Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- virgereNeoprof expérimenté
Stage réforme vendredi. Tout est très contraint et cadré.
Et donc, 3 textes de l'OI + 3 textes GT pour chacun des 4 OE en général soient 24.
2 et 2 pour les techno, soient 16 en tout.
Chaque texte de 20 lignes maximum.
Etude linéaire (mais pas juxtalinéaire) uniquement le jour de l'oral (mais méthodo au choix de l'enseignant pour les analyses dans l'année... lol), pas de problématique (puisqu'étude linéaire, donc) sauf pendant l'année (au choix de professeur, de nouveau)
Plus le minutage de l'épreuve (en gros, 1 point par minute)
Me réjouis d'avoir que du collège (normalement) l'an prochain...
Et donc, 3 textes de l'OI + 3 textes GT pour chacun des 4 OE en général soient 24.
2 et 2 pour les techno, soient 16 en tout.
Chaque texte de 20 lignes maximum.
Etude linéaire (mais pas juxtalinéaire) uniquement le jour de l'oral (mais méthodo au choix de l'enseignant pour les analyses dans l'année... lol), pas de problématique (puisqu'étude linéaire, donc) sauf pendant l'année (au choix de professeur, de nouveau)
Plus le minutage de l'épreuve (en gros, 1 point par minute)
Me réjouis d'avoir que du collège (normalement) l'an prochain...
- AphrodissiaMonarque
Ujine a écrit:Ce qui me gêne entre autres dans l'intitulé "la comédie du valet", c'est qu'il donne, encore et toujours, la part belle au personnage masculin, alors même que c'est une pièce qui donne (pour une fois) beaucoup de place aux personnages féminins. Après chaque collègue est libre je suppose de comprendre "valet" comme un intitulé générique, et d'y rattacher aussi la servante (sauf qu'on perd alors de vue la comtesse), mais il aurait davantage porteur de donner un intitulé moins masculin.
Je suppose que "valet" peut s'entendre au sens générique.
Oui, je m'étais corrigée un peu après.Vivivava a écrit:Le BO du 25 avril :Aphrodissia a écrit:24 LA, c'est 6 LA par objet d'étude, oeuvre et parcours associés. Je cherche s'il faut absolument une logique comptable de 3 + 3.
Je ne sais plus, à force, si c'est officiellement écrit que ce seraient 24 textes ou si c'est parole d'IPR.
Sauf mention expliquant et justifiant l'anomalie, chaque objet d'étude doit comporter :
- pour le baccalauréat général au moins six textes susceptibles de donner lieu à une interrogation (3 extraits au minimum pour chaque œuvre, 3 extraits pour le parcours associé) ;
- pour le baccalauréat technologique au moins quatre textes susceptibles de donner lieu à une interrogation (2 extraits au minimum pour chaque œuvre, 2 extraits pour le parcours associé).
@virgere: pourquoi l'étude linéaire interdirait-elle la problématique? Il faut bien un fil conducteur à cette étude, tout de même.
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- nitescenceÉrudit
édition scolaireTout en relevant du genre comique, la pièce tente de susciter l'émotion du public, se rapprochant du même coup du drame, dont le but n'est pas de divertir le spectateur mais de le toucher
_________________
Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- virgereNeoprof expérimenté
Cela ne l'interdit pas dans l'absolu. Mais sur les bordereaux 2020 la ligne "problématique" n'est ni prévue ni demandée. Il nous a été dit qu'elle n'avait pas lieu d'être, pour l'oral. On donne un texte, sans aucune question ni commentaire.
- IphigénieProphète
Je pense que ce n'est pas très juste: le Mariage est une comédie tourbillonnante, plus annonciatrice de Feydeau que du drame, avec musique et chants, et intrigues virevoltantes. Mais l'émotion est importante justement par rapport au personnage de valet, car son innovation est aussi de l'humaniser: il a un passé, des émotions, en particulier amoureuse, bref, il sort du "rôle" pour devenir personne, pleinement. (comme dit plus haut )nitescence a écrit:édition scolaireTout en relevant du genre comique, la pièce tente de susciter l'émotion du public, se rapprochant du même coup du drame, dont le but n'est pas de divertir le spectateur mais de le toucher
Si on veut lui trouver une fonction sérieuse au-delà du rire c'est vers le politique qu'il faudrait aller, qui justement ne passe dans le public aristocratique que parce qu'emporté par l'élan comique.
Pour ce qui est de l'intitulé, il me paraît évident qu'il faut le prendre au sens large (valet et servantes: voir chez Molière et chez Marivaux); c'est le duo "fonctionnel" consubstantiel de la comédie traditionnelle qui est à interroger, à travers son histoire.
- IphigénieProphète
Sur la note sur l'EAF il est dit qu'on interrogera le candidat sur 20 lignes choisies par l'interrogateur si le texte est plus long...virgere a écrit:Stage réforme vendredi. Tout est très contraint et cadré.
Et donc, 3 textes de l'OI + 3 textes GT pour chacun des 4 OE en général soient 24.
2 et 2 pour les techno, soient 16 en tout.
Chaque texte de 20 lignes maximum.
Etude linéaire (mais pas juxtalinéaire) uniquement le jour de l'oral (mais méthodo au choix de l'enseignant pour les analyses dans l'année... lol), pas de problématique (puisqu'étude linéaire, donc) sauf pendant l'année (au choix de professeur, de nouveau)
Plus le minutage de l'épreuve (en gros, 1 point par minute)
Me réjouis d'avoir que du collège (normalement) l'an prochain...
) Première partie de l'épreuve orale : exposé sur un des textes du descriptif
Durée : 12 minutes
Cette partie se déroule de la manière suivante :
Après avoir accueilli le candidat, l'examinateur lui indique :
- le texte et le passage du texte retenu, avec une éventuelle sélection du passage à expliquer si le texte excède le format d'une vingtaine de lignes de prose continue ;
- TivinouDoyen
+1. C'est comme ça que je l'avais compris moi aussi.Aphrodissia a écrit:Ne serait-ce pas tout l'intérêt du parcours, justement, qui permettra d'inscrire la pièce dans sa tradition littéraire ?Ujine a écrit:Il me semble pour ma part que l'intitulé choisi n'est pas des plus heureux. Traditionnellement, la comédie du valet est celle où ce dernier, en position de force, aide les jeunes gens dans leur histoire d'amour contrarié, comme dans les comédies grecques et latines de l'Antiquité ou bien celles de Molière par exemple. Pour Le Mariage de Figaro, cela suppose d'expliquer toute la tradition aux élèves, ce qui ne sera pas des plus simples. "L'affrontement des classes" aurait peut-être mieux convenu (mais peut-être peu approprié en période de contestations sociales, et de toute façon je n'avance pas cet intitulé avec une grande conviction non plus).
Ce qui m'inquiète davantage est la complexité de la pièce pour des séries techno... Dans mon lycée, beaucoup d'enseignants ont fait l'Ecole des femmes cette année en seconde; il reste donc Beaumarchais ou Beckett. Je ne sais pas ce qui va être le plus complexe pour nos STMG: l'absence d'intrigue ou une intrigue tellement foisonnante qu'ils ne comprendront rien.
- VivivavaNiveau 10
Oui, il faut toujours se méfier des éditions scolaires... dans la pièce, il y a des moments plus sérieux, parfois un peu de pathétique, mais il est toujours désamorcé. Beaumarchais, dans sa préface au Mariage, n'exprime pas du tout l'intention de voir dans sa pièce autre chose qu'une comédie (et quand il parle de la réception de sa pièce, ce n'est pas du tout pour souligner qu'elle a été prise comme un drame).Iphigénie a écrit:Je pense que ce n'est pas très juste: le Mariage est une comédie tourbillonnante, plus annonciatrice de Feydeau que du drame, avec musique et chants, et intrigues virevoltantes. Mais l'émotion est importante justement par rapport au personnage de valet, car son innovation est aussi de l'humaniser: il a un passé, des émotions, en particulier amoureuse, bref, il sort du "rôle" pour devenir personne, pleinement. (comme dit plus haut )nitescence a écrit:édition scolaireTout en relevant du genre comique, la pièce tente de susciter l'émotion du public, se rapprochant du même coup du drame, dont le but n'est pas de divertir le spectateur mais de le toucher
Si on veut lui trouver une fonction sérieuse au-delà du rire c'est vers le politique qu'il faudrait aller, qui justement ne passe dans le public aristocratique que parce qu'emporté par l'élan comique.
Pour ce qui est de l'intitulé, il me paraît évident qu'il faut le prendre au sens large (valet et servantes: voir chez Molière et chez Marivaux); c'est le duo "fonctionnel" consubstantiel de la comédie traditionnelle qui est à interroger, à travers son histoire.
Le drame bourgeois, c'est éventuellement La Mère coupable. Mais Beaumarchais parle de "genre dramatique sérieux", c'est Diderot qui parle de drame bourgeois.
Je trouve la pièce trop difficile pour des filières technologiques, même avec une aide (il y a un bon résumé par Pierre Frantz dans l'Atlande consacré à la trilogie). Il y a beaucoup de rebondissements, beaucoup d'objets dont il faut suivre la trace, beaucoup de déplacements, plusieurs fils pour l'intrigue. Je me suis cassé les dents sur Le Barbier de Séville, que les élèves trouvaient déjà trop complexe...
- nitescenceÉrudit
C'est bien l'absurdité de nous imposer des oeuvres : on ne peut plus s'adapter au public qu'on a en face
_________________
Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- ysabelDevin
Tivinou a écrit:+1. C'est comme ça que je l'avais compris moi aussi.Aphrodissia a écrit:Ne serait-ce pas tout l'intérêt du parcours, justement, qui permettra d'inscrire la pièce dans sa tradition littéraire ?Ujine a écrit:Il me semble pour ma part que l'intitulé choisi n'est pas des plus heureux. Traditionnellement, la comédie du valet est celle où ce dernier, en position de force, aide les jeunes gens dans leur histoire d'amour contrarié, comme dans les comédies grecques et latines de l'Antiquité ou bien celles de Molière par exemple. Pour Le Mariage de Figaro, cela suppose d'expliquer toute la tradition aux élèves, ce qui ne sera pas des plus simples. "L'affrontement des classes" aurait peut-être mieux convenu (mais peut-être peu approprié en période de contestations sociales, et de toute façon je n'avance pas cet intitulé avec une grande conviction non plus).
Ce qui m'inquiète davantage est la complexité de la pièce pour des séries techno... Dans mon lycée, beaucoup d'enseignants ont fait l'Ecole des femmes cette année en seconde; il reste donc Beaumarchais ou Beckett. Je ne sais pas ce qui va être le plus complexe pour nos STMG: l'absence d'intrigue ou une intrigue tellement foisonnante qu'ils ne comprendront rien.
Le Mariage fonctionne très bien avec les techno ; il faut juste leur demander de visionner une bonne mise en scène avec la lecture. C'est ce que je fais pour la 4ème année, et cela marche très bien.
Pour reprendre la question initiale, Le Mariage est bien une comédie, c'est La Mère coupable qui est un drame bourgeois.
Par contre, l'intitulé du parcours me gêne beaucoup car Figaro, malgré toute sa verve habituelle, est quasiment dupe de bout en bout de la pièce. Dès la 1ère scène, il n'avait pas vu que le Comte courait après Suzanne. Cette pièce fait la part belle aux femmes (Suzanne, la Comtesse, Marceline et même Fanchette), elles se montrent bien plus rouées que Figaro qui subit beaucoup.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- TivinouDoyen
ysabel a écrit:Le Mariage fonctionne très bien avec les techno ; il faut juste leur demander de visionner une bonne mise en scène avec la lecture. C'est ce que je fais pour la 4ème année, et cela marche très bien.
Quelle mise en scène me conseilles-tu? Nous sommes en train de passer les commandes pour la fin de l'année. Merci d'avance.
J'avoue que je préfère de très loin Beaumarchais à Beckett.
- ysabelDevin
Celle de Rauck (sur YouTube) est très bien pour comprendre la pièce, en autonomie.
Je leur passe des extraits de celle de Tribout qui met bien en avant le désir qu'éprouvent les hommes pour Suzanne (la scène 1 est très chaude…). Et depuis deux ans, je travaille plus particulièrement sur celle de Barché (disponible uniquement via le site des carrés classiques) qui est plus que décoiffante, surtout l'arrivée du Comte à la scène 8...
Je leur passe des extraits de celle de Tribout qui met bien en avant le désir qu'éprouvent les hommes pour Suzanne (la scène 1 est très chaude…). Et depuis deux ans, je travaille plus particulièrement sur celle de Barché (disponible uniquement via le site des carrés classiques) qui est plus que décoiffante, surtout l'arrivée du Comte à la scène 8...
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- UjineNiveau 5
Quelles séries techno as-tu? Les miens (SMTG) ne lisent même pas les oeuvres que je leur donne (que ce soit Art de Yasmina Reza comme Candide de Voltaire) alors visionner en autonomie une mise en scène...
- TivinouDoyen
Merci beaucoup Ysabel pour toutes ces précisions.
- ysabelDevin
Ujine a écrit:Quelles séries techno as-tu? Les miens (SMTG) ne lisent même pas les oeuvres que je leur donne (que ce soit Art de Yasmina Reza comme Candide de Voltaire) alors visionner en autonomie une mise en scène...
STL, STMG, ST2S... j'ai testé avec toutes les séries techno du lycée. Après, certains ne font rien, évidemment.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- VivivavaNiveau 10
Je comprends pour ma part que c'est l'élève qui donne la problématique de son explication. Il faut bien un fil directeur, comme le dit Aphrodissia. Pour l'élève qui ne veut pas se casser la tête, l'idée directrice de l'explication serait une reformulation de la problématique du parcours, adaptée au texte, par exemple.virgere a écrit:Cela ne l'interdit pas dans l'absolu. Mais sur les bordereaux 2020 la ligne "problématique" n'est ni prévue ni demandée. Il nous a été dit qu'elle n'avait pas lieu d'être, pour l'oral. On donne un texte, sans aucune question ni commentaire.
- IsidoriaDoyen
C’est aussi dans le Mariage de Figaro que l’on voit Chérubin, qui est page (peut-être un statut un petit peu supérieur aux valet et femme de chambre) tomber amoureux et déclarer son amour à la Comtesse. Pour moi c’est bien une comédie qui se joue de la place sociale de chaque personnage. Figaro est lui-même peu conscient de ce qui se trame mais le but est bien de se moquer du comte pour qu’il n’applique pas le droit de cuissage sur Suzanne.
Je vous recommande l'émission Ça peut pas faire de mal consacrée à Figaro, qui aborde les trois pièces.
Je vous recommande l'émission Ça peut pas faire de mal consacrée à Figaro, qui aborde les trois pièces.
- IphigénieProphète
Il me semble au contraire que l’intitulé est intéressant parce qu’il permet justement la remarque que tu fais.@ Ysabel:
Par contre, l'intitulé du parcours me gêne beaucoup car Figaro, malgré toute sa verve habituelle, est quasiment dupe de bout en bout de la pièce. Dès la 1ère scène, il n'avait pas vu que le Comte courait après Suzanne. Cette pièce fait la part belle aux femmes (Suzanne, la Comtesse, Marceline et même Fanchette), elles se montrent bien plus rouées que Figaro qui subit beaucoup.
Beaumarchais subvertit jusqu’au bout le rouage traditionnel maître-valet dans tout son fonctionnement: valet au centre et valet dupé malgré toute sa virtuosité: Figaro est vraiment la pièce des renversements fonctionnels ( et sociaux, avec l’émergence du «« clan »des femmes).Et la subversion est d’abord esthétique, bien plus que politique( ou plutôt le politique s’immisce par l’esthétique en réalité ).
(Pour le rôle des femmes , on a vu à l'époque la pièce comme une variation de l'Ecole des Femmes: tradition et renouveau là aussi.)
Et c'est d'ailleurs en cela que c'est une pièce du XVIIIe,
- Spoiler:
- qui est le grand siècle du théâtre bien que la tradition ait faussé notre regard, en privilégiant XVIIe et XIXe (il n'y a qu'à voir l'importance du théâtre dans la célébrité de Voltaire): siècle de théoriciens autant que de spectacles et siècle de renouvellements aussi bien dans la tragédie que la comédie: on fait sauter les verrous!
- Ad_GloriamNiveau 5
Bonjour, virgere, peux-tu m'éclairer sur ce que tu appelles 'etude juxtalinéaire"?
(Au collège moi aussi depuis trop longtemps!)
(Au collège moi aussi depuis trop longtemps!)
- DeliaEsprit éclairé
Chérubin a un statut très supérieur aux valets et femmes de chambre : c'est don Léon d'Astorga, parent du Comte.
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- AphrodissiaMonarque
@Ad_Gloriam Une étude juxtalinéaire serait une étude où on avancerait le nez collé au texte, presque mot à mot: on verrait la comparaison juste pour dire qu'il y a une comparaison mais sans voir qu'elle s'inscrit dans un ensemble alors que l'étude linéaire suit le mouvement du texte: on étudie le texte en suivant un fil qui va du début vers la fin mais en ayant bien conscience du tissu, c'est-à-dire de l'ensemble. C'est pourquoi je m'étonne que l'on puisse dire qu'il n'y aura pas de problématique; il y en aura une mais elle ne sera pas donnée par le professeur examinateur: ce sera celle que l'élève sera capable de trouver ou de se rappelerAd_Gloriam a écrit:Bonjour, virgere, peux-tu m'éclairer sur ce que tu appelles 'etude juxtalinéaire"?
(Au collège moi aussi depuis trop longtemps!)
- Spoiler:
- (ce qui permettra de crier au singe savant si l'élève récite son texte – de mon côté, je pense être de l'époque où on arrivait à l'examen avec notre liste et le professeur disait "vous expliquerez tel texte": je ne me souviens pas que nous étions tous capables de réciter notre explication et d'avoir 20). Ou alors je me trompe, le professeur avait posé une question et je ne m'en souviens pas.
@Delia En effet un page n'est pas un valet mais il est dans un entre-deux un peu trouble: c'est un enfant mais pas vraiment, déjà séducteur, il doit obéir à Almaviva qui a le pouvoir de l'éloigner de son château et, de mémoire, il parait sur un pied d'égalité avec Suzanne et Figaro.
Ceci dit, on peut sans doute l'exclure de l'étude.
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- virgereNeoprof expérimenté
Pour juxtalinéaire, Aphrodissia a tout bien dit.
Pour la problématique, je ne fais que répéter ce qui nous a été dit en formation (entre les "on ne sait pas"), mais ce que tu dis semble logique. Et nous imaginions déjà les paraphrases "(dans) le texte y dit que..."
Sans compter que pour l'entretien, il est interdit (le mot a été écrit et prononcé) de revenir sur l'étude de texte de la 1re partie, que c'est l'élève qui présente l'œuvre qu'il a choisie, cette œuvre pouvant être une cursive ou une intégrale.
30 descriptifs par classe, donc. Et 15 jours pour lire les œuvres choisies par le candidat.
A l'écrit, 3 sujets par type d'exercice, chacun portant sur une œuvre différente (puisque choix entre 3 œuvres). Les correcteurs sont donc censés connaître parfaitement les 12 œuvres au programmes pour pouvoir corriger toutes les dissertations.
Pour la problématique, je ne fais que répéter ce qui nous a été dit en formation (entre les "on ne sait pas"), mais ce que tu dis semble logique. Et nous imaginions déjà les paraphrases "(dans) le texte y dit que..."
Sans compter que pour l'entretien, il est interdit (le mot a été écrit et prononcé) de revenir sur l'étude de texte de la 1re partie, que c'est l'élève qui présente l'œuvre qu'il a choisie, cette œuvre pouvant être une cursive ou une intégrale.
30 descriptifs par classe, donc. Et 15 jours pour lire les œuvres choisies par le candidat.
A l'écrit, 3 sujets par type d'exercice, chacun portant sur une œuvre différente (puisque choix entre 3 œuvres). Les correcteurs sont donc censés connaître parfaitement les 12 œuvres au programmes pour pouvoir corriger toutes les dissertations.
- HannibalHabitué du forum
Pour nuancer: 15 jours pour lire les quelques cursives que de rares téméraires auront choisi de présenter - au lieu de s'en tenir aux œuvres du programme qu'ils auront étudiées plus en détail. Pour le reste, demandons ses conseils à Pierre Bayard...virgere a écrit:
30 descriptifs par classe, donc. Et 15 jours pour lire les œuvres choisies par le candidat.
Je préfère cela tout de même à la double correction qu'imposait la présence d'un second exercice. Et puis des dissertations d'élèves de première, ça n'entre pas non plus dans des considérations très érudites ni très précises, ne rêvons pas.virgere a écrit:A l'écrit, 3 sujets par type d'exercice, chacun portant sur une œuvre différente (puisque choix entre 3 œuvres). Les correcteurs sont donc censés connaître parfaitement les 12 œuvres au programmes pour pouvoir corriger toutes les dissertations.
_________________
"Quand la pierre tombe sur l'oeuf, malheur à l'oeuf.
Quand l'oeuf tombe sur la pierre, malheur à l'oeuf." (proverbe)
- ysabelDevin
Hannibal a écrit:Pour nuancer: 15 jours pour lire les quelques cursives que de rares téméraires auront choisi de présenter - au lieu de s'en tenir aux œuvres du programme qu'ils auront étudiées plus en détail. Pour le reste, demandons ses conseils à Pierre Bayard...virgere a écrit:
30 descriptifs par classe, donc. Et 15 jours pour lire les œuvres choisies par le candidat.Je préfère cela tout de même à la double correction qu'imposait la présence d'un second exercice. Et puis des dissertations d'élèves de première, ça n'entre pas non plus dans des considérations très érudites ni très précises, ne rêvons pas.virgere a écrit:A l'écrit, 3 sujets par type d'exercice, chacun portant sur une œuvre différente (puisque choix entre 3 œuvres). Les correcteurs sont donc censés connaître parfaitement les 12 œuvres au programmes pour pouvoir corriger toutes les dissertations.
Je pense en effet… par contre, je sens que nous allons sérieusement pester contre les collègues qui donnent une liste d'œuvres dont une à lire au choix pour les cursives…
Et avec cette nouvel entretien, il va falloir que j'évalue de nouveau les cursives, cchose que je ne faisais plus depuis longtemps en 1e.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- IsidoriaDoyen
J’avoue ne pas trop comprendre votre inquiétude sur la lecture d’œuvres pour les oraux. Je n’ai jamais tout lu, mais j’ai fait des recherches sur certaines œuvres, car à l’étranger on n’a pas forcément l’oeuvre en question au CDI et qu’il n’y a pas forcément de librairie qui l’ont. On a donc généralement accès à l’œuvre la veille des oraux à l’arrivée dans le pays où un petit colis avec descriptifs et œuvres nous attend à l’hôtel. Autant dire qu’on ne lit pas tout en une nuit.
Je m’estime largement qualifiée pour demander à l’élève de me résumer l’oeuvre et lui poser une question qui m’oterait un doute éventuel. Pour l'écrit, je compte lire toutes les œuvres et me renseigner un peu, neo est un bon spot d’approvisionnement en raisonnements, questionnements et autres. Ce n’est qu’une dissertation de bac, pas l’agreg.
Je m’estime largement qualifiée pour demander à l’élève de me résumer l’oeuvre et lui poser une question qui m’oterait un doute éventuel. Pour l'écrit, je compte lire toutes les œuvres et me renseigner un peu, neo est un bon spot d’approvisionnement en raisonnements, questionnements et autres. Ce n’est qu’une dissertation de bac, pas l’agreg.
- MehitabelVénérable
virgere a écrit:Pour juxtalinéaire, Aphrodissia a tout bien dit.
Pour la problématique, je ne fais que répéter ce qui nous a été dit en formation (entre les "on ne sait pas"), mais ce que tu dis semble logique. Et nous imaginions déjà les paraphrases "(dans) le texte y dit que..."
Sans compter que pour l'entretien, il est interdit (le mot a été écrit et prononcé) de revenir sur l'étude de texte de la 1re partie, que c'est l'élève qui présente l'œuvre qu'il a choisie, cette œuvre pouvant être une cursive ou une intégrale.
30 descriptifs par classe, donc. Et 15 jours pour lire les œuvres choisies par le candidat.
A l'écrit, 3 sujets par type d'exercice, chacun portant sur une œuvre différente (puisque choix entre 3 œuvres). Les correcteurs sont donc censés connaître parfaitement les 12 œuvres au programmes pour pouvoir corriger toutes les dissertations.
Mais c'était déjà le cas auparavant. On devait enchaîner sur l'entretien et ne pas revenir sur le travail de l'élève en première partie.
Je ne vois pas bien en quoi c'est différent d'avant où on recevait aussi les descriptifs entre 0 jour et 3 semaines avant l'examen et que les collègues avaient choisi des oeuvres en toute liberté, que nous ne connaissions pas du tout peut être pour certaines.
Sur les 12 oeuvres, combien sont totalement inconnues ? Personnellement dans la liste, mis à part Montaigne que je maîtrise mal, je sais de quoi parlent ces oeuvres, leur contexte d'écriture, et je suis bien persuadée que j'en sais plus qu'un élève de 1ère qui fait de la littérature depuis 2 ans.
Ne plus avoir de corpus et d'écriture d'invention enlève un énorme poids.
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- quelle lecture cursive dans le cadre d'une séquence rapports maître valet dans la comédie
- corpus de scènes sur le mariage dans la comédie..
- 1re : Le Mariage de Figaro + parcours
- Quelle mise en scène du Mariage de Figaro choisir?
- explication phrase du monologue acte V scène 3 du "mariage de FIgaro", Beaumarchais
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum