Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
- isocèleNiveau 7
Suivant les bons conseils d'ernya, je poste les sujets proposés par Sisyphe dans les fils dédiés :
Sujet de dissertation (Garnier) :
Commentez, illustrez et discutez cette citation :
« Il n’est sans doute pas d'œuvre de la Renaissance dont le sens
politique soit plus évidemment marqué que le théâtre tragique de Robert
Garnier. »
Frank Lestringant, « Pour une lecture politique du théâtre de Robert
Garnier : le commentaire d’André Thevet en 1584 », Mélanges Enea Balmas,
p. 405.
Sujet de dissertation (Garnier) :
Commentez, illustrez et discutez cette citation :
« Il n’est sans doute pas d'œuvre de la Renaissance dont le sens
politique soit plus évidemment marqué que le théâtre tragique de Robert
Garnier. »
Frank Lestringant, « Pour une lecture politique du théâtre de Robert
Garnier : le commentaire d’André Thevet en 1584 », Mélanges Enea Balmas,
p. 405.
- AsterNiveau 6
isocèle a écrit:Suivant les bons conseils d'ernya, je poste les sujets proposés par Sisyphe dans les fils dédiés :
Sujet de dissertation (Garnier) :
Commentez, illustrez et discutez cette citation :
« Il n’est sans doute pas d'œuvre de la Renaissance dont le sens
politique soit plus évidemment marqué que le théâtre tragique de Robert
Garnier. »
Frank Lestringant, « Pour une lecture politique du théâtre de Robert
Garnier : le commentaire d’André Thevet en 1584 », Mélanges Enea Balmas,
p. 405.
Bonjour à tous,
Voici ma modeste contribution, à bientôt d'échanger !
- Spoiler:
- « Il n’est sans doute pas d'œuvre de la Renaissance dont le sens politique soit plus évidemment marqué que le théâtre tragique de Robert Garnier. »
Frank Lestringant, « Pour une lecture politique du théâtre de Robert Garnier : le commentaire d’André Thevet en 1584 », Mélanges Enea Balmas, p. 405.
A. Analyse.
• Sens = différencier invitation à la réflexion et adresse d’un message. Penser aussi aux sens physiques, au tra-vail des émotions (esthétique de la violence)
• Politique : Cité. Collectif. Actualité de Garnier et contemporains. Royauté politique. Perte du sens ?
• Evident : penser aussi au sens étymologique, donné à voir, en lien avec le spectacle et le spectaculaire.
• Théâtre tragique : un genre – une écriture – des effets. Emotions. Terreur pitié. Pathétique. Mort. Dénouement. Catharsis.
Thèse de F. Lestringant : Les tragédies de Garnier ont un sens politique évident.
Il va donc falloir discuter :
- le degré, ou l’importance du politique,
- l’univocité d’un message, d’un sens, ou l’invitation à la réflexion citoyenne humaniste,
- le degré de sens, que les sens servent ou mettent à mal ?
B. Problématique.
Le sens premier, évident, et partant la valeur des tragédies de Garnier ne sont-ils à chercher que du côté du politique ? C’est-à-dire en dehors de l’œuvre elle-même, dont le sens évident viendrait d’abord de sa référentialité ?
C. Plan.
I. Un théâtre tragique marqué par la politique (dimension politique du théâtre de Garnier).
a. Sujets et thèmes des pièces, rapports entre sujets et thèmes (concurrence) / Histoire du temps : guerre de religions. Lien évident pour public fin XVI. Voir aussi la Dédicace de La Troade.
b. Présence d’un chœur Citoyens, collectivité liés à la polis.
c. Présence de développements moraux qui s’offrent comme autant d’invitations à conduire une ré-flexion politique.
II. Mais Garnier est d’abord homme de théâtre et poète, dont le travail est propre à susciter d’abord un plaisir, une émotion esthétique, tragique, un plaisir des sens.
a. Dramaturgie et composition
b. Lyrisme des chœurs
c. Travail de l’alexandrin
III. En fait le théâtre tragique de Garnier choisit d’abord de « marquer », de donner à Voir (étymologie de « évident » : scène, corps), à sentir, pour donner à réfléchir le politique. Il semble même que le travail des sens mette à mal l’univocité d’un sens, d’un message politique.
a. les didascalies foisonnantes.
b. Récits tableaux – autre scène – théâtre dans le théâtre. Vision.
b. Goût du macabre, violence sur scène, le corps obscène qui ne laissent pas de place à la réflexion poli-tique le temps de la représentation, ou traduisent une perte du sens politique. Poétique de l’excès, insou-tenable.
- e-WandererGrand sage
Quelques remarques :
– tu pourrais peut-être davantage présenter l'affirmation de Lestringant comme paradoxale, au moins au départ : la dimension la plus "évidente" est peut-être d'abord celle de la réécriture (de Sénèque, de Sophocle…) : on peut prendre ce travail d'innutrition comme une entreprise d'imitation ou d'adaptation des sources antiques, ce qui n'inclut pas nécessairement la dimension politique (on serait davantage dans la défense et illustration d'un genre ancien). Mais ensuite, bien sûr, on peut se demander si le théâtre de Sénèque (en particulier) n'est pas déjà un théâtre de temps de crise, qui du coup devient d'autant plus intéressant à transposer en cette fin de XVIe siècle elle aussi traversée par les crises (religieuse, spirituelle, morale, politique).
– Il faudrait peut-être questionner la spécificité des deux pièces au programme, justement parce que l'une a un modèle latin et l'autre des modèles essentiellement grecs. Je me méfie surtout des raccourcis sur un auteur comme Garnier, surtout lu à travers le prisme des Juifves, sa pièce la plus connue, et qui est pour le coup une pièce directement en prise avec la réalité politico-religieuse de son époque. C'est sans doute moins net pour Hippolyte, par exemple.
– Je verrais volontiers une sous-partie quelque part sur le rôle des sentences (signalées en marge par des guillemets – que les typographes appellent des "doubles diplés" pour cet usage spécifique, typique de la littérature de la seconde moitié du XVIe et de la première moitié du XVIIe siècle) : le procédé est encore inconnu chez Jodelle, mais devient très fréquent chez Garnier ou Montchrestien, ce qui oriente nettement le message de la tragédie dans un sens moral et politique (et pour Montchrestien, c'est d'autant plus important qu'il a laissé un traité d'économie politique). Je n'ai pas encore eu le temps de bien regarder tout ça (y a-t-il un contenu idéologique stable de ces sentences, une doctrine politique ou morale, une réflexion sur les pouvoirs et les devoirs du prince qui se cristalliserait dans ces vers un peu particuliers ? ou est-ce, dans le contexte tragique, un décalque des sentences héroïques que pratiquait par exemple Sophocle ?), mais c'est sans doute une dimension à creuser. Il y a un excellent article de Bernard Beugnot sur cette tradition des sentences (repris dans La Mémoire du texte, Essais de poétique classique, Paris, Champion, 1994, p. 257-79), et un autre de Diane Cuny sur les sentences chez Sophocle (Revue des Etudes grecques, 2004, n°117-1, p. 1-20).
– Il y a une grosse réflexion à mener sur le goût du pathétique, déjà extrêmement présent chez Jodelle comme marqueur de la tragédie humaniste, mais sans cette espèce de radicalité stylistique qu'on trouve chez Garnier, ce goût du sanglant etc. Et Montchrestien, son quasi-contemporain, privilégie plutôt un pathétique élégiaque, moins tourmenté. En fait, ce goût pour le macrabre et le sanglant se retrouve très largement au début du XVIIe (par exemple avec le genre romanesque des histoires tragiques, typique de la Contre-Réforme, et évidemment en poésie dans les Tragiques de d'Aubigné, 1616-1630). En tout cas tu as sans doute raison de terminer sur cette idée que le style si expressif de Garnier exprime une vision du monde qui est aussi une vision politique.
– tu pourrais peut-être davantage présenter l'affirmation de Lestringant comme paradoxale, au moins au départ : la dimension la plus "évidente" est peut-être d'abord celle de la réécriture (de Sénèque, de Sophocle…) : on peut prendre ce travail d'innutrition comme une entreprise d'imitation ou d'adaptation des sources antiques, ce qui n'inclut pas nécessairement la dimension politique (on serait davantage dans la défense et illustration d'un genre ancien). Mais ensuite, bien sûr, on peut se demander si le théâtre de Sénèque (en particulier) n'est pas déjà un théâtre de temps de crise, qui du coup devient d'autant plus intéressant à transposer en cette fin de XVIe siècle elle aussi traversée par les crises (religieuse, spirituelle, morale, politique).
– Il faudrait peut-être questionner la spécificité des deux pièces au programme, justement parce que l'une a un modèle latin et l'autre des modèles essentiellement grecs. Je me méfie surtout des raccourcis sur un auteur comme Garnier, surtout lu à travers le prisme des Juifves, sa pièce la plus connue, et qui est pour le coup une pièce directement en prise avec la réalité politico-religieuse de son époque. C'est sans doute moins net pour Hippolyte, par exemple.
– Je verrais volontiers une sous-partie quelque part sur le rôle des sentences (signalées en marge par des guillemets – que les typographes appellent des "doubles diplés" pour cet usage spécifique, typique de la littérature de la seconde moitié du XVIe et de la première moitié du XVIIe siècle) : le procédé est encore inconnu chez Jodelle, mais devient très fréquent chez Garnier ou Montchrestien, ce qui oriente nettement le message de la tragédie dans un sens moral et politique (et pour Montchrestien, c'est d'autant plus important qu'il a laissé un traité d'économie politique). Je n'ai pas encore eu le temps de bien regarder tout ça (y a-t-il un contenu idéologique stable de ces sentences, une doctrine politique ou morale, une réflexion sur les pouvoirs et les devoirs du prince qui se cristalliserait dans ces vers un peu particuliers ? ou est-ce, dans le contexte tragique, un décalque des sentences héroïques que pratiquait par exemple Sophocle ?), mais c'est sans doute une dimension à creuser. Il y a un excellent article de Bernard Beugnot sur cette tradition des sentences (repris dans La Mémoire du texte, Essais de poétique classique, Paris, Champion, 1994, p. 257-79), et un autre de Diane Cuny sur les sentences chez Sophocle (Revue des Etudes grecques, 2004, n°117-1, p. 1-20).
– Il y a une grosse réflexion à mener sur le goût du pathétique, déjà extrêmement présent chez Jodelle comme marqueur de la tragédie humaniste, mais sans cette espèce de radicalité stylistique qu'on trouve chez Garnier, ce goût du sanglant etc. Et Montchrestien, son quasi-contemporain, privilégie plutôt un pathétique élégiaque, moins tourmenté. En fait, ce goût pour le macrabre et le sanglant se retrouve très largement au début du XVIIe (par exemple avec le genre romanesque des histoires tragiques, typique de la Contre-Réforme, et évidemment en poésie dans les Tragiques de d'Aubigné, 1616-1630). En tout cas tu as sans doute raison de terminer sur cette idée que le style si expressif de Garnier exprime une vision du monde qui est aussi une vision politique.
_________________
« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- AsterNiveau 6
Merci e-Wanderer pour ton commentaire et tes pistes de réflexion !
Je n'ai fait qu'une première lecture des pièces mais je tenais à me lancer dans un exercice - même superficiel - de type dissertation pour me frotter à la difficulté de problématiser un sujet et d'y répondre de manière dialectique. J'ai fait une place aux sentences en I C, mais sans vérifier si elles se reliaient régulièrement à la question du politique. Si ce n'est pas le cas, il faudrait leur faire une place en II.
Merci aussi de mettre en relief l'idée de pathétique, le mot doit apparaître nettement, dans le titre d'une sous-partie, en III.
Je n'ai fait qu'une première lecture des pièces mais je tenais à me lancer dans un exercice - même superficiel - de type dissertation pour me frotter à la difficulté de problématiser un sujet et d'y répondre de manière dialectique. J'ai fait une place aux sentences en I C, mais sans vérifier si elles se reliaient régulièrement à la question du politique. Si ce n'est pas le cas, il faudrait leur faire une place en II.
Merci aussi de mettre en relief l'idée de pathétique, le mot doit apparaître nettement, dans le titre d'une sous-partie, en III.
- SisypheHabitué du forum
Bonsoir,
Bravo à ceux qui se lancent dans divers exercices. Je n'en suis hélas qu'aux premières lectures et sollicite vos lumières pour le vers 374 de La Troade. "La mort d'Agamemnon marira Tyndaride." Je suppose que Tyndaride est Hélène mais pourquoi "marira" ?
Bonne soirée à tous,
Bravo à ceux qui se lancent dans divers exercices. Je n'en suis hélas qu'aux premières lectures et sollicite vos lumières pour le vers 374 de La Troade. "La mort d'Agamemnon marira Tyndaride." Je suppose que Tyndaride est Hélène mais pourquoi "marira" ?
Bonne soirée à tous,
- isocèleNiveau 7
Bonsoir Sisyphe
Je n'ai pas encore abordé Garnier.
Mais quand j'ai lu ton message, je me suis dit qu'Hélène serait marrie d'apprendre la mort de son beauf préféré.
En lisant la note, "marira" est corrigé en "mariera" et là, j'avoue que ça devient mystérieux et comprend ton interrogation.
Bon, je n'aide pas trop, là
Je n'ai pas encore abordé Garnier.
Mais quand j'ai lu ton message, je me suis dit qu'Hélène serait marrie d'apprendre la mort de son beauf préféré.
En lisant la note, "marira" est corrigé en "mariera" et là, j'avoue que ça devient mystérieux et comprend ton interrogation.
Bon, je n'aide pas trop, là
- tannatHabitué du forum
https://www.persee.fr/doc/rea_0035-2004_1998_num_100_3_4744
_________________
« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- isocèleNiveau 7
Evidemment ! Le lamento du jardinier. Merci tannat !
- tannatHabitué du forum
De rien Isocèle ! Enfin, j'espère ne pas induire quiconque en erreur...
_________________
« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- SisypheHabitué du forum
Moi je ne comprends toujours pas. Je vais mettre cela sur le compte de la fatigue. La mort d'Agamemnon a des conséquences sur le mariage d'Electre mais Hélène ? Elle reste bien mariée à Ménélas (après un intermède certain, certes).
Bonne nuit,
Bonne nuit,
- AudreyOracle
Sisyphe a écrit:Bonsoir,
Bravo à ceux qui se lancent dans divers exercices. Je n'en suis hélas qu'aux premières lectures et sollicite vos lumières pour le vers 374 de La Troade. "La mort d'Agamemnon marira Tyndaride." Je suppose que Tyndaride est Hélène mais pourquoi "marira" ?
Bonne soirée à tous,
Tyndaride ici désigne Clytemnestre, qui après avoir assassiné Agamemnon a épousé Egisthe. N'oubliez pas que Clytemnestre, des deux soeurs, est la seule "vraie" Tyndaride, c'est-à-dire fille deTyndare, tandis qu'Hélène est elle le plus souvent présentée comme fille de Zeus, et donc seulement Tyndaride par "adoption". Bon, c'est un peu le bazar dans les appellations, Tyndarides désignant aussi souvent les Dioscures (Castor et Pollux) dont l'un des deux seulement est immortel car fils de Zeus, l'autre étant fils de Tyndare... bref, LA Tyndaride, ici, c'est Clytemnestre. ;-)
Après, je n'ai pas lu la pièce, mais d'après l'extrait où j'ai retrouvé cette citation, je confirme mon propos: on y voit un paralèlle antithétique entre le destin des Grecs, d'Agamemnon et de Clytemnestre, évoqués par Cassandre, et ce qu'ont vécu les Troyens et Hécube.
- SisypheHabitué du forum
Merci Audrey,
S'il s'agit de Clytemnestre, tout s'éclaire. J'adopte donc cette soeur pour ma part.
Belle journée
S'il s'agit de Clytemnestre, tout s'éclaire. J'adopte donc cette soeur pour ma part.
Belle journée
- isocèleNiveau 7
Oui Audrey, tu as raison : d'ailleurs c'est noté p 522 de notre édition, en clair.
Cet échange m'a donné envie de relire "le lamento du jardinier" hier, vraiment, j'aime bien cette pièce - et dans mon édition, il est noté que Raymone joue la femme Narsès aux côtés de Louis Jouvet.
Cet échange m'a donné envie de relire "le lamento du jardinier" hier, vraiment, j'aime bien cette pièce - et dans mon édition, il est noté que Raymone joue la femme Narsès aux côtés de Louis Jouvet.
- SisypheHabitué du forum
C'était noté ! Honte à moi. J'avais lu la note comme mes élèves, pas jusqu'au bout. Et je me suis creusée la tête durant 1 bonne heure alors que la réponse était sous mes yeux. Je ne vous dérangerai plus avec mes questions quand mon cerveau ne fonctionne plus.
- calistaNiveau 8
Bonjour,
Pour Hippolyte, combien relevez-vous de scènes? J'en trouve 16 et un document critique en voit 15...
J'ai beau relire, il y a, me semble-t-il :
3 scènes ds l'acte I
2 scènes dans l'acte II
4 scènes dans l'acte III
3 scènes dans l'acte IV
4 scènes dans l'acte V
Pour Hippolyte, combien relevez-vous de scènes? J'en trouve 16 et un document critique en voit 15...
J'ai beau relire, il y a, me semble-t-il :
3 scènes ds l'acte I
2 scènes dans l'acte II
4 scènes dans l'acte III
3 scènes dans l'acte IV
4 scènes dans l'acte V
- TziporaExpert
Bonsoir,
J'en ai 16 aussi, mais différentes des tiennes car je n'ai que 3 scènes dans l'acte III, mais 4 scènes dans l'acte IV...
Pour l'acte III, j'ai regardé, deux "scènes" se suivent et mentionnent les mêmes personnages (Phèdre, la Nourrice, Hippolyte), du coup je n'en avais compté qu'une (peut-être à tort).
Pour l'acte IV, à vérifier, mais j'ai compté : Thésée-Nourrice / Thésée-Phèdre / Nourrice / Choeur
J'en ai 16 aussi, mais différentes des tiennes car je n'ai que 3 scènes dans l'acte III, mais 4 scènes dans l'acte IV...
Pour l'acte III, j'ai regardé, deux "scènes" se suivent et mentionnent les mêmes personnages (Phèdre, la Nourrice, Hippolyte), du coup je n'en avais compté qu'une (peut-être à tort).
Pour l'acte IV, à vérifier, mais j'ai compté : Thésée-Nourrice / Thésée-Phèdre / Nourrice / Choeur
_________________
Mon blog lecture : www.la-tete-ailleurs.over-blog.fr
- calistaNiveau 8
Bonsoir Tzipora,
Merci. Alors pour l'acte III, j'ai compté 2 scènes, car événements dramatiques s'intensifiant avec la scène de l'aveu.
Pour l'acte IV: tu as raison, il y a 4 scènes. Donc je suis à 17... Notre différence c'est l'acte III, sinon tu serais à 17 aussi?
Merci. Alors pour l'acte III, j'ai compté 2 scènes, car événements dramatiques s'intensifiant avec la scène de l'aveu.
Pour l'acte IV: tu as raison, il y a 4 scènes. Donc je suis à 17... Notre différence c'est l'acte III, sinon tu serais à 17 aussi?
- calistaNiveau 8
Par ailleurs, dans la Troade, comment comprenez-vous les vers 18 à 24? Pourquoi les Scythes sont-ils "félons" puisqu'ils seraient venus secourir Troie? Y a-t-il eu traîtrise des amazones, si c'est de cela dont il s'agit?
- TziporaExpert
Oui, voilà, comme toi je suis à 17 (tu as raison pour l'acte III, d'autant plus que le changement de scène est indiqué).calista a écrit:Notre différence c'est l'acte III, sinon tu serais à 17 aussi?
_________________
Mon blog lecture : www.la-tete-ailleurs.over-blog.fr
- AsterNiveau 6
isocèle a écrit:Suivant les bons conseils d'ernya, je poste les sujets proposés par Sisyphe dans les fils dédiés :
Sujet de dissertation (Garnier) :
Commentez, illustrez et discutez cette citation :
« Il n’est sans doute pas d'œuvre de la Renaissance dont le sens
politique soit plus évidemment marqué que le théâtre tragique de Robert
Garnier. »
Frank Lestringant, « Pour une lecture politique du théâtre de Robert
Garnier : le commentaire d’André Thevet en 1584 », Mélanges Enea Balmas,
p. 405.
Bonjour,
Personne ne se laisse tenter par la dissertation sur Garnier ?
- ernyaFidèle du forum
Ce sujet me semble difficile (et peu probable) du fait qu'il implique de comparer les deux tragédies de Garnier avec d'autres oeuvres de la Renaissance donc perso, je ne le traiterai pas.
- AsterNiveau 6
Bonjour Ernya, je comprends tes réticences, mais il s'agit d'un sujet donné par un préparateur de la Sorbonne, et des sujets courts sont déjà tombés.
Il me semble qu'une difficulté de ce sujet est justement de ne pas se laisser piéger à penser qu'on attend de nous une comparaison avec tout un corpus hors-programme...
Merci pour ta réponse en tous cas et à bientôt d'échanger.
Il me semble qu'une difficulté de ce sujet est justement de ne pas se laisser piéger à penser qu'on attend de nous une comparaison avec tout un corpus hors-programme...
Merci pour ta réponse en tous cas et à bientôt d'échanger.
- EmeraldiaÉrudit
Bonsoir,
Je viens de me lancer dans la lecture de Garnier et je trouve ça vraiment difficile parce que malgré les astérisques, tous les mots ne sont pas dans le glossaire. Je suis la seule à trouver cela ardu ? (Bien plus que tout le reste à vrai dire)...
Je viens de me lancer dans la lecture de Garnier et je trouve ça vraiment difficile parce que malgré les astérisques, tous les mots ne sont pas dans le glossaire. Je suis la seule à trouver cela ardu ? (Bien plus que tout le reste à vrai dire)...
- isocèleNiveau 7
Bonsoir Emeraldia
Pour avoir aussi été embarrassée, je vais t'annoncer qu'il existe un index verborum et nominum pour chaque œuvre, l'un -pour Hippolyte, p.305 et l'autre -pour La Troade, p.583.
J'ai cru devenir folle en ne trouvant effectivement pas les occurrences pour la première tragédie.
Pour avoir aussi été embarrassée, je vais t'annoncer qu'il existe un index verborum et nominum pour chaque œuvre, l'un -pour Hippolyte, p.305 et l'autre -pour La Troade, p.583.
J'ai cru devenir folle en ne trouvant effectivement pas les occurrences pour la première tragédie.
- EmeraldiaÉrudit
Un grand merci ! J’ai reçu ce livre cet après-midi et veux rattraper mon retard en commençant tout de suite. J’arrive à deviner le sens de certains mots mais pas tous évidemment. J’y retourne
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum