- CeladonDemi-dieu
Ahurissant. Jamais vu ça.
Un régime encore plus dur que celui-là ne ferait qu'une bouchée d'une profession pareille.
Un régime encore plus dur que celui-là ne ferait qu'une bouchée d'une profession pareille.
- LefterisEsprit sacré
Je pense qu'après 2022, ils pourront lancer tranquillement le changement de statut, en y incluant finalement même les gens en place, et même procéder à des licenciements importants (par exemple matière disparaissant, ou plus de trois refus de prendre un poste éloigné /dans une discipline différente). Ca pleurera beaucoup, mais ça ne bougera pas pour autant.Celadon a écrit:Ahurissant. Jamais vu ça.
Un régime encore plus dur que celui-là ne ferait qu'une bouchée d'une profession pareille.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- GourgNiveau 4
Lefteris a écrit:Il faut reconnaître que c'est démoralisant, d'être parfois seul à se bouger, dans l'indifférence quasi totale, pour des gens qui seront fortement frappés, qui déjà trouvent leurs conditions de vie et d'exercice de la profession difficile, se plaignent ou sont moroses, mais refusent quand même toute action.Celadon a écrit:Absolument. Mais j'avoue que ça fait drôle quand je vois TOUTES les professions se mobiliser fortement et la nôtre rester dans sa grande majorité indifférente à ce qui l'attend.
Démoralisant mais pas étonnant. La situation n'est pas due à une "indifférence" particulière chez les professeurs.
Contrairement à ces autres professions qui se mobilisent (avocats médecins, urgentistes etc), les professeurs sont :
-1 totalement divisés du fait des profondes inégalités de conditions sur le même lieu de travail, et des menaces de déclassement qui pèsent sur chacun en cas de mise à l'index.
-2: totalement trompés par plusieurs organisations syndicales, toutes celles qui sont majoritaires - situation fortement dépendante du point 1. Vers le 31 août il était douloureusement risible d'entendre les dirigeants de ces organisations, après avoir été reçus par M. Blanquer, tresser des louanges à ce ministre "désireux" d'augmenter les rémunérations des professeurs - quand le même jour les vrais syndicalistes d'autres professions exigeaient des gestes bien plus importants - après avoir eux obtenus des mesures bien réelles les mois précédents.
La solution de la situation actuelle passe par cette prise de conscience :
- l'Education Nationale a très bien réussi à diviser les professeurs (et avec, à dégrader l'ambiance des établissement, les conditions de travail des professeurs, et donc celles des élèves).
- les syndicats majoritaires inextricablement englués dans les pratiques de gestion paritaires n'ont de parole juste que sur des points de détail.
Les cris d'orfraie que vont j'espère pousser des syndicalistes de base, réellement dévoués à leurs adhérents/ collègues de même discipline /collègues tout court, seront ceux-ci :
- "sans les syndicats ce serait pire",
- "pour en sortir il faudra bien se mobiliser grâce aux outils des syndicats"
- "la secrétaire perpétuelle du S... l'a bien dit l'autre jour que c'est pas juste, mais les médias ne lui donnent pas les tribunes qu'ils offrent généreusement aux urgentistes".
Mais non chers camarades - s'il en reste encore. Si les Secrétaires du S... et du S... sont inaudibles dans les médias c'est parce qu'ils ne bafouillent rien de clair. Cela fait si longtemps qu'ils le font que cela ne peut pas être de la maladresse. C'est bien leur façon d'aider les partis politiques et les élites françaises, tous d'accord pour enfumer les professeurs faire des économies et dégrader l'Ecole Publique (retour au point -1 ci-dessus).
Soit on provoque cette prise de conscience, concernant nos syndicats majoritaires. Et concernant les injustices et divisions dans notre profession, dont nos syndicats majoritaires ne parlent jamais. Soit on continue comme depuis 2003. Respect et amitiés aux syndicalistes de base, ce texte ne les attaque en rien.
- LefterisEsprit sacré
Je suis assez d'accord avec certaines analyses, mais je nuancerais sur d'autres
La solution de la situation actuelle passe par cette prise de conscience :
- l'Education Nationale a très bien réussi à diviser les professeurs (et avec, à dégrader l'ambiance des établissement, les conditions de travail des professeurs, et donc celles des élèves).
- les syndicats majoritaires inextricablement englués dans les pratiques de gestion paritaires n'ont de parole juste que sur des points de détail.
Pas tout le monde bien sûr, mais une trop grande partie sur un corps aussi important numériquement. Quand on voit des collègues ne rien savoir d'une fiche de paie, on imagine facilement l'ignorance sur le reste des enjeux liés à la FP.Gourg a écrit:
Démoralisant mais pas étonnant. La situation n'est pas due à une "indifférence" particulière chez les professeurs.
Ces inégalités sont précisément une politique managériale qui n'est possible que parce que trop de monde n'est mobilisé que pour sa situation immédiate. Et plus la situation devient difficile, plus c'est le sauve-qui-peut individuel. Ce qui est d'ailleurs humain.Contrairement à ces autres professions qui se mobilisent (avocats médecins, urgentistes etc), les professeurs sont :
-1 totalement divisés du fait des profondes inégalités de conditions sur le même lieu de travail, et des menaces de déclassement qui pèsent sur chacun en cas de mise à l'index.
Entièrement d'accord, mais les organisations minoritaires -dont je fais partie - sont marginales car "catastrophistes", "prévoient toujours le pire" (qui survient, ceci dit...) , ou encore parce qu'il faut "voter pour les majoritaires afin de ne pas se disperser" (on admire la finesse du raisonnement, mais il est fréquent).-2: totalement trompés par plusieurs organisations syndicales, toutes celles qui sont majoritaires - situation fortement dépendante du point 1. Vers le 31 août il était douloureusement risible d'entendre les dirigeants de ces organisations, après avoir été reçus par M. Blanquer, tresser des louanges à ce ministre "désireux" d'augmenter les rémunérations des professeurs - quand le même jour les vrais syndicalistes d'autres professions exigeaient des gestes bien plus importants - après avoir eux obtenus des mesures bien réelles les mois précédents.
La solution de la situation actuelle passe par cette prise de conscience :
- l'Education Nationale a très bien réussi à diviser les professeurs (et avec, à dégrader l'ambiance des établissement, les conditions de travail des professeurs, et donc celles des élèves).
- les syndicats majoritaires inextricablement englués dans les pratiques de gestion paritaires n'ont de parole juste que sur des points de détail.
Et tout ça procède de la mauvaise conscience distillée par ceux qui estiment que l'esprit de sacerdoce doit l'emporter sur celui de travailleur salarié, et que les mauvais coups contre les savoirs, les élèves, la cohésion républicaine doivent être compensés par un surcroît de sacrifices individuels. A quoi s'ajoutent les pressions individuelles liées aux stratégies managériales désormais en vigueur.Les cris d'orfraie que vont j'espère pousser des syndicalistes de base, réellement dévoués à leurs adhérents/ collègues de même discipline /collègues tout court, seront ceux-ci :
- "sans les syndicats ce serait pire",
- "pour en sortir il faudra bien se mobiliser grâce aux outils des syndicats"
- "la secrétaire perpétuelle du S... l'a bien dit l'autre jour que c'est pas juste, mais les médias ne lui donnent pas les tribunes qu'ils offrent généreusement aux urgentistes".
Mais non chers camarades - s'il en reste encore. Si les Secrétaires du S... et du S... sont inaudibles dans les médias c'est parce qu'ils ne bafouillent rien de clair. Cela fait si longtemps qu'ils le font que cela ne peut pas être de la maladresse. C'est bien leur façon d'aider les partis politiques et les élites françaises, tous d'accord pour enfumer les professeurs faire des économies et dégrader l'Ecole Publique (retour au point -1 ci-dessus).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- FenrirFidèle du forum
j'avoue que je baisse aussi les bras... J'avais prévu d'envoyer des mails d'information, mais je ne l'ai encore pas fait. J'en ai marre de ne jamais avoir de retours.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Lefteris a écrit:Et tout ça procède de la mauvaise conscience distillée par ceux qui estiment que l'esprit de sacerdoce doit l'emporter sur celui de travailleur salarié, et que les mauvais coups contre les savoirs, les élèves, la cohésion républicaine doivent être compensés par un surcroît de sacrifices individuels. A quoi s'ajoutent les pressions individuelles liées aux stratégies managériales désormais en vigueur.
Je trouve que tu dis parfaitement ce qu'il en est et que tu as tout à fait raison! Je ne supporte pas, pour ma part, cette idéologie du sacerdoce, du dévouement, du sacrifice etc. D'abord parce que ça n'a rien à voir avec la “vocation” et que ça en est le dévoiement.
Ensuite, non seulement parce que c'est une idéologie profondément réactionnaire, qui vient tout droit du XIXè siècle, mais en plus parce que c'est très visiblement un mode d'exercice du pouvoir — et là, pour le coup, typiquement “moderne”: un prof, ça serait un “employé” dans une “entreprise”, qui devrait avoir le sens du “projet commun”, il devrait apprendre à se considérer lui-même comme le détenteur d'un “capital de compétences”, qu'il devrait entretenir, développer, le tout dans une obéissance et une soumission qui se prétendent un “sens du service public”, etc.
J'exècre et je méprise infiniment ce type de bavardage et, là où j'enseigne, je ne perds jamais une occasion de contrer toute personne qui ose venir tenir ce type de discours dans une réunion à laquelle je me trouve participer. Et même, vu que je peux me le permettre (un statut d'universitaire comporte encore ce genre de liberté), je m'en fais un devoir (et un plaisir!). Cela dit, je ne me fais pas d'illusion: ça ne durera pas. Peut-être pour moi, jusqu'à la soi-disant “retraite”, et encore, mais guère plus…
Cdlt
- HORAHabitué du forum
Un éclatant cercle vicieux : le système des mutations de 800 000 agents est compliqué, les syndicats ont concentré leurs efforts et leur "plus-value" là-dessus, négligeant le décrochage salarial de ces mêmes agents par rapport aux autres catégories A. Et puis il ne fallait pas heurter le PS. Et on a complaisamment laissé s'installer l'idée que les profs sont responsables du chômage, des inégalités scolaires puis sociales. Et Allègre a mis un coup d'accélérateur sur les thèmes démagos des 18 heures, des toujours en vacances ou en arrêt maladie.
Ce qui nous attend sur les retraites est désastreux si nous n'arrêtons pas le travail jusqu'à ce que la clique gouvernante recule et n'ait plus pour projet de nous faire crever pour faire des économies qui iront millliardiser encore un peu plus les milliardaires.
Ce sera un désastre pour nous (qui a envie de se faire dépouiller jusqu'au trognon ? On parle de 38 % de perte pour 43 annuités !). Et un désastre pour ce pays. Quelle autre nation a décidé de sacrifier ses enseignants ? Ce qui est rigolo, c'est que ceux qui auront conservé une retraite décente devront payer des frais de scolarité bien salés pour leurs petits-enfants car il n'y aura plus de pigeons pour faire tenir debout l'Ecole publique.
Ce qui nous attend sur les retraites est désastreux si nous n'arrêtons pas le travail jusqu'à ce que la clique gouvernante recule et n'ait plus pour projet de nous faire crever pour faire des économies qui iront millliardiser encore un peu plus les milliardaires.
Ce sera un désastre pour nous (qui a envie de se faire dépouiller jusqu'au trognon ? On parle de 38 % de perte pour 43 annuités !). Et un désastre pour ce pays. Quelle autre nation a décidé de sacrifier ses enseignants ? Ce qui est rigolo, c'est que ceux qui auront conservé une retraite décente devront payer des frais de scolarité bien salés pour leurs petits-enfants car il n'y aura plus de pigeons pour faire tenir debout l'Ecole publique.
- nigousseHabitué du forum
Vous l'entendez comme moi ou pas, la petite musique depuis quelques jours: articles de presse, mensonges éhontés sur LCI sur le montant de nos salaires, mais non les profs français ne sont pas les moins bien payés des pays développés, au contraire ils figurent parmi les mieux lotis dixit Les Echos et cie, on prépare bien le terrain, de quoi se plaignent ces profs grassement payés ( 3850 euros au lycée après 15 ans d'après LCI!) et donc non ils ne seront pas les grands perdants de la réforme des retraites, la propagande d'état est en marche! Autour de moi résignation et fatalisme, pur déni ( mais non on va pas perdre 800 euros par mois à la retraite, tu délires ma pov nigousse!) ou m'en fous je suis né avant 1963...bref moral dans les chaussettes, que faire?
- GourgNiveau 4
Lefteris a écrit:L'UNSA et la CFDT, comme la CFTC se considèrent comme des "corps intermédiaires", tels que les souhaite le pouvoir, c'est à dire des courroies de transmission. Ils se pensent comme destinés à accompagner les décisions politiques "au mieux".
Oui bien sûr mais pourquoi oublier de mentionner que pour faire passer les mensonges distillés sur notre profession, et donc les politiques menées contre elle, le Snes fait bien plus que l'UNSA la CFDT et la CFTC réunies.
- BalthazaardVénérable
nigousse a écrit:Vous l'entendez comme moi ou pas, la petite musique depuis quelques jours: articles de presse, mensonges éhontés sur LCI sur le montant de nos salaires, mais non les profs français ne sont pas les moins bien payés des pays développés, au contraire ils figurent parmi les mieux lotis dixit Les Echos et cie, on prépare bien le terrain, de quoi se plaignent ces profs grassement payés ( 3850 euros au lycée après 15 ans d'après LCI!) et donc non ils ne seront pas les grands perdants de la réforme des retraites, la propagande d'état est en marche! Autour de moi résignation et fatalisme, pur déni ( mais non on va pas perdre 800 euros par mois à la retraite, tu délires ma pov nigousse!) ou m'en fous je suis né avant 1963...bref moral dans les chaussettes, que faire?
On peut être né avant 1963 et ne pas s'en foutre...être sans doute soulagé de, peut-être, passer à côté d'une catastrophe mais juger que le monde dans lequel nos enfants vivent prend une mauvaise pente et à ce titre se sentir tout autant engagé.
Du reste ceux qui sont nés peu après 63 ne perdront pas grand chose, peut-être même rien....pour les plus jeunes à part leur conseiller de quitter le bateau...Mais je trouve mon pouvoir de conviction très faible.
- BalthazaardVénérable
epekeina.tes.ousias a écrit:Lefteris a écrit:Et tout ça procède de la mauvaise conscience distillée par ceux qui estiment que l'esprit de sacerdoce doit l'emporter sur celui de travailleur salarié, et que les mauvais coups contre les savoirs, les élèves, la cohésion républicaine doivent être compensés par un surcroît de sacrifices individuels. A quoi s'ajoutent les pressions individuelles liées aux stratégies managériales désormais en vigueur.
Je trouve que tu dis parfaitement ce qu'il en est et que tu as tout à fait raison! Je ne supporte pas, pour ma part, cette idéologie du sacerdoce, du dévouement, du sacrifice etc. D'abord parce que ça n'a rien à voir avec la “vocation” et que ça en est le dévoiement.
Ensuite, non seulement parce que c'est une idéologie profondément réactionnaire, qui vient tout droit du XIXè siècle, mais en plus parce que c'est très visiblement un mode d'exercice du pouvoir — et là, pour le coup, typiquement “moderne”: un prof, ça serait un “employé” dans une “entreprise”, qui devrait avoir le sens du “projet commun”, il devrait apprendre à se considérer lui-même comme le détenteur d'un “capital de compétences”, qu'il devrait entretenir, développer, le tout dans une obéissance et une soumission qui se prétendent un “sens du service public”, etc.
J'exècre et je méprise infiniment ce type de bavardage et, là où j'enseigne, je ne perds jamais une occasion de contrer toute personne qui ose venir tenir ce type de discours dans une réunion à laquelle je me trouve participer. Et même, vu que je peux me le permettre (un statut d'universitaire comporte encore ce genre de liberté), je m'en fais un devoir (et un plaisir!). Cela dit, je ne me fais pas d'illusion: ça ne durera pas. Peut-être pour moi, jusqu'à la soi-disant “retraite”, et encore, mais guère plus…
Cdlt
Je partage ton avis.
- amalricuNeoprof expérimenté
La posture du sacerdoce sacrificiel est aussi un cache-misère de l'abandon et du renoncement. Sans moi.
- Leroy86Niveau 9
Mais non sommes l'agneau sacrificiel! En dehors de quelques soutiens trop rares (comme celui de Mme Polony cité dans ce post: lien), l'époque est à l'individualisme (merci @Leftéris pour le rappel): mieux vaut nous que eux. L'Europe n'est plus rentable , en tout cas plus suffisamment. Alors on réalise les biens, on siphonne les fonds de pensions, on essaie d'en tirer tout ce qu'on peut. Un exemple dont le cynisme m'a époustouflé: Dyson qui soutient le Brexit pour finalement délocaliser son entreprise à Singapour. Le pire c'est que les soutiens indéfectibles du Brexit n'ont pas réagi à ce cas qui est loin d'être unique: quand on joue sur les passions, les haines et le racisme, on a beau jeu. Tout ça pour dire qu'on assiste à une liquidation.
PS: quand je serai à la retraite, l'euro sera de la monnaie de singe alors inutile de rêver à une retraite moins pénible au soleil.
PS: quand je serai à la retraite, l'euro sera de la monnaie de singe alors inutile de rêver à une retraite moins pénible au soleil.
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"On ne peut pas plier la réalité à ses désirs." Thomas A. Anderson
"Ça rapporterait des milliers de milliers de dollars." "Ça s'appelle des millions."
- SeiferÉrudit
Coucou,
Quelqu'un (pas le temps là, je regarderai ce soir si personne n'a une info dessus) aurait vu passer des informations sur les autres personnels des établissements scolaires ? Agents (administratifs inclus), aesh, psyen...
Merci d'avance si c'est le cas.
Quelqu'un (pas le temps là, je regarderai ce soir si personne n'a une info dessus) aurait vu passer des informations sur les autres personnels des établissements scolaires ? Agents (administratifs inclus), aesh, psyen...
Merci d'avance si c'est le cas.
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- CeladonDemi-dieu
Plus clair que ça, tu meurs :
https://blogs.mediapart.fr/pascale-fourier/blog/180919/les-salaires-des-enseignants-lusage-des-journalistes-et-de-tous-les-autres
https://blogs.mediapart.fr/pascale-fourier/blog/180919/les-salaires-des-enseignants-lusage-des-journalistes-et-de-tous-les-autres
- Fesseur ProGuide spirituel
D'après ce qui se dit, on peut élargir sur 4/5 ans à priori, jusqu'à 1967/68.Balthazaard a écrit:Du reste ceux qui sont nés peu après 63 ne perdront pas grand chose, peut-être même rien...
Le temps de la mise en place.
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Pourvu que ça dure...
- gauvain31Empereur
Et voici le lien qu'il y a dans cet article de Médiapart :
https://blogs.mediapart.fr/pascale-fourier/blog/090919/reforme-des-retraites-dans-leducation-nationale-le-pacte-rompu
https://blogs.mediapart.fr/pascale-fourier/blog/090919/reforme-des-retraites-dans-leducation-nationale-le-pacte-rompu
Pascale Fourier in Médiapart a écrit:Si donc on calcule la pension à venir d'un enseignant ayant fait une carrière à l'ancienneté, passant à la hors-classe après être allé au bout des 11 échelons de la « classe normale », on obtient une pension de ...1450 euros environ. 1450 versus 2380 euros. Une chute de 38%. Plus d'un tiers. Un tiers de pension en moins, qui ne viendra pas compenser 42 années à être « pas très bien payés pendant leur carrière » , comme le dit le Ministre. 42 ans compensées jusque-là par 24 ans de retraite décente, si on en croit l'espérance de vie à la retraite observée en 2017 pour les personnels enseignants. Et l'intégration des « primes », 5,5 % dans le premier degré, de 14,0 % dans le second, n'y changera rien !Manque toujours un tiers...
- CathEnchanteur
"PLP inclus, agrégés exclus".
Les plp ont la même grille de salaire que les certifiés.
Les plp ont la même grille de salaire que les certifiés.
- LefterisEsprit sacré
Les autres sont des morts en sursis, même s'ils gardent la tête dans le sable et refusent même de l'entendre, comme je le vois autour de moi. Les plus jeunes peuvent encore partir en courant. Un coup de bol (auquel je ne crois pas, la tendance allant vers l'emploi précaire et temporaire), ils démarreront plus fort et se constitueront un capital. Mais les gens nés après 70 vont se voir recalculer arbitrairement une partie de leur carrière , où ils n'ont pas cotisé mais reversé à l'Etat, et être "aux points" sur tout le reste. Et beaucoup en plus n'auront pas 43 ans de travail effectif avec cotisations, et une partie ne rapportera guère de points car salaire trop bas. Les arrêts divers, maternités, temps partiels ne compteront plus dans le calcul puisque non cotisés. Cette réforme est une des pires catastrophes parmi toutes les destructions des acquis du CNR : la solidarité intergénérationnelle va disparaître peu à peu, au profit de divers fonds de pension. Les fonctionnaires vont s'appauvrir et en même temps voir la fin du principe de carrière, qui prend en compte les avancements et changement de corps en calculant sur l'indice. Donc la fin du statut et mise sous la botte du politique, non comme serviteurs de l'Etat mais employés hic et nunc. Parmi les fonctionnaires, les enseignants seront les plus touchés, et une agression de cette envergure ne peut ne pas laisser de traces dans une société.Fesseur Pro a écrit:D'après ce qui se dit, on peut élargir sur 4/5 ans à priori, jusqu'à 1967/68.Balthazaard a écrit:Du reste ceux qui sont nés peu après 63 ne perdront pas grand chose, peut-être même rien...
Le temps de la mise en place.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Thierry75Niveau 10
On change de paradigme La fin d'une époque, d'un monde
Le nabot : "Macron, c'est moi, en mieux."
Le nabot : "Macron, c'est moi, en mieux."
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Le moi est haïssable.
- gauvain31Empereur
Qui voudra devenir enseignant dans ces conditions? Le système s'effondrerait de lui-même
- LefterisEsprit sacré
Pourquoi le conditionnel ?gauvain31 a écrit:Qui voudra devenir enseignant dans ces conditions? Le système s'effondrerait de lui-même
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- gauvain31Empereur
Lefteris a écrit:Pourquoi le conditionnel ?gauvain31 a écrit:Qui voudra devenir enseignant dans ces conditions? Le système s'effondrerait de lui-même
Oui pardon il s'effondre en ce moment même :mais j'étais en train d'imaginer à quoi ressemblerait l'EN dans 20 ans vu la vitesse à laquelle cet effondrement se produit
- Leroy86Niveau 9
La force d'inertie et l'abnégation de certains feront que ce crime ne sera évident que dans ce laps de temps. C'est dommage les coupables devraient être mis face à leurs forfaits.
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"On ne peut pas plier la réalité à ses désirs." Thomas A. Anderson
"Ça rapporterait des milliers de milliers de dollars." "Ça s'appelle des millions."
- amalricuNeoprof expérimenté
gauvain31 a écrit:Qui voudra devenir enseignant dans ces conditions? Le système s'effondrerait de lui-même
Au vu des conditions de traitement (gel du point d'indice, PPCR aux alouettes) et des pensions à venir (rabotées à l'os), je pense quitter la baraque avant l'heure. Combien sont dans cet état d'esprit ?
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