- nounoursNiveau 6
Ponocrates a écrit:Qu'est-ce qui est l'inverse de quoi ?nounours a écrit:Ponocrates a écrit:Prochaine étape, laisser revenir l'inflation- évitée pour l'instant par la politique des taux bas- de façon à mettre la population en slip, obligée de travailler jusqu'à sa mort. Je m'en vais te les mater moi, ces voyous de GJ, on va remettre les gueux à leur place :dehors2:Mathador a écrit:L'autre point qui m'interroge, c'est que l'article du Point cité par @Laotzi dit que la valeur de l'euro cotisé ne dépend pas du moment de la carrière où il a été cotisé.
Concevoir un régime de retraite avec un taux d'actualisation de 0%, je trouve cela gonflé…
Là c'est un gros contre-sens, c'est exactement l'inverse ...
L'inflation c'est quand les prix augmentent chaque année comme dans les années 70 et que, compte tenu de l'érosion monétaire il faut = 404 francs de 1985 pour acheter la même chose qu'avec 100 francs en 1970.
Si je prends 100 francs ( fictifs) de 2000, en 2015 il ne me faut "que" 125 francs pour acheter la même chose: il n'y a officiellement que très peu d'inflation.
Après vous pouvez toujours discuter le fait que le calcul de l'inflation est partiel, parce que le poids de l'immobilier - en particulier à l'achat- n'est pas assez pris en compte et que si l'on compare la "qualité" des produits - en particulier la nourriture, il est devenu plus cher de bien se nourrir - avec du bio ou en refusant le tout fait- le compte n'y est pas.
Mais le fait est que la politique des taux bas permet de juguler l'inflation, c'est une décision (coûteuse) des banques pour, en effet, leur permettre de "créer " des masses d'argent qui -surprise, surprise- vont majoritairement dans les poches de ceux qui sont déjà les plus riches - voir l'aggravation des inégalités sur les dernières années.
La politique des taux bas a permis l'envolée des prix de l'immobilier qui a fait beaucoup de bien aux vendeurs nets - en particulier institutionnels qui ont décidé d'abandonner en partie le secteur- et aux employeurs en rendant grandement captifs les acheteurs - ben, oui: avec un emprunt sur 30 ans, c'est plus difficile de dire "Au revoir, Président" à son patron.
Après l'inflation ne sera pas la panacée -j'en ai conscience: quand on sèvre un junkie - ici à l'argent facile- le décrochage est douloureux. C'est pour cela que l'on maintient cette politique insensée. Et ce d'autant plus facilement qu'en Europe par exemple,les État n'ont plus la main sur la monnaie: nous ne décidons plus de mettre en circulation de l'argent au regard de nos capacités financières.
Si l'on met en place un système de points en fonction des euros cotisés, si l'on laisse l'inflation revenir sans actualiser les euros cotisés pour tenir compte précisément de l'inflation, cela reviendra à ce que nous ayons cotisé durant la plupart de notre carrière à fonds perdus- enfin par pour les retraités qui auront eux touché une bonne retraite.
Non c'est exactement l'inverse : l'objectif des taux bas est justement de faire remonter l'inflation.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Mathador a écrit:C'est bien antérieur à mes projets de reconversion . Je lisais déjà Mr. Money Mustache lorsque j'étais étudiant.
Je lis depuis peu. C'est très intéressant. La partie réduction du train de vie me semble accessible. En revanche, la partie investissement me semble complexe (voire hors de portée).
Autre élément qui me soucie : commencer tard, voire très tard (à plus de 2,2 X 20 ans, dans mon cas...), est-ce une difficulté ?
- MathadorEmpereur
Personnellement je ne trouve pas sa partie investissement si compliquée: c'est plutôt la transposition en France qui risque de s'avérer épineuse, notamment en ce qui concerne l'utilisation des niches fiscales (PEA, LMNP, etc.).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- michel74Niveau 5
Plutarque a écrit:Mathador a écrit:Pour les chefs peut-être, mais en euros le décret de 1950 calcule d'abord le montant normal des HSA (celui de la 2ème).Cath a écrit:Et 1HSA = 36HSE.
Ensuite la 1ère HSA est majorée de 20% par rapport à ce taux, et l'HSE correspond à 1/36 d'une HSA normale, majoré de 25%.
Donc :
- 1ere HSA = 34,56 HSE
- 2ème HSA = 28,8 HSE
Le chiffre de michel74 est donc correct.
Merci pour la confirmation de mes calculs.
Ce qu 'il faudrait savoir c'est si les HSA comptent pour la retraite , ce qui augmenterait l'interet de cette deuxième HSA, il faudrait aussi calculer l'imposition de cette HSA par rapport aux HSE .
Mais en gros , on va nous imposer d'avoir 2 HSA , pour ainsi augmenter notre temps de travail et finalement augmenter nos salaires . C'est ça le plan MACRON pour nous augmenter ?
- MathadorEmpereur
Pas seulement pour nous augmenter, c'était plus ou moins son programme économique complet: aujourd'hui on taxe et demain on rase gratis.
Pour ce qui est de l'imposition des HSA et des HSE, il me semble que le régime est le même.
Pour ce qui est de l'imposition des HSA et des HSE, il me semble que le régime est le même.
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- PaleoprofFidèle du forum
Ah oui. Une cellule d’accompagnement psychologique, sans doute.celitian a écrit:Selon Delevoye sur la 2, il y aura des mesures d'accompagnement pour les enseignants, fonctionnaires non primés...
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Je construis ma suite......
- CathEnchanteur
Mathador a écrit:Pour les chefs peut-être, mais en euros le décret de 1950 calcule d'abord le montant normal des HSA (celui de la 2ème).Cath a écrit:Et 1HSA = 36HSE.
Ensuite la 1ère HSA est majorée de 20% par rapport à ce taux, et l'HSE correspond à 1/36 d'une HSA normale, majoré de 25%.
Oui bien sûr. Je je dis pas autre chose.
- mathmaxExpert spécialisé
Un exemple des effets de la reforme, calculés dans mon cas grâce aux simulations du site ENSAP :
Partir en décembre 2025 me permettrait avec le système actuel d'avoir une pension de 170 € de plus par mois qu'un départ en décembre 2024.
Avec le nouveau système, cette année de travail supplémentaire ne me rapportera qu'environ 60 € de plus.
Remarque : étant à moins de 5 ans de la retraite, je suis parmi les moins touchés.
Tout va bien !
Partir en décembre 2025 me permettrait avec le système actuel d'avoir une pension de 170 € de plus par mois qu'un départ en décembre 2024.
Avec le nouveau système, cette année de travail supplémentaire ne me rapportera qu'environ 60 € de plus.
Remarque : étant à moins de 5 ans de la retraite, je suis parmi les moins touchés.
Tout va bien !
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- fandorineNiveau 9
C'est peut-être ce qui me fait le plus hurler. Dégeler le point d'indice et nous augmenter de 14 euros, c'est d'après Dussopt insupportable pour les finances publiques. http://discours.vie-publique.fr/notices/193001298.htmlcelitian a écrit:Selon Delevoye sur la 2, il y aura des mesures d'accompagnement pour les enseignants, fonctionnaires non primés...
En revanche, banco pour nous revaloriser de plusieurs centaines d'euros (parce que c'est de ça qu'il s'agit) afin qu'on n'y perde pas avec cette réforme? Put**, mais on est vraiment pris pour des cons!Lorsqu'on augmente le point d'indice de 1 %, cela coûte 2 milliards d'euros de dépenses publiques, et pour un salarié, un agent public, pardon, qui gagne environ 2 000 euros net, c'est moins de 14 euros d'augmentation, c'est peut-être toujours bon à prendre mais c'est peu par rapport au coût collectif.
- keroGrand sage
nounours a écrit:Ponocrates a écrit:[...]nounours a écrit:Ponocrates a écrit:
Prochaine étape, laisser revenir l'inflation- évitée pour l'instant par la politique des taux bas- de façon à mettre la population en slip, obligée de travailler jusqu'à sa mort. Je m'en vais te les mater moi, ces voyous de GJ, on va remettre les gueux à leur place :dehors2:
Là c'est un gros contre-sens, c'est exactement l'inverse ...
Mais le fait est que la politique des taux bas permet de juguler l'inflation, c'est une décision (coûteuse) des banques pour, en effet, leur permettre de "créer " des masses d'argent qui -surprise, surprise- vont majoritairement dans les poches de ceux qui sont déjà les plus riches - voir l'aggravation des inégalités sur les dernières années.
La politique des taux bas a permis l'envolée des prix de l'immobilier qui a fait beaucoup de bien aux vendeurs nets - en particulier institutionnels qui ont décidé d'abandonner en partie le secteur- et aux employeurs en rendant grandement captifs les acheteurs - ben, oui: avec un emprunt sur 30 ans, c'est plus difficile de dire "Au revoir, Président" à son patron.
Non c'est exactement l'inverse : l'objectif des taux bas est justement de faire remonter l'inflation.
En effet. Les taux bas ont bien pour but de faire remonter l'inflation (et surtout, éviter la déflation, qui est un gros problème pour l'investissement, car elle pousse les acteurs à épargner et repousser les achats - la crise de 1929-1932 est avant tout une crise déflationniste). Les taux hauts au contraire sont pratiqués lorsque le but est de réduire une inflation galopante (cf. États-Unis dans les années 1970/1980, avec Paul Volker qui monte les taux jusqu'à 20% pour réduire une inflation qui elle, dépassait les 10%).
Si on augmente la masse monétaire (conséquence des taux bas), la valeur relative de la monnaie baisse et donc les prix augmentent. C'est mécanique.
C'est juste qu'actuellement, l'unique inflation que les banque centrales parviennent à créer via leur politique, c'est l'inflation des actifs financiers (actions, obligations), ce qui fait qu'elles ratent leur cible. Quoiqu'elles parviennent aussi à faire monter les prix de quelques autres actifs, comme l'immobilier. De ce point de vue, Ponocratès, tu le soulignes toi-même: la hausse de l'immobilier (qui est un aspect de l'inflation) est un résultat des taux bas.
Actuellement, de toute manière, si les taux remontaient, ça mettrait tous les États endettés (tels la France) dans de gros problèmes... La France emprunte à des taux extrêmement faibles (les oblig' d'État se négocient quasiment à taux zéro, grâce à super Mario). Avec des taux qui remonteraient un peu trop de quelques points, c'est l'austérité forcée. Ou le défaut de la dette. Ce qui revient à peu près au même.
- CeladonDemi-dieu
Ce qui est inquiétant maintenant c'est que la monnaie se crée à la demande et que l'épargne n'est plus nécessaire, qu'elle est même nuisible dans un tel système. Les épargnants qui avaient le pouvoir de prêter ou d'investir sont dépouillés. Et qui en fait les frais ?
- Ramanujan974Érudit
Pour que les enseignants ne soient pas lésés, la solution est simple : il faut aligner les primes des autres fonctionnaires sur les nôtres.
- Gilles B.Niveau 7
Je te rassure, c'était déjà le cas avec l'inflation quand l'État pouvait se financer directement auprès de la Banque de France.Celadon a écrit:Les épargnants qui avaient le pouvoir de prêter ou d'investir sont dépouillés. Et qui en fait les frais ?
- nigousseHabitué du forum
Question que je me pose, je n'arrive pas à trouver la réponse: si, arrivée à 62 ans j'ai tous mes points pour toucher une retraite à taux plein suis-je quand même concernée Enfin si je comprends par la décote de 5% par an? Ensuite, cette décote est-elle définitive, la pension est pour toujours amputée ou retrouve-t-on le taux plein à 64 ans? Enfin, si je comprends bien, la valeur du point variera en fonction de la situation économique et de l'espérance de vie ( éléments biaisés puisque c'est l'espérance de vie en bonne santé qui devrait être prise en compte!) donc on sera forcément au-delà de 64 ans par la suite, non? En plus, Bercy/Bruxelles/troïka pourraient décider de baisser ce point ( en cas de récession, crise...), et ben on est pas sorti des ronces!
- MathadorEmpereur
Le gouvernement aurait alors bien du mal à faire réprimer les manifestations par des commissaires de police qui se retrouveraient ainsi payés comme des agrégés.Ramanujan974 a écrit:Pour que les enseignants ne soient pas lésés, la solution est simple : il faut aligner les primes des autres fonctionnaires sur les nôtres.
Au moins l'argent créé par l'inflation allait dans les caisses de l'État plutôt que directement dans les paradis fiscaux.Gilles B. a écrit:Je te rassure, c'était déjà le cas avec l'inflation quand l'État pouvait se financer directement auprès de la Banque de France.Celadon a écrit:Les épargnants qui avaient le pouvoir de prêter ou d'investir sont dépouillés. Et qui en fait les frais ?
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- Leroy86Niveau 9
anthracite a écrit:Moi je vois très bien : mon père a eu un AVC grave à 61 ans, 8 mois après son départ en retraite. Une collègue un cancer du poumon à 60 ans, 2 ans avant sa retraite (d'où 2 ans de CLM). et caetera. Nous, à 60/62 ans, on ne sera plus apte, et il restera 5/7/10 ans pour la retraite à taux plein : retraite d'office, mais avec une misère pour ceux qui ne peuvent plus travailler. etpicétouMoi, ce qui me gêne aussi, c'est l'âge légal de départ ne change pas, mais si on part, on ne touchera pas sa retraite complète. A quoi ça sert alors ?
Croyons-nous que l'âge pivot soit vraiment choisi par hasard?
Fires of Pompeii a écrit:Dans le reportage diffusé sur FR3, on mentionne nommément les enseignants comme grands perdants de cette réforme.
Comme d'habituuuuuuuuudeeeeeeee!
MUTIS a écrit:ddalcatel a écrit:Cette réforme présente un avantage : celui de mettre au grand jour le ridicule de nos salaires. Enfin je me doute qu'on trouvera encore quelques collègues nous dire qu'on est pas si mal payés !
Tu as raison. Moi, agrégé HC, je trouve que je suis à peu près payé correctement bien que 50% de moins en gros que ma femme qui travaille comme cadre. Mais je suis toujours étonné de voir certains qui gagnent beaucoup moins s'estimer heureux et ne jamais revendiquer... Avec la réforme des retraites, on va voir clairement les différences de salaire peser sur les retraites et certains vont peut-être comprendre qu'à bac + 5 les salaires des certifiés ou des professeurs des écoles sont vraiment plus que médiocres.
"La rentrée sociale risque d'être chargée": à mon avis les salariés du privé vont encore regarder les fonctionnaires en arguant de la difficulté à faire grève tout en étant solidaires et les fonctionnaires regarderont les profs. Du coup nous serons les mêmes à faire grève avec toujours un effectif aussi faible .
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"On ne peut pas plier la réalité à ses désirs." Thomas A. Anderson
"Ça rapporterait des milliers de milliers de dollars." "Ça s'appelle des millions."
- Ramanujan974Érudit
Est-ce que l'augmentation du taux de la RAFP pourrait être une solution ?
- nigousseHabitué du forum
C'est terrible, on est déjà tous en train de chercher des solutions comme si la réforme était actée et qu'on ne pouvait rien y faire, n'oublions pas que "la régression sociale ne se négocie pas, elle se combat"!!
- CeladonDemi-dieu
Abaway, voilà pourquoi septembre risque d'être quelque peu mouvementé...
- mathmaxExpert spécialisé
Ramanujan974 a écrit:Est-ce que l'augmentation du taux de la RAFP pourrait être une solution ?
Il n'y aura plus de RAFP, mais une cotisation unique ( 28,12% ) sur l'ensemble du salaire.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- Ramanujan974Érudit
mathmax a écrit:Ramanujan974 a écrit:Est-ce que l'augmentation du taux de la RAFP pourrait être une solution ?
Il n'y aura plus de RAFP, mais une cotisation unique ( 28,12% ) sur l'ensemble du salaire.
Mais alors que devient l'argent cotisé ?
- MathadorEmpereur
Il est comptabilisé dans le nouveau système, je suppose.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- XIIINeoprof expérimenté
Système inique pour pousser les gens à capitaliser...C'est un choix idéologique.
Petite question: si chacun cotise pour sa pomme qui paiera les retraites des retraités actuels toujours sous l'ancien système?
Petite question: si chacun cotise pour sa pomme qui paiera les retraites des retraités actuels toujours sous l'ancien système?
- mathmaxExpert spécialisé
Ramanujan974 a écrit:mathmax a écrit:Ramanujan974 a écrit:Est-ce que l'augmentation du taux de la RAFP pourrait être une solution ?
Il n'y aura plus de RAFP, mais une cotisation unique ( 28,12% ) sur l'ensemble du salaire.
Mais alors que devient l'argent cotisé ?
De ce que j'ai compris, on calculera fin 2024 tous tes droits acquis, incluant donc la partie RAFP, et on les convertira en points. Ensuite tu continueras à acquérir des points dans le nouveau système.
_________________
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Albert Einstein
- lisa81Habitué du forum
nigousse a écrit:Question que je me pose, je n'arrive pas à trouver la réponse: si, arrivée à 62 ans j'ai tous mes points pour toucher une retraite à taux plein suis-je quand même concernée ?
Il me semble avoir compris ceci:
La notion de décote liée au nombre de trimestres cotisés telle que nous la subissons actuellement disparaît puisque l'acquisition des points ne se fera pas par trimestre.
Donc quand tu auras 62 ans tu pourras prendre ta retraite. Le montant dépendra des points que tu auras à ce moment là, mais tu auras alors obligatoirement une décote ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
- CathEnchanteur
Et la décote est bien sûr définitive. On "liquide" tes droits.
Oui, bien sûr, l'âge pivot est amené à bouger (devine dans quel sens), sauf si on trouve le cachet contre le chômage.
Oui, bien sûr, l'âge pivot est amené à bouger (devine dans quel sens), sauf si on trouve le cachet contre le chômage.
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