- IlonaHabitué du forum
Pour une partie du décrochage, la haine des socialistes à notre encontre après la défaite de Jospin, défaite qu'ils nous ont imputée (et ce n'est pas faux en ce qui me concerne, il n'a pas eu mon vote).gauvain31 a écrit:Ce qui est frappant c'est de voir que nous faisons partie des trois seuls pays de l'OCDE où on a baissé notre salaire (et fortement). Qu'est-ce qui justifie cela?
Ces gens n'ont jamais digéré de ne pas avoir accès à la gamelle qu'ils croyaient leur être promise, alors ils se sont mis à nous maltraiter aussi bien que la droite, et on ne peut pas dire que cela leur ait porté chance.
- LefterisEsprit sacré
C'est vrai . J'étais "jeune" enseignant et je me suis baladé sur le site Désir D'avenir en 2007. La haine distillée n'avait d'égal que celle du Figaro ou de l'officine Ifrap. Sidérant. Mais pour être honnête, c'est une conséquence et non une cause. Il faut admettre que ça avait commencé avec Allègre, et même avant quand celui-ci était conseiller de Jospin. Les idées néo-managériales/ pédagogistes avaient commencé à faire leur chemin dans la technostructure, et elles sont arrivées en force avec lui. Je ne peux que conseiller la thèse de S. Aebischer, qui trace patiemment et avec force références, citations, faits , la trace qui mène au marasme que nous connaissons, et dont l'issue est désormais quasi-certaine. Pavé parfois indigeste mais parfaitement argumenté et détaillé. On la trouve sur la toile : "Mettre l'élève et le management au centre du système". Il fallait faire table rase de beaucoup de choses (disciplines, statuts, examens nationaux), ça a commencé là. Du pain bénit ensuite pour le néo-libéralisme. Le virage qui voit l'école comme "un service rendu à l'entreprise" (processus de Lisbonne, Table ronde de Entrepeneurs européens) a été bien trac&.Ilona a écrit:Pour une partie du décrochage, la haine des socialistes à notre encontre après la défaite de Jospin, défaite qu'ils nous ont imputée (et ce n'est pas faux en ce qui me concerne, il n'a pas eu mon vote).gauvain31 a écrit:Ce qui est frappant c'est de voir que nous faisons partie des trois seuls pays de l'OCDE où on a baissé notre salaire (et fortement). Qu'est-ce qui justifie cela?
Ces gens n'ont jamais digéré de ne pas avoir accès à la gamelle qu'ils croyaient leur être promise, alors ils se sont mis à nous maltraiter aussi bien que la droite, et on ne peut pas dire que cela leur ait porté chance.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BoubouleDoyen
Ilona a écrit:Pour une partie du décrochage, la haine des socialistes à notre encontre après la défaite de Jospin, défaite qu'ils nous ont imputée (et ce n'est pas faux en ce qui me concerne, il n'a pas eu mon vote).gauvain31 a écrit:Ce qui est frappant c'est de voir que nous faisons partie des trois seuls pays de l'OCDE où on a baissé notre salaire (et fortement). Qu'est-ce qui justifie cela?
Ces gens n'ont jamais digéré de ne pas avoir accès à la gamelle qu'ils croyaient leur être promise, alors ils se sont mis à nous maltraiter aussi bien que la droite, et on ne peut pas dire que cela leur ait porté chance.
Comme le dit Lefteris, la baisse a commencé avant.
Il me semble qu'en 1989, Jospin a laissé tombé une partie du corps des enseignants (les agrégés), en étant déjà conseillé par Allègre. Et quand Allègre est arrivé en 1997, il n'y est pas allé de main morte côté et a baissé les heures supplémentaires de 20% par exemple tout en en maintenant une heure non refusable et en disant qu'on en travaillait pas assez et pendant que le gouvernement "faisait passer" le monde du travail à 35h.
En 1998, Jospin a reçu quantité de lettres de collègues alors socialistes (et peut-être encore...) pour lui dire qu'il courait à la catastrophe en vue de 2002...
La suite me ferait tancer par la modération pour faire de la politique...
- amalricuNeoprof expérimenté
Bouboule a écrit:Ilona a écrit:Pour une partie du décrochage, la haine des socialistes à notre encontre après la défaite de Jospin, défaite qu'ils nous ont imputée (et ce n'est pas faux en ce qui me concerne, il n'a pas eu mon vote).gauvain31 a écrit:Ce qui est frappant c'est de voir que nous faisons partie des trois seuls pays de l'OCDE où on a baissé notre salaire (et fortement). Qu'est-ce qui justifie cela?
Ces gens n'ont jamais digéré de ne pas avoir accès à la gamelle qu'ils croyaient leur être promise, alors ils se sont mis à nous maltraiter aussi bien que la droite, et on ne peut pas dire que cela leur ait porté chance.
Comme le dit Lefteris, la baisse a commencé avant.
Il me semble qu'en 1989, Jospin a laissé tombé une partie du corps des enseignants (les agrégés), en étant déjà conseillé par Allègre. Et quand Allègre est arrivé en 1997, il n'y est pas allé de main morte côté et a baissé les heures supplémentaires de 20% par exemple tout en en maintenant une heure non refusable et en disant qu'on en travaillait pas assez et pendant que le gouvernement "faisait passer" le monde du travail à 35h.
En 1998, Jospin a reçu quantité de lettres de collègues alors socialistes (et peut-être encore...) pour lui dire qu'il courait à la catastrophe en vue de 2002...
La suite me ferait tancer par la modération pour faire de la politique...
L'épisode Jospin-Allègre est un bel exemple de suicide politique. Ils ont creusé leur propre tombe.
- LefterisEsprit sacré
Et celle d'autres en même temps. Le gouvernement Jospin n'a effectivement rien vu venir (ils ne se sont même rendu compte qu'ils n'étaient plus à gauche), si l'on a encore en tête les gens qui pleuraient comme des madeleines le soir du 1er tour. Sans entrer plus dans des considérations politiques , on peut dire que cet épisode a des influences réelles sur ce qui s'est passé ensuite. Les gouvernements suivants ont vu que les enseignants n'avaient plus aucun soutien, même à "gauche" et se sont lâchés, en utilisant au besoin les mêmes éléments de langage permettant de cogner.amalricu a écrit:
L'épisode Jospin-Allègre est un bel exemple de suicide politique. Ils ont creusé leur propre tombe.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- BalthazaardVénérable
Lefteris a écrit:Et celle d'autres en même temps. Le gouvernement Jospin n'a effectivement rien vu venir (ils ne se sont même rendu compte qu'ils n'étaient plus à gauche), si l'on a encore en tête les gens qui pleuraient comme des madeleines le soir du 1er tour. Sans entrer plus dans des considérations politiques , on peut dire que cet épisode a des influences réelles sur ce qui s'est passé ensuite. Les gouvernements suivants ont vu que les enseignants n'avaient plus aucun soutien, même à "gauche" et se sont lâchés, en utilisant au besoin les mêmes éléments de langage permettant de cogner.amalricu a écrit:
L'épisode Jospin-Allègre est un bel exemple de suicide politique. Ils ont creusé leur propre tombe.
je crois que l'on n'a jamais égalé la violence dont nous avons été l'objet à l'époque d'Allègre.
- SimeonNiveau 10
Beaucoup de prof retraités ou très proches de la retraite qui ne comprennent pas que la situation des enseignants a complétement changé (surtout sur le plan salarial).
Ca doit correspondre aux derniers socialistes.
Ca doit correspondre aux derniers socialistes.
- Thalia de GMédiateur
Tu as raison. Complètement gâteux ces profs proches de la retraite ou nouvellement retraités.Simeon a écrit:Beaucoup de prof retraités ou très proches de la retraite qui ne comprennent pas que la situation des enseignants a complètement changé (surtout sur le plan salarial).
Ca doit correspondre aux derniers socialistes.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CeladonDemi-dieu
Ce n'est quand même pas ce qui ressort de la lecture de ce forum et nous sommes quelques-un(e)s à l'être, retraité(e)s !Simeon a écrit:Beaucoup de prof retraités ou très proches de la retraite qui ne comprennent pas que la situation des enseignants a complétement changé (surtout sur le plan salarial).
Ca doit correspondre aux derniers socialistes.
- Thalia de GMédiateur
Et ce n'est pas comme si dans nos dernières années d'exercice nous n'avions pas subi le gel du point d'indice. J'ai beau ne pas être douée pour certains calculs savants, il me paraît évident que cela a eu des répercussions sur ma pension de retraite, laquelle a été amputée par la hausse de la csg.
Bref...
Bref...
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- amalricuNeoprof expérimenté
Thalia de G a écrit:Et ce n'est pas comme si dans nos dernières années d'exercice nous n'avions pas subi le gel du point d'indice. J'ai beau ne pas être douée pour certains calculs savants, il me paraît évident que cela a eu des répercussions sur ma pension de retraite, laquelle a été amputée par la hausse de la csg.
Bref...
Exact ! En outre, lorsque je change d'échelon, j'ai l'impression que l'augmentation me permet simplement de retrouver mon niveau de pouvoir d'achat avant les amputations annuelles subies les 4 années précédentes passées à l'échelon inférieur. Bref, ça stagne.
- gauvain31Empereur
amalricu a écrit:Thalia de G a écrit:Et ce n'est pas comme si dans nos dernières années d'exercice nous n'avions pas subi le gel du point d'indice. J'ai beau ne pas être douée pour certains calculs savants, il me paraît évident que cela a eu des répercussions sur ma pension de retraite, laquelle a été amputée par la hausse de la csg.
Bref...
Exact ! En outre, lorsque je change d'échelon, j'ai l'impression que l'augmentation me permet simplement de retrouver mon niveau de pouvoir d'achat avant les amputations annuelles subies les 4 années précédentes passées à l'échelon inférieur. Bref, ça stagne.
+1000 même constat de mon côté ; mon pouvoir d'achat dans les faits n'augmente plus depuis des années. Je ne peux même plus mettre de l'argent de côté. Il suffit qu'il y ait un petit accident et c'est difficile. L'an dernier a ét é terrible . En juin 2018, mon fauteuil ergonomique craque, juillet 2018 : la débroussailleuse est HS ( problème d e moteur) , août 2018, le lave linge rend l'âme; septembre 2018 l'écran d'ordi sur lequel je branche mon portable rend l'âme aussi et en février 2019 la courroie de distribution qui a failli lâcher (800 euros à débourser d'un coup). Il m' a fallu du temps pour digérer cette loi des séries. Il ne me manque plus que la machine à laver et j'aurai tout remplacer. Il ne me manque plus qu'à remplacer une partie du parquet; En voulant scanner un gros livre : l'imprimante a basculer vers l'avant et de l'encre a pénétré le bois. Ça plus une fente qui date , je vais devoir encore débourser de l'argent : il y a 15 ans cela ne m'aurait pas poser problème. Maintenant si. Le gel du point d'indice je le ressens bien et met dans une colère noire.
Je commence à avoir peur pour ma situation financière dans 10 ans, car je n'aurai pas la hors classe, et le pouvoir d'achat aura encore diminué
- InvitéInvité
- gauvain31Empereur
C'est une blague ???? Je suppose que le monsieur de l'UNSA qui a dit ça ne verra pas sa retraite impactée par la réforme
- MathadorEmpereur
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Cybele59Niveau 5
Ça motive pour se syndiquer! Punaise après la TV je balance mon syndicat. C'est une rentrée exceptionnelle!
- InvitéInvité
Là pour le coup j'espère que les chefs qui votent majoritairement pour ce syndicat vont bien se faire ent*ber par la reforme...
- FenrirFidèle du forum
Vu leur traitement indemnitaire, je doute qu'ils se fassent enfler.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- IlonaHabitué du forum
Cybele59, vous étiez à l'UNSA, syndicat que beaucoup considèrent comme une presque émanation de l'"administration centrale" ?
Bref, que l'UNSA obéisse à son maitre ne doit pas surprendre grand monde.
(Je crois qu'en plus, le monsieur sur l'image ci-dessus est enseignant à la base)
Bref, que l'UNSA obéisse à son maitre ne doit pas surprendre grand monde.
(Je crois qu'en plus, le monsieur sur l'image ci-dessus est enseignant à la base)
- Cybele59Niveau 5
On va dire que je pense être en quête DU syndicat. Je papillonne. Maintenant l'UNSA c'est poubelle.
- LefterisEsprit sacré
L'UNSA et la CFDT, comme la CFTC se considèrent comme des "corps intermédiaires", tels que les souhaite le pouvoir, c'est à dire des courroies de transmission. Ils se pensent comme destinés à accompagner les décisions politiques "au mieux". Amortir les chocs en quelque sorte. Ce n'est pas un avis, une opinion, mais un fait. C'est dans leur histoire, dans leurs statuts, ils ne sont pas issus de la charte d'Amiens, mais même après diverses scissions, recompositions, de la tradition du syndicalisme chrétien porté par l'encyclique papale Rerum Novarum. On ne s'oppose pas au pouvoir temporel, on compose avec. Il ne s'agit pas pour eux de lutter pour la défense des intérêts matériels et moraux des salariés, encore moins de défendre des intérêts de classe, puisqu'ils ne reconnaissent pas cette notion.
Voilà en quelques lignes les orientations principales, qui permettent de ne pas s'étonner de cette constante qu'est l'approbation des "réformes" : réforme du code du travail, adaptation de l'école au marché , retraites, etc.
Voilà en quelques lignes les orientations principales, qui permettent de ne pas s'étonner de cette constante qu'est l'approbation des "réformes" : réforme du code du travail, adaptation de l'école au marché , retraites, etc.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
Les chefs sont moins nombreux, donc on compensera par des petits cadeaux en indemnités et en déroulement de carrière. On leur a déjà accordé la classe unique, fini les 2e et 1ere classes. Comme dans d'autre corps, on réduira les échelons, si ce n'est fait, ce qui accélère la carrière (ex. les administrateurs). Une des théories de base du management , c'est qu'il faut s'appuyer sur ceux qui sont chargés de faire passer les "réformes" douloureuses, donc ne pas les braquer, mettre de l'huile. L'EN n'y échappe pas. Regardez les indemnités des DASEN...Fenrir a écrit:Vu leur traitement indemnitaire, je doute qu'ils se fassent enfler.
A titre individuel , il y a des CDE humains. A titre collectif, ils portent une lourde responsabilité : toutes les réformes qui nous ont poignardés ont été votées en CTM par l'UNSA, qui est en 2e position (4 sièges) grâce aux voix des chefs d'établissement et des inspecteurs, qui contrairement aux enseignants qui boudent les élections , votent à 80 % (dernières élections pro).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- VicomteDeValmontGrand sage
Bouboule a écrit:Ilona a écrit:Pour une partie du décrochage, la haine des socialistes à notre encontre après la défaite de Jospin, défaite qu'ils nous ont imputée (et ce n'est pas faux en ce qui me concerne, il n'a pas eu mon vote).gauvain31 a écrit:Ce qui est frappant c'est de voir que nous faisons partie des trois seuls pays de l'OCDE où on a baissé notre salaire (et fortement). Qu'est-ce qui justifie cela?
Ces gens n'ont jamais digéré de ne pas avoir accès à la gamelle qu'ils croyaient leur être promise, alors ils se sont mis à nous maltraiter aussi bien que la droite, et on ne peut pas dire que cela leur ait porté chance.
Comme le dit Lefteris, la baisse a commencé avant.
Il me semble qu'en 1989, Jospin a laissé tombé une partie du corps des enseignants (les agrégés), en étant déjà conseillé par Allègre. Et quand Allègre est arrivé en 1997, il n'y est pas allé de main morte côté et a baissé les heures supplémentaires de 20% par exemple tout en en maintenant une heure non refusable et en disant qu'on en travaillait pas assez et pendant que le gouvernement "faisait passer" le monde du travail à 35h.
En 1998, Jospin a reçu quantité de lettres de collègues alors socialistes (et peut-être encore...) pour lui dire qu'il courait à la catastrophe en vue de 2002...
La suite me ferait tancer par la modération pour faire de la politique...
En 1989, il y a eu, au contraire, enfin la création de la hors-classe des certifiés, 10 ans après celle des agrégés!
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- gauvain31Empereur
Lefteris a écrit:Les chefs sont moins nombreux, donc on compensera par des petits cadeaux en indemnités et en déroulement de carrière. On leur a déjà accordé la classe unique, fini les 2e et 1ere classes. Comme dans d'autre corps, on réduira les échelons, si ce n'est fait, ce qui accélère la carrière (ex. les administrateurs). Une des théories de base du management , c'est qu'il faut s'appuyer sur ceux qui sont chargés de faire passer les "réformes" douloureuses, donc ne pas les braquer, mettre de l'huile. L'EN n'y échappe pas. Regardez les indemnités des DASEN...Fenrir a écrit:Vu leur traitement indemnitaire, je doute qu'ils se fassent enfler.
A titre individuel , il y a des CDE humains. A titre collectif, ils portent une lourde responsabilité : toutes les réformes qui nous ont poignardés ont été votées en CTM par l'UNSA, qui est en 2e position (4 sièges) grâce aux voix des chefs d'établissement et des inspecteurs, qui contrairement aux enseignants qui boudent les élections , votent à 80 % (dernières élections pro).
Bien vu (comme d'hab Lefteris )Une formatrice de l'ESPE dégoûtée par le système PPCR qui met au même niveau selon elle "les professeurs fainéants et les professeurs innovants" et parce qu'elle a senti qu'elle ne sera jamais retenue pour la classe exceptionnelle a pris une décision radicale :
- Spoiler:
- Elle est devenue... IA-IPR
- LefterisEsprit sacré
La hors-classe des certifiés n'était ni plus ni moins que l’adaptation indiciaire aux corps de catégorie A "type". Les années 90 ont consacré en revanche le recul des enseignants par rapport aux autres (rapidité, progression de carrière hors-grille). Le résultat, vu dans le rétroviseur , est là et bien là. Certifiés et assimilés à la traîne par rapport au reste de la catégorie A, agrégés décrochés des A+. Et tout ce qui va avec : une crise du recrutement, des concours sabotés, une ambiance pestilentielle.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- La réforme des retraites et les enseignants
- Abandon de la réforme des retraites, quid des enseignants?
- Vanves : des enseignants vont en formation sur la réforme... avec une banderole contre la réforme !
- Réforme de l'avancement des enseignants : le ministère paie au cabinet de Raymond Soubie une consultation auprès de 4500 enseignants.
- Réforme du statut des enseignants : la CGT note de "faibles avancées" mais critique "le GRAF" et "les différences de traitement entre les corps enseignants".
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