Page 1 sur 2 • 1, 2
- Philippus magisterNiveau 7
A propos de la réforme (que je ne me permettrais pas de qualifier, puisque elle est inqualifiable...) qui peut éclairer ma lanterne sur les parcours associés? Est-ce qu'il doivent avoir un rapport quelconque avec les oeuvres complètes que nous sommes priés de choisir? Les manuels que nous venons de recevoir semblent inciter à partir sur des pistes différentes (à l'intérieur d'un objet d'étude donné) certains proposent des groupement qui me semblent plus "passe partout" (et donc réutilisables d'une année sur l'autre)
merci
merci
- ysabelDevin
Il suffit de lire les IO qui sont très claires à ce sujet: " Chacun des quatre objets d’étude – la poésie, le roman et le récit, le théâtre et la littérature d’idées – associe une œuvre (ou une section substantielle et cohérente d’une œuvre) et un parcours permettant de la situer dans son contexte historique et générique. "
Le parcours est lié à l'OI.
Si par exemple tu étudies Les Contemplations , le parcours est "les mémoires d'une âme" donc ton parcours est composé de poèmes au lyrisme personnel du XIXe au XXIe
Le parcours est lié à l'OI.
Si par exemple tu étudies Les Contemplations , le parcours est "les mémoires d'une âme" donc ton parcours est composé de poèmes au lyrisme personnel du XIXe au XXIe
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- NLM76Grand Maître
Ouais. Il me semble que tu aurais bien le droit de parler de Chénier, par exemple.ysabel a écrit:Il suffit de lire les IO qui sont très claires à ce sujet: " Chacun des quatre objets d’étude – la poésie, le roman et le récit, le théâtre et la littérature d’idées – associe une œuvre (ou une section substantielle et cohérente d’une œuvre) et un parcours permettant de la situer dans son contexte historique et générique. "
Le parcours est lié à l'OI.
Si par exemple tu étudies Les Contemplations , le parcours est "les mémoires d'une âme" donc ton parcours est composé de poèmes au lyrisme personnel du XIXe au XXIe
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- CécileNiveau 4
Bonjour,
J'ai une petite interrogation, certes l'oeuvre intégrale doit être analysée à travers le parcours associé mais le groupement de textes également ?
Si je comprends bien nous devons pour chaque objet d'étude analyser 6 textes ( 3 de l'OI et 3 en GT) et ces 6 texte doivent être englobés dans le parcours ? ou c'est seulement les documents complémentaires de l'OI ? Merci pour votre réponse.
J'ai une petite interrogation, certes l'oeuvre intégrale doit être analysée à travers le parcours associé mais le groupement de textes également ?
Si je comprends bien nous devons pour chaque objet d'étude analyser 6 textes ( 3 de l'OI et 3 en GT) et ces 6 texte doivent être englobés dans le parcours ? ou c'est seulement les documents complémentaires de l'OI ? Merci pour votre réponse.
- NLM76Grand Maître
Le point principal, c'est la préparation à la dissertation, voire au commentaire: dans quelle mesure portera-t-il sur le "parcours"; s'agira-t-il d'un questionnement essentiellement générique, ou thématique ?
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
Que veux-tu dire par "englobés"? le parcours est là pour éclairer l'oeuvre, en la plaçant dans "un contexte historique et générique". Il va de soi que l'intitulé du parcours est l'entrée dans l'oeuvre à privilégier, sachant qu'une oeuvre est inépuisable, et pourrait accepter de nombreuses autres entrées.Cécile a écrit:Bonjour,
J'ai une petite interrogation, certes l'oeuvre intégrale doit être analysée à travers le parcours associé mais le groupement de textes également ?
Si je comprends bien nous devons pour chaque objet d'étude analyser 6 textes ( 3 de l'OI et 3 en GT) et ces 6 texte doivent être englobés dans le parcours ? ou c'est seulement les documents complémentaires de l'OI ? Merci pour votre réponse.
Mais sinon, il faut se débarrasser du concept de "séquence" et de "problématique" , si c'est le sens de ta question.
- PoupoutchModérateur
A priori, comme le dit Ysabel, les IO indiquent que l'œuvre choisie impose le parcours et ce dernier est à la fois générique et historique. Il faut donc des textes du même genre (logique) et qui permettent de comprendre l'œuvre dans son époque (donc, à mon sens, si on reprend l'exemple d'Hugo, on peut éventuellement placer Chenier (pour le lyrisme) et d'autres poètes du XIX et XXe.
Ce que je trouve plus dommage que ça (parce qu'en soi, que les groupements éclairent l'œuvre me semble tout à fait logique), c'est que les parcours contraignent l'analyse des œuvres intégrales (et, souvent, dans un sens qui me semble très réducteur). Ce sera sans doute avantageux pour les élèves besogneux qui bossent un peu, mais peut être peu motivant pour les bons élèves qui ont parfois des lectures originales. Et ce sera assez ennuyeux pour les profs, en particulier si les programmes restent plusieurs années...
Ce que je trouve plus dommage que ça (parce qu'en soi, que les groupements éclairent l'œuvre me semble tout à fait logique), c'est que les parcours contraignent l'analyse des œuvres intégrales (et, souvent, dans un sens qui me semble très réducteur). Ce sera sans doute avantageux pour les élèves besogneux qui bossent un peu, mais peut être peu motivant pour les bons élèves qui ont parfois des lectures originales. Et ce sera assez ennuyeux pour les profs, en particulier si les programmes restent plusieurs années...
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- IphigénieProphète
Avec par exemple: "La Fontaine, parcours: imagination et pensée au XVIIe" je vois mal un questionnement essentiellement générique, non?NLM76 a écrit:Le point principal, c'est la préparation à la dissertation, voire au commentaire: dans quelle mesure portera-t-il sur le "parcours"; s'agira-t-il d'un questionnement essentiellement générique, ou thématique ?
Cela dit cela reste le problème de ce découpage en quatre: l'argumentation n'est pas un genre...
- IphigénieProphète
encore que certains intitulés soient tout sauf explicites (Mémoires d'une âme?) ou restrictif ("esthétiques et valeurs du personnage romanesque": oui, euh, ben)...Poupoutch a écrit:A priori, comme le dit Ysabel, les IO indiquent que l'œuvre choisie impose le parcours et ce dernier est à la fois générique et historique. Il faut donc des textes du même genre (logique) et qui permettent de comprendre l'œuvre dans son époque (donc, à mon sens, si on reprend l'exemple d'Hugo, on peut éventuellement placer Chenier (pour le lyrisme) et d'autres poètes du XIX et XXe.
Ce que je trouve plus dommage que ça (parce qu'en soi, que les groupements éclairent l'œuvre me semble tout à fait logique), c'est que les parcours contraignent l'analyse des œuvres intégrales (et, souvent, dans un sens qui me semble très réducteur). Ce sera sans doute avantageux pour les élèves besogneux qui bossent un peu, mais peut être peu motivant pour les bons élèves qui ont parfois des lectures originales. Et ce sera assez ennuyeux pour les profs, en particulier si les programmes restent plusieurs années...
- NLM76Grand Maître
En fait, Molière, Corneille et Racine en seront sans doute exclus. Il reste Pascal, La Bruyère, Cyrano, éventuellement Boileau : dans la poésie, ce qui est plus ou moins satirique ou "argumentatif". Donc ce sera plus ou moins générique. Non que ce sera un questionnement sur le genre littéraire, mais qu'on attendra des références au genre ou pseudo-genre en question.Iphigénie a écrit:Avec par exemple: "La Fontaine, parcours: imagination et pensée au XVIIe" je vois mal un questionnement essentiellement générique, non?NLM76 a écrit:Le point principal, c'est la préparation à la dissertation, voire au commentaire: dans quelle mesure portera-t-il sur le "parcours"; s'agira-t-il d'un questionnement essentiellement générique, ou thématique ?
Cela dit cela reste le problème de ce découpage en quatre: l'argumentation n'est pas un genre...
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- ysabelDevin
Iphigénie a écrit:Avec par exemple: "La Fontaine, parcours: imagination et pensée au XVIIe" je vois mal un questionnement essentiellement générique, non?NLM76 a écrit:Le point principal, c'est la préparation à la dissertation, voire au commentaire: dans quelle mesure portera-t-il sur le "parcours"; s'agira-t-il d'un questionnement essentiellement générique, ou thématique ?
Cela dit cela reste le problème de ce découpage en quatre: l'argumentation n'est pas un genre…
Tout à fait, d'ailleurs dans les nouveaux programmes le "genre argumentatif" n'existe pas, ils disent "littérature d'idées" (cela me renvoie à mes années de lycéenne).
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- PoupoutchModérateur
Ils orientent quand même vraiment l'interprétation. Limiter le roman XIXe à la question du personnage (ce qui d'ailleurs était déjà le cas) ou la poésie de la même époque au lyrisme, c'est contraignant, quand bien même l'intitulé est imbitable... Ceci dit, c'est aussi un peu le problème de ce programme semi-limitatif qui ménage la chèvre et le chou (la littérature patrimoniale et la liberté de choisir) : quitte à devoir disserter et à avoir un programme contraint, j'aurais préféré n'avoir pas le choix de l'œuvre et devoir former les élèves à plusieurs aspects d'icelle.Iphigénie a écrit:encore que certains intitulés soient tout sauf explicites (Mémoires d'une âme?) ou restrictif ("esthétiques et valeurs du personnage romanesque": oui, euh, ben)...Poupoutch a écrit:A priori, comme le dit Ysabel, les IO indiquent que l'œuvre choisie impose le parcours et ce dernier est à la fois générique et historique. Il faut donc des textes du même genre (logique) et qui permettent de comprendre l'œuvre dans son époque (donc, à mon sens, si on reprend l'exemple d'Hugo, on peut éventuellement placer Chenier (pour le lyrisme) et d'autres poètes du XIX et XXe.
Ce que je trouve plus dommage que ça (parce qu'en soi, que les groupements éclairent l'œuvre me semble tout à fait logique), c'est que les parcours contraignent l'analyse des œuvres intégrales (et, souvent, dans un sens qui me semble très réducteur). Ce sera sans doute avantageux pour les élèves besogneux qui bossent un peu, mais peut être peu motivant pour les bons élèves qui ont parfois des lectures originales. Et ce sera assez ennuyeux pour les profs, en particulier si les programmes restent plusieurs années...
NLM76 a écrit:En fait, Molière, Corneille et Racine en seront sans doute exclus. Il reste Pascal, La Bruyère, Cyrano, éventuellement Boileau : dans la poésie, ce qui est plus ou moins satirique ou "argumentatif". Donc ce sera plus ou moins générique. Non que ce sera un questionnement sur le genre littéraire, mais qu'on attendra des références au genre ou pseudo-genre en question.Iphigénie a écrit:Avec par exemple: "La Fontaine, parcours: imagination et pensée au XVIIe" je vois mal un questionnement essentiellement générique, non?NLM76 a écrit:Le point principal, c'est la préparation à la dissertation, voire au commentaire: dans quelle mesure portera-t-il sur le "parcours"; s'agira-t-il d'un questionnement essentiellement générique, ou thématique ?
Cela dit cela reste le problème de ce découpage en quatre: l'argumentation n'est pas un genre...
La mention de la "littérature d'idées" oriente en effet vers l'essai, pour opposer, dans le groupement, ce qu'on appelait avant l'argumentation "directe" à l'indirecte de La Fontaine... C'est du moins ainsi que je le comprends.
Ceci étant, je suis contente qu'il y ait encore les textes argumentatifs parce que c'est souvent ce que je préfère faire avec le théâtre... (même si on est d' accord qu'il ne s'agit pas d'un genre).
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- ysabelDevin
NLM76 a écrit:Ouais. Il me semble que tu aurais bien le droit de parler de Chénier, par exemple.ysabel a écrit:Il suffit de lire les IO qui sont très claires à ce sujet: " Chacun des quatre objets d’étude – la poésie, le roman et le récit, le théâtre et la littérature d’idées – associe une œuvre (ou une section substantielle et cohérente d’une œuvre) et un parcours permettant de la situer dans son contexte historique et générique. "
Le parcours est lié à l'OI.
Si par exemple tu étudies Les Contemplations , le parcours est "les mémoires d'une âme" donc ton parcours est composé de poèmes au lyrisme personnel du XIXe au XXIe
il est évident, que si on le juge nécessaire, on peut sortir des bornes temporelles du programme mais on ne fera pas une ET sur Chénier, par exemple.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ysabelDevin
NLM76 a écrit:En fait, Molière, Corneille et Racine en seront sans doute exclus. Il reste Pascal, La Bruyère, Cyrano, éventuellement Boileau : dans la poésie, ce qui est plus ou moins satirique ou "argumentatif". Donc ce sera plus ou moins générique. Non que ce sera un questionnement sur le genre littéraire, mais qu'on attendra des références au genre ou pseudo-genre en question.Iphigénie a écrit:Avec par exemple: "La Fontaine, parcours: imagination et pensée au XVIIe" je vois mal un questionnement essentiellement générique, non?NLM76 a écrit:Le point principal, c'est la préparation à la dissertation, voire au commentaire: dans quelle mesure portera-t-il sur le "parcours"; s'agira-t-il d'un questionnement essentiellement générique, ou thématique ?
Cela dit cela reste le problème de ce découpage en quatre: l'argumentation n'est pas un genre...
Et La Rochefoucauld ! pourquoi pas Saint-Simon voire Bussy Rabutin avec son Histoire amoureuse des Gaules , roman satirique de la cour de Louis XIV.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- AphrodissiaMonarque
J'étais à une formation l'autre jour et l'IG présent (Alain Brunn, je crois, mais arrivée en retard, j'ai raté les présentations) illustrait ainsi le parcours "Phèdre, passion et tragédie".
- On peut travailler des extraits d'autres pièces de Racine (Andromaque, Britannicus)
- On peut fournir un contrepoint à Racine en étudiant la fonction de la passion chez Corneille (Médée), même éventuellement chez Shakespeare (en utilisant ses dernières pièces pour rester dans les limites du programme: Le Roi Lear)
- On peut sortir du théâtre et travailler sur la dimension tragique de la passion, sur la critique de la passion (La Bruyère, Des ouvrages de l'esprit, §50), Augustin
- On peut travailler sur les textes héritiers de la tragédie: drame romantique, Anouilh, Mouawad...
- On peut travailler sur d'autres textes complémentaires: Garnier (Hippolyte) Sophocle et autres Antiques.
Il a fini en spécifiant qu'il n'était pas question de voir tout cela, qu'il fallait opérer des choix et bâtir quelque chose de cohérent pourvu que l'on insiste sur l'importance de l'histoire littéraire.
On a donc encore largement de quoi faire à notre guise.
- On peut travailler des extraits d'autres pièces de Racine (Andromaque, Britannicus)
- On peut fournir un contrepoint à Racine en étudiant la fonction de la passion chez Corneille (Médée), même éventuellement chez Shakespeare (en utilisant ses dernières pièces pour rester dans les limites du programme: Le Roi Lear)
- On peut sortir du théâtre et travailler sur la dimension tragique de la passion, sur la critique de la passion (La Bruyère, Des ouvrages de l'esprit, §50), Augustin
- On peut travailler sur les textes héritiers de la tragédie: drame romantique, Anouilh, Mouawad...
- On peut travailler sur d'autres textes complémentaires: Garnier (Hippolyte) Sophocle et autres Antiques.
Il a fini en spécifiant qu'il n'était pas question de voir tout cela, qu'il fallait opérer des choix et bâtir quelque chose de cohérent pourvu que l'on insiste sur l'importance de l'histoire littéraire.
On a donc encore largement de quoi faire à notre guise.
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- ysabelDevin
Aphrodissia a écrit:J'étais à une formation l'autre jour et l'IG présent (Alain Brunn, je crois, mais arrivée en retard, j'ai raté les présentations) illustrait ainsi le parcours "Phèdre, passion et tragédie".
- On peut travailler es extraits d'autres pièces de Racine (Andromaque, Britannicus)
- On peut fournir un contrepoint à Racine en étudiant la fonction de la passion chez Corneille (Médée), même éventuellement chez Shakespeare (en utilisant ses dernières pièces pour rester dans les limites du programme: Le Roi Lear)
- On peut sortir du théâtre et travailler sur la dimension tragique de la passion, sur la critique de la passion (La Bruyère, Des ouvrages de l'esprit, §50), Augustin
- On peut travailler sur les textes héritiers de la tragédie: drame romantique, Anouilh, Moawad...
- On peut travailler sur d'autres textes complémentaires: Garnier (Hippolyte) Sophocle et autres Antiques.
Il a fini en spécifiant qu'il n'était pas question de voir tout cela, qu'il fallait opérer des choix et bâtir quelque chose de cohérent pourvu que l'on insiste sur l'importance de l'histoire littéraire.
On a donc encore largement de quoi faire à notre guise.
Je lis donc les programmes dans le bon sens… Et effectivement, je pense que chacun peut y trouver son compte.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Philippus magisterNiveau 7
pour articuler les parcours avec les oeuvres complètes renouvelables, certains manuels me semblent avoir proposé des intitulés et des choix suffisamment "passe-partout" pour pouvoir se greffer sur n'importe quoi. Pour d'autres, c'est plus hasardeux. Ils sont beaucoup plus 'pointus" Est-ce que vous avez une réflexion de cet ordre dans votre établissement pour choisir ces manuels? Il est vrai que les actions contre la réforme prennent toute notre énergie, la question n'est peut-être pas encore à l'ordre du jour.
- NLM76Grand Maître
Ouais. "Situer dans son contexte historique" et étudier des textes de la même époque, cela me semble deux choses carrément différentes. Pour situer un texte dans son contexte historique, il faut faire de l'histoire générale, et non de l'histoire. Mais ça, les lettreux ont du mal à le voir. Après s'il s'agit d'histoire littéraire, je ne vois pas pourquoi on ne peut pas aller voir ce qui précède le texte étudié... Mais ces discussions byzantines pourront cesser quand nous saurons vu des exemples de sujets de bac. Peut-être en juin 2020...ysabel a écrit:NLM76 a écrit:Ouais. Il me semble que tu aurais bien le droit de parler de Chénier, par exemple.ysabel a écrit:Il suffit de lire les IO qui sont très claires à ce sujet: " Chacun des quatre objets d’étude – la poésie, le roman et le récit, le théâtre et la littérature d’idées – associe une œuvre (ou une section substantielle et cohérente d’une œuvre) et un parcours permettant de la situer dans son contexte historique et générique. "
Le parcours est lié à l'OI.
Si par exemple tu étudies Les Contemplations , le parcours est "les mémoires d'une âme" donc ton parcours est composé de poèmes au lyrisme personnel du XIXe au XXIe
il est évident, que si on le juge nécessaire, on peut sortir des bornes temporelles du programme mais on ne fera pas une ET sur Chénier, par exemple.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- TangledingGrand Maître
Je ne voulais pas remettre une pièce dans la machine, mais bon le discours de l'inspecteur m'a aussi paru un peu léger :
Si on en est à finasser de la sorte pour embrasser la littérature d'un regard ample, les élèves sont en de bonnes mains.
Plus généralement on a l'impression qu'on nous demande de sortir des cours de fac aux lycéens, avec la rigueur de wikipedia et le réalisme d'un formateur d'IUFM.
Je dois dire qu'à la rigueur, comme @Poupoutch , quitte à ne pas avoir le choix des oeuvres (ou un choix limité et au bon vouloir du ministre du moment), je préférerais encore ne pas avoir du tout le choix des oeuvres mais en évitant ces "parcours" prêt-à-penser à la noix.
Mais bon, les entrées génériques des anciens programmes me semblaient une bonne idée (tout comme pour les anciens programmes de collège) à condition de les toiletter intelligemment.
Et puis franchement étudier une oeuvre intégrale et se cantonner à 3 explications de textes, je ne comprends pas l'intérêt. Un étude d'oeuvre intégrale c'est l'occasion de confronter plusieurs explications de texte, de les faire dialoguer, s'enrichir les unes des autres.
Entre ces perspectives "riantes" en lycée et me retrouver à me replonger dans la nullité des programmes de collège réformés, sale fin d'année. Et comble de malchance, le SIEC ne doit pas être informé de la fin de mon congé de formation : pas la moindre convocation pour le bac... (si j'échappe à celle du brevet ce sera un moindre mal néanmoins).
- On peut fournir un contrepoint à Racine en étudiant la fonction de la passion chez Corneille (Médée), même éventuellement chez Shakespeare (en utilisant ses dernières pièces pour rester dans les limites du programme: Le Roi Lear)
Si on en est à finasser de la sorte pour embrasser la littérature d'un regard ample, les élèves sont en de bonnes mains.
Plus généralement on a l'impression qu'on nous demande de sortir des cours de fac aux lycéens, avec la rigueur de wikipedia et le réalisme d'un formateur d'IUFM.
Je dois dire qu'à la rigueur, comme @Poupoutch , quitte à ne pas avoir le choix des oeuvres (ou un choix limité et au bon vouloir du ministre du moment), je préférerais encore ne pas avoir du tout le choix des oeuvres mais en évitant ces "parcours" prêt-à-penser à la noix.
Mais bon, les entrées génériques des anciens programmes me semblaient une bonne idée (tout comme pour les anciens programmes de collège) à condition de les toiletter intelligemment.
Et puis franchement étudier une oeuvre intégrale et se cantonner à 3 explications de textes, je ne comprends pas l'intérêt. Un étude d'oeuvre intégrale c'est l'occasion de confronter plusieurs explications de texte, de les faire dialoguer, s'enrichir les unes des autres.
Entre ces perspectives "riantes" en lycée et me retrouver à me replonger dans la nullité des programmes de collège réformés, sale fin d'année. Et comble de malchance, le SIEC ne doit pas être informé de la fin de mon congé de formation : pas la moindre convocation pour le bac... (si j'échappe à celle du brevet ce sera un moindre mal néanmoins).
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
- AphrodissiaMonarque
Je ne comprends pas trop ta remarque. Actuellement, on étudie le théâtre du XVIIe à nos jours, donc le problème pour Shakespeare, par exemple, se pose déjà.Tangleding a écrit:Je ne voulais pas remettre une pièce dans la machine, mais bon le discours de l'inspecteur m'a aussi paru un peu léger :
- On peut fournir un contrepoint à Racine en étudiant la fonction de la passion chez Corneille (Médée), même éventuellement chez Shakespeare (en utilisant ses dernières pièces pour rester dans les limites du programme: Le Roi Lear)
Si on en est à finasser de la sorte pour embrasser la littérature d'un regard ample, les élèves sont en de bonnes mains.
Que fait-on actuellement? Trois ou quatre LA par OI: est-ce que cela signifie qu'on ne lit que ces trois textes? Non, on travaille sur davantage, sur l'oeuvre entière, mais à la fin, sur le descriptif on marque 3 ou 4 LA. Maintenant, au moins, c'est fixé: trois textes par auteur pour tout le monde, et des textes d'une vingtaine de lignes (ce qui doit pouvoir se lire plus ou moins et non pas strictement), et non plus des LA sur trois pages dans lesquelles on finit par se perdre.Et puis franchement étudier une oeuvre intégrale et se cantonner à 3 explications de textes, je ne comprends pas l'intérêt. Un étude d'oeuvre intégrale c'est l'occasion de confronter plusieurs explications de texte, de les faire dialoguer, s'enrichir les unes des autres.
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- IsidoriaDoyen
Pensez-vous que la lecture cursive d’une œuvre intégrale puisse sortir un peu du parcours? J’avais coutume de laisser les élèves choisir le roman à lire en cursive, en partant du principe qu’il s’agissait d’un élargissement, par exemple, après avoir travaillé sur le portrait de personnage avec en OI les Liaisons dangereuses, l’élève pouvait choisir entre l’Etranger ou la Princesse de Clèves ou un Zola, ou Zazie dans le métro. Cela est-il toujours possible? Le parcours « individu, morale et société » me paraît assez large pour le faire, mais je m’interroge malgré tout.
- AphrodissiaMonarque
Je pense qu'on peut, bien sûr
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- TangledingGrand Maître
@Aphrodissia : C'était peut-être déjà un problème, justement... le genre de détails à arranger à l'occasion d'une refonte des programmes, plutôt qu'ajouter des contraintes plus ou moins arbitraires supplémentaires.
Pour les OI je serais plutôt pour 5 ou 6 explications de textes. Ce qui me contraint à me limiter à 4 ou 5, c'est surtout le fait que je sois généralement incapable de faire étudier sérieusement un texte littéraire en une heure de cours, mais ça relève plutôt de ma méthode de travail.
Quand au choix d'extraits courts, il se justifierait justement s'il s'agissait d'augmenter le nombre d'extraits en explication de textes, or c'est tout l'inverse.
Par ailleurs le découpage de l'extrait prend sens dans un ensemble didactique, et cela dépend d'abord des passages retenus.
Cette comptabilité étriquée est désolante. Et ça ne diminuera pas le nombre des recours, si c'est, comme je le pense, l'objectif du ministère. Au contraire.
Pour les OI je serais plutôt pour 5 ou 6 explications de textes. Ce qui me contraint à me limiter à 4 ou 5, c'est surtout le fait que je sois généralement incapable de faire étudier sérieusement un texte littéraire en une heure de cours, mais ça relève plutôt de ma méthode de travail.
Quand au choix d'extraits courts, il se justifierait justement s'il s'agissait d'augmenter le nombre d'extraits en explication de textes, or c'est tout l'inverse.
Par ailleurs le découpage de l'extrait prend sens dans un ensemble didactique, et cela dépend d'abord des passages retenus.
Cette comptabilité étriquée est désolante. Et ça ne diminuera pas le nombre des recours, si c'est, comme je le pense, l'objectif du ministère. Au contraire.
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
- NLM76Grand Maître
La question qu'on se posera forcément, c'est "Est-ce que ça les aidera pour la dissertation ou le commentaire le jour du bac ?"Aphrodissia a écrit:Je pense qu'on peut, bien sûr
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Thalia de GMédiateur
Topic renommé.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum