut pas les regrouper car ça fait des classes élitistes (alors même que les bilangues/CHAM/etc., eux, sont tous ensemble...), je risque de l'envoyer se faire voir chez les grecs.

Voilà exactement les propos tenus par inspecteur, puis CDE, lors de mon PPCR.
Je n'ai pas envie de rester sans travailler, mais c'est ça qui m'a ruiné le moral. Je rumine ça depuis un mois, et j'hésite entre balancer mes quatre vérités à qui veut l'entendre et arrêter de bosser plutôt que de faire ressentir ma lassitude et la colère à tout le monde.
Iphigénie
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par Iphigénie Dim 26 Mai 2019 - 13:20
pogonophile a écrit:
Iphigénie a écrit:
je penche plus sur une volonté actuelle de les réduire pour les réserver à certains, afin de bien distinguer le bon grain et l'ivraie.
Je pense que c’est typiquement ce qu’on veut faire croire: bouh c’est mal le bon grain séparé de l’ivraie...
Ça fait quand même belle lurette, en tout cas par chez nous, que ce n’est vraiment pas le latin qui est la cause de la séparation des futurs traders et des futurs gilets jaunes...
( pardon pour l’intelligence très artificielle de mon correcteur téléphone...)

C'est tout de même une conception bien ancrée dans la tête des parents.
Je ne compte pas le nombre de dialogues qui pourraient se résumer à ça :
"Je veux que mon enfant fasse latin l'an prochain pour être dans une bonne classe.
- Il y a de la place en latin je l'inscris pas de problème, mais il sera dans une classe ordinaire, comme les autres.
- Mais à quoi ça sert alors de faire du latin ?
- A plein de choses, s'enrichir culturellement, mieux connaître le français, améliorer son raisonnement...
- C'est bien joli, mais comme trucs utiles, y a quoi alors ?"
C'est pour ça que j'ai tenu à maintenir une initiation en 5e, pour que le choix vienne des élèves, en connaissance de cause, et moins des parents, pour des raisons qu'on pourrait qualifier de mercantiles.
D’abord vouloir que son enfant soit dans une bonne classe ce n’est pas nécessairement mercantile. D’autre part quand on fait du foot pour faire réellement du sport ça ne veut pas forcément dire qu’on n’aime pas le foot si on refuse une option de foot propose en vidéo de matches ou partagée avec une option claquettes sur l’heure de la cantine....il faut arrêter avec cette idée qu’un gamin de 13 ans ne doit choisir le latin que par passion personnelle, sinon c’est mercantile ou artificiel: c’est quand même le même raisonnement qui dit que si on coupe les pattes d’une puce savante, elle devient sourde puisqu’elle ne saute plus quand on le lui demande.... :lol:
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User17095
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par User17095 Dim 26 Mai 2019 - 14:54
C'est ma façon de défendre l'enseignement des LCA au collège, promouvoir la possibilité d'un choix par goût de l'élève, plutôt qu'une décision utilitariste des parents ; j'imagine que la première motivation a plus de chances de tenir au lycée.
Après, une inscription est une inscription, et on demande la même chose aux élèves quelle qu'en soit l'origine.
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par Iphigénie Dim 26 Mai 2019 - 15:37
pogonophile a écrit:C'est ma façon de défendre l'enseignement des LCA au collège, promouvoir la possibilité d'un choix par goût de l'élève, plutôt qu'une décision utilitariste des parents ; j'imagine que la première motivation a plus de chances de tenir au lycée.
Après, une inscription est une inscription, et on demande la même chose aux élèves quelle qu'en soit l'origine.

Comme le conversation que tu rapportes le démontre parfaitement,  les élèves que tu "écartes" ainsi de faire du latin seront justement ceux que tu pensent défendre: ceux dont les parents ne sont pas "avertis" et qui veulent simplement que leurs enfants fassent le mieux possible pour leur avenir: le latin, c'est ce qu'eux-mêmes n'ont pas pu faire, souvent, et ce qu'ils pensent être encore la marque de la voie royale pour leurs enfants: en leur expliquant que non, ça ne leur donnera aucune chance d'être dans la  voie la meilleure, tu les pousses vers toutes les possibilités les plus démagogiques (voir les noms ronflants donnés aux formations les moins prisées par l'élite...).
Les initiés, ils ne viennent pas poser la question de l'utile, ils font, et de manière totalement utilitariste d'abord (ce qui n'empêche pas l'intérêt ensuite) : s'ils savent que dans cet établissement ça vaut encore la peine de faire du latin, ou (et) s'il vaut mieux aller vers les classes cham, euro, option chinois, ou le cours privé, fût-il à Amiens, s'ils savent que la formation y est meilleure parce que l'environnement plus propice au travail. Bref, il n'y a pas meilleur moyen de créer une vraie injustice dans la formation. En résumé,aux "pauvres" on leur demande en plus de la passion.
Les riches, ben, comme toujours, ils se débrouillent au mieux et surtout en n'écoutant pas les conseils officiels.
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Aiôn
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par Aiôn Dim 26 Mai 2019 - 16:57
Sans compter que si je visais que mon gosse devienne riche je lui déconseillerais absolument de faire du latin : c'est un coup à devenir prof, guide touristique, moine, ou un truc dans le genre. Les élèves latinistes que j'ai sont essentiellement des babos à piercing qui sont là à cause de la littérature médiévale-fantastique et d'Harry Potter. Je les comprends bien : j'ai fait latin parce que j'aimais Astérix, vous savez cette littérature subversive gilet jaune écrite par des immigrés... Pauvres gosses...


Dernière édition par Aiôn le Dim 26 Mai 2019 - 17:04, édité 1 fois
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par musa Dim 26 Mai 2019 - 17:00
Je suis dans le même état de ras le bol que Trompettemarine. Jusqu'à cette année, j'avais des groupes de plus de 20 en latin. Cette année, pour des motifs d'emploi du temps (il aurait fallu créer des cours de 16h30 à 17h30, allez savoir pourquoi jusque là c'était pas la peine, et mes collègues de langue n'ont pas voulu prendre ce risque -elles, elles ont l'habitude de leur emploi du temps nickel), il n'a pas été permis aux élèves de cumuler euro et latin. Résultat: 4 élèves en 5è.
Alors qu'on évoquait cette situation critique avec le Principal et les collègues de langues, ces dernières n'ont pas voulu bouger d'un iota. J'ai fini par dire que je m'en foutais et qu'on supprime le latin une bonne fois pour toutes (je n'aurais jamais imaginé dire ça au cours de ma carrière Sad ). J'aimerais pouvoir passer en lettres modernes pour en finir avec mon emploi du temps pourrissime (alors que je suis à temps partiel pour mes enfants) et espérer une mutation un jour.
Une de mes chères collègues a insinué que je n'avais qu'à rayonner plus pour attirer d'autres élèves que ceux qu'elles aspirent en européennes, que je fasse un voyage par exemple. Bref, de quoi je me mêle... J'ai répondu aigrie, qu'une discipline qui ne dépendait que du rayonnement de ceux qui l'enseignent n'était plus une discipline mais un club et que ma foi ce n'était pas de ma faute si je n'étais plus aussi sexy que dans mes jeunes années et si je commençais à fatiguer un peu.
Le Principal, embêté parce que désireux de garder quand même sa vitrine pour faire concurrence au privé, a fait un peu d'humour "Alors si je comprends bien Mme Musa, vous n'avez pas pour ambition de devenir le soleil du collège X.?"
Et moi, comme il est quand même sympa, pauvre poire, j'ai proposé un truc qui , en y réfléchissant, promet d'être foireux.
L'an prochain, je donnerai 1h d'initiation au latin sur un trimestre à chaque classe (il y en a 6). J'évite ainsi l'accusation d'élitisme et j'espère toucher certains élèves qui ne prendront pas Option européenne. Mais je crains le saupoudrage et la perte d'heures précieuses. Et mon emploi du temps sera tout aussi pourri...
Iphigénie
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par Iphigénie Dim 26 Mai 2019 - 17:09
C'est vraiment désespérant de voir à quel point non seulement on a pourri notre enseignement auquel pourtant nous étions si attachés, mais encore on voudrait nous en faire assumer la mauvaise conscience...Je partage vos colères! fleurs
Rendash
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par Rendash Dim 26 Mai 2019 - 17:38
Iphigénie a écrit:
pogonophile a écrit:C'est ma façon de défendre l'enseignement des LCA au collège, promouvoir la possibilité d'un choix par goût de l'élève, plutôt qu'une décision utilitariste des parents ; j'imagine que la première motivation a plus de chances de tenir au lycée.
Après, une inscription est une inscription, et on demande la même chose aux élèves quelle qu'en soit l'origine.

Comme le conversation que tu rapportes le démontre parfaitement,  les élèves que tu "écartes" ainsi de faire du latin seront justement ceux que tu pensent défendre: ceux dont les parents ne sont pas "avertis" et qui veulent simplement que leurs enfants fassent le mieux possible pour leur avenir: le latin, c'est ce qu'eux-mêmes n'ont pas pu faire, souvent, et ce qu'ils pensent être encore la marque de la voie royale pour leurs enfants: en leur expliquant que non, ça ne leur donnera aucune chance  d'être dans la  voie la meilleure, tu les pousses vers toutes les possibilités les plus démagogiques (voir les noms ronflants donnés aux formations les moins prisées par l'élite...).
Les initiés, ils ne viennent pas poser la question de l'utile, ils font, et de manière totalement utilitariste d'abord (ce qui n'empêche pas l'intérêt ensuite) : s'ils savent que dans cet établissement ça vaut encore la peine de faire du latin, ou (et) s'il vaut mieux aller vers les classes cham, euro, option chinois, ou le cours privé, fût-il à Amiens, s'ils savent que la formation y est meilleure parce que l'environnement plus propice au travail. Bref, il n'y a pas meilleur moyen de créer une vraie injustice dans la formation. En résumé,aux "pauvres" on leur demande en plus de la passion.
Les riches, ben, comme toujours, ils se débrouillent au mieux et surtout en n'écoutant pas les conseils officiels.
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Merci.

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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par User17095 Dim 26 Mai 2019 - 17:49
@Iphigénie
Je n'écarte personne, bien au contraire, il y a de la place dans les groupes.
Je souhaite juste que les vocations soient suscitées par goût des élèves, et pas seulement par volonté utilitariste des familles.
Je ne comprends absolument pas en quoi c'est un problème. Tu préfères avoir uniquement des élèves qui choisissent ta discipline par calcul et qui vont éventuellement accrocher, ou bien aussi ceux qui y ont pris goût dès le début sans chercher un intérêt particulier ?
Illiane
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par Illiane Dim 26 Mai 2019 - 17:54
Il me semble que la démarche de Pogonophile se défend : les parents qui ne sont pas "avertis" pensent justement peu au latin pour leurs enfants (c'est en tout cas ce que j'ai pu voir en tant que TZR dans les différents collèges, dont un en REP, que j'ai fréquentés), et l'initiation au latin qu'il a maintenue en 5e permet justement à ces enfants de parents "non avertis" de découvrir la matière et éventuellement de la poursuivre là où cette idée ne serait même pas venue à l'esprit de leurs parents. Par ailleurs, j'ai déjà entendu et lu, ici même d'ailleurs il me semble, des collègues se plaindre d'élèves insupportables qui avaient été forcés par leurs parents à suivre l'option. Avoir des élèves motivés peut donc être un des moyens pour éviter cela (on est bien d'accord que cela ne fait pas tout !).
musa
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par musa Dim 26 Mai 2019 - 18:01
Pour ma part, si mes parents ne m'avaient pas forcée à faire du latin parce qu'ils en connaissaient les bienfaits (et aussi parce que ça faisait partie du package du bon élève camif mercantile ), je n'en aurais sans doute pas fait et c'eût été très dommage (quoique quand on voit où ça m'a menée! cafe Razz  ). En effet, à 12 ans, j'étais un peu plus sensible aux arguments du type "si on ne fait pas de latin on sort plus tôt" qu'aux délices de la déclinaison!
Lefteris
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par Lefteris Dim 26 Mai 2019 - 18:48
musa a écrit:Pour ma part, si mes parents ne m'avaient pas forcée à faire du latin parce qu'ils en connaissaient les bienfaits (et aussi parce que ça faisait partie du package du bon élève camif mercantile ), je n'en aurais sans doute pas fait et c'eût été très dommage (quoique quand on voit où ça m'a menée! cafe Razz  ). En effet, à 12 ans, j'étais un peu plus sensible aux arguments du type "si on ne fait pas de latin on sort plus tôt" qu'aux délices de la déclinaison!
Evidemment : le philosophe Alain s'insurgeait qu'on laisse des élèves choisir alors qu'ils n'ont pas les cartes en main.POurquoi pas l La paresse naturelle aux ados leur fait choisir les deux ou trois heures en moins. J'aurais fait pareil évidemment si je n'avais pas été inscrit d'office. Jeter le latin aux oubliettes (ne parlons pas du grec) est un choix politique, et rien d'autre. Il suffisait d'en faire une option, et le reste se fait peu à peu, tout seul : l'idée que si c'est une option, ce n'est pas indispensable, les horaires pourris, les railleries de ceux qui n'en on jamais fait (de plus en plus nombreux y compris au sein de l'E.N.), et qui ne sont pas persuadés que c'est le socle de notre culture. La simple preuve en est que ce n'est même pas obligatoire dans les études littéraires, aberration totale.
Après de nombreuses banderilles (les DHG Chatel par exemple), la coupure obligatoire de 1H30 qui a tué la journée continue et rejeté les options en fin de journée, le coup de grâce a été donné par la réforme du collègue, pendant laquelle le saccage du lycée était déjà dans les tuyaux. Là, c'est la mise à mort, car vu la situation, plus grand monde ne veut étudier les lettres classiques, et il n'y aura bientôt plus d'enseignants. Il n'y a aucun changement de politique globale dans l'E.N. Ca durcit plus ou moins budgétairement, mais la tendance est toujours la même. Nous venons de passer plusieurs années dans l'idéologie du "pratique", il ne faut pas s'étonner qu'un gouvernement mercantile finisse le boulot.
Comme tout le monde, je suis écoeuré, et je vomis sur l'institution qui permet ça (sans compter le reste). Si j'avais pu prévoir, je ne serais jamais devenu enseignant, jamais je n'aurais accepté ce déclassement, dont nos disciplines pouvaient fournir une compensation. Et tout cas, je ne bougerai plus un petit doigt comme si j'étais un démarcheur, et peut-être pour la première fois je ne ferai même plus le tour des classes. Inutile de se mettre la rate au court bouillon pour essayer de colmater les trous dans la coque faits par ceux qui nous dirigent. J'oeuvre à ma manière pour les langues anciennes, ça me permet de garder la main, mais en dehors de l'école. Et à l'école, qu'on ne me demande pas de faire autre chose. J'en serais incapable, j'ai la rage au bide tous les matins. Fini, terminé....

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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)

Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.

Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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par Puck Dim 26 Mai 2019 - 18:57
Tout pareil. J’ai une 6e en français. J’essaie de leur montrer le bien-fondé des LC. Mais depuis 2016, hors de question de tapiner encore et encore. Et quand des 5e viennent me demander si on va travailler en latin, je garde mon calme et leur demande s’ils posent la même question dans les autres disciplines. Et j’ajoute que oui, c’est comme la légion dans Astérix. Ils vont en baver, ils vont faire de la grammaire, apprendre des déclinaisons, des conjugaisons, etc. Au moins ceux qui restent savent ce qui les attend et bossent sans état d'âme.

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par Iphigénie Dim 26 Mai 2019 - 18:58
pogonophile a écrit:@Iphigénie
Je n'écarte personne, bien au contraire, il y a de la place dans les groupes.
Je souhaite juste que les vocations soient suscitées par goût des élèves, et pas seulement par volonté utilitariste des familles.
Je ne comprends absolument pas en quoi c'est un problème. Tu préfères avoir uniquement des élèves qui choisissent ta discipline par calcul et qui vont éventuellement accrocher, ou bien aussi ceux qui y ont pris goût dès le début sans chercher un intérêt particulier ?
Pardonne-moi de ne pas partager une conception de l'enseignement comme la satisfaction des goûts de chacun (lesquels sont directement le résultat du "milieu"; le comble pour combler les inégalités sociales!): d'ailleurs comment peut-on se passionner pour ce qu'on ignore? C'est un grand mystère. (pardonne-moi aussi de ne pas croire en la vertu du tapinage de l'initiation)
Soyons plus clair : on a saboté les langues anciennes parce qu'elles sont liées à l'histoire de l'enseignement, qu'on ne leur pardonne pas d'avoir en effet joué un rôle sélectif, comparable aux mathématiques aujourd'hui et aux mystères de parcoursup demain, et que ça permet de faire croire qu'on supprime cette sélection alors qu'on la déplace et la renforce tout simplement, et en économisant au passage postes et coûts d'enseignement, en libérant des créneaux pour des innovations plus distrayantes, plus visibles, plus sujettes à répondre dans l'immédiate instantanéité passagère aux goûts des élèves parents électeurs.
Vouloir que les élèves choisissent le latin à condition que surtout il ne serve à rien dans les parcours scolaires, n'accorde pas le moindre vermisseau d'avantage et ne débouche sur rien dans le supérieur où la filière est moribonde, et qu'il faille en plus prouver son amour par des horaires punitifs dus au fait qu'on dispatche les latinistes dans un maximum de classes où en plus ils servent d'alibi à une pseudo-hétérogénéité dans  la médiocritas non aurea mais généralisée,  c'est quand même ne miser que sur le miracle de la foi: certes, le latin a été aussi, c'est là son moindre défaut, langue de l'Eglise, au temps chaud, mais alors autant reprendre la conclusion des parents de Jeannot et Colin: on décida que le plus utile était d'apprendre à danser...
J’ajoute que par contre tu as raison de dire que le problème vient de ce qu’on n’a pas pris la responsabilité de rendre ces disciplines obligatoires malgré leur lien très particulier à notre culture, pour toutes les raisons dites et d’autres encore, et que ce faisant on nous a laissés dans une situation d’enseignement impossible et, pour les cde, face à des exigences contradictoires.


Dernière édition par Iphigénie le Dim 26 Mai 2019 - 19:24, édité 1 fois
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